LE RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE MENACE LA FLORE DES ALPES

L’impact du réchauffement climatique est bien connu sur la faune et la flore. Ces dernières tentent de migrer pour survivre. En montagne, les espèces prennent donc de l’altitude. Jusqu’à un certain point…

Les aires d’accueil deviennent en effet de plus en plus petites et la compétition entre les espèces de plus en plus grande. Une étude scientifique récente montre que dans les Alpes, le phénomène pourrait être pire que ce qui a été envisagé jusqu’à présent. Alors que les glaciers ont perdu 40% de leur surface et plus de 50% de leur volume depuis 1850, près de la moitié des espèces devraient disparaître d’ici la fin du siècle et la résistance apparente de certaines autres ne pourrait être que temporaire.

À l’aide d’expérimentations, les scientifiques ont établi le chemin que parcourent certaines graines qui dans la nature sont emportées par le vent. Ils ont de la même manière identifié les espèces clonales qui se dispersent par les racines. Elles vivent extrêmement longtemps – parfois plusieurs centaines d’années – et donc se reproduisent sur une très longue période.

Beaucoup de ces plantes n’auront donc pas le temps de s’adapter. La vitesse du réchauffement devenant bien trop rapide par rapport à leur vitesse de reproduction…  Pour rappel, en 30 ans les activités printanières des êtres vivants ont avancé de presque une semaine en Europe !

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