LES VERGERS FRANÇAIS EN REGRESSION

Les vergers français ont perdu près d’un cinquième de leur surface totale en dix ans tandis qu’un tiers des exploitations fruitières a disparu. 

Noyers et kiwis sont devenus le deuxième verger de l’Hexagone après les pommiers.

Quasiment tous les types de vergers ont vu leur superficie se réduire depuis 10 ans, avec pour résultat une baisse de 17% de la superficie totale plantée d’arbres fruitiersLes pêches et les poires sont les plus touchées. Leurs vergers ont fondu respectivement de près de la moitié en dix ans.

Les pommiers, qui constituent le premier verger de France en termes de superficie, sont également concernés. En dix ans, leur superficie s’est réduite de 20%. En 2010, les pommes occupaient toujours la tête du classement de la production, avec 60% des volumes. Prunes et abricots sont un peu moins affectés…

Seuls vergers à échapper au mouvement général : ceux de noix et de kiwis. Les superficies cultivées de noyers ont même augmenté d’un quart en dix ans au niveau national, devenant le deuxième verger de France, avec environ 20.000 hectares. Près de 50% de cette surface se trouvent en Rhône-Alpes.  

La production de noix est l’un des rares secteurs fruitiers pour lequel le marché est porteur avec des débouchés au niveau national et qui progressent également au niveau européen.

Les surfaces consacrées au kiwi sont restées stables, diminuant autour de la Méditerranée et en Corse mais augmentant dans le Sud-Ouest.

Les producteurs de fruits, en particulier de pêches, ont vécu une année 2011 difficile, le mauvais temps estival ayant découragé la consommation alors que la récolte avait été très abondante. Même si les quantités produites ont tendance à diminuer depuis 20 ans, la France était en 2009 le troisième producteur de fruits en Europe, derrière l’Espagne et l’Italie, selon le ministère de l’Agriculture.

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