Pour ne pas nourrir des oisillons qui ne lui appartiennent pas (cas du coucou qui parasite le nid des autres espèces), la femelle « Mérion Superbe » apprend à ses oisillons un chant très particulier alors qu’ils sont encore…dans l’oeuf !
Des micros ont été placés à côté de nids de Merion Superbe . Étonnamment, l’une des vocalisations de la mère n’a été enregistrée que durant la période d’incubation, s’arrêtant donc dès la première éclosion. Elle se composerait de 11 éléments dont l’un d’eux, qui présente une tonalité et une longueur bien définies, est propre à l’espèce. Or, seuls les jeunes Mérions le répéteraient durant leurs supplications pour recevoir de la nourriture. Il s’agirait donc bien d’une sorte de « mot de passe ». Les oisillons délaissés après quelques jours ne pouvaient pas l’émettre.
Un second point important est démontré dans cette étude : la vocalise que seul le Mérion peut produire s’apprend, elle n’est donc pas innée. Pour preuve, des œufs de Merion Superbe ont été remplacés dans un nid par des œufs d’autres espèces à incubation longue. Après leur éclosion, les jeunes ont pu reproduire toutes les sons émis par la mère.
CQFD ! Une fois encore, l’homme n’est pas le seul à faire preuve d’intelligence…
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