L’usage de l’aloès dans le traitement des affections humaines et animales est bien connu depuis l’antiquité.
Le gel extrait des feuilles d’Aloe vera (une espèce d’aloès) soulage significativement les douleurs cutanées et accélère la guérison lorsqu’il est appliqué sur les plaies ou les brûlures. Plusieurs études ont démontré que le gel obtenu à partir de la partie centrale de la feuille diminue considérablement le processus inflammatoire et accélère la cicatrisation.
Notre cheval miniature « Henkidou » a souffert d’une attaque de chien il y a 4 ans, et les plaies par morsures étaient particulièrement profondes. Après avoir été recousu en de multiples endroits et lui avoir administré toute la médication nécessaire sous le contrôle de notre équipe vétérinaire, j’ai repris un article lu dans « Les Cahiers de l’Âne » consacré à l’aloe vera dans le traitement des plaies cutanées de toutes sortes. J’ai contacté les deux auteurs (un éleveur et un vétérinaire) et après avoir été briefé plus d’une heure au téléphone, j’ai filé dans notre Biocoop acheter du gel d’Aloe Vera le plus pur possible produit par la société Pur Aloe.
Et pendant quelques 4 semaines, Henkidou a été désinfecté et littéralement enduit de gel d’aloe vera 3 fois par jour… Le résultat a été stupéfiant et notre ami vétérinaire référent n’en a pas cru ses yeux. De son propre aveu, les applications répétées d’Aloe Vera quasi pur ont divisé par trois le temps de cicatrisation tout en garantissant une reconstruction cellulaire optimisée !
Depuis mon épouse Charlotte et moi-même avons toujours notre bouteille de Pur Aloe dans le frigidaire et n’hésitons jamais à l’utiliser sur une piqûre ou une coupure voire comme après-soleil… Nombreux sont ceux au Mexique ou dans certains états du Sud des USA, à récupérer du gel d’aloe-vera pur depuis la plante pour l’adjoindre à d’autres fruits et réaliser de savoureux cocktails 100% naturels.
Car l’aloé vera agit aussi de l’intérieur. Le « mucilage », qui correspond au gel de la plante, lubrifie les villosités intestinales, supprime l’inflammation et cicatrise le tube digestif. Mais ce n’est pas tout ! Il permet aussi une meilleure assimilation des nutriments donc un renforcement du système immunitaire étant donné que 70% est fabriqué par l’intestin grêle. Il est très intéressant dans les problèmes gastriques, l’acidité, les régurgitations et les brûlures d’estomac. Le mucilage apporte à l’organisme des oligo-éléments, des enzymes, des acides aminés et des vitamines dont la fameuse vitamine B12.
Au XVIIe siècle, son utilisation dans les élevages de chevaux était très répandue en Amérique sous le nom d’aloès caballin. Récolté par les Anglais dans leur colonie de la Jamaïque, il était exporté dans le monde entier. Son action bactéricide est devenue évidente depuis les années 1940, à la suite des résultats convaincants obtenus lors de tests sur les animaux qui ont également démontré l’absence de toxicité de la plante.
Depuis quelques années, l’utilisation d’Aloe vera dans le traitement des affections des vaches laitières, telles que la mastite (ou mammite) est devenue une pratique banale. En effet, cet état inflammatoire de la mamelle occasionné par l’allaitement ou le traumatisme infligé par les machines à traire mal réglées, entraîne une forte diminution de la production laitière.
Cette affection due à des agents pathogènes tels que bactéries, levures, champignons (mycoses), obligeait jusqu’ici les éleveurs à recourir aux antibiotiques. Or, depuis 1979, les laiteries françaises peuvent refuser un lait contenant des traces d’antibiotiques, obligeant l’éleveur à respecter un délai d’attente de livraison très préjudiciable. Le traitement des mammites à l’Aloe vera en usage interne et externe, présente en effet des succès remarquables.
Les fermiers de Californie utilisent de plus en plus souvent l’Aloe vera pour soigner les jeunes veaux. Comme la plupart des veaux sont séparés de leur mère quelques jours après leur naissance, ils restent fragiles et attrapent facilement des maladies. En versant quelques grammes d’Aloe vera stabilisé dans leur biberon, les fermiers ont amélioré la santé de leur cheptel et diminué les pertes.
La feuille d’Aloe vera contient plus de 75 éléments nutritifs et 200 autres composants, ainsi que 20 minéraux, 18 acides aminés et 12 vitamines.
L’aloé vera se trouve aujourd’hui dans de nombreux commerces. Prudence : le mucilage est la seule partie comestible. L’écorce et la sève, qui contiennent de l’aloïne, ont de nombreuses contre-indications avec des effets vermifuge, laxatif et révulsif.
Depuis la malheureuse mais ô combien enrichissante expérience avec notre cheval Henkidou, je me suis particulièrement intéressé à l’aloe vera et quelles qu’aient été mes tentatives et expériences réalisées au cours de mes nombreux voyages pour trouver de très bons produits au meilleur prix, je suis toujours revenu vers la production de Pur Aloe s’agissant de la pureté et de la qualité du gel proposé…
Bien avant d’apercevoir ce curieux petit oiseau, on entend d’abord son chant au début du printemps, qui indique qu’il a élu domicile dans notre jardin. Ses vocalises très puissantes -et surprenantes pour un aussi petit oiseau-, atteignent 96 décibels à un mètre de distance, et sont audibles au-delà de deux-cents mètres !
Le troglodyte mignon pousse des cris très stridents, et émet des trilles mélodieuses, impossibles à confondre avec tout autre chant d’oiseau. Il s’exprime principalement le matin au lever du jour, et le soir au coucher du soleil. Il ne chante jamais à la fin de l’été et au début de l’automne, mais vous l’entendrez de nouveau en hiver.
Le troglodyte-mignon fait partie des espèces protégées, mais au statut de « préoccupation mineure ». C’est un oiseau sédentaire, qui vit principalement en Europe – mais très peu dans le Sud-Est -, en Afrique du Nord, en Asie, en Amérique du Nord. C’est un oiseau solitaire, qui se regroupera cependant parfois en hiver, dans des remises ou des granges, avec ceux de son espèce, pour mieux survivre, car sa population peut être décimée à hauteur de 90 % lorsque le froid est trop rude.
Son alimentation est essentiellement constituée d’insectes vivants, de pucerons, de chenilles, d’araignées, de larves, trouvées sur les feuilles ou au sol. Le troglodyte mignon peut également pêcher de petits poissons ou de petites grenouilles dans une pièce d’eau ou un bassin de jardin.
Il chasse donc au ras du sol, et se déplace en sautillant entre les petits massifs et la rocaille, si bien qu’il peut être confondu avec une souris ! Son vol est bref et très rapide, en rase-mottes, sur de courtes distances, et il est très difficile de suivre son parcours des yeux.
Le troglodyte-mignon construit généralement quatre ou cinq nids en boules de mousse munies d’une entrée en forme de trou – d’où son nom. Ces nids sont bien dissimulés derrière des feuilles ou dans les rocailles, entre les tiges de lierre -qu’il affectionne, car l’environnement demeure frais. Après avoir visité chacun des nids, « Madame » choisit le plus douillet pour y pondre 5 à 7 oeufs blancs tachetés qu’elle couvera pendant une quinzaine de jours. Les jeunes quittent le nid 15 à 17 jours après l’éclosion et sont pris en charge par le mâle.
La Bruyère callune est un petit arbuste vivace de 20 à 50 cm de hauteur caractéristique des landes, tourbières et pinèdes (comme ici lors d’une promenade en contrebas du Relais du Vert Bois), mais que l’on trouve aussi dans les jardins où elle joue un magnifique rôle ornemental.
Il en existe plusieurs milliers de cultivars aux fleurs allant du blanc, rose, violet, jusqu’au rouge. La saison de floraison des différents cultivars s’étend de la fin du mois de juillet à novembre dans l’hémisphère Nord. Les fleurs peuvent tourner au brun, mais restent sur les plantes pendant l’hiver, ce qui peut entraîner des effets intéressants.
Le nom « Calluna » vient du grec ancien. Son nom anglais « Heather » est devenu un prénom anglo-saxon.
Dans le Sud-Ouest, en forêt landaise, l’automne est aussi synonyme de la récolte du miel de callune. Un miel puissant et très parfumé, couleur ambre presque roux, que les abeilles obtiennent en butinant la bruyère d’automne. Apprécié autant pour son goût que pour sa rareté, le miel de callune fait partie des miels des Landes pour lesquels les professionnels voudraient obtenir une Indication géographique protégée miel des Landes de Gascogne.
La Bruyère callune est une importante source de nourriture pour les moutons ou les chevreuils qui peuvent paître lorsque la neige recouvre la végétation.
D’un point de vue médicinal, les fleurs séchées utilisées en infusion sont un excellent remède contre les cystites. Il suffit de laissrz infuser 5 à 10g de fleurs séchées jusqu’à 10 minutes dans un litre d’eau.
Lorsque les arbres souffrent de l’augmentation des températures et, surtout, de la sécheresse atmosphérique, ils se débarrassent de leur feuillage afin de limiter la perte d’eau par évapotranspiration. Les feuilles jaunissent, sèchent et tombent.
Voilà pourquoi les arbres caducs se trouvent parfois dénudés en plein été et que les aiguilles des conifères roussissent.
Et c’est probablement en raison d’un été particulièrement sec en Normandie que les feuilles se font de plus en plus rares sur les arbres du Relais du Vert Bois, et ce avec au moins une quinzaine de jours en avance…
Si vous vous demandez pourquoi les feuilles tombent en automne, relisez notre article intitulé « parure automnale » publié l’an passé et disponible ici.
Le fruit de l’églantier (ou « rosier sauvage »), porte le drôle de nom de cynorrhodon, un mot compliqué qu’on n’arrive difficilement à écrire et à prononcer et qui vient du grec kunorodon, signifiant littéralement « rose de chien » (par allusion à ses propriétés alléguées de protéger contre les morsures de chiens enragés).
Le cynorrhodon est un fruit charnu ovoïde allongé, plus ou moins globuleux selon les espèces et variétés, de 15 à 25 mm de long et que l’on trouve en automne et en hiver.
Très riche en vitamine C – toutes proportions gardées, la baie de cynorrhodon serait 20 fois plus riche en cette vitamine que l’orange – on l’a employée pour combattre les infections, la grippe tout particulièrement. On raconte que durant la deuxième grande guerre, les Anglais et les Scandinaves étaient entièrement privés d’agrumes et qu’ils comptaient exclusivement sur la confiture de baies d’églantier comme source de vitamine C.
Toutefois, le cœur du cynorrhodon contient des poils urticants (que l’on utilise depuis la nuit des temps comme « poil à gratter »). Pour cette raison, le cynorrhodon est également appelé « gratte-cul ». Ces poils urticants peuvent irriter le tube digestif et c’est pour cette raison principale qu’il faut les retirer en ouvrant et en vidant les fruits…
Le fruit de l’églantier s’utilise surtout cuit en confitures maison et artisanales (la confiture de cynorrhodons ou confiture d’églantine en Alsace), en gelées, marmelade et ketchup, en sirops et liqueurs, seules ou mélangées à divers autres fruits. On peut aussi, plus simplement, plonger les fruits dans l’eau frémissante pendant 5 minutes et filtrer la tisane avant de la déguster.
De nombreuses peuplades amérindiennes consommaient les cynorrhodons comme un excellent aliment de survie dans la mesure où ils restent accrochés au plant tout l’hiver. Certaines peuplades en faisaient une décoction ou une bière.
Les Cynorrhodon du Relais du Vert Bois font le bonheur des oiseaux et des écureuils dès le premiers jours de l’automne…
Des gendarmes habillés en bleu et avec une casquette ? Hmmm…en fait je veux parler de ceux en livrée rouge et noire !
Le gendarme en question est un insecte communément appelé « punaise rouge », assez commun et plutôt répandu : on le rencontre dans les zones tempérées d’Europe et dans la zone méditerranéenne, jusqu’à l’Inde, partout sauf en haute montagne. L’origine du nom « gendarme » vient de ses couleurs caractéristiques rappelant les anciens uniformes des gendarmes français qui étaient rouge et noir.
Pour les mêmes raisons, on l’appelle aussi « Soldat » ou « Suisse ». Et parce qu’il affectionne les lieux ensoleillés il est également appelé « Cherche-midi » ou « Diable cherche-midi ».
Une curiosité : regardez le en plaçant sa tête vers le bas et vous verrez que les motifs de son dos évoquent une tête ou une sorte de masque très convaincant !
Contrairement à la punaise des bois, le « gendarme » ne sent pas mauvais !
Il vit en bandes auprès des tilleuls (car il raffole de ses fruits dont il suce le suc avec délectation) et est omnivore : il dévore les petits débris animaux ou végétaux, et participe ainsi activement à la décomposition et au recyclage de la matière organique. Il lui arrive aussi de manger des pucerons…
Deux théories s’opposent quant à relation du « gendarme » avec l’homme. Certains affirment que cette punaise rouge peut piquer tandis que d’autres clament haut et fort qu’elle est parfaitement inoffensive… Et vous ?
Éduquer son chien… Un sujet plutôt compliqué chez de nombreuses personnes avec à la clé beaucoup de controverses ?
Nos plus fidèles compagnons évoluent dans une société de plus en plus intolérante à leur égard et qui, trop souvent, n’admet d’eux que docilité et soumission.
L’auteur du livre, Nicolas Cornier, est éducateur canin professionnel et anime par ailleurs le site internet « le chien assis ».
Passionné par les chiens depuis toujours, il a appris son métier à San Francisco. Sa rencontre avec Ian Dunbar, reconnu mondialement pour avoir développé une approche amicale et positive de l’éducation, basée sur une grande connaissance du chien, a été déterminante.
Nicolas Cornier offre dans ce livre son expérience et les notions d’éducation canine telle qu’il la pratique et l’enseigne dans ses cours individuels, aide à passer de la théorie à la pratique, pour intégrer le chien, agréablement et efficacement, dans notre environnement, pour mieux le connaître et l’accompagner par une relation équilibrée et durable.
Cet ouvrage répond sans aucun doute à toutes les questions sur l’éducation du chien nouvellement arrivé dans la maison.
Richement illustré par les photographies de Harry Benhaiem prises en direct lors de séances d’éducation canine, un livre indispensable à tous ceux qui aiment les chiens et souhaitent harmoniser leur relation avec eux.
A défaut d’amener la présidente du Brésil Dilma Rousseff à renoncer au projet de barrage de Belo Monte, la conférence Rio+20 en juin dernier, la Coupe du Monde de football (en 2014) et les prochains Jeux Olympiques d’été (qui auront lieu à Rio de Janeiro en 2016) « obligent » tout de même le Brésil à renforcer sa politique environnementale.
A l’échelle fédérale, un plan d’action signé par le gouvernement de l’État de Rio de Janeiro devrait par ailleurs contribuer à endiguer la déforestation de la forêt atlantique – laquelle s’étendait originellement sur toute la longueur du littoral – et à diminuer les émissions de gaz à effet de serre durant la grand-messe du sport.
Les zones qui recevront les boutures ont en effet d’ores et déjà été définies et toute entreprise qui sera révélée coupable de déboisement devra replanter. Afin d’accompagner la démarche, un site Internet sera par ailleurs mis en ligne le mois prochain pour que chacun puisse suivre le processus.
Cette initiative sert également la société dans son ensemble puisque les 15 pépinières qui seront créées dans le nord-ouest de l’État et le programme de plantation d’hévéas et d’extraction de latex qui les accompagnera généreront près de 5 000 emplois.
Les 200 000 euros investis dans cette campagne d’ici fin 2015 devraient enfin faciliter la sauvegarde de la biodiversité en recréant un écosystème viable. Il ne reste plus qu’à connaître la réaction des entreprises concernées…
Deux années à disposer des mangeoires pour écureuils sans jamais voir un seul de ces chenapans chaparder la nourriture que nous y disposions…
Les petits de l’année semblent plus disposés à se rapprocher de nous ! Photo prise en deux temps trois mouvements avec mon Iphone…
Chaque année en cette saison, les ornithologues campés sur le site d’Eyne (Pyrénées-Orientales) voient passer des milliers d’oiseaux – principalement des rapaces – en quête des ascendants thermiques qui permettront leur migration vers le sud. On y observe parfois des cigognes. Et, parfois, comme il y a quelques jours, des cigognes noires. Une espèce beaucoup plus rare en France que sa cousine blanche…
La cigogne noire est un précieux indicateur de la bonne santé des milieux. De la qualité des forêts, où elle installe son nid. Mais aussi des zones humides (petits ruisseaux, vasières, marais), où elle recherche sa nourriture.
Depuis hier et jusqu’à ce soir dimanche 23 septembre, à Châlons-en-Champagne (Marne), un colloque international, organisé par l’Office national des forêts (ONF) et la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), lui est entièrement consacré. Un événement quadriennal auquel sont pour la première fois associés des pays d’Afrique, terre d’élection hivernale de la cigogne noire.
Comme la cigogne blanche, la cigogne noire emprunte pour s’y rendre le détroit de Gibraltar, ou celui du Bosphore quand elle part de l’Est de l’Europe. Contrairement à l’oiseau qui orne les cheminées alsaciennes, la cigogne noire, en revanche, ne choisit jamais la proximité de l’homme pour nicher.
Solitaire et sauvage, cette espèce forestière disparut ainsi en toute discrétion du paysage français durant le XIXe siècle. Pour s’y réinstaller, tout aussi subrepticement, au milieu des années 1970.
Aujourd’hui, on estime de 30 à 60 le nombre de couples nicheurs qui reviennent chaque année dans le centre et l’Est de la France. Inscrite sur la liste des oiseaux protégés, l’espèce bénéficie d’une surveillance accrue durant les périodes de reproduction. En juillet, deux jeunes cigognes noires ont ainsi été observées en forêt de Chaux, dans le Jura. C’était la première fois depuis 1977. Et ce regain d’intérêt de la cigogne noire pour nos contrées ne concerne pas que la France.
Les conditions de vie en Europe occidentale lui sont-elles plus favorables que naguère ? Se dégradent-elles en Europe orientale et méridionale, où niche l’essentiel des effectifs de l’espèce (entre 6 500 et 19 000 couples, cette très large fourchette étant due au manque de précision sur les populations de Russie et de Turquie) ?
Au milieu des années 1990, les premiers à s’intéresser à ses zones d’hivernage sont des chercheurs tchèques. Sous leur impulsion s’ébauche un programme européen, grâce auquel 43 cigognes sont équipées de balises Argos entre 1996 et 2000.
Ce premier suivi satellitaire permet de préciser les deux voies de migration – l’une vers l’Afrique de l’Est via le Bosphore, l’autre vers l’Afrique de l’Ouest via Gibraltar. Il conforte aussi la collaboration internationale autour de cette « espèce parapluie », qui n’a depuis lors cessé de croître : organisée pour la première fois en 1992, la conférence qui se tient actuellement en France réunit les représentants de quinze nations.
Parmi eux, trois pays africains : la Mauritanie, le Burkina Faso et le Maroc. Trois pays que l’on sait essentiels dans le parcours migratoire de l’élégant volatile… sans en savoir beaucoup plus. Comment traverse-t-il le Sahara ? Où, quand, pourquoi s’arrête-t-il ? Ses sites d’hivernage sont-ils affectés par le changement climatique ? Par la cohabitation avec les villageois ?
Le suivi satellitaire a fourni quelques milliers de localisations en Afrique de l’Ouest. Mais ces données, partielles, doivent être approfondies et valorisées sur place et conduire à un état des lieux.
Car l’avenir de l’espèce, comme celui des écosystèmes qui l’hébergent, se joue autant sur les oueds africains que sur nos ruisseaux. Et sa protection nécessite la mise en place d’une vraie solidarité, scientifique et financière, entre les deux continents. Présenté ce week-end, le programme le plus abouti dans ce domaine est actuellement… en cours de montage et prévoit de suivre dans cette zone, située au sud du pays, le comportement des cigognes de fin septembre à fin février.
Certaines cigognes restent là tout l’hiver. D’autres l’utilisent comme zone de reposoir et d’engraissement avant de poursuivre leur migration…
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