Tout le monde connaît les orchidées tropicales, cultivées en pot comme plantes d’intérieur. Mais savez-vous qu’il existe en France environ 160 espèces d’orchidées sauvages dont certaines sont assez communes et d’autres au contrair plus rares, voire même menacées de disparition ?
Nul besoin d’être un orchidophile pour reconnaître les orchidées tant elles se distinguent des autres fleurs par leur couleur, par la forme de leur fleur ou par leur taille bien spécifiques. En revanche, il est vrai aussi que l’orchidée ne livre pas facilement ses secrets.
Parmi ceux-ci il faut s’arrêter sur ses modes de reproduction. Le plus courant est de type sexué. La pollinisation se produit lorsque des grains de pollen entrent en contact avec la partie femelle de la fleur. Celle-ci se fane et libère des milliers de graines minuscules. Pour se développer, la graine a besoin d’être en relation avec un champignon spécifique à chaque espèce d’orchidée ! Et comme c’est le cas pour la majorité des plantes à fleurs, ce sont les insectes qui vont assurer le transport du pollen d’un individu à l’autre. Certaines orchidées ne pouvant être fécondées que par un type spécifique d’insecte. Pas ou plus d’insecte = pas ou plus de reproduction. On comprend alors aisément que la capacité à attirer les insectes pollinisateurs va conditionner la survie des espèces…
De surcroît, si l’insecte visite principalement des individus de la même espèce, la reproduction gagnera encore en efficacité.
Les orchidées ont donc développer des stratégies complexes pour les attirer. Le cas le plus original est celui des Ophrys dont le labelle imite le corps d’un insecte et les autres pétales évoquent des antennes propres à ce même insecte ! Pour parfaire l’illusion, la plante possède des pseudo-yeux tout en dégageant une odeur similaire aux phéromones de l’insecte. Incroyable non ?
Le mâle attiré va tenter de s’accoupler avec ce qu’il croît être une femelle. Pendant cette phase, les sacs de pollen se colleront su les pattes de l’insecte qui ira par la suite visiter une autre plante…
Sur les 160 espèces présentes en France, 27 sont menacées de disparition et 36 proches de l’être si aucune mesure n’est prise pour leur sauvegarde.
Les menaces qui pèsent sur l’orchidée sont nombreuses et pour la plupart maintes fois répétées dans Naturablog. La transformation et la destruction des milieux naturels jouant sans aucun doute un rôle majeur L’assèchement des zones humides comme les tourbières ou le drainage des marais et des prairies humides, les constructions ou l’implantation de nouvelles cultures céralières ne sont que quelques exemples.
Paradoxalement, la non-intervention de l’homme sur le milieu peut également entraîner la disparition des orchidées. Certaines espèces ont en effet besoin d’un milieu ouvert avec une végétation basse et peu dense pour se développer, ce mileiu tendant à se raréfier avec la disparition du pastoralisme.
Chassées de leur milieu naturel, nombre d’orchidées trouvent refuge au bord de certaines routes où elles bénéficient de conditions favorables à leur développement jusqu’au fauchage de printemps qui leur sera souvent fatal…
A proximité du Relais du Vert Bois, on peut observer les orchidées sauvages sur les pelouses calcicoles d’Amfreville-sous-les-Monts ou sur les côteaux de Saint-Adrien à Belbeuf. Ces pelouses représentent un habitat privilégié pour les orchidées de notre région car la végétation y est rase et peu dense tout en étant exposée au Sud. On y retrouve de notre espèces dont l’ophrys araignée, l’ophrys abeille et l’orchis pourpre.
On retrouve d’autres types d’orhidées dans les zones humides de bord de Seine comme dans le Marais Vernier où vous pourrez observer l’orchis à fleurs lâches, l’orchis des marais, l’orchis négligée ou la très rare orchis de mai.
Les prairies du Pays d’Auge, du Bessin, du Pays de Bray ou du Perche accueillent également une importante diversité d’orchidées…
Des tumeurs grosses comme des balles de ping-pong sur des rats nourris avec un maïs OGM du géant américain Monsanto : une étude-choc de chercheurs français relance le débat sur les organismes génétiquement modifiés, au moment où la France se bat contre leur culture en Europe.
« Pour la première fois au monde, un OGM et un pesticide ont été évalués pour leur impact sur la santé plus longuement et plus complètement que par les gouvernements et les industriels. Or les résultats sont alarmants », résume Gilles-Éric Séralini, professeur à l’université de Caen, pilote de l’étude.
Jusqu’en 2011, les chercheurs ont travaillé dans des conditions de quasi-clandestinité. Ils ont crypté leurs mails, se sont interdit toute conversation téléphonique et ont même camouflé leur étude par une autre tant ils craignaient que les multinationales de la semence s’en mêlent.
Le récit de l’opération démontre également la difficile récupération de semences de maïs OGM NK 603, propriété brevetée de Monsanto, avant la fabrication de croquettes dans le secret le plus total. Les universitaires de Caen ont suivi pendant deux ans un groupe de rats témoins, ainsi que deux cents rats qu’ils ont répartis en trois grands groupes : le premier a été nourri avec un maïs OGM NK603 seul, le second avec ce maïs OGM traité au Roundup, herbicide le plus utilisé au monde, et le troisième avec du maïs non OGM traité avec cet herbicide.
Le maïs était introduit au sein d’un régime équilibré dans des proportions représentatives du régime alimentaire américain. « Le premier rat mâle nourri aux OGM meurt un an avant le premier témoin. Le première femelle huit mois avant. Au 17e mois, on observe cinq fois plus de mâles nourris avec 11 % de maïs (OGM) morts », détaille le professeur, qui a déjà signé plusieurs études sur le sujet, mais sur la base de données sur 90 jours fournies par les industriels.
Si les chercheurs ont travaillé en même temps sur le maïs OGM NK603 et sur le Roundup, deux produits commercialisés par Monsanto, c’est que les OGM agricoles sont modifiés pour tolérer ou produire des pesticides : 100 % des OGM cultivés à grande échelle en 2011 sont des plantes à pesticides, dit Gilles-Éric Séralini.
« Les résultats révèlent des mortalités bien plus rapides et plus fortes au cours de la consommation de chacun des deux produits », ajoute le chercheur, qui fait ou a fait partie de commissions officielles sur les OGM dans 30 pays. Les universitaires ont observé par exemple une mortalité deux à trois fois plus élevée chez les femelles traitées et deux à trois fois plus de tumeurs chez les rats traités des deux sexes. « À la dose la plus faible de Roundup (…), on observe 2,5 fois plus de tumeurs mammaires », souligne le professeur.
« Le crime, c’est que ça n’ait pas été testé avant, que les autorités sanitaires n’aient pas exigé des tests plus longs alors qu’on est à 15 ans de commercialisation des OGM dans le monde », a commenté Gilles-Éric Séralini. Selon lui, le NK603 n’avait jusqu’alors été testé que sur une période de trois mois, et c’est la première fois que le Roundup est testé sur le long terme avec ses adjuvants.
Le ministre français de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, a plaidé pour des procédures d’homologation des OGM au sein de l’UE « beaucoup plus strictes ». Figure emblématique de la lutte contre les OGM en France, l’eurodéputé vert José Bové a demandé à Bruxelles de « suspendre immédiatement les autorisations de mise en culture » accordées à deux OGM en Europe.
L’Association française des biotechnologies végétales (AFBV) a affirmé en revanche que les « nombreuses études qui ont évalué les effets à long terme des OGM (…) n’ont jamais révélé d’effets toxiques ». Son président, Marc Fellous, avait été condamné en 2011 à Paris pour avoir diffamé Gilles-Éric Séralini, qui a depuis porté plainte pour faux et usage de faux contre lui.
L’étude a coûté plus de 3 millions d’euros, financés notamment par deux fondation : la Fondation Ceres et la Fondation suisse Charles Léopold Mayer pour le progrès de l’homme. Selon le Nouvel Observateur, les groupes Auchan et Carrefour se sont également réunis pour l’occasion en association. Depuis l’affaire de la vache folle, la grande distribution serait frileuse d’un nouveau scandale alimentaire. A tel point que c’est Gérard Mulliez, fondateur du groupe Auchan, qui a débloqué les premiers financements.
Les fonds ont été gérés par le Comité de recherche et d’information indépendantes sur le génie génétique (CRIIGEN), « indépendant des compagnies de biotechnologies » et dont Gilles-Éric Séralini préside le conseil scientifique.
En France, les OGM sont relativement peu présents dans les champs, mais omniprésents dans nos assiettes. On peut les retrouver directement dans certains produits, mais aussi indirectement dans de nombreux produits issus de l’élevage des animaux. Dans nos aliments quotidiens, les OGM se retrouvent sous la forme d’ingrédients et/ou d’additifs issus de plantes transgéniques, principalement soja, maïs ou colza. La réglementation impose que l’étiquetage signale ces produits lorsqu’il contiennent plus de 0,9% d’OGM.
La fondation Greenpeace a dressé une liste complète des aliments et des distributeurs chez qui l’on trouve le plus d’OGM.
Sans surprise, les produits biologiques sont garantis sans OGM, tandis que les produits premier prix à l’instar de « Marque Repère » et « Eco + » (E. Leclerc), « Bien Vu » (Système U), « Pouce » (Auchan) ou encore « Winny » (Cora), en sont les plus chargés.
Au niveau des aliments, tous les types sont touchés. On retrouve énormément d’OGM dans les produits laitiers comme dans le beurre, les fromages industriels, les yahourts/crèmes dessert et les glaces, où seules les biologiques en sont exemptes. Ils sont aussi très concentrés dans la viande et la charcuterie. Nettement moins dans le poisson. Les produits à base de céréales comme le pain, les céréales pour le petit déjeuner, ou les biscuits sont également concernés. Les aliments pour animaux de compagnie ne sont pas non plus épargnés.
La NASA a mis en ligne une vidéo saisissante sur la hausse du thermomètre mondial. Peut-elle convaincre les climatosceptiques les plus virulents ?
L’humanité ne pourra pas dire qu’elle n’a pas été prévenue : les études et rapports alarmants se multiplient à travers le monde, la fonte de la banquise atteint des records, des espèces disparaissent, les catastrophes naturelles sont de plus en plus nombreuses et violentes… Autant de drames intrinsèquement liés au réchauffement climatique , phénomène majoritairement imputable aux émissions de gaz à effet de serre d’origine anthropique, que l’agence spatiale américaine étudie de près et auquel elle vient de consacrer une vidéo « coup-de-poing ».
De 1880 à 2011, des milliers de stations météo ont photographié les pics de chaleurs et observé la température des océans, tandis que des scientifiques ont relevé des données en Antarctique. L’animation réalisée par le laboratoire de la NASA Goddard Institute for Space Studies (GISS) montre que depuis les années 1970, la température a grimpé exponentiellement jusqu’à un seuil critique.
Les « négateurs », sorte « d’espèce » très répandue outre-Atlantique, notamment dans les rangs républicains, et qui nous a habitué au pire, feront comme si de rien n’était. La communauté internationale n’en aurait pas moins grand intérêt à s’entendre et à réagir.
On l’a dit et répété à maintes reprises, mais le message doit passer. Il a en tout cas plus de chances de passer avec des images choc plutôt qu’avec de grands discours.
Lieu privilégié des balades dominicales lors d’un séjour au Relais du Vert Bois, la forêt reste un milieu sauvage…
S’introduire dans les bois aux heures matinales ou tardives, s’enfoncer discrètement dans la pénombre lorsque le silence est d’or assure sans aucun doute son lot de sensations fortes pour les amoureux de Nature.
A l’approche et au début de l’automne, un cri rauque, guttural et puissant retentit, suivi de plusieurs séries d’autres… L’auteur de cette soudaine agitation n’est autre que le cerf dit « élaphe », le roi des forêts normandes !
Bien que nous lui ayons déjà consacré un article en Octobre 2011 (relire ici), il me semble important d’évoquer à nouveau à cet animal extraordinaire que l’on trouve tant en Europe qu’au Moyen-Orient sous l’appellation de « Cerf Elaphe » contrairement au « Cerf de Virginie » que l’on trouve du Canada au Brésil…
Le cerf se distingue de la biche par son gabarit (le cerf pèse entre 140 et 200 kg tandis que la biche se limite à un poids compris entre 80 et 120 kg) mais aussi par ses bois qui tombent à la fin de l’hiver.
Au fils des quatre saisons, le cerf a une vie très occupée :
1) L’automne est la période qui fait sa réputation, celle où l’on peut entendre le fameux brame. Il résonne dans toute la forêt de septembre à début octobre. C’est aussi la période où l’on peut le voir le plus facilement.
Les vieux mâles regagnent la harde de biches et la veillent jalousement. La période est intense pour le cerf qui doit surveiller jour et nuit les femelles, s’accoupler avec elles lorsqu’elles sont prêtes, empêcher les autres mâles de venir conquérir les belles – d’abord par la voix puis par la force si nécessaire ! Les combats peuvent être intenses comme je vous le précisais dans le précédent article.
2) En hiver, Après l’excitation du rut, on entre dans une période plus calme où chacun va devoir tenter de survivre à la rudesse de l’hiver et à la chasse. Les cerfs quittent la harde pour se regrouper entre mâles ou pour vivre en solitaires; c’est alors une vieille biche qui va devenir responsable de la harde (on l’appelle « la Bréhaigne« ). Les autres biches vont surveiller les petits de l’année et leurs ventres vont commencer à s’arrondir avec les futurs faons du printemps prochain.
3) Au printemps, Les biches ayant été fécondées à l’automne précédent vont mettre bas après environ 240 jours de gestation, au mois de juin. Les débuts de la vie du cerf sont très rarement observés, la biche se retire toujours à l’abri des regards. Le jeune faon naît en général la tête la première. Sa mère coupe le cordon ombilical, déchire la poche qui l’entoure encore et la mange. Vient ensuite une longue séance de nettoyage qui va créer des liens très étroits entre le faon et sa mère. Puis très rapidement le faon va faire ses premières tentatives pour se lever et enfin il aura sa première têtée !
Le jeune est appelé « faon » jusqu’à 6 mois. De 6 mois à 1 an, c’est un « hère ». A partir de 1 an c’est un « daguet ». Par la suite il est classifié selon ses bois.
4) En été, les biches et leur faons vivent calmement, c’est la fin de l’allaitement des faons de l’année. Les cerfs par contre se préparent à l’automne et au rut. Ils accumulent des réserves, font leur graisse en se délectant d’herbes, graminées et fruits. C’est une grande épreuve physique qui les attend. Les cerfs ne sont pas avec la harde, ils se sont regroupés en petits groupes. Pour se débarrasser des parasites et se rafraichir, ils ont l’habitude d’aller se rouler dans des mares de boue appelées « souilles » qui les aidera à se créer de véritables carapaces de terre.
Lorsqu’on est très matinal chagriné par un méchant décalage horaire de retour de vol vers les USA, on prend son appareil photo pour aller taquiner les jolies images de la Nature encore endormie…
A moins de 10 minutes de marche à pied du Relais du Vert Bois, on peut observer au loin Rouen et la vallée de Seine, plus facilement visibles lors de fortes conditions anticycloniques.
Lundi matin…10°C (l’automne se rapproche), un soleil encore timide mais joliment rougeoyant !
Ce livre propose de sillonner la Normandie à la découverte de lieux insolites, curieux, bizarres et…mystérieux !
Le patrimoine industriel, les vestiges seigneuriaux, les forêts, et bien d’autres thèmes encore dont les auteurs vous livrent ici les mystères.
Les sites ont été choisis après enquête minutieuse, pour leur caractère surprenant ou secret.
53 lieux à découvrir parmi lesquels la Table du diable de Passais-laConception, la Chambre aux fées de la Roche-d’Oëtre, le musée de l’Ecorché au Neubourg, l’abbaye hantée de Mortemer, le Souterroscope de Caumont l’Eventé…ou bien encore le chêne-chapelle d’Allouville-Bellefosse et le cimetière mondial de l’Art de Nolléval.
Si vous avez le goût du mystère, plongez vite dans cet ouvrage qui vous invite à un bien étrange voyage que vous pourrez réaliser lors de votre séjour au Relais du Vert Bois.
Bref..laissez la Normandie vous ensorceler !
Les tenues de camouflage ne sont pas une invention de l’homme.
Dame Nature a innové bien avant lui par le truchement des adaptations et de la sélection : de nombreux invertébrés sont ainsi capable de se fondre dans le décor pour échapper à leurs prédateurs ou pour mieux surprendre leurs proies…
On connait les capacités du caméléon à changer de couleur pour se fondre dans le paysage mais il n’est pas le seul. Ses facultés à se dissimuler font même pâle figure à côté de celles de certaines espèces.
Certains animaux adoptent les couleurs du milieu qu’ils fréquentent et l’on parle alors d’homochromie. L’imitation par la couleur, ou homochromie, s’explique par la présence de cellules de couleur changeante, les chromatophores, qui contiennent elles-mêmes des pigments colorés, rassemblés en granules qui se déplacent à l’intérieur des cellules ou restent fixés sur une partie du chromatophore. Les cellules nerveuses contrôlent cette pigmentation : un caméléon en colère, à l’affût ou en saison des amours, montre son humeur par une coloration particulière, que ses congénères ou ses ennemis sauront déchiffrer.
Le criquet et la mante religieuse sont les champions en la matière dans les prairies et autres surfaces herbeuses. Sans oublier les papillons nocturnes, aux couleurs d’écorce ou de lichens, qui passent inaperçus aux yeux des oiseaux lorsqu’ils demeurent immobiles.
Certaines araignées crabes adoptent la couleur de la fleur sur laquelle elles se tiennent à l’affût pour se délecter des insectes passant à proximité.
Plus forts encore sont ceux doués d’homotypie, qui en plus de la couleur, peuvent prendre la forme de certains éléments du décor, d’un objet inanimé de l’environnement immédiat de l’animal. Quelques exemples : très vulnérables, les chenilles qui constituent la principale alimentation de nombreux insectes restent immobiles, telles des branches, ou choisissent un feuillage où elles passeront inaperçues. Les chenilles Arpenteuses se jouent de la ressemblance d’une modeste brindille, ressemblant à s’y méprendre au rameau qui leur sert de support. D’autres espèces de chenilles sont aussi capables de faire les mortes, et d’attendre que le danger s’éloigne, tel le papillon tigré !
Certaines couleuvres vont même jusqu’à émettre l’odeur d’un corps en décomposition pour dissuader les curieux.
L’engoulevent, un oiseau vivant dans nos forêts, tout comme le hibou, joue le même spectacle : il demeure immobile et son plumage, qui rappelle étrangement les feuilles mortes, lui assure une nuit tranquille. A l’identique, certains oiseaux simulent une aile ou une patte cassée pour éloigner le prédateur du nid, puis ils s’envolent brusquement.
La surpêche et le braconnage menaçant de plus en plus sérieusement la biodiversité mondiale, les Nations Unies (ONU) réclament en conséquence une augmentation des zones protégées afin de pérenniser l’avenir de certaines espèces menacées. Selon un rapport publié récemment par le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) et rédigé en partenariat avec plusieurs ONG de défense de la nature, la superficie des terres ayant un statut privilégié est passée de 8,8 à 12,7 %, tandis que les aires maritimes protégées sont passées de 0,9 à 4 % de la surface totale des océans.
Selon les objectifs internationaux fixés en 2010, le pourcentage de zones terrestres et maritimes protégées par rapport aux superficies globales devraient atteindre respectivement 17 % et 10 % d’ici 2020.
Deux objectifs qui semblent hors de portée au regard du rythme actuel de la progression. A titre de comparaisons, c’est une zone faisant deux fois la taille de l’Argentine (soit presque 3 millions de kilomètres carrés) qui doit être régie par des lois garantissant la protection de la faune et de la flore terrestre et une autre de la taille de l’Australie (un peu moins de 8 millions de kilomètres carrés) pour les océans.
Selon le rapport précité, la moitié des sites importants pour la biodiversité ne sont pas encore en place. Directrice générale de l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature), Julia Marton-Lefèvre souligne que les « les aires protégée ont grandement contribué à la conservation de la biodiversité de la planète ». Aussi « une augmentation de leur couverture et de leur efficacité est-elle essentielle pour une planète prospère ».
Si des progrès considérables ont été faits pour faciliter la mise en place de zones protégées internes à chaque pays, la création d’une réserve transfrontalière reste encore complexe, notamment au niveau des droits de pêche, et il est difficile de juger l’efficacité de certaines initiatives. La Banque mondiale pour le développement durable, a appelé les ONG à tisser plus de liens étroits avec les entreprises locales, souvent suspectées de violer les aires protégées.
Il reste en tout cas beaucoup de chemin à parcourir pour assurer une protection plus importante des écosystèmes planétaires.
En 30 balades, le guide du Petit Futé « Les Plus Belles Balades à Vélo en Normandie » vous propose de découvrir à votre rythme les petits et les grands trésors de la Normandie.
Selon votre forme et votre progression, vous trouverez des circuits plus ou moins longs à effectuer en une ou deux journées.
Les circuits empruntent le plus souvent possible des pistes cyclables, des petites routes ou des chemins accessibles au plus grand nombre. Des méandres de la Seine aux forêts bucoliques, des plages du déparquement aux célèbres falaises, sans oublier les marais et étangs, les circuits mettent chacun en valeur des aspects divers de ce territoire, permettant au lecteur de choisir en fonction de sa forme et de la météo.
Chacune des balades proposées est complétée d’une carte mais également de trois grands chapitres dédiés aux incontournables à voir ou à visiter mais aussi à l’hébergement et, pour finir, où se restaurer.
Enfin « futé » oblige, de nombreux conseils pratiques et utiles pour sillonner la Normandie à bicyclette.
Au fil des pages de ce guide à prix tout doux, vous découvrirez même une balade forestière qui vous fera passer…devant le Relais du Vert Bois !
« A la Normande » avec de la crème d’isigny, « à la Basque » avec du piment d’Espelette, « en nage barfleuraise » aves ses légumes nouveaux ou même « à l’indienne » avec du curry…la moule de Barfleur sait étendre son registre culinaire pour plaire à chacun…
Si elle se montre aussi conciliante, prête à tenter toutes les alliances, c’est certainement en raison de sa qualité exceptionnelle.
Barfleur, l’un des plus beaux villages de France, donne aussi son nom au plus important gisement de pêche français de moules sauvages, à l’Est du Cotentin.
Baignées en permanence dans des eaux pures et riches, nettement plus charnues que les moules d’élevage, les Moules de Barfleur bénéficient d‘une croissance irréprochable et d’un goût incomparable.
Au XIXème siècle, les moules étaient déjà ramassées sur les rochers du bord de mer aux alentours de Barfleur et c’est au début des années 1960 que démarra la pêche en pleine mer.
Traditionnellement pêchées par des petits bateaux effectuant des marées très courtes, les Moules de Barfleur sont récoltées jusqu’à 50 m de fond, à l’aide d’une drague. Aussitôt remontées à bord, elles font l’objet d’un tri visant à écarter les moules abîmées et à remettre à la mer les individus de moins de 40 mm, afin de préserver la ressource. Les moules sont ensuite débarquées, dessablées en bassins à terre et retriées, avant d’être conditionnées et expédiées vers les consommateurs.
Peu caloriques, les moules contiennent d’excellentes protéines, très peu de lipides et très peu de glucides. Elles sont riches en de nombreux nutriments nécessaires à notre bonne santé :
- Vitamine B12 : participe à la synthèse des globules rouges et des protéines
- Vitamine E et Sélénium : jouent un rôle antioxydant
- Acide Gras Oméga 3 : contribue à la prévention des maladies cardiovasculaires
- Fer : constituant important de l’hémoglobine du sang
- Iode : participe à la synthèse des hormones thyroïdiennes
- Phosphore : intervient dans les mécanismes de transport et de stockage de l’énergie
- Zinc : joue un rôle actif dans la synthèse des protéines
Laissez un commentaire