ENFIN L’ABOLITION DE LA CORRIDA

Le Comité radicalement anticorrida (Crac Europe) pour la protection de l’enfance et l’association Droits des animaux ont donc transmis au Conseil d’Etat une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) sur l’illégalité de cette exception, ce qui rendrait du même coup les corridas inconstitutionnelles et donc interdites.

Deux députés girondins avaient obtenu cette dérogation en 1951 pour les combats de coqs et les spectacles tauromachiques « à condition qu’ils se déroulent dans des localités où une tradition ininterrompue peut être établie ». C’est le classement de la corrida à l’inventaire du patrimoine culturel immatériel français en janvier 2011 qui a abouti à la requête en examen de conformité avec la loi de la corrida déposé par les deux associations auprès du conseil constitutionnel.

Comment peut-on classer au patrimoine national un acte de cruauté envers un animal réprimé par deux ans de prison et 30 000 euros d’amende sur 90% du territoire ?

Les trois-quarts des Français seraient opposés à la tauromachie…

Alors que la requête était examinée mardi 11 septembre par le Conseil constitutionnel, le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, a estimé que la tauromachie était « une culture à préserver » !

Pour rappel, la corrida n’est autre chose qu’un rite sanglant consistant à torturer six taureaux durant un quart d’heure chacun.

En premier lieu, le picador enfonce une lance (jusqu’à trente centimètres de profondeur) et fouille la plaie, afin de cisailler le ligament de la nuque et contraindre l’animal à baisser la tête. Il ouvre ensuite la blessure en y plantant six harpons de quatre à sept centimètres : les banderilles. L’animal est enfin mis à mort, au mieux d’un seul coup d’épée, mais c’est rarissime. Une épée plus courte et un poignard sont alors nécessaires pour porter les coups ultimes. Triste record détenu à ce jour : trente-quatre tentatives ! « Une Culture à préserver », Monsieur Valls ?

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DES BREBIS QUI ENVOIENT DES SMS !

Des chercheurs suisses viennent de mettre au point un système insolite pour protéger les moutons des attaques de loups. Le dispositif est constitué d’un collier qui mesure la fréquence cardiaque des ovidés et avertit les bergers par SMS si celle-ci devient anormalement élevée.

À l’automne prochain, un prototype de collier devrait être mis au point, surement testé dès 2013 en Suisse et en France.

En Suisse comme en France, les loups avaient disparu pendant presque 100 ans. Ils ont ensuite réapparu progressivement en France à partir de 1992 .

Les loups « français » sont venus d’Italie dans les Alpes et on ne sait toujours pas si cette réintroduction a été naturelle ou organisée par l’homme dans la mesure où des organismes de protection de l’environnement militent pour augmenter le nombre de loups sur le territoire. Par exemple, dans les Vosges, des loups polonais ont été délibérément introduits par une association de défense de ces animaux.

Mais ces types d’organismes se confrontent aux éleveurs depuis de nombreuses années. En effet, alors que les loups semblent désormais bien réinstallés (on en compte à ce jour  un peu plus de 200 dans l’hexagone), certains de leurs actes créent des polémiques.

L’Etat cherche des solutions tous azimuts : en subventionnant par exemple des chiens Patous, en installant des clôtures électriques ou en développant des appareils diffusant par intermittence des flashs lumineux et de la musique ! Jusqu’alors, rien n’a vraiment été concluant

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LE PETIT LIVRE DES CHIENS

D’où le caniche tire-t-il son nom ? Pourquoi le braque français est-il surnommé « braque Charles  X » ? Quels sont les liens entre le bulldog anglais et le bouledogue français ? Le berger allemand est-il une race ancienne ? Le basset hound est-il vraiment anglais ? Que doit le fox terrier à poil dur au chien de Tintin, le célèbre Milou ? Le Saint-Bernard est-il vraiment un chien suisse ?

Du barbet au whippet, en passant par le caniche, le dalmatien, le lévrier, ce livre nous présente donc de façon originale et particulièrement soignée, plus de 80 races de chiens originaires du monde entier !

Une belle double page pour chaque chien, illustration à l’ancienne (des chromos, autrement dit un procédé lithographique de reproduction en couleurs par impressions successives) et des explications autant concises que précises nous renseignent sur l’origine du chien, ses caractéristiques, son lieu d’origine, ses habitudes…

Il existe certes une multitude d’ouvrages sur les chiens, mais celui-ci attire toute de suite l’attention tant dans sa forme (format tenant bien en main et couverture matelassée de belle facture) que dans son contenu !

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CELUI QUI COMPREND LES OISEAUX

Qui n’a jamais rêvé de comprendre ce que se disent les oiseaux à longueur de journée ? De savoir pourquoi certains poussent de petits cris tandis que d’autres se lancent dans de grandes tirades ?

Thierry Aubin, lui, y est parvenu en partie. Directeur de recherche au CNRS, bioacousticien et responsable de l’équipe communication acoustique à l’université Paris-Sud-Orsay (Essonne), l’homme parcourt le monde depuis plus de 25 ans pour décrypter leur langage. De l’Antarctique à l’Amazonie, du Sri Lanka aux forêts de l’Essonne, le bioacousticien en a observé des dizaines de variétés.

Saviez-vous, par exemple, que chez les passereaux, comme la mésange ou le rouge-gorge, le langage n’était pas inné ? Si vous prenez un de ces oiseaux encore dans son œuf et que vous l’élevez vous-même, il ne sera pas capable de chanter. Il leur faut une phase d’apprentissage, de babillage, comme pour les enfants !

Et si certaines espèces ont la capacité d’apprendre tout au long de leur existence, d’autres ne peuvent emmagasiner les vocalisations que pendant quelques semaines. Du coup, les petits volatiles qui se seront montrés mauvais élèves traîneront des lacunes par la suite. Chanter n’est en effet pas si facile. Dans une récente interview, Thierry Aubin précise même que les oiseaux ont une syntaxe et ont même des règles de grammaire. Le cri, qui leur sert entre autres pour se localiser ou pour donner une alerte, est un langage dont le codage est assez simple. Mais pour le chant, c’est nettement plus complexe…

Utilisé par les mâles pour attirer les femelles en période de reproduction et pour éloigner les autres mâles de leur territoire, le chant regorge d’informations. L’oiseau ne chante pas par plaisir, souligne le chercheur. Un rouge-gorge va nous dire Je suis un rouge-gorge, j’habite en Ile-de-France, et il va même donner son nom. C’est un véritable dialecte. Et qui dit dialecte, dit variations. Une mésange de Bretagne ne va pas avoir le même accent qu’une mésange parisienne !

Les études sur les gazouillis ont des applications très concrètes, comme celle à l’essai actuellement dans les aéroports d’Orly et de Roissy contre le rique aviaire parfois fatal pour les avions. L’équipe d’Orsay a mis au point des effaroucheurs acoustiques d’oiseaux, destinés à éloigner les volatiles des pistes. Et Thierry Aubin de préciser que ce sont de simples cris d’alerte interspécifiques.

J’ai écouté ce sujet particulièrement intéressant sur France Culture, une émission que vous pouvez retrouver ici

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ÉVITER LE FOUDROIEMENT

La foudre est une décharge électrique très violente – d’origine atmosphérique – qui atteint la surface de la terre ou un objet.

La foudre s’abat de préférence sur des points présentant une protubérance par rapport à l’environnant (arbres, tours, etc.). Dans un rayon d’environ 30 m du point d’impact, la zone est considérée comme dangereuse.

La foudre est universellement reconnue comme un phénomène dangereux, susceptible de faire fondre les parties métalliques des matériaux touchés (la température de la foudre atteint 30 000 °C  !) ou bien l’éclatement ou la vaporisation de leurs éléments de surface. La foudre est la cause de nombreux courts-circuits, mais aussi d’incendies de forêt, de mort de bétail.

Chaque année, en France, plus d’une centaine de personnes sont foudroyées, et une trentaine succombent aux suites de leurs blessures. Le foudroyé subit une électrisation (passage de courant à travers le corps) qui peut entraîner des perturbations cardio-vasculaires et neurologiques graves, parfois mortelles. Les foudroiements de personnes se produisent généralement en plein air (campagne, montagne, sur des plans d’eau, etc.), souvent au cours d’activités sportives et de loisirs

La pose de dispositifs de protection (dont les plus connus sont le paratonnerre et le parafoudre) permet de remédier aux effets néfastes de la foudre dans les habitations et autres constructions. En revanche, l’apparition inopinée d’un orage , en randonnée à pied par exemple, donne toute sa valeur à la connaissance de quelques règles élémentaires de comportement en cas de risque de foudroiement :

1. Il est impératif de ne jamais s’abriter sous un arbre, surtout si cet arbre est isolé ou ne fait partie que d’un petit groupe d’arbres. On peut démontrer aujourd’hui que les risques de foudroiement d’un arbre isolé en espace ouvert est environ 50 fois supérieur à celui d’un homme debout. Lorsqu’on est surpris par un orage en pleine forêt, on ne peut évidemment pas éviter d’être sous des arbres. La position de moindre risque consiste alors à s’écarter le plus possible des troncs, et à éviter la proximité des branches basses. 

2. En espace ouvert (champs, pré), ne porter aucun objet, en particulier métallique, qui émerge au-dessus de la tête : fourche, faux, club de golf… Ne jamais s’abriter sous un parapluie ouvert. Toute pièce conductrice doit au contraire être abaissée, ou mieux même déposée à côté de soi. A contrario, l’utilisation d’un téléphone mobile n’entraîne aucun accroissement du risque, tout au moins lorsque son antenne ne dépasse pas la tête, ou que très peu. Son volume, même s’il est métallique, reste insuffisant pour avoir un effet attractif sur la foudre.

3. Des personnes se trouvant en groupe doivent s’écarter les une des autres d’au moins 3 mètres, pour éviter le risque d’un éclair latéral entre deux personnes. Le risque de foudroiement d’une personne peut se propager à ses voisins par une étincelle franchissant l’espacement entre personnes trop rapprochées: ce phénomène est appelé « éclair latéral ».

4. Il faut penser à s’écarter de toute structure métallique, notamment de pylônes, de poteaux, de clôtures, afin de ne pas être victime d’une électrocution par « tension de toucher ».

5. Ne jamais se tenir debout les jambes écartées, ni marcher à grandes enjambées lorsqu’on se trouve sous un orage. On risque alors d’être commotionné, voire électrocuté, par une « tension de pas ». La meilleure position consiste à se pelotonner au sol, après avoir étendu sous soi un ciré ou toute autre pièce en matière isolante (par exemple en plastique). Même si l’on ne dispose pas de pièce isolante, la position couchée, jambes repliées sous soi, reste la position de moindre risque.

6. Une automobile close, à condition qu’elle ne soit pas décapotable ou à toit  en plastique, constitue une excellente cage de Faraday. On évitera de s’abriter dans un hangar, lorsque celui-ci comporte un toit de tôle supporté par des poutres de bois. En effet, si un coup de foudre survient près du hangar, même sans le toucher, le champ électrique intense qui accompagne tout coup de foudre peut induire entre le toit et le sol une tension élevée, tension qui peut à son tour générer un amorçage puis un arc électrique à travers le hangar. Cet effet d’induction est par contre sans risque si le toit est supporté par des poutres métalliques.

7. Il faut éviter de se baigner à l’extérieur, de circuler à vélo ou à moto (dans ces deux dernier cas, mieux vaut rester à l’abri sous un pont par exemple) .

8. Eviter les zones surélevées et la lisère d’un bois. 

9. En l’absence d’abri, la meilleure protection est de se placer en position accroupie, avec les pieds joints ou de se rouler en boule par terre en position foetale, genoux repliés.

Le risque de foudroiement est minime en ville, du fait de la hauteur des habitations et des équipements de type paratonnerre sur les immeubles. Les rares cas de foudroiement en ville sont liés à cette proximité avec du métal. Il y a quelques années, un homme a par exemple été foudroyé dans le jardin des Tuileries à Paris, car il se trouvait à côté des barrières métalliques du parc. Un couple a quant à lui été foudroyé à côté du métro George-V à Paris, car il se trouvait à proximité d’une grille d’aération du métro…en métal !

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LE JARDINAGE RESPONSABLE VALORISÉ

Organisée par le Comité Départemental du Tourisme des Yvelines à une petite heure du Relais du Vert Bois, la toute première édition de Paroles de jardiniers, une manifestation destinée à sensibiliser le grand public et qui fait la part belle aux échanges entre jardiniers et visiteurs, se tiendra du 8 au 30 septembre prochain

Le but ? Partager son goût et surtout son expérience du jardinage et de la botanique. En la circonstance, associations, sites publics et particuliers seront mis à contribution, ouvrant les portes de leurs jardins aux visiteurs (sur réservation et par petits groupes).

Amateurs de jardinage et preneurs d’éco-gestes pourront ainsi bénéficier de conseils et autres astuces précieux pour continuer à le pratiquer dans le strict respect de l’environnement.

Parrainé par Alain Baraton, jardinier en chef des jardins de Trianon, du grand parc de Versailles et du domaine de Marly (Yvelines), l’événement prévoit quelque deux cents animations dans les plus beaux jardins du département dont une visite du domaine du Trianon (le dimanche 9) ; un dialogue avec des experts de la Ferme ouverte de Gally qui distilleront force conseils avisés et feront découvrir des plantes rares et insolites, contribuant ainsi à promouvoir la biodiversité (le dimanche 16 Septembre) ; des visites avec les conférenciers-jardiniers du Potager du Roi (le dimanche 23) et, le 30, une visite du Parc et du Château de Thoiry, célèbre pour son parc zoologique.

Dans des atmosphères empreintes de sérénité, l’idée est d’exalter un jardinage « propre » et de porter l’accent sur la nécessité de préserver l’écosystème. Des événements comme celui-ci, qui plus est dans de tels cadres, on en redemande !

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PRUNES, RAISINS… UNE PELLICULE BLANCHE TRÈS NATURELLE

Gorgés de sucre, Reines-claudes, Mirabelles, raisins, quetsches, les fruits de l’été sont sur tous les étals !

Mais le plaisir de la dégustation est souvent altéré chez certains esprits chagrins par une légère inquiétude : doit-on se méfier de la fine pellicule blanche qui recouvre tous ces fruits ?

Celle-là même que beaucoup d’entre nous, persuadés qu’il s’agit d’une couche de pesticide, s’évertue à faire disparaître sous l’eau !

Au Relais du Vert Bois et aux différents moments de la cueillette des fruits du verger, nous expliquons souvent à nos visiteurs que la fine pellicule blanche en question est une fine couche de cire naturelle (appelée également « cuticule ») que l’on retrouve sur de très nombreux végétaux. Il s’agit de la « pruine » qui est fabriquée par le fruit lui-même.

Et cette pellicule est par exemple particulièrement visible sur les prunes et les raisins pour la bonne et simple raison que ces fruits en sécrètent plus que d’autres. La pruine protège les fruits des attaques de parasites, empêche l’évaporation et protège de la pluie. Lors de la naissance du fruit, elle a également le rôle essentiel de faire glisser la fleur qui se décroche !

Dans la fabrication du vin et s’agissant du raisin, la pruine va jouer un rôle important en retenant les micro-organismes comme les levures très utiles à la fermentation…

Bien que nous n’utilisions aucun produit phytosanitaire ou de de quelconque pesticide dans le cadre de la « micro-production » des fruits de notre verger, nous rappelons toujours à nos visiteurs que laver les fruits et légumes du commerce n’en demeure pas moins indispensable.

Il s’agit là de règles d’hygiène élémentaires, les fruits et légumes subissant de nombreuses manipulations et traitements en tous genres, sans compter les souillures naturelles chargées de micro-organismes ! Vous limiterez bien évidemment certains de ces risques en achetant des fruits et légumes estampillés « bio ».

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CHALEUR ET ANIMAUX NE FONT PAS BON MÉNAGE

Contre toute attente, le mois de Septembre s’annonce radieux et même si chacun d’entre nous apprécie le soleil, il ne faut pas oublier qu’il n’est pas le meilleur allié de nos animaux. Chaque année, nombreux sont ceux qui en sont les victimes malheureuses, bien souvent otages de notre propre négligence. Quelques-uns meurent même, le plus souvent prisonniers pendant quelques heures seulement, de véhicules garés en plein soleil.

Les chiens et les chats sont aussi sensibles qu’un nourrisson. Ils ne régulent pas leur température interne comme les humains, et quelques minutes suffisent pour les mettre en danger. Un phénomène qui touche plus particulièrement certains animaux comme les chiots, les chatons et les animaux âgés.

Il est donc impératif de veiller à ne pas laisser son animal enfermé dans une voiture, même si celle-ci est à l’ombre (le soleil tourne), même fenêtre entrouverte. Idem pour un laps de temps très court : la température dans l’habitacle peut en effet atteindre et dépasser les 40°C en moins de 10 minutes et être fatale pour l’animal qui s’y retrouve prisonnier.

Autre menace qui pèse sur nos amis : l’asphalte. Pour les chiens, les promenades peuvent vite tourner au cauchemar, la température du bitume pouvant atteindre 50 C° au sol et plus de 40°C à 15 centimètres de hauteur. Les moments les plus frais de la journée, c’est-à-dire avant 12h et après 20h, sont à privilégier pour les balades qui doivent s’effectuer de préférence à l’ombre. Les coussinets, sujets aux brûlures, sont à surveiller de près. Quant à la plage, elle est à proscrire aux heures les plus chaudes !

Au quotidien, il est important d’adopter des gestes simples mais efficaces : eau fraîche (mais non glacée) disponible en permanence, volets fermés, ventilateur, brumisateur, serviettes humides. Même si la Normandie n’est pas me Sud de la France, nous n’hésitons pas – au plus fort de l’été – à doucher ou brumiser certains de nos animaux comme nos chevaux et perroquets. Et contrairement aux idées reçues, les chats apprécient aussi de temps en temps un petit filet d’eau ! Les vétérinaires recommandent d’ailleurs les fontaines à eau pour les félins, qui ont tendance à ne pas s’hydrater suffisamment ».

Si l’on est témoin d’une situation où un animal est enfermé dans une voiture au soleil, il est important d’agir vite en avertissant la police ou la gendarmerie locale. En effet, l’article 20 de la loi du 6 janvier 1999 [codifié sous l'article 214-23 (3°) du Code rural, NDLR] vous permet de faire procéder à l’ouverture du véhicule stationné en plein soleil lorsque la vie de l’animal est en danger, en présence d’un gendarme ou d’un policier.

Quant à l’article 122-7 du Nouveau Code de procédure pénale, il précise que « n’est pas pénalement responsable la personne qui, face à un danger actuel ou imminent qui menace elle-même, autrui ou un bien, accomplit un acte nécessaire à la sauvegarde de la personne ou du bien ». Mais cette bonne action engageant votre responsabilité, le propriétaire du véhicule peut se retourner contre vous et porter plainte pour « effraction ». La difficulté résidera alors dans la preuve du « danger actuel ou imminent » que vous devrez apporter devant le juge. Mieux vaut donc être accompagné d’un agent assermenté dans une telle situation.

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AVEC SORBONNOU LA SIESTE C’EST SACRÉ

Sorbonnou est notre chien Labrador de 12 ans et…9 mois pour qui la sieste est un moment sacré. Et pas seulement parce qu’il est un vieux toutou : pour tout vous dire il a toujours été un très gros dormeur !

Nous l’avons trouvé en forêt à l’âge de 2 ans après qu’il se soit enfui du balcon d’un appartement sur lequel il était enfermé 365 jours par an ! Nous avons fait de notre mieux depuis lors pour que notre ami puisse pleinement s’épanouir et profiter de tous les meilleurs moments de notre existence, tous ensemble…

Nous sommes aujourd’hui très fiers que notre vieux Sorbonnou prrofite tranquillement et sans stress de ses…18 heures de sieste quotidienne ! 

Si vous aussi vous vivez aux côtés d’un vieux chien, rappelez-vous quelques points importants :
- Les besoins alimentaires des vieux chiens peuvent fluctuer d’un individu à l’autre mais, en règle générale, un chien âgé, naturellement moins actif qu’un jeune, a besoin d’une alimentation moins énergétique (environ 20% de calories en moins). Le système digestif du chien devient moins efficace avec l’âge : c’est pourquoi il convient d’ajuster son alimentation ou de lui faire suivre un régime spécial recommandé par votre vétérinaire.

Pour la petite histoire, nous avons toujours privilégié une nourriture de très grande qualité pour tous nos chiens. Vous seriez surpris de constater à quel point une majorité de marques (y compris celles vendues en cabinet vétérinaire) constitue un ensemble de qualité nutritionnelle relativement très moyenne. Nous utilisons depuis très longtemps les croquettes Origen qui ne contiennent aucun sous-produit animal ou végétal (pas de soja ni gluten), aucun OGM, pas de conservateur chimique et aucun additif de saveur. Fabriquées au Canada et uniquement constituées de viandes fraîches, de légumes, de fruits et d’herbes très spécifiques, les croquettes Origen sont primées mondialement comme meilleure nourriture canine. Origen commercialise une nourriture qui ne vaut pas plus cher que ce que vous pourrez trouver dans les enseignes spécialisées !

- Toilettez le avec délicatesse en utilisant une brosse à poils souples, car sa peau, devenue plus fine, est plus fragile

- Brossez lui régulièrement les dents, afin d’éviter les infections des gencives et le tartre

- Enlevez régulièrement les excès de mucus autour des yeux avec un coton humide et nettoyer ses paupières

- Examinez régulièrement l’intérieur du pavillon des oreilles, pour vérifier qu’elles ne se bouchent pas ou qu’il ne s’y développe aucune infection

- Massez ses muscles et articulations, après la sieste, pendant que votre chien est encore au repos

- Jouez avec lui, mais ne pas le forcer à agir contre son gré, tolérer ses petites manies et montrez vous aussi doux que très patient à son égard.

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LES ANIMAUX ONT BESOIN DE VOUS

Vous l’avez plus que certainement compris depuis que notre blog existe et qu’il vous fait partager les petits bonheurs de notre vie au Relais du Vert Bois : nous vivons au milieu de bon nombre d’amis à deux et quatre pattes que nous aimons autant que nous protégeons !

Notre action au quotidien est par essence même individuelle. En revanche et à plus grande échelle, la Fondation 30 Millions d’Amis soutient un nombre important de refuges qui recueillent chaque année – dans les meilleures conditions possibles – les animaux abandonnés.

Cette année, les généreux donateurs qui ont aidé la Fondation 30 Millions d’Amis ont rendu possible une aide de plus d’1 Million d’Euros à quelques 205 refuges français. Ce sont respectivement 361 431 et 535 500 Euros qui ont permis la livraison de près de 170 tonnes de nourriture et la stérilisation / vaccination.

859 niches neuves ont été fournies par la Fondation pour offrir tout le confort aux animaux dans l’attente d’une adoption tandis que le restant des dons a été ventilé dans la réfection de certains refuges, la création d’infirmeries et bien sûr les frais vétérinaires.

Tous les refuges aidés par la Fondation 30 Millions d’Amis font l’objet d’une étude approfondie. La Fondation 30 Millions d’Amis n’accorde jamais aucun prêt et n’effectue aucun don en numéraire. Ses aides sont proposées sous forme de livraison de palettes de nourriture, de règlement de factures de soins directement aux vétérinaires, de financement de travaux. La Direction des Services Vétérinaires et les vétérinaires intervenant au refuge sont systématiquement consultés au cours de l’enquête préalable à l’attribution de l’aide.

Parce qu’ils accueillent généreusement nos compagnons à quatre pattes, les refuges sont indispensables. Malheureusement, ils ne perçoivent aucune ressource, ni subvention publique. Pour survivre, ils ne peuvent compter que sur leurs bénévoles et la générosité des amis des animaux.

Si votre raison est capable de rejoindre votre coeur, alors aidez la Fondation 30 Millions d’Amis, même avec un don très modeste en suivant ce lien : ici

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