DJANGO SUR LA VOLIÈRE

Je vous ai plusieurs fois parlé de Django, notre génial chat Maine-Coon, qui tient compagnie à notre tout aussi géniale « Minette ».

Et bien voici Django tranquillement installé sur la (grande) volière de nos perroquets Gris du Gabon « Papou » et « La Miss ». On pourrait penser qu’un fort antagonisme – quelque peu naturel – sépare nos deux chats de nos deux perroquets…Il n’en est rien ! Une relative proximité les caractérisent, sans jalousie caractérisée…

Un patient travail d’imprégnation est réalisé par mon épouse Charlotte et moi-même, comme nous le faisons pour chacun des animaux du Relais du Vert Bois.

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FESTIVAL « BIRDFAIR » EN FRANCE

La British Birdwatching Birdfair, qui se tient chaque année en août depuis 1989 près de la Rutland Water Nature Reserve à Egleton (Grande-Bretagne), est considérée comme l’un des principaux événements ornithologiques mondiaux : elle attire des milliers de visiteurs, les principaux intervenants du monde du « birdwaching » s’y réunissent, et des centaines de milliers de livres sterling y sont collectées pour la protection des oiseaux.

D’autres pays ont depuis créé des rassemblements sur ce modèle, mais ce n’était pas encore le cas de la France : mais à l’occasion de son centenaire, la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) a décidé d’organiser du 21 au 23 septembre 2012 en partenariat avec la ville de Paimboeuf (Loire-Atlantique) la première édition du  Festival « Birdfair »  »de l’oiseau au tourisme nature ».

Le Festival Birdfair, c’est d’abord une fête pour tous pendant une période idéale de début de migration des oiseaux dans un lieu magique.

Tout au long du festival, de nombreuses conférences, un forum, des animations pour les enfants et pour le grand public, de nombreuses sorties nature (à pied, en bateau, et en mini-bus), des dédicaces et des rencontres avec des auteurs ou des artistes naturalistes, des expositions, des concerts de groupes éclectiques…

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CARNET NATURE

Vivre la nature, c’est le credo connu des scouts ou guides de France !

Alors lorsque ceux-ci font partager leur expérience pédagogique et leur savoir-faire naturaliste, cela donne un petit guide intitulé « Carnet Nature » formidablement documenté et illustré, d’un format quasi idéal pour glisser dans un petit sac à dos.

Comment reconnaître une chouette effraie ou un paillon apollon ? Quel est ce petit rapace à l’oeil perçant à l’affût sur un piquet ? Comment calculer l’âge d’un arbre ou s’orienter en montagne ? De quelle plante ces graines « volantes » se sont-elles échappées ? Quel est donc cet arbre qui nous offre une si belle ombre ?

On y retrouve 200 espèces communes, animales et végétales, classées par milieu. Pour chacune, une illustration, une fiche d’identité et un court texte qui met en valeur un signe particulier ou une anecdote pour aider à la mémorisation.

Enfin, le « Carnet Nature » propose une vingtaine d’activités de terrain, comme réaliser un croquis d’oiseau, un cadran solaire ou encore un inventaire marin. A noter, que la géologie et l’astronomie n’ont pas été oubliées.

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L’ÂGE DES ARBRES

Quel âge peut avoir cet arbre est une question que l’on se pose souvent en forêt, et elle reste souvent sans réponse.

Quand j’étais petit garçon, on jouait à compter les cernes d’un tronc d’arbre pour calculer son âge comme on comptait les points sur une coccinelle. Le calcul pouvait s’avérer malgré tout…fantaisiste !

Le comptage rigoureux des cernes aide à la détermination de l’âge d’un arbre  tout en nous offrant quelques informations sur les évènements ayant marqué sa vie : si l’on observe la souche d’un arbre coupé, on peut voir des cercles qui ne sont autres que des anneaux de croissance, appelés cernes et correspondant à une période de croissance. Ils représentent la quantité de bois produit par l’arbre pendant le printemps et l’été.

Pendant l’hiver, la sève ne coulant plus, la croissance s’arrête : en se reposant, le bois devient alors plus foncé.

Pour récapituler, une année de croissance se compose d’un anneau avec une première partie claire (bois produit au printemps) et une seconde partie un peu plus foncée (bois produit à la fin de l’été). L’année suivante, un nouvel anneau s’ajoutera et ainsi de suite. Les plus vieux anneaux sont au centre de l’arbre.

L’épaisseur des cernes donne aussi des indications sur les saisons de croissance. Plus les cernes sont épaisses, plus la saison de croissance est longue et inversement…

L’observation du bois renseigne utilement sur les variations du climat : un anneau large indique une bonne année, une série d’anneaux minces révèle une période de sécheresse. Un tronc d’arbre est un véritable bulletin météo du passé ! Dans les pays tropicaux, les arbres n’ont pas ces anneaux : leur croissance ne s’arrête pas, car il n’y a pas de saison froide !

Pour un arbre sur pied, le seul problème est que les cernes se trouvent à l’intérieur du tronc donc invisible pour les promeneurs que nous sommes ! Les experts forestiers utilisent une tarière de Pressler ressemble à un tire-bouchon creux. Lorsqu’il est introduit dans le tronc d’un arbre, jusqu’à son centre, on arrive alors à extraire un échantillon de l’arbre sous la forme d’un petit cylindre de bois, communément appelé «carotte». En examinant le cylindre, on peut déterminer rapidement l’âge de l’arbre en comptant les anneaux de croissance. On peut aussi découvrir la vitesse de croissance de l’arbre sur un intervalle de temps et établir si son développement a été ralenti, par exemple, par la croissance d’autres arbres en compétition avec lui.

Un arbre peut vivre longtemps, avec des disparités importantes selon les espèces et sous réserve que son environnement le lui permette : le plus vieil arbre du monde – connu – est un baobab qui aurait plus de 5000 ans ! 

Le chêne peut vivre également plusieurs siècles et l’on sait qu’il pousse encore après 400 ans. Un Châtaignier  500 à 1000 ans tandis qu’un Pin Douglas peut contempler l’histoire du haut de ses 300 à 500 ans. Et on ne parle pas des champions comme le Tilleul ou encore l’If qui peuvent atteindre respectivement 1700 et 3000 ans !

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BOUTONS D’OR

Le bouton-d’or est le nom commun donné aux renoncules, mot issu du latin « ranunculus » qui signifie « petite grenouille »  car cette fleur pousse plutôt dans les milieux humides et les sols argileux.

La famille du bouton d’or se compose d’environ 60 genres dans le monde entier, comprenant plus de 2 000 espèces !

Vivace et très résistante, elle est mal perçue des agriculteurs en raison de sa toxicité pour les animaux de pâturages. Bien que nos chevaux, ânes, lamas, chèvres et moutons fassent un tri particulièrement consciencieux, nous procédons à un chaulage sélectif des parcelles après en avoir éloigner nos amis à quatre pattes pendant au moins 4 semaines.

Comme nous n’utilisons aucune forme de désherbant au Relais du Vert Bois, nous sommes également obligés de faucher nos prairies au moins trois fois entre le début du printemps et la fin de l’été, et ce afin de limiter toute forme de multiplication du bouton d’or…

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BRUME D’ÉTÉ

Derrière le Relais du Vert Bois, la brume d’été de soirée est annonciatrice d’une belle journée ensoleillée le lendemain…

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CRIQUET OU SAUTERELLE ?

Sauterelles et criquets appartiennent tous les deux au même groupe, les Orthoptères (insectes avec des ailes bien droites). Les grillons aussi font partie de ce groupe d’insectes dont les pattes arrières sont grosses et pleines de muscles pour qu’ils puissent sauter.

Les criquets ont les antennes plus courtes que leur corps alors que les sauterelles ont des antennes plus longues que leur corps. C’est aussi simple que cela. Enfin…presque ! Par ailleurs, les criquets vivent généralement près du sol et dans les herbes : ce qui fait d’eux de véritables « végétariens » contrairement aux sauterelles – plutôt arboricoles – qui sont plutôt omnivores (elles mangent de tout) et parfois de véritables carnivores qui attaquent d’autres insectes.

Le criquet produit des stridulations caractéristiques en frottant ses tibias sur une nervure de leurs ailes antérieures qui se révèlent parfaitement rigides ! La sauterelle produit également des stridulations caractéristiques tout en servant de ses ailes comme d’un véritable camouflage !

Et ce n’est jamais la couleur qui les différencie car il y a des sauterelles vertes et des sauterelles marron et c’est pareil chez les criquets. En revanche, les grillons européens, eux, sont toujours marron avec des antennes plus longues que leur corps, comme les sauterelles

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CES ANIMAUX QUI ONT MARQUÉ LA FRANCE

Pour la première fois, un auteur se lance sur la piste d’animaux qui ont joué un rôle original ou capital dans l’histoire de notre pays.

Le résultat est de belle facture : un livre captivant – constitué de 65 récits palpitants de bêtes à poils et à plumes – intitulé « Ces Animaux qui ont marqué la France ».

Quel est ce poisson monstrueux, rarissime, qui a provoqué un grave incident diplomatique entre la France et l’Afrique du Sud ? Pourquoi ces chats sont-ils indispensables à ce ministre pour conduire les affaires de l’hexagone ? Quels sont ces oiseaux malicieux qui ont fait croire à un coup d’État en plein cœur du palais de l’Élysée ? Pourquoi le 27 février 1970, des milliers de rats empruntent-ils la rue de Rennes ? Qu’est-il arrivé à Punch, l’éléphant naturalisé qui accueille les visiteurs dans le grand hall du Muséum de Toulouse ?

Ecrites avec suspense, ces histoires sont peu connues du grand public, car l’auteur est allé dépoussiérer les archives, percer des secrets… Il nous raconte le dressage d’hirondelles de guerre par un scientifique de Roubaix, le combat héroïque d’ours des Pyrénées contre la maréchaussée, l’épopée fabuleuse du chien Barry ou la triste fin du rhinocéros de Louis XV au cours de la Révolution française…

Des histoires qui sont également une bonne façon de rappeler que, en période de guerre, les animaux ont aussi payé un lourd tribut.

 

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PROMENADE EN CANOË SUR L’EURE

Descente de l’un des bras de la rivière « Eure » à 20 minutes du Relais du Vert Bois.

Cette photographie vaut tous les magnifiques paysages et la belle Nature que nous avons pu observés au cours de 2h30 de promenade en canoë…

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COMMENT L’HOMME A DOMESTIQUÉ LE CHEVAL

La domestication du cheval a commencé dans les steppes eurasiennes il y a environ 6000 ans…

Puis elle s’est répandue en Europe et en Asie, Equus Ferus s’accouplant au passage avec des congénères restés sauvages.

C’est ce qu’a démontré Vera Warmuth de l’université de Cambridge (Grande-Bretagne) en analysant l’ADN de plus de 300 chevaux actuels d’Europe et d’Asie.

Cette conclusion parvient à réconcilier les deux thèses en vigueur : l’une – archéologique – qui témoignait d’un foyer d’expansion unique, situé entre l’Ukraine, la Russie et le Kazakhstan et l’autre – génétique -qui révèle que la domestication s’est faite à plusieurs endroits et à différents moments.

Lorsque je contemplais hier après-midi nos six chevaux profiter paisiblement dans nos pâtures, je me disais que la route avait été bien longue jusqu’au Relais du Vert Bois…

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