UNE INITIATIVE ORIGINALE D’IKEA

Déjà impliqué financièrement dans plusieurs projets éoliens, multipliant les mesures pour augmenter la part des énergies renouvelables dans son approvisionnement en électricité, le géant suédois du meuble Ikea  a aussi eu la bonne idée d’imaginer une mini-serre.

Baptisée « Socker », de couleur blanche, esthétiquement sans aucune fioriture et ergonomique, cette petite boîte n’est autre qu’une mini-serre pour faire pousser ses plantes préférées à la maison, à l’extérieur comme à l’intérieur, quand bien même l’acheteur ne disposerait pas de jardin.

Une manière simple et efficace de participer à la protection de l’environnement et à la sauvegarde de la biodiversité.

Disponible dans tous les magasins du groupe moyennant quelques 13 euros, « Socker » est équipée d’une trappe fixée sur un cadre triangulaire, ce qui permet une pénétration de l’air frais suffisante pour les plantes d’intérieur, lesquelles disposent grâce à elle d’une belle marge de manoeuvre.

Assez grande pour abriter de petits pots d’aromates, de petites fleurs et même pour préparer les germes à replanter dans son jardin, elle peut en outre être placée sur le rebord d’une fenêtre, sur une terrasse ou en décoration dans votre salon, votre chambre ou votre cuisine.

Quant aux trappes mobiles, elles facilitent l’arrosage. Idéales pour les citadins qui n’ont pas la chance de pouvoir assouvir leur passion pour le jardinage, la mini-serre « Sokker » fournit aux plantes d’intérieur un environnement idéal pour prospérer et est d’une simplicité redoutable. Mais comme toujours, il fallait y penser…

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DES RATS DÉMINEURS

Enfant, à Anvers (Belgique), Bart Weetjens se promenait souvent avec un hamster dans sa manche, y compris pour aller à l’école…

Bart avoue avoir été fasciné depuis toujours par les souris, les hamsters, les gerbilles et les rats, avant de les élever et de travailler avec eux : il entraîne désormais des rats géants devenus pour la bonne cause de véritables « rats démineurs » (visionner ici la vidéo).

Après un passage dans le centre de formation de Bart Weetjens situé à Morogoro (Tanzanie), le rat géant de Gambie (jusqu’à un mètre de longueur) s’impose comme un véritable champion en la matière, capable de neutraliser tout type de mine antipersonnel. Particulièrement intelligent il vit jusqu’à l’âge de 8 ans, résiste aux maladies tropicales et jouit d’un odorat hors du commun.

A la différence du chien, le rat ne s’attache pas à un seul dresseur, sa légèreté l’empêche de faire sauter une mine lors de son passage et lui permet de procéder facilement le long d’un filin : il va alors gratouiller le sol avec sa patte à l’endroit même où se situe la mine !

La récompense est immédiate : un mélange banane-cacahuète dont le rongeur raffole…

Il suffit d’une heure aux rats de Bart pour couvrir 300 mètres carrés de terrain là où deux humains mettraient deux jours avec de coûteux détecteurs. A Morogoro, une trentaine de formateurs coachent aujourd’hui quelques 150 démineurs velus.

Au Mozambique, ces derniers ont déjà permis de neutraliser près de 2000 mines à ce jour. Soixante dis pays sont paralysés par les mines antipersonnel qui tuent ou mutilent 15000 à 20000 personnes chaque année.

Certains rats qui constituent l’équipe de Bart ont bien d’autres talents à commencer par la détection de la tuberculose sans compter la possibilité à terme d’être équipés de caméras miniatures afin d’évoluer sur des terrains difficiles – comme après une catastrophe naturelle – pour y retrouver des disparus.

Une fois encore, cela démontre que l’animal et l’homme sont utiles l’un à l’autre…

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RAYONS DE SOLEIL DANS LE SOUS-BOIS

Son appellation semble galvaudée, pourtant il est plutôt difficile de définir avec précision le mot « sous-bois ».

On parle « d’un lieu forestier où la végétation pousse sous les arbres » ou d’une « Partie basse de la forêt, souvent sombre et humide, où se trouve une végétation composée d’arbustes, de fougères ». En peinture, il s’agit d’une « scène représentant un intérieur de bois ou de forêt ».

Le mot « sous-bois » vient du latin subtus qui veut dire « dessous »…

Dans tous les cas, il y a bien deux ou trois choses dont je suis certain s’agissant des sous-bois autour du Relais du Vert Bois : on y trouve de magnifiques endroits aux couleurs subtiles à n’importe quelle heure de la journée, les sangliers, les biches et les cerfs aiment à s’y cacher et la fraîcheur en font des endroits plutôt accueillants durant l’été !

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LE MONDE IGNORÉ DES INDIENS PIRAHAS

Malgré son extrême pauvreté, le peuple Pirahãs fait preuve d’une joie de vivre étonnante. Son secret ? Une langue qui ne se conjugue qu’au présent…

A 26 ans l’anthropologue américain Dan Everett a décidé de partir en tant que missionnaire dans une petite tribu d’Indiens perdue quelque part en Amazonie, avec l’idée de la convertir au christianisme. Contre toute attente, Dan Everett est si séduit  par la philosophie de vie des Pirahãs qu’il abandonne sa foi et sa mission pour se consacrer à l’étude cette société.

« Je n’avais jamais vu de gens confrontés à tant de difficultés, et vivant avec une telle grâce, dans un tel état de bonheur » explique-t-il  dans le « Monde Ignoré des Indiens Pirahãs », un livre où il raconte son aventure.

Installés le long du fleuve Maici, au coeur de l’Amazonie, les 400 derniers Pirahãs vivent complètement isolés, à 400 km de Porto Velho (Brésil) et à 4 jours de bateau de la ville la plus proche. Ils vivent exclusivement de la pêche, la chasse, la cueillette des fruits et des noix. Mentionné depuis 1784, le peuple Pirahãs est l’une des rares ethnies au Monde à avoir résisté à la colonisation, puis à l’attrait de la modernité.

Refusant de travailler pour des personnes extérieures à la tribu et peu motivés par l’acquisition de biens matériels, les Pirahãs ont préservé leur culture et leurs valeurs, en dépit de contacts réguliers avec des missionnaires, des marchands, voire des trafiquants.

En vivant avec eux, Dan Everett est frappé par leur mode de vie très libre : « ils ne travaillent pas plus que ne l’exigent leurs besoins immédiats, et passent le reste de leur temps à s’amuser, à discuter et profiter de leurs journées » explique-t-il. La tribu est également une société de partage où la nourriture est par exemple distribuée à l’ensemble des membres et les personnes âgées ou handicapées sont prises en charge par les autres.. Lorsqu’un père s’en va ou meurt, les enfants sont élevés par un autre.

« Tout le monde prend soin des autres. Si la nourriture venait à ne pas être partagée, ce serait une source de tensions,mais ce problème serait abordé sans agressivité » , souligne Dan Everett.

La connaissance intime qu’ils ont de leur environnement explique aussi que les Pirahãs ne manifestent aucune crainte à l’égard des animaux.

Pour trouver la clé de ce mode de vie pacifique, Dan Everett s’est intéressé à leur langue. Car de cet extraordinaire environnement amazonien est né un langage fait de chants, de sifflements et de murmures. Cette langue, jamais écrite, et dont on ignore l’origine, est unique au Monde. Elle ne connaît que le temps présent : il n’existe ni temps passé, ni futur. Le mot « demain » est par exemple absent de leur langage tout en étant remplacé par l’expression « pas maintenant ». Autre caractéristique : les nombres n’existent pas et seules les quantités sont évaluées. Les Pirahãs disent « donne-moi beaucoup ou peu de poisson ». De la même façon, les mères ne savent pas combien exactement elles ont d’enfants tout en sachant parfaitement les reconnaître et les nommer.

Selon Dan Everett, l’immédiateté de l’existence vécue des Pirahãs n’exige d’eux aucune projection dans le passé ni dans le futur, qui les met à l’abri de toute frustration et tout regret, tout en faisant d’eux « le peuple le plus heureux au monde »

Le livre « Monde Ignoré des Indiens Pirahãs » est un incroyable livre qui fait réfléchir tant sur nos modes de vie que sur les relations humaines…

 

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SANCTIONNER L’ABSENCE DE PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT

L’ONU et la CITES ( Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction) pourraient sanctionner sept Etats jugés trop passifs en matière de protection de l’environnement en rendant illégal le commerce de dizaines de milliers d’espèces sauvages.

Les Comores, la Guinée-Bissau, le Paraguay, le Népal, le Rwanda, les Îles Salomon et la Syrie se sont en tout cas vus reprocher des réglementations insuffisamment sévères et encadrées quant à la vente illégale d’animaux sauvages ou de ne pas faire de rapports stricts et réguliers sur ce commerce.

La mesure de rétorsion a d’ores et déjà été approuvée par consensus par les délégués de l’ONU et entrerait en vigueur à partir du 1er octobre prochain. Si elle venait à être confirmée, les pays précités ne pourraient plus vendre légalement les 35 000 espèces réglementées par la CITES.

Il a été reproché à la Guinée-Bissau, au Paraguay, au Rwanda et aux Comores de ne pas avoir de législation nationale pour réglementer efficacement le commerce légal d’animaux sauvages. Les trois autres Etats devraient également être suspendus par la communauté internationale pour la non-remise de rapports réguliers sur leurs actions de réglementation du commerce.

Directement visés par la loi, le braconnage et la vente illégale de « pièces » d’animaux allant de la fourrure à l’ivoire en passant par… les mains de gorilles, qui portent bonheur selon certaines croyances, sont il est vrai devenus une grande menace pour la biodiversité. Selon la CITES, le commerce mondial d’animaux sauvages, qui porte préjudice à de nombreux écosystèmes, génèrerait en outre de 285 millions à 420 millions d’euros chaque année.

Légiférer sur la contrebande et le braconnage au niveau international serait donc une très bonne nouvelle. Voire une impérieuse nécessité pour contrecarrer les plans des contrebandiers, qui à ce rythme auront raison de pléthore d’espèces menacées.

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UN JARDIN « ANTICANCER »

Certaines plantes, par leurs propriétés antioxydantes ou immuno-stimulantes sont reconnues dans la lutte contre la cancer.

D’autres, comme l’If ou la Pervenche de Madagascar, ont permis de mettre au point des médicaments de chimiothérapie.

Afin de sensibiliser le public à l’importance des végétaux pour lutter contre cette maladie qui touche près d’un français sur trois au cours de sa vie, deux chercheurs ont eu l’idée de créer un Jardin de Plantes anticancéreuses situé à Saint-Pol-de-Léon dans le Finistère.

Il s’agit d’un jardin éducatif et culturel qui s’étend sur 3000 m2 à l’intérieur même du Château de Kéraudren et où l’on peut observer de multitudes espèces de plantes classées selon 5 catégories :
- Celles qui, grâce à une consommation régulière, permettent de réduire le risque de développer un cancer, comme l’ail, les choux (notamment brocoli et chou-fleur), la tomate ou, plus exotique, la racine du curcuma (rappelons-le : une alimentation bien pensée, c’est deux fois moins de risque de tumeur);
- Celles qui sont utilisées dans le traitement des tumeurs cancéreuses, comme l’if ou la pervenche de Madagascar;
- Celles qui, comme l’ananas, limitent les effets secondaires des thérapies;
- Celles qui, quoique encore en cours d’étude, semblent prometteuses, comme le fenugrec ;
- Celles, enfin, qui favorisent l’apparition des tumeurs et qu’il faut éviter… on pense bien sûr au tabac.

L’objectif de ce jardin original et pédagogique, unique en Europe, est de rappeler que la biodiversité est un précieux réservoir de substances utilisées pour leurs propriétés thérapeutiques, et que le traitement du cancer et l’accompagnement des thérapies peuvent faire intervenir des plantes au même titre que des molécules obtenues par synthèse chimique.

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BIEN STOCKER SON BOIS DE CHAUFFAGE

Nous avons passé une bonne semaine à « éclaircir » une large partie du fossé qui borde la vaste mare des oies du Canada et des cygnes.

Le tronçonnage n’a pas été sans mal au milieu des charmes, des merisiers et des bouleaux qui avaient littéralement obstrué le lit du fossé… Nous nous sommes finalement retrouvés avec une bonne vingtaine de stères de bois qui est venue s’ajouter à la…trentaine de stères déjà entreposée sous abri dans l’une de nos pâtures.

Au Relais du Vert Bois, une bonne moitié du chauffage hivernal est réalisée par la cheminée équipée d’un système Polyflam particulièrement performant : ce dernier fait circuler l’air chaud dans toute la maison et permet alors d’optimiser le système de chauffage électrique que nous avons choisi au moment de la rénovation du Relais du Vert Bois. La chaleur apportée est douce et uniforme, un point fort qui contribue au confort 5 épis de notre gîte !

Et se chauffer au bois, c’est bien, mais encore faut-il suivre quelques règles de bases pour que ce mode de chauffage soit respectueux de l’environnement.

Petit rappel : l’eau contenue dans le bois s’évapore au moment de la combustion, et plus il y a d’eau dans le bois, plus son évaporation nécessite de l’énergie et moins il y a de chaleur produite pour le chauffage de la maison !

Un spécialiste me rappelait récemment que le pouvoir calorifique d’un chêne fraîchement abattu (avec 50% d’humidité environ) avoisine les 2,3 kWh/kg tandis qu’un bois séché à l’air libre (ne contenant plus qu’environ 15%  d’humidité) apporte quelques 4,3 kWh/kg : le double exactement ! Sans compter qu’en plus d’être inefficace, la combustion de bois humide est polluante : la forte humidité présente fait baisser la température de combustion et les composés contenus dans le bois ne sont pas tous dégradés. Un cocktail « sympathique » de monoxyde de carbone, d’oxyde d’azote, de composés organiques volatils, de dioxines et de furanes – pour n’en citer que quelques uns – se dégage alors de votre poêle ou de votre cheminée.

Conclusion : vous retiendrez qu’en toute logique il est impératif d’utiliser un bois sec (stocké au minimum pendant 2 ans), pour respecter sa santé, l’environnement et… son portefeuille !

Voici quelques grands principes appris avec des spécialistes du bois sur la meilleure façon de correctement stocker du bois afin de le rendre « sec » :
- lors de la première commande de bois, débrouillez-vous pour vous en faire livrer ou en récupérer plus que nécessaire (le double étant l’idéal) : vous ferez ainsi tourner votre stock d’une année sur l’autre.
- Stockez votre bois, dans un lieu ventilé (à l’extérieur étant l’idéal) et profitant d’une bonne exposition au soleil et à la lumière du jour. Le stockage à l’intérieur dans une cave ou un garage non ventilé est à proscrire !
- le bois ne doit pas être directement posé au sol,
- Le pire des modes de stockage, et à la fois le plus répandu, est de recouvrir le bois d’une bâche étanche : sous l’effet de la chaleur, l’humidité du sol traverse le bois, se heurte à la bâche étanche, et redescend sur le bois dès que la température baisse. L’humidité stagne, les champignons se développent, le bois se dégrade…
- L’idéal est de stocker le bois à l’air libre, en extérieur, sous une tôle ondulée ou une planche inclinée. C’est le vent qui fait sécher le bois, en emportant l’humidité superficielle, et qui extrait progressivement l’humidité interne. Le bois supporte parfaitement la pluie directe, à condition d’être protégé un mois environ avant l’utilisation. Il suffit donc de le recouvrir vers la mi-août. Sous la pluie, le bois se lave, perd son tanin, qu’on retrouvera sous le tas de bois, plutôt que sur la vitre de l’insert.
- Plus les buches sont coupées court, plus elles sèchent rapidement. Par ailleurs, certaines espèces, comme le hêtre perdent leur qualité après deux ans de coupe.
- Si le bois est stocké le long d’un mur, respectez un espace d’au moins 10 cm pour faciliter la circulation d’air.
- La manière d’empiler le bois de chauffage n’est pas quelque chose à prendre à la légère, il faut que l’air puisse passer entre tous les rondins et/ou bûches. Ainsi, il est préférable d’intervertir une rangée avec des morceaux de bois positionnés les uns à côté des autres avec une autre rangée perpendiculaire à la précédente.
- Le bois doit être conservé de façon à pouvoir être utilisé facilement. L’idéal est de pouvoir lui réserver un espace relais à l’intérieur de la maison car un bois maintenu à température ambiante est beaucoup plus calorifique.

La qualité de l’essence du bois est également importante, on les regroupe en deux catégories :
1) les feuillus durs (chêne, hêtre, frêne, châtaignier, charme, noyer, robinier faux-acacia, arbres fruitiers, etc.) qui produisent beaucoup de chaleur
2) et feuillus tendres, (peuplier, saule, aulne, bouleau, etc.).

Le hêtre est considéré comme le bois de chauffage idéal car il donne une belle flamme et de bonnes braises presque sans étincelles et possède, en outre, un très haut pouvoir calorifique. L’apport énergétique / calorifique du bois de hêtre est souvent cité comme une référence par rapport à d’autres bois. Son odeur est généralement très appréciée, c’est la raison pour laquelle le fumage des denrées alimentaires est fait principalement sur bois de hêtre.

Le chêne a de multiples usages. Il donne de bonnes braises mais une flamme moins belle. Le pouvoir calorifique est encore un peu plus élevé que celui du hêtre, et la combustion est la meilleure. Le chêne contient beaucoup de tanins nécessitant une bonne aération. Il est donc bien adapté pour les fours, mais pas pour les cheminées ouvertes.

Le charme commun, de même que le chêne, a un très haut pouvoir calorifique. Il donne une belle flamme et brûle longtemps. Comme le frêne et le robinier faux-acacia, il est particulièrement difficile à couper et émousse donc vite les chaines des tronçonneuses. Le frêne donne la plus belle flamme. Il est idéal pour les cheminées, car il produit peu d’étincelles.

Le ramonage doit être réalisé de manière régulière (une à deux fois par an selon l’utilisation). En outre, il permet :
- de réaliser des économies d’énergie (1mm de suie, goudron ou cendre, déposé sur la surface de l’échangeur de chaleur provoque un effet isolant et entraîne une surconsommation de 8% de combustible) ;
- de réduire les risques d’intoxication (chaque année, 8.000 hospitalisations et mort par an dus à des problèmes de chauffage) ;
- une réduction des émanations toxiques participant ainsi à la lutte contre la pollution ;
- et il améliore la protection des biens et des personnes en réduisant les risques de feu de cheminées.

Note : Un stère de bois correspond à 1 m3 de bois avec des bûches de 1 mètre mais attention si vous commandez des buches de 33cm vous n’aurez pas 1m3 de bois tout simplement parce que des bûches de 33cm se rangent mieux que des bûches de 1 mètres ! Une fois rangé le bois de chauffage de 33 cm en stère ne fera plus que 0.6/0.7m3. Le stère de bois de chauffage n’est donc pas une mesure tres fiable. Il est préférable d’utiliser le m3.

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L’EAU DE PLUIE : UNE RESSOURCE INÉPUISABLE !

C’était l’un des tous premiers articles du blog du Relais du Vert Bois : la récupération d’eau de pluie que nous réalisons tant notre maison principale qu’au gîte.

Au-delà de vous inviter à relire cet article, il est important de rappeler que l’eau de pluie est une ressource naturelle inépuisable. Dans nos contrées, une fois tombée sur les toitures, nous la rejetons de manière impropre vers les égouts, synonyme d’énorme gâchis… L’utilisation de l’eau de pluie est une pratique ancienne et de nombreuses citernes qui étaient autrefois destinées à l’arrosage ou à des usages domestiques sont encore visibles aujourd’hui dans nos maisons de campagne.

L’eau potable coûte de plus en plus cher (www.prixdeleau.fr) et le réseau d’eau potable en France, dans un état vétuste, ne répond pas toujours aux exigences des normes européennes : cela implique un programme de remise aux normes permanent dont le coût est principalement supporté par le consommateur.

L’eau de pluie a des caractéristiques bio-chimiques assez proches d’une eau potable et même bio-compatible sans aucun traitement. Néanmoins, il existe une relative contamination de l’eau de pluie au contact de gaz (oxydes d’azote, de soufre), de particules souvent riches en matériaux lourds et des différents aérosols relâchés par les activités humaines. L’eau de pluie se charge aussi de substances posées sur les toits (excréments d’oiseaux, feuilles, particules de poussière, etc.) ou dans la citerne d’eau dans lequel elle sera stockée.

Dès lors, l’eau de pluie n’est pas potable. Cependant, il est possible de purifier celle-ci. Mais sa consommation ne peut être recommandée que si la technique de filtration est absolument parfaite.

En tout premier lieu, il y a plusieurs possibilités de récupérer et utiliser l’eau de pluie :

De la façon la plus simple qui soit, on peut commencer par récupérer l’eau de pluie pour arroser son jardin et laver sa voiture. Il existe sur le marché plusieurs solutions pour effectuer ce genre de prestations tout en sachant que l’eau utilisée est brute de récupération et qu’elle doit être utilisée sur un réseau différent du réseau public. A moins d’utiliser un système de filtration et de traitement de l’eau qui vous permettra d’utiliser le réseau public existant.

La seconde idée est d’utiliser l’eau de pluie pour remplir et faire l’appoint d’eau de sa piscine. Avec l’abondance et la prolifération des piscines privées, nous appauvrissons les ressources d’eau potable. L’eau de pluie est une bonne alternative, elle peut être filtrée et traitée pour répondre à vos exigences.

On peut également valoriser l’eau de pluie dans l’ensemble l’habitat, comme nous l’avons fait dans notre maison principale. Il suffit d’avoir une maison individuelle, un peu de terrain pour y adjoindre une cuve de récupération, une pompe associée un excellent niveau de filtration pour distribuer l’eau de pluie dans toute la maison.

Le stockage de l’eau de pluie dans une cuve en béton permet d’adoucir l’eau de pluie. Les substances acides de l’eau de pluie réagissent avec les composants de base du béton de la citerne et mettent les sels minéraux en solution. Grâce à cette opération, l’acidité disparaît. L’eau devient neutre et faiblement minéralisée. (La minéralisation moyenne est de l’ordre de 80 milligrammes/litre) et la qualité physico-chimique de l’eau de pluie stockée dans une citerne en béton est alors proche de l’idéal.

Après pompage, il est très important de prévoir une filtration sédimentaire inférieure à 5 microns. Suivant l’utilisation de l’eau, on y ajoute un filtre charbon actif pour stopper les micro polluants. Pour sa qualité bactériologique, on peut prévoir un traitement UV. A partir de l’eau contenue dans une citerne à eau de pluie, on finit alors par obtenir de l’eau parfaitement potable, bien que la réglementation française actuelle n’en permette pas un tel usage.

Certains chiffres parlent d’eux-mêmes : une douche d’une durée moyenne de 5 minutes, utilise 50 à 60 litres d’eau, tandis qu’un bain consomme 100 à 110 litres. 2,5 % de consommation totale en eau soit 3 à 6 litres servent à boire et cuisiner. Les toilettes à elles seules envoient directement dans les égouts un tiers de l’eau potable. L’essentiel des besoins d’un foyer (dans un pays riche, et où il pleut suffisamment) pourrait donc être satisfait par la récupération d’eau de pluie !

Par sa douceur, l’eau de pluie protège vos appareils ménagers : plus d’agressivité par le calcaire, plus d’utilisation de sel pour le lave vaisselle, plus de produit anti-calcaire, les cumulus sont protégés, et au bout du compte l’au de pluie entraîne moins de consommation électrique pour chauffer l’eau à température !

L’utilisation de l’eau de pluie a par ailleurs de nombreux avantages écologiques :
- Diminution des prélèvements des eaux souterraines et de surface dans la mesure où la revalorisation de l’eau de pluie est largement pratiquée,
- Allègement du réseau de distribution (théoriquement 40 à 50 % des besoins en eau des ménages pourraient être couverts par l’eau de pluie),
- Réduction des rejets d’eau pluviale dans le réseau urbain, lorsque l’eau récupérée est infiltrée dans la parcelle (cette réduction de rejet contribue à limiter les risques d’inondation lors de fortes précipitations),
- Baisse d’utilisation de savon et de produits d’entretien pour le lavage des surfaces ou des véhicules. Il en est de même pour l’anti-tartre utilisé pour les WC.
- Alternative aux restrictions de consommation d’eau lors des périodes estivales. L’utilisation de l’eau de pluie préalablement récupérée pour les besoins extérieurs de la maison évite la consommation d’eau potable.

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DÉJEUNER CHAMPÊTRE AU RELAIS DU VERT BOIS

What else ? C’est bien ce que demande George Clooney dans la publicité non ?

Et oui, « quoi de plus ? » ou « quoi d’autre ? » pour un magnifique déjeuner d’été sur la terrasse du Relais du Vert Bois, sous un soleil radieux, une température de 29°C avec les animaux et la nature en toile de fond…

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PETIT MOINEAU DANS LA CHARMILLE

Nous avons fait le choix de privilégier les haies vives au Relais du Vert Bois, afin de respecter des corridors écologiques permettant de relier les différentes pâtures et parties boisées de la propriété utiles ou nécessaires au déroulement des cycles biologiques de la faune : sites de nourrissage, de repos, d’hibernation, de reproduction, etc.

La haie est aussi un corridor essentiel pour certains champignons forestiers et pour des plantes forestières : soit par le transfert de leurs fruits ou graines par des animaux circulant dans les haies, soit par un bon transfert de pollen de certaines espèces.

Les haies du Relais du Vert Bois sont essentiellement constituées de Charmilles. Ces petits « charmes » (carpinus betulus) ont des des feuilles vertes et marcescentes c’est-à-dire que l’hiver le feuillage sèche mais reste sur les branchages ce qui donne au charme une couleur rouge brun. D’avril à mai des chatons jaunes et verts apparaissent. Les charmilles sont des espèces « mellifères » capable de produire beaucoup de pollen.

C’est un arbre résistant, qui une fois planté en « haies » a la propriété intéressante d’attirer des colonies entières de mésanges. Ces dernières débarrassent notre verger de leurs insectes parasites : car au Relais du Vert Bois nous n’utilisons aucune sorte de produit pesticide ou chimique ! On trouve bien sûr dans nos haies toutes sortes d’oiseaux (comme ici u petit moineau) et sert de refuge à nos hérissons…

Il nous arrive de tailler un tout petit nombre de nos haies (comme celle de la photo ci-contre) afin de garantir une vue intéressante des alentours aux occupants du Relais du Vert Bois

La haie a un rôle particulièrement bénéfique de régulateur microclimatique : en été, elle offre de l’ombre, et son évapotranspiration augmente la sensation de fraîcheur et la formation plus durable de rosée. La nuit et en hiver, elle offre une protection contre les vents froids.

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