LES INSECTES À LA LOUPE

Pour appréhender la Nature et sa biodiversité, il faut pouvoir reconnaître les espèces qui nous environnent. « Les insectes à la loupe » est un ouvrage très pratique qui fait partie de la collection « les guides de l’amateur de nature » en partenariat avec le Muséum national d’Histoire naturelle.

De quoi donner les outils nécessaires aux naturalistes « en herbe » pour initier une collection ou tout simplement mettre un nom sur une découverte.

Les insectes sont fascinants et mystérieux. Sait-on que le quart des animaux sur Terre sont des coléoptères ? Quelle est la durée de vie d’une colonie de fourmis ? Comment les insectes sociaux, comme les fourmis, se reconnaissent-ils ? Pourquoi certaines chenilles, une fois parasitées, cessent-elles de se développer ?  Et ne pourrait-on pas utiliser ce phénomène pour concevoir de nouveaux insecticides ? Autant de questions que de réponses très instructives…

La première partie donne tous les conseils pour observer, élever des insectes et faire découvrir ce monde incroyable ! La seconde partie est consacrée à l’identification proprement dite. Les groupes d’insectes sont présentés sous formes de fiche de 2 ou 4 pages. En annexe, un carnet pratique donne les coordonnées d’associations, de musées, de boutiques, de sites web scientifiques ainsi qu’une bibliographie complète.

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FINES HERBES : UN BRIN DE FRAÎCHEUR !

Si je ferme les yeux et que je frotte entre mes doigts une feuille de basilic ou de menthe, me voilà soudain en Italie ou à Marrakech voire en train de penser à ma mère reine des salades en tous genres ! Quelques brins de ciboulette ciselée et les papilles s’éveillent tandis qu’avec un bouquet de coriandre ce sont mes voyages en Asie qui arrivent par bouffées…

Plus que toute autre espèce potagère, les « herbes » sont un incomparable réservoir d’odeurs et de saveurs. Si en botanique, on les classe sous le nom d’herbes aromatiques, elles ont acquis le surnom de « fines herbes » par opposition aux espèces plus robustes  qui poussent à l’état sauvage comme le thym ou le romarin.

En cuisine, le terme fait également référence, comme les herbes de Provence ou le bouquet garni, à un mélange bien précis de 4 herbes traditionnellement employées ensemble : le persil, le cerfeuil, la ciboulette et l’estragon. C’est la base d’une bonne vinaigrette à salade ou d’une béarnaise. Mais, on peut aussi qualifier de « fines herbes » la coriandre, le basilic, l’aneth ou toute autre herbe fraîche.

Avant d’être culinaires, ces herbes aromatiques connues depuis l’Antiquité étaient avant tout appréciées pour leurs bienfaits thérapeutiques, connues pour contenir de très nombreux alcaloïdes, sels minéraux et vitamines. Elles soignaient alors toutes sortes de maladies de façon plus ou moins empirique, mais alimentaient surtout quantité de légendes et de croyances.

Les Grecs confectionnaient ainsi des couronnes de persil pour leurs morts tandis que les Egyptiens considéraient le basilic comme une plante sacrée (dont la cueillette était curieusement interdite aux femmes) et l’utilisaient pour la momification. Quant aux Romains, ils avaient fait de l’aneth le symbole de la vitalité et la mettaient au menu des gladiateurs. On pourrait raconter à foison l’histoire de ces herbes merveilleuses et exotiques. Rarement indigènes, elles viennent pour la plupart du bassin méditerranéen ou d’Asie.

Le Moyen-Âge sera la grande époque de la cuisine aux herbes, parce qu’elles nourrissaient et soignaient à la fois, sans oublier la jolie coloration qu’elles donnaient aux plats. C’est à cette époque et sous le règne des fameux cuisiniers des différents rois de de France que le persil devient « superstar » tandis que l’oseille est appréciée pour son acidité. On organisa les potagers en fabuleux espaces que l’on peut encore voir aujourd’hui dans bon nombre de châteaux français à commencer par l’illustre Château de Versailles.

Les modes de consommation et l’agroalimentaire de la « vie moderne » sont passés par là et le marché des herbes a considérablement évolué vers le surgelé et le déshydraté. Quel dommage…

Ici, au Relais du Vert Bois, nous cultivons grand nombre de ces herbes du printemps jusqu’au début de l’automne (climat oblige).

La cuisine familiale héritée de ma mère nous a appris que les herbes sont des concentrés d’antioxydants, de vitamines et de micronutriments qui sont pour certaines beaucoup plus riches en huiles essentielles que les légumes. Certaines ont des vertus apaisantes, d’autres ont des vertus digestives, mais un grand principe doit prédominer : ne pas trop mélanger les herbes, mais plutôt les associer deux par deux : persil-coriandre, persil-cerfeuil ou basilic-estragon par exemple. Autre solution les associer à une épice douce…

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LA RÉCOLTE DU BLÉ AUTOUR DU RELAIS DU VERT BOIS

Alors que j’observais hier le ballet des moissonneuses batteuses à proximité du Relais du Vert Bois, je me disais que le chemin parcouru par les agriculteurs avait été fulgurant depuis l’époque où chevaux, boeufs et mulets servaient à la traction agricole !

L’apparition du matériel agricole lourd découle d’une série de progrès techniques. Ceux-ci ont été permis par le charbon et la machine à vapeur, puis grâce au pétrole et au moteur à explosion et à l’apparition de machines solides et rustiques, développées à l’occasion de la Première Guerre mondiale.

Je lisais il y a peu que l’apparition des grandes moissonneuses-batteuses a été l’une des causes de profondes modifications du paysage agricole et rural, qui se sont notamment faites en Europe au travers des remembrements et dans les pays totalitaires via les regroupements de terres agricoles. Les moissonneuses larges et hautes ne pouvant emprunter les anciens petits chemins, tournant et manœuvrant mal, et nécessitant un sol stabilisé, leur usage n’était pas compatible avec le maintien des réseaux bocagers et de chemins, talus et mares qui les accompagnaient. Leur poids contribue par ailleurs au tassement des sols.

Un des problèmes posé par les moissonneuse modernes qui avancent beaucoup plus vite, et travaillent sur une largeur de coupe très supérieure à ce qu’elle était lors des moissons faites à la main ou avec la traction animale est qu’elles tuent de nombreux animaux cachés dans la cultures.

En effet, la pratique de couvaison de certains oiseaux, au sol dans les champs, compromet nombre de nichées. Pour les espèces les plus sensibles, comme le busard cendré, un rapace migrateur qui passe l’hiver dans la savane africaine, l’évolution des milieux et des usages de l’environnement peut s’avérer catastrophique.

Le busard cendré, qui historiquement faisait son nid au sol dans les marais, a vu l’assèchement des zones humides le conduire à modifier ses habitudes de nidification. Aussi, depuis quelques années, on voit de plus en plus de busards cendrés s’installer dans les champs de céréales, avec le risque de voir leur couvée être détruite lors du passage de la moissonneuse batteuse.  En France, des centaines de bénévoles se mobilisent tous les ans (cliquez ici pour pour mieux connaître les actions de la LPO) ,  pour sauver ces oiseaux d’une mort certaine, et pour empêcher la disparition de cette espèce menacée.

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LES ANIMAUX EXPERTS EN AUTOMÉDICATION (SUITE)

Comme je vous le précisais hier, les animaux n’ont pas attendu les humains pour apprendre l’automédication.

Plus près de nous, les étourneaux, qui apprécient le confort urbain, se posent parfois sur les cheminées et se laissent envelopper par les fumées qui s’en échappent. Pas pour se chauffer, ni pour s’imprégner d’un parfum de feu de bois ! En revanche, ils n’ont rien trouver de mieux pour se débarrasser des parasites qui encombrent leur plumage. Une pratique que leurs lointains cousin, les corbeaux freux britanniques ont même amélioré puisque de très sérieux scientifiques ont observé certains de ces oiseaux attraper des cigarettes encore fumantes dans la rue pour une fumigation radicale sous les ailes !

Malgré ses piquants, le hérisson n’est pas à l’abri des tiques et des puces qui viennent souvent encombrer son pelage. Fort heureusement son instinct de « parfait petit chimiste » l’a conduit à trouver des solutions pratiques pour peu qu’il trouve les ingrédients autour de lui… Il mastique un mélange de menthe et de citronelle jusqu’à ce que le mélange se transforme en une espèce de mousse qu’il va recracher avant de littéralement se rouler dedans ! Au Relais du Vert Bois, on nous demande souvent pourquoi nous plantons nos « fines herbes » à la fois dans des bacs suspendus et directement au sol. En fait, nous plantons le thym au sol en guise de répulsif à moucherons à proximité des pommiers de notre verger tandis que la menthe et la citronnelle servent de matière première…à nos hérissons !

Du côté des moutons, ces derniers savent très bien quelle prescription suivre lorsqu’ils sont malades : des scientifiques ont observé comment les moutons, porteurs de parasites intestinaux ou souffrant de maux d’estomac, changent leur régime et partent à la recherche d’un ensemble de plantes riches en tanin et saponines. Autrement dit, les moutons ont la capacité à combiner différentes substances aux vertus thérapeutiques…

Nos chats et chiens savent aussi faire usage de plantes particulières. Ceux-ci mangent des herbes particulières comme le chiendent pour se soulager de leurs maux. Selon le dosage, l’ingestion de la plante déclenchera une légère expectoration qui nettoiera les bronches, un sérieux vomissement qui videra l’estomac, ou encore un effet laxatif qui dégagera les intestins. Le fait est si connu que des barquettes «d’herbe à chat» sont proposées dans les magasins spécialisés pour que les chats d’appartement puissent eux aussi se soigner.

Mais comment les animaux distinguent-ils les plantes qui « fonctionnent » de celles qui ne font rien ou pire sont nuisibles? Cela reste un mystère. Il y a l’odeur, bien sûr, et différents indices tactiles. L’odeur et l’apparence déterminent le choix d’une plante mais les jeunes, par exemple, font souvent des erreurs. La sélection fait son oeuvre : les plus forts et plus malins sauveront leur peau. L’apprentissage aussi joue un rôle fondamental. L’instinct et la génétique font le reste.

L’homme s’inspire des animaux pour savoir comment soigner ses propres maux. L’usage de la plante Ocha par exemple nous est venue des ours. C’est une plante utilisée contre la grippe intestinale et pour faire baisser la fièvre. Les animaux connaissent les plantes et nous avons besoin d’eux pour nous transmettre ce savoir. 

On se souvient de Socrate et de la ciguë qui l’a empoisonné. Eh bien la chenille utilise cette même ciguë contre les parasites! Elle fait des réserves de graisses au printemps pour pouvoir se transformer en chrysalide et cela attire les mouches. Elle qui est une grande consommatrice de lupins des bois, à ce moment de l’année, elle va se tourner plutôt vers la ciguë vénéneuse dont les composés azotiques sont pourtant très toxiques. Elle va donc manger du poison délibérément car les toxines sécrétées par les insectes (mouches et autres) ne pénétreront pas son organisme grâce aux effets de la ciguë. Pourtant l’action de la chenille n’est pas délibérée car elle ne possède pas de cerveau. C’est la pression de la sélection naturelle qui intervient. Aucune pensée n’est à l’oeuvre. Simplement, l’animal change pour se défendre contre ses ennemis.

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LES ANIMAUX EXPERTS EN AUTOMÉDICATION

Comme nous les animaux savent trouver de quoi se soigner dans leur environnement pour panser leurs plaies, se débarrasser des parasites et apaiser leurs petits maux au quotidien. On appelle cela l’automédication

En Alaska, par exemple l’ours brun Kodiak fabrique sa propre crème apaisante contre les problèmes de peau en déterrant les racines d’Osha qu’il va longuement mâchouiller pour en libérer des substances actives. La bouillie obtenue lui servira d’onguent dont il s’enduira…joyeusement !

Au Kenya, les éléphants vivant sur les plaines de Tsavo sont des animaux à qui la routine alimentaire herbivore convient parfaitement sauf…que les femelles enceintes sont capables de parcourir des kilomètres pour trouver une espèce précise d’arbuste : le Cordia Goetzei qu’elles dévorent en entier. Pourquoi ? Réponse simple : la plante en question est capable de déclencher les contractions utérines qui vont les aider à mettre bas…

Lorsqu’elle suivait les chimpanzés dans le parc naturel de Kibale (Ouganda), le docteur Sabrina Krief du Muséum d’Histoire Naturelle de Paris a fait une intéressante découverte : un jeune mâle chimpanzé gravement blessé à l’orteil au cours d’une bagarre n’a pas hésité à se gaver de tiges d’Acanthus pubescens, une plante connue des autochtones pour guérir efficacement des infections cutanées tout en consommant des fruits de Ficus sur, très efficaces contre les abcès.

En Tanzanie, les Colobes rouges sont friands de feuilles d’amandiers, un mets plein de protéines mais qui contient aussi des tanins et phénols irritant l’estomac. Pour apaiser leurs douleurs gastriques, ces singes gourmands consomment régulièrement du charbon qu’ils trouvent principalement à l’intérieur d’écorces séchées ou dans la terre. Ce « remède » absorbe les toxines comme une éponge et prouve une fois de plus que l’homme n’a pas la primeur de l’automédication dans la nature…

La suite de cet article sera publiée demain : merci de votre fidélité !

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LA POLLUTION SONORE MENACE LES OISEAUX

Depuis déjà plusieurs décennies, le bruit est devenu l’une des préoccupations principales dans les milieux urbains.

Une série de seuils de niveau sonore doivent être respectés en fonction de la nature du bruit et du type de bâtiment concerné afin de préserver les habitants de la pollution sonore. Malheureusement, les différentes réglementations sur le bruit ne protègent que les êtres humains. Or, la ville représente la plupart du temps un milieu hostile pour la faune sauvage, même si cette réalité n’empêche pas la biodiversité de se développer en milieu urbain.

Il reste que pour un nombre croissant d’espèces d’oiseaux, le bruit en ville perturbe la communication acoustique.

Les différentes formes connues de l’adaptation des oiseaux au bruit urbain sont globalement connues et, selon l’espèce et l’importance des nuisances, le chant devient plus aigu, plus court, plus souvent répété, sa structure est modifiée et son intensité augmente.

Les phases de chant sont également perturbées et décalées dans la journée.

En milieu urbain, la plupart des espèces doivent être en mesure de moduler leur chant. Malheureusement, toutes ne peuvent pas se prévaloir d’une telle capacité d’adaptation, aussi le bruit en ville constitue-t-il un facteur de réduction de la biodiversité qu’il faut impérativement prendre en compte.

Une étude réalisée par l’Université de Sheffield (Grande-Bretagne) met en particulier en avant le déclin des populations de moineaux dû aux perturbations sonores. Les adultes ne peuvent en effet pas entendre les appels de leurs petits, qui sont recouverts par le bruit urbain. Plus vulnérables, ceux-ci ont davantage de risques de se faire attaquer ou de mourir de faim.

Une autre expertise plus ancienne, menée en 2000 et qui concernait des populations de moineaux sur l’île de Lundy, toujours en Grande-Bretagne, avait déjà permis de comparer les comportements des oiseaux vivant à côté des générateurs de l’île et ceux ét ablis dans des zones plus calmes. Les scientifiques avaient constaté que ces derniers sont davantage nourris que ceux vivant dans un environnement plus bruyant.

La RSPB (Royal Society for the Protection of Birds, l’équivalent de notre LPO – Ligue de Protection des Oiseaux) a inscrit l’an passé le moineau sur la liste des espèces menacées. Comme nous l’avions déjà écrit dans Naturablog en Novembre 2011 (voir l’article ici), leur population a en effet baissé de près de 70% % dans les quarante dernières années…

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LE SOLEIL DONNE…

Comme le chantait il n’y a pas si longtemps Laurent Voulzy, « Le soleil donne de l’or intelligent, le soleil donne la même couleur aux gens… »

26 degrés cet après-midi au Relais du Vert Bois et avec la pluie qui est tombée la semaine passée, on entendrait presque l’herbe poussée gentiment !

Clic clac…petite photo dans la jachère sauvage devant l’entrée de notre gîte…

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LA PÂQUERETTE

C’est à Pâques qu’on va trouver la pâquerette, une mini marguerite avec la pointe de ses pétales roses ou violacés. Si on la trouve en abondance à Pâques, la paquerette fleurit quand même toute l’année, comme ici au Relais du Vert Bois.

Hier mardi, j’avais décidé de travailler depuis chez moi afin de rester plus concentré sur quelques projets en cours. J’ai profité de l’heure du déjeuner pour me changer les idées, quitter mon ordinateur et…aller tondre ! En observant la hauteur du gazon, je me suis retrouvé nez à nez avec quelques jolies pâquerettes que j’ai décidé de photographier…avec mon Iphone ! Résultat bluffant non ?

L’espèce la plus commune dans nos régions est la pâquerette des prés que l’on trouve dans toutes les pelouses de nos jardins. On a presque mal au coeur à les tondre en même temps que le gazon.

On désigne la pâquerette sous les noms de fleur de Pâques, fleur de pâturage, margriette, ou bien encore petite marguerite

On peut manger les fleurs ou en faire des tisanes. Elle a des propriétés médicinales « résolutives », c’est à dire qu’elle calme les inflammations. On utilise d’ailleurs la pâquerette pour faire des médicaments homéopathiques qui s’utilisent un peu comme l’arnica.

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MIDWAY, L’HISTOIRE D’UN ATOLL AU MILIEU D’UNE GIGANTESQUE DÉCHARGE

Les îles Midway (en hawaïen Pihemanu, aussi appelé atoll Midway) sont un atoll d’une superficie de 6,2 km2, situé dans l’océan Pacifique nord. Il est à environ un tiers de la distance séparant Honolulu de Tokyo.

L’archipel, ainsi que les eaux environnantes, fait partie du refuge faunique national de l’Atoll-Midway, une des composantes du site du patrimoine mondial et monument national marin de Papahānaumokuākea.

Cet atoll est fréquenté par des albatros (une espèce menacée et protégée), qui viennent aussi y nicher. Bien que ce sanctuaire du monde marin soit l’un des plus éloignés des terres (à plus de 3700 km du continent le plus proche), les albatros et leurs poussins y meurent par dizaines de milliers après avoir ingéré multitude d’objets en plastique (bouchons, morceaux de stylos, jouets pour enfants, débris de récipients) charriés par l’incroyable pollution de l’océan Pacifique devenu une gigantesque décharge.

Ces objets en plastique, apportés par les parents à leurs poussins comme s’il s’agissait de nourriture, ne peuvent être dissous par les sucs digestifs, ni sortir de leurs estomacs…

Le photographe  sensibilise l’opinion depuis des années sur cette insoutenable pollution.

De cette sinistre histoire a été tiré un magnifique film de Chris Jordan intitulé « Midway » dont je vous invite à découvrir un extrait ci-dessous :

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DÉLICIEUSE GROSEILLE A MAQUEREAU

Pour ceux qui n’aiment pas trop le petit goût acide de la groseille, pensez à sa cousine en taille XXL : la groseille à maquereau.

Alors que ses cousines poussent en grappe, la groseille à maquereau pousse à l’unité, seule sur sa tige entourée d’épines !

La groseille à maquereau est dodue, légèrement velue, blanche, rouge, ou rouge violacée (selon la variété) et joliment veinée. Seule la peau est acide.

Faites craquer la peau sous la dent et libérez une pulpe aux saveurs douces et délicieuses. La groseille à maquereau est paraît-il moins vitaminée que ses petites cousines mais sa pulpe me fait penser à la chair d’un kiwi bien mûr. Comme les groseilles à grappe, ces baies peuvent également rentrer dans la confection de confitures, gelées et sirops. Le groseiller à maquereau est un arbuste très rustique, pouvant résister à des températures de l’ordre de -35°C !

Son histoire reste peu connue mais nous savons que ce fruit est tout particulièrement apprécié des pays du Nord grâce à sa rusticité et sa résistance au climat froid. D’ailleurs, ces contrées la cuisinaient volontiers en inventant notamment une sauce « aigre-douce » qui accompagnait les maquereaux d’où son nom actuel.

Ce sont ces peuples qui l’ont introduit sur le territoire français au Moyen-Âge expliquant son surnom de groseille d’outre-mer.

Pour illustration de sa popularité, au XVIIIème siècle, les Anglais lancèrent dans leur pays le concours de la plus belle groseille à maquereau… Un siècle plus tard, Darwin produisait déjà près de 54 espèces de groseilles différentes. Le verger du Relais du Vert Bois ne compte que dix espèces différentes, mais celles-ci sont toutes aussi délicieuses les unes que les autres !

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