L’ART DE S’ORIENTER EN TOUTES CIRCONSTANCES

Partant du principe que l’homme a su s’orienter sans boussole pendant des milliers d’années, l’auteur, fort de son expérience de grand voyageur, nous réapprend ici à nous orienter en utilisant seulement les indices de la nature : les reflets d’une mare, les stries des arbres, la forme des toiles d’araignée, la carte des étoiles… Facile sur le papier, un peu moins sur le terrain !

Le livre « La boussole Naturelle » constitue un précis documenté sur les mille façons de lire les paysages et la nature qui nous environnent. Des détails qui aident à ne jamais perdre le Nord à la campagne comme à la ville !

Chemin faisant dans la lecture de cet ouvrage très original, on reconnaît humblement que l’on n’utilisera pas tout de suite la technique permettant de ne pas se perdre en montagne par une nuit glacée – sachant que les chemins n’étant pas au même niveau que le terrain qu’ils traversent, ils dégèlent plus ou moins vite que les alentours.

Mais on apprend qu’il est possible de suivre une piste en se fiant au seul crissement de l’herbe gelée sous nos pas. D’autres «trucs» sont d’un abord bien plus ludiques, et leur mise en perspective historique passionnante. On apprendra ainsi pourquoi les flaques d’eau ne se forment que d’un côté des chemins, comment calculer la latitude avec son poing ou évaluer la proximité de la côte en observant les oiseaux.

Et qui sait, peut-être qu’un jour, lorsque l’on vous parlera d’un bon restaurant à proximité du Relais du Vert Bois « à cinq kilomètres tout droit », traduirez-vous tout naturellement qu’il vous reste une heure de marche dans la direction de la ceinture d’Orion, à son coucher, avant de pouvoir dîner ?

 

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UN CURIEUX VOLEUR DE BOULES DE PÉTANQUE

Aux grands maux, les grands moyens : un habitant du Gers a été récemment victime de vols répétés de ses boules de pétanque laissées à la surface de son boulodrome.

Au tout début, le bouliste ignore tout de l’identité du chapardeur. Il demande autour de lui, mène l’enquête. Mais toujours aucune piste. Et les boules, elles, continuent de disparaitre, presque chaque nuit. Au total, en deux mois, 38 boules sont subtilisées !

Le malheureux décide alors d’installer sur les «lieux du crime» une mini-caméra infrarouge, loin de s’imaginer encore que le malandrin n’est autre qu’un…petit renard, davantage alléché par l’odeur des boules que des poules situées pourtant à deux pas du boulodrome !

L’enregistrement nocturne posté sur Youtube et visible ci-dessous, montre l’animal qui s’approche, hésitant, puis saisissant délicatement une boule entre ses crocs, avant de s’éloigner d’un pas léger dans l’obscurité.

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UN ARC EN CIEL AU-DESSUS DU RELAIS DU VERT BOIS

L’arc-en-ciel, peut-être à cause de sa beauté et de la difficulté de l’expliquer – avant le traité de Galilée sur les propriétés de la lumière – semble avoir depuis longtemps fasciné l’Homme.

L’arc-en-ciel est une illusion d’optique causée par la dispersion de la lumière du soleil sur un mur d’eau, par exemple un rideau de pluie, de bruine ou de brouillard. Les chutes de neige ne forment jamais d’arcs-en-ciel.  Au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, un arc-en-ciel se situe toujours à l’opposé du soleil tandis que ce dernier doit être relativement bas sur l’horizon : on observe donc des arcs-en-ciel le matin (à l’Ouest) et en fin d’après-midi (à l’Est). Plus le Soleil est bas, plus l’arc-en-ciel est haut dans le ciel.

Les arcs-en-ciel les plus spectaculaires ont lieu quand le ciel face à l’observateur est obscurci par les nuages, comme ici après qu’un orage se soit abattu à proximité immédiate du Relais du Vert Bois !

L’arc-en-ciel apparaît comme une série d’arcs de cercle concentriques formant un dégradé de couleurs depuis le violet (à l’intérieur du cercle, en bas) jusqu’au rouge (à l’extérieur, en haut de l’arc), en passant par le bleu, le vert, le jaune et l’orangé. Malgré les apparences, il n’y a pas de frontière réelle entre les couleurs d’un arc en ciel. Le nombre de couleurs de l’arc-en-ciel varie d’ailleurs d’une culture à l’autre, de 3 à 9 couleurs !

Aujourd’hui, en Occident, on distingue généralement 7 couleurs : rouge, orange, jaune, vert, bleu, indigo et violet. C’est le nombre retenu par Isaac Newton, le premier à avoir prouvé dans les années 1660 que la lumière blanche est une combinaison de toutes les couleurs du spectre visible.

Dans la mythologie, l’arc-en-ciel est souvent présenté comme un pont ou un chemin vers un autre monde ou vers un point éloigné de la Terre. Chez les Grecs, ce chemin entre le ciel et la terre était imaginé comme créé par Iris, la messagère des dieux.

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QUE DIRAIENT LES ANIMAUX SI…

Est-ce bien dans les usages d’uriner devant les animaux ? Les singes savent-ils vraiment singer ? Les animaux se voient-ils comme nous les voyons ? A quoi s’intéressent les rats dans les expériences ? Pourquoi dit-on que les vaches ne font rien ? Etc.

Le livre « Que Diraient les Animaux Si On leur Posait les Bonnes Questions ? » pose 26 questions qui mettent en cause nos idées reçues sur ce que font, veulent et même « pensent » les animaux. Elles permettent de raconter les aventures amusantes ou stupéfiantes qui sont arrivées aux animaux et aux chercheurs qui travaillent avec eux, mais aussi aux éleveurs, aux soigneurs de zoo et aux dresseurs.

Et les exemples ne manquent pas : dans une île des Caraïbes, les macaques ont l’habitude de chiper du rhum pour s’enivrer. Mais une étude précise sur leur compte révèle que la proportion de macaques alcooliques est identique à celle des hommes. Des éléphants d’Ouganda montrent, eux, des signes de délinquance juvénile très similaires à ceux que nous observons chez les humains…

A la lecture de ces récits désopilants, on pourrait se demander si les animaux n’ont pas un sens de l’humour bien à eux : ils semblent parfois trouver un malin plaisir à créer des situations qui aboutissent à ce que les plus savants des spécialistes soient désarçonnés, obligés de faire de nouvelles hypothèses risquées et, toujours, de constater que les animaux ne sont pas si bêtes que ça…

On se délectera de ces incroyables histoires qui nous obligent à faire, chemin faisant, de l’éthologie et de la philosophie. Après avoir lu ce livre écrit dans une visible allégresse de pensée et de style, vous ne regarderez plus vos animaux à deux ou quatre pattes de la même manière !

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LES COQUELICOTS AUTOUR DU RELAIS DU VERT BOIS

Nous leur avions consacré un article l’an passé… Les revoilà encore plus éclatants !

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UNE CREVETTE QUI A DU PUNCH !

Malgré son nom, la crevette-mante n’est ni une crevette, ni une mante, mais constitue un ordre à part chez les crustacés on l’a trouve en mer Méditerranée.

Avec une morphologie rappelant la crevette, elle possède également des pinces comparables à celles repliées de la mante religieuse (d’où son nom). Avec ses pattes avant, dotées de pinces et lestées de calcaire, la crevette-mante créé un mouvement de catapulte qui se détend vers l’avant d’un seul coup comme propulsé par un ressort à plus de 70 km/h.

Rien ne lui résiste, ni le crâne des poissons, ni les coquilles d’escargots ou de palourdes (voir la vidéo ci-dessous). Il a été calculé que les pinces se projetaient sur une proie en 2 millièmes de seconde !

Les yeux de la crevette-mante bougent en pivotant indépendamment l’un de l’autre sur une amplitude permettant de lui offrir une vision de 360 degrés. Et sa cornée en 3 bandes donne à chaque œil une vision tridimensionnelle, en relief. C’est par conséquent l’un des animaux qui possèdent une des meilleures visions connues du règne animal !

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TOUTES LES MÈRES NE SE VALENT PAS…

Dans le règne animal, il existe tous les types de mamans qu’on peut imaginer : les protectrices qui se sacrifient pour leur progéniture, celles qui abandonnent leurs petits, celles qui les maternent pendant des années, qui les protègent au péril de leur vie ou même qui les mangent. La nature est surprenante…

Comme leur nom l’indique, les mammifères ont des mamelles et allaitent, autrement dit les mères sont censées s’occuper de leurs bébés. Les lionnes s’organisent en crèches pour s’occuper ensemble des bébés de leur groupe, alors que de leur côté, les femelles ouistitis font croire à tous les mâles de leur entourage que le bébé est le leur, afin d’être assurées que ces derniers viendront l’aider à s’en occuper.

Maman phoque nourrit son petit pendant plusieurs jours sans manger et perd alors la moitié de son poids, un régime miracle qui en fait une mère particulièrement dévouée. Encore plus impressionnantes, les femelles atèles et orang-outans, des singes au comportement social développé, jouent les mères-poules pendant 3 à 4 ans; jusqu’à ce que leur petit soit indépendant, elles continuent à l’allaiter et ne s’en séparent pas.

Les oiseaux ne sont pas en reste quand il s’agit de dévouement à leur progéniture, puisque les femelles manchots empereurs partent chasser pendant des mois afin de nourrir leur unique petit une fois qu’il sort de l’œuf. Et pour nourrir leurs bébés, les apodes, des amphibiens sans patte, vont encore plus loin dans le sacrifice : elles produisent une couche supplémentaire de peau pour qu’ils puissent la manger !

La pieuvre, quant à elle, pond des milliers d’œufs et les protège de prédateurs en faisant barrière avec son corps. Une maman exemplaire ? Comme elle ne peut pas chasser pour survivre, elle tape un peu dans la réserve la plus proche, c’est-à-dire ses propres œufs. Pas si grave que ça, après tout, elle en a plein…

Enfin, même chez les insectes, qui ne sont pas réputés pour leur instinct maternel, on trouve les araignées-loups qui promènent leurs petits sur leur dos jusqu’à ce qu’ils soient assez grand pour aller faire leur toile ailleurs…

Dans la nature, il n’y a pas vraiment de « mauvaises mères », simplement des animaux qui s’adaptent pour des raisons de survies. Des espèces telles que le panda ont une attitude pessimiste : puisqu’ils savent qu’un seul nouveau-né pourra survivre, ces animaux ne tentent donc pas de sauver les autres. La plupart des couples de grenouilles, une fois la parade nuptiale terminée, laissent plusieurs centaines d’oeufs dans un coin de mare ou d’étang et s’en vont. Les têtards devront survivre par eux-mêmes !

Les lézards de la famille des scinques sont des bonnes mères sauf en présence de prédateurs : elles sont capables de gober leurs propres œufs pour ne pas les laisser entre les mains de l’ennemi.

A l’inverse, on note un comportement optimiste pour d’autres espèces, comme les lapins, qui élèvent un maximum de petits en espérant qu’ils survivent tous. Ce qui n’est pas toujours le cas !

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SUR LE TOIT DU RELAIS DU VERT BOIS

Sans commentaire…

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LE GEAI EST UN OISEAU PRÉVOYANT

L’étude du comportement animal a marqué un tournant au début des années 1980 avec l’éthologie cognitive.

À cette époque, plusieurs chercheurs - américains pour la plupart - ont décidé que le temps était venu d’essayer de connaître les états mentaux des animaux et de ne plus les considérer comme des êtres entièrement conditionnés par leurs instincts. Notre connaissance des primates d’abord, puis des oiseaux et des poissons en a été profondément modifiée.

Le geai buissonnier d’Amérique du Nord et le geai des chênes européen sont de proches cousins dont l’intelligence leur permet – à l’un comme à l’autre – de se projeter dans l’avenir en faisant des provisions de nourriture ! Une capacité que, depuis Descartes et encore aujourd’hui, de nombreuses personnes croient réservées à l’homme.

Au printemps et en été, le geai se nourrit des glands de chênes enterrés et qui ont germé, mais aussi d’autres graines diverses, qu’il n’hésite pas à aller chercher dans les cultures à la lisière des bois. Il apprécie particulièrement le maïs, qui dans certaines zones est devenu une part importante de sa consommation, mais il n’est pas réellement considéré comme nuisible du fait que ses prélèvements sont suffisamment limités et localisés.

Sous son bec, il possède une petite poche dans laquelle il peut aisément stocker les graines qu’il récolte. La capacité de cette poche est de trois à quatre glands qu’il peut ainsi transporter avant de les cacher, car tout au long de l’automne, il se constitue des réserves, qu’il dissimule sous des racines, des mousses, à l’intérieur de souches d’arbre ou même sous le tapis de feuilles. Pour retrouver ses réserves, il a la capacité de mémoriser des points de repères qu’il observe soigneusement. Lorsque les points de repères ne sont pas suffisants, il va jusqu’à placer à côté de sa cachette des petits cailloux qu’il utilisera comme autant de balises. Cependant si ses points de repères sont déplacés ou disparaissent, le geai des chênes devient incapable de retrouver la cachette de ses réserves.

Ainsi le geai des chênes est le meilleur propagateur des chênes et des hêtres. Il a été estimé que chaque geai des chênes disperse plus d’un millier de glands chaque année ! Il en mange une partie d’entre eux et en oublie une autre qui pourra germer et croître.

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LES SACS PLASTIQUES : UN FLÉAU TOUJOURS PRÉSENT

Pour rappel, le plastique est le terme populaire, vulgarisé, désignant les matières synthétiques de toutes sortes. Son étymologie vient du grec ancien et signifiait à l’origine « forme produite ». Les produits de base qu’on utilise pour fabriquer du plastique sont le pétrole, le charbon et le gaz naturel.

En général, un sac plastique est fabriqué en une seconde, utilisé 20 minutes et va mettre près de 400 ans à se dégrader dans la nature. En Europe, nous utilisons près de 500 sacs plastiques par an et par habitant…dont la plupart ne sont utilisés qu’une seule fois ! Les sacs en plastique ne sont pas biodégradables, ils sont photo-dégradables – se divisant en parties de plus en plus petites qui contaminent les sols et les eaux souterraines, finissant au bout de la chaîne alimentaire par être ingérés.

Chaque année, on consomme dans le monde une quantité dont l’estimation varie de 500 milliards à 1.000 milliards de sacs en plastique, ce qui correspond à plus d’un million de sacs par minute.

Légers donc s’envolant facilement, les sacs sont un désastre environnemental. Abandonnés, jetés par mégarde, oubliés par les collectes d’ordures ménagères, les sacs sont partout et quelquefois là où on les attend le moins ! Dans les champs, en forêt, en montagne, en mer ou sur le littoral, ils pullulent alors que déjà un seul sac abandonné suffit à dégrader la beauté du paysage.

A lui seul, le plastique représente 60 à 80 % des déchets en mer qui constituent une menace pour une large partie de la faune marine : les déchets les plus gros causent blessures, infections ou mutilations aux animaux par effet « d’emmêlement », par exemple avec des filets ou des sacs.

Intoxications, empoisonnements, occlusions intestinales, suffocations ou noyades, le rapport publié Greenpeace de 2006 (lire ici) est sans appel et compile  les études de chercheurs européens et américains. Les premiers résultats de l’expédition MED (Méditerranée en danger), qui a débuté l’an dernier et doit se poursuivre jusqu’en 2013, révèlent en effet que des milliards de microfragments de plastique dérivent à la surface de cette mer. Des constats identiques ont été révélés ces dernières années dans le Pacifique aussi bien que dans l’océan Atlantique. A l’échelle mondiale, le « 7e continent de plastique » est décrit comme une immense plaque de déchets évoluant dans le nord de l’océan Pacifique, de la taille d’un tiers des Etats-Unis ou de six fois la France.

Peu de pays ont pris des mesures contre les sacs plastiques. On remarque que les pays ayant choisi de les éliminer ont une économie tournée vers le tourisme ou souffrent d’une pollution visuelle considérable : ils sont par exemple interdits en Afrique du Sud depuis plusieurs années.

Côté recyclage, en fonction de leur nature, de leur densité, de leur réaction à la chaleur et de leur température de fusion, les plastiques ne se recyclent pas tous dans les mêmes conditions. Le sac plastique ne se recycle pas comme une bouteille d’eau. Avec l’ensemble des emballages plastique, il faut compter une trentaine de composants chimiques différents, contre seulement deux pour les bouteilles et flacons jusqu’ici recyclés. L’incinération des sacs en plastique produit du gaz carbonique et de la vapeur d’eau, deux gaz à effet de serre qui contribuent au phénomène de réchauffement climatique.

En décembre 2011, les sénateurs français ont repoussé à 2014 le projet de taxation des sacs plastiques voté par les députés pour le budget 2011. Fin novembre 2011 en première lecture, les sénateurs avaient même été jusqu’à abandonner totalement ce projet, ce qui avait donner lieu à des réactions d’indignation de la part des associations de protection de l’environnement…

Les sacs à usage unique répandus dans les grandes surfaces, constitués de polyéthylène à haute densité (HDPE) et introduits pour transporter nos achats,polluent notre planète durant plus de 1000 ans !

La solution demeure du côté des sacs plastiques végétaux ou biodégradables principalement à base d’amidon de maïs, de pomme de terre, ou de canne à sucre. Ils sont compostables et labellisés OK-compost. Par contre, ils ne sont absolument pas recyclables. Le recours aux biomatériaux n’est cependant pas synonyme d’absence totale d’impact sur l’environnement, en particulier en cas d’abandon sans précaution. Le risque de pollution visuelle demeure car la biodégradation nécessite un certain temps avant de produire tout son effet : un sac biodégradable abandonné mettra plusieurs mois à disparaître, selon les conditions spécifiques d’humidité, de température et de contact avec le sol. Il est donc indispensable d’accompagner le développement de l’utilisation de sacs biodégradables d’une communication grand public insistant sur la nécessité de ne pas les abandonner dans la nature.

L’adoption de sacs biodégradables (déjà utilisés par certains commerçants engagés) reviendrait à tripler voire quadrupler le prix de chaque sac. Surcoût que les grands distributeurs envisagent, bien entendu, de répercuter directement sur le prix des fruits et légumes à hauteur de 5 %. La fin des sacs plastiques n’est pas pour demain !

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