Contrairement à ce que l’on croyait il n’y a pas si longtemps, le chien ne voit pas en noir et blanc, mais son spectre de vision se limite malgré tout au jaune et au bleu (deux couleurs complémentaires), pour un résultat qui est plus proche d’une vision monochromatique que d’une vision colorée.
Le chien a une bien meilleure vision de nuit que l’homme : cette particularité, commune avec le chat, est due à une pellicule fluorescente (appelée le « tapis ») qui recouvre le fond de la rétine et qui joue le rôle d’amplificateur de lumière. Cette pellicule donne un effet d’yeux brillants dans l’obscurité. Notre ami le chien pourra distinguer une proie mouvante, comme son ancêtre le loup reconnu pour son aptitude à la chasse nocturne.
Détail également important : le chien est curieusement presbyte et distingue donc mal les détails à moins de 25 cm.
Sa fréquence de vision est a contrario beaucoup plus élevée que la nôtre, ce qui procure au chien un temps de réaction plus rapide que l’Homme. Cette fameuse fréquence de vision est plus difficile à expliquer mais sous le contrôle de mon épouse qui exerce le métier d’opticien, j’ai compris que nous, humains, voyons un maximum de 16 images par seconde (fréquence début du cinéma amateur quand les mouvements paraissaient saccadés). A 24 images par seconde (25 pour la télévision) nous percevons les images comme un mouvement continu, sans les séparer les unes des autres. En augmentant la fréquence de vision, au cinéma on tourne ainsi à 50 images par seconde pour obtenir, à la projection, un effet de « ralenti ».
Et ces fameux « ralentis » cinématographiques correspondent justement à une vision canine. Conséquence : un chien est sensible à un mouvement à longue distance alors qu’il ne distinguera rien d’un objet immobile à 20 m. J’ai souvent entendu qu’un chien voit de la télévision une série d’images saccadées sans lien entre elles…
Là encore, j’ai appris à relativiser la fameuse pensée unique en observant Caramelle, la gentille chienne berger des Pyrénées de mes parents. Elle est en effet l’un des très rares chiens que je connaisse, littéralement aimer « regarder » la télévision. Et nul besoin de mettre « le son » pour elle : il suffit qu’elle voit des moutons, des vaches ou d’autres animaux familiers de sa mémoire pour aboyer et émettre des jappements très caractéristiques. Cette petite chienne est certes très intelligente, mais c’est bien sa vision et le décodage parfait de celle-ci qui lui permettent de comprendre les images de la télévision ! Je suis donc perplexe sur ce que j’ai lu ça et là sur la vision du chien en face de la télévision… Certains l’ont compris à des fins très mercantiles : aux Etats-Unis est née récemment la chaîne de télévision « Dogs TV » !
On peut en revanche affirmer sans se tromper que la combinaison des sens du chien (sa vision globale associée à son excellente ouïe et à son odorat très développé) lui permet de se voir confier des missions essentielles, comme le sauvetage et l’assistance dans des situations critiques…
J’ai consacré plusieurs articles à notre joyeuse colonie de paons. « Betty » est l’une des deux paonnes (autrement dit la femelle du paon qui se prononce « panne ») arrivées à l’âge de 3 mois au Relais du Vert Bois.
Betty est d’une gentillesse infinie, plutôt tranquille mais curieuse : elle s’est donc approchée doucement de mon objectif – intriguée par le reflet de l’appareil -, ce qui m’a permis de réaliser quelques clichés en prenant tout mon temps !
Si le paon est connu pour ses couleurs brillantes et sa queue magnifique qu’il peut déployer en « roue » au moment de la saison des amours, la paonne se fait beaucoup plus discrète avec des plumes plus ternes que le mâle, comme c’est le cas pour de nombreuses espèces d’oiseaux.
Il arrive, certes très rarement, que la paonne fasse également la roue, en période de reproduction (en cas d’excitation émotionnelle par exemple), ou en période d’élevage si un danger est apparent pour ses petits…
Nathalie Schwarz-Revol a pris sa résolution : à 49 ans, cette femme mariée et mère de famille, décide de vivre son rêve.
Partir en Afrique s’occuper d’animaux sauvages, et particulièrement se rapprocher des primates. Une occasion pour l’auteur de tenter de se redécouvrir et de s’accomplir.
De son expérience est né un livre, un véritable carnet de voyages, entre le Congo et la France, la jungle africaine et les musées parisiens, où l’auteur nous plonge dans l’univers passionnant des grands singes.
Le Requiem des Primates rend certes un vibrant hommage aux primates, mais au-delà d’être un récit documenté, vivant et engagé qui interroge le lecteur sur l’éternelle relation de l’Homme avec les autres espèces vivantes, ce livre nous démontre, une fois de plus, l’urgence des mesures à prendre pour préserver ces espèces remarquables, aujourd’hui largement menacées par l’activité humaine et l’exploitation irraisonnée des richesses naturelles de la planète.
Ouistiti, gorille, macaque, babouin, chimpanzé, homme… nous appartenons tous à un ordre apparu il y a près de 80 millions d’années, celui des primates. Aujourd’hui, on compte environ 250 espèces, du minuscule microcèbe pesant 30 g à l’imposant gorille de 180 kg… Leur survie demeure aussi capitale que la nôtre.
Beaucoup de personnes croient à tort que la sieste est un gaspillage de temps qui serait mieux utilisé à travailler. La sieste est pourtant un impératif… elle s’impose à vous plus qu’elle ne vous sollicite. Elle est là, séduisante, aguicheuse, tendre, en un mot : irrésistible !
Les bienfaits de la sieste ne sont plus à démontrer. Il y a plusieurs années et sur les conseils de mon épouse, j’ai appris à découvrir la sensation extraordinaire de détente et de vitalité que procure la sieste, devenue dans notre maison une véritable coutume. « Je n’ai pas le temps », autrefois excuse facile, n’est plus qu’une vieille maîtresse… La véritable question à se poser est plutôt : « ai-je vraiment envie d’arrêter de courir et de me stresser inutilement ? »
Le mot « sieste » trouve son origine dans le latin « sixta » (la sixième heure du jour) et qui ne signifie rien de moins que l’heure de Midi chez les Romains. De l’autre côté des Pyrénées, en Espagne, la « siesta » est une véritable institution parfaitement démocratique, vénérée et pratiquée aux heures les plus chaudes lorsque le soleil est au zénith… Contre toute attente, même les Chinois ont reconnu la sieste (appelée xiu-xi) comme un droit fondamental, mentionné explicitement dans la Constitution de 1947.
Il est largement prouvé que la sieste est pratiquée par tous les peuples de la terre, même plus généralement par une majorité de mammifères. Comme le rappelait Bruno Comby, spécialiste de médecine préventive, la notion de rythme est omniprésente dans la nature : le jour et la nuit, le cycle des saisons et des marées, l’éveil et…le sommeil. Ce dernier est régi par plusieurs rythmes biologiques innés qui appartiennent à notre patrimoine génétique. Et la sieste en fait partie !
Absolument nécessaire chez les jeunes enfants en raison de la sécrétion d’une hormone de croissance générée par le sommeil, la pratique de la sieste est bénéfique à n’importe quel âge pour peu qu’on ait compris qu’elle n’est pas véritablement faite pour dormir profondément : un simple endormissement est suffisant pour se régénérer. La sieste a une seule contre-indication : la sieste dite « longue » (supérieure à 20 minutes) n’est pas recommandée pour les personnes souffrant d’insomnie sévère…
J’ai compris au fil du temps que le principe de la sieste est de « se mettre entre parenthèses », en se promenant aux abords du sommeil.
En fonction des endroits où je me trouve j’ai acquis une sorte de rituel de la sieste. Celle en amoureux avec mon épouse, la sieste câline avec mes chats, mes chiens et parfois…mes perroquets, celle réparatrice en vol lorsque j’exerce mon métier de pilote de ligne (ne souriez pas : la sieste y est prévue, documentée et réglementée !)…Bref chaque rituel agit comme un réflexe conditionné pour faciliter la venue de l’endormissement.
Tous les spécialistes du sommeil sont d’accord sur un point : il n’y a pas de durée spécifique de la sieste. Pourtant, au-delà de 30 minutes de sieste, il a été démontré qu’il peut être assez difficile de revenir à un état d’éveil concentré. Personnellement mes siestes dépassent rarement 20 minutes. Une fois encore, ce qui importe n’est pas de dormir beaucoup mais de dormir au bon moment !
La sieste universelle se décompose souvent en cinq étapes élémentaires de préférence dans un environnement calme :
1. On s’installe confortablement
2. On ferme les yeux
3. On décontracte ses muscles
4. On ralentit progressivement sa respiration
5. On positive ses pensées et on se laisse aller doucement…
Je ne sais pas pour vous, mais pour moi, la sieste apaise mes tensions, me permet de regagner de la concentration et de l’énergie, me rend de bonne humeur, plus efficace et plus créatif : elle améliore ma sensation de bien-être. La sieste m’a permis de dormir moins mais mieux, tout en prenant conscience qu’il est plus important de travailler efficacement que de travailler beaucoup.
Avec la sieste et le sommeil réparateur en lignes de mire, nous avons imaginé et conçu le Relais du Vert Bois sur le concept du bien-être en conjuguant la faune et la flore environnantes forcément bienveillantes. Chaque élément présent à l’intérieur et à l’extérieur du Relais du Vert Bois devant contribuer à l’apaisement et au profit de l’instant. Les couleurs, les matériaux, la qualité exceptionnelle de la literie, le silence du lieu…
Qu’il s’agisse d’une sieste hivernale au coin de la cheminée ou d’une sieste estivale sur la terrasse en sortant du jacuzzi, nous sommes toujours comblés d’entendre la petite phrase : « merci, nous nous sommes véritablement reposés… «
« Un animal ne pleure pas… il souffre en silence ». Hier auprès de son maître, aujourd’hui seul et perdu. Hier aimé, aujourd’hui oublié et délaissé. Hier protégé et soigné, aujourd’hui en danger… Du jour au lendemain, un animal abandonné se retrouve livré à lui-même, sans aucun repère.
Et s’il n’y a pas de larmes à essuyer – un animal ne pleure pas – il reste une douleur silencieuse à faire entendre. C’est le thème de la nouvelle campagne de la Fondation 30 Millions d’Amis contre l’abandon d’animaux.
Chacun peut se mobiliser à ses côtés en diffusant cette campagne auprès de ses proches et de ses connaissances, en la partageant sur les réseaux sociaux, et dans les blogs… afin d’alerter le plus grand nombre sur la détresse des animaux abandonnés.
Le message de cette campagne est décliné sous plusieurs formats : vidéo, campagne d’affichage nationale (soutenue par 200 mairies qui offrent gracieusement leur espace municipal), et des spots radios diffusés sur les radios d’autoroute et 6 stations nationales. Pour compléter ce dispositif, les salles de cinéma UGC et Gaumont projetteront le clip vidéo du 11 juillet au 4 août prochain.
La Fondation 30 Millions d’Amis, reconnue d’utilité publique, mobilise cette année encore toutes les forces pour lutter contre l’abandon. Près de 60.000 chiens et chats sont encore abandonnés au moment des départs en vacances. L’abandon est puni par la loi d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à 2 ans et d’une amende de 30.000 euros.
Car bien que divisé par 4 en près de 30 ans grâce à l’action de tous les acteurs de la protection animale, le nombre d’animaux abandonnés reste inacceptable. Un combat d’autant plus nécessaire que les difficultés financières poussent de nombreux maîtres à se séparer de leurs compagnons en ces temps de crise.
La Fondation 30 Millions d’Amis soutient plus de 250 refuges en France en prenant en charge une partie de la nourriture, des soins vétérinaires et des travaux d’entretien ou de rénovation. L’été, comme toute l’année, elle leur donne les moyens d’accueillir dans les meilleures conditions des chiens et des chats abandonnés ou maltraités, avant de leur trouver une famille d’adoption.
Pour ceux qui partent en congés avec leurs animaux, la Fondation 30 millions d’amis publie un guide « Vacances pas bêtes » contenant de nombreuses informations, comme la carte de France des plages autorisées aux chiens.
Une étude menée par l’association britannique Global Vision International, une organisation spécialisée dans les voyages volontaires, fait état d’une hausse des attaques de jaguars sur les tortues vertes le long des côtes du Costa Rica. D’après l’association, près de 200 « assauts » auraient désormais lieu en moyenne chaque année.
Attaquant la nuit, les jaguars s’en prennent aux tortues quand celles-ci viennent sur les plages pour y pondre. Une morsure au cou les tuent net. Elles sont ensuite traînées dans la forêt pour que le félin puisse dévorer tranquillement leurs nageoires et la chair de leur cou.
Si ce type de prédation avait déjà été observé, l’augmentation de la fréquence des attaques est inquiétante. Elles seraient en effet la conséquence d’une importante dégradation de l’habitat des félins, de surcroît sujets au braconnage intempestif.
La déforestation provoque sans surprise une disparition du gibier habituel, comme le pécari ou le cerf, en plus d’amener les jaguars à se déplacer vers la côte.
En dehors des attaques de jaguar, le sort des tortues vertes est également préoccupant. Confrontées à la pêche accidentelle, elles se retrouvent souvent dans les filets des pêcheurs qui ne prennent généralement pas soin de les remettre à la mer. La pollution est aussi responsable de la diminution de leur population. Les sacs plastiques en particulier sont souvent confondus avec des méduses, ce qui entraîne la mort des tortues par suffocation.
Le ministère de l’Environnement costaricain tiendra-t-il compte de cette étude en vue de déterminer si les attaques des jaguars mettent en péril la biodiversité marine ? Classé dans la trop longue liste des espèces menacées, le félin essaie tant bien que mal de subsister.
A l’Homme de faire en sorte qu’il ne contribue plus à la fragilisation de l’écosystème.
Passé presque inaperçu dans les salles de cinéma françaises, en face des blockbusters habituels, le film « One Life » est un pourtant un chef d’oeuvre du film animalier disponible malheureusement en DVD chez un seul distributeur (ici). Quel dommage !
« One life », l’adaptation cinématographique de la célèbre série TV de la BBC Life, présente les stratégies de vie et de survie de différentes espèces animales à l’aide d’images époustouflantes. En l’espace de cinq milliards d’années, la Terre a donné naissance à une biodiversité incroyable.
De la seiche, dont la naissance est minutieusement préparée, au capucin, qui recherche astucieusement sa nourriture, le réalisateur est parvenu, grâce à un équipement moderne et à une patience inépuisable, à capturer des moments stratégiques dans la vie de ces animaux d’une manière nouvelle, parvenant même à rendre les mouvements ultrarapides d’un marlin bleu à l’attaque ou d’un guépard.
Angles de vue, instantanés de moments d’une rare qualité, ralentis, musique, ambiance poétique : « One Life » est un véritable hymne à la vie et à la Nature dans toute sa majesté…
« Marly », l’une de nos trois femelles Oies du Canada, s’occupe avec douceur et attention de l’un de ses 5 rejetons…
Je vous le précisais dans un récent article : je suis souvent à New-York pour des raisons professionnelles. Quoi qu’il arrive et quel que soit le temps qui m’est imparti, je fais toujours de mon mieux pour trouver un espace d’évasion propice à mon éternelle attirance pour la Faune et… la Flore.
Je vous propose donc aujourd’hui de découvrir une initiative de la mégapole de New York mettant en avant la nature en ville ! Ce n’est pas une démarche de sciences participatives, mais d’aménagement de l’espace urbain.
Véritable parc aérien, High Line Park se trouve en plein Manhattan, et a été créé en aménageant et réhabilitant d’anciennes voies ferrées aériennes du Lower West Side. Après l’abandon de ces voies dans les années 80, une association dénommée Friends of the High Line, fut formé en 1999 lorsque la structure fut menacée de démolition.
Par la suite, en partenariat avec la mairie de New York, l’association a travaillé à la mise en place du projet, et s’est impliqué tant à la gestion de ce parc insolite qu’à la préservation de sa structure suspendue, exemple remarquable de l’histoire industrielle de cette ville cosmopolite.
Au niveau des plantations effectuées dans ce parc, les jardiniers ont pris le parti de s’inspirer de la végétation qui avait colonisé les lieux lors des 25 ans d’abandon des voies ferrées. Ainsi, parmi les espèces qui peuplent aujourd’hui le parc aérien, nombreuses sont celles à avoir été sélectionnées dans la végétation originelle du lieu. Si vous êtes curieux de voir cette composition floristique, vous trouverez ici la liste des espèces !
A l’occasion du sixième Forum mondial de l’Eau qui s’est tenu à Marseille en mars dernier, a été édité un magnifique ouvrage intitulé « Eaux et Patrimoine ».
Une mise en page soignée et sobre, quelques 80 clichés de toute beauté mettent en avant des sites naturels remarquables français où l’eau est « Reine » : torrents, glaciers, sources, grottes, étangs, marais, pozzines sont immortalisés de la cime des Alpes, en passant par la Corse, sans oublier le littoral méditerranéen où l’axe du Rhône.
Ces sites accueillent des espèces végétales et animales, certaines emblématiques comme le castor, le balbuzard ou le flamant rose.
Le livre « Eaux et Patrimoine » nous prouve que les zones humides sont aussi belles que fragiles. Ses auteurs Thierry Vezon et Christophe Sidamon-Pesson appellent implicitement au respect et à la sauvegarde du monde aquatique et de son environnement…
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