17% des entreprises américaines autoriseraient la présence d’un animal domestique sur le lieu de travail.
En Californie, la société Google a déjà sauté le pas. Elle permet en effet à ses employés de travailler avec leur chien, persuadée que l’animal rend leurs journées de travail plus agréables et donc…plus productives !
Il a ainsi été démontré que la présence de chiens sur le lieu de travail de leurs maîtres participe à la bonne cohésion des employés, diminue leurs absences et donne une bonne image de la société à ses clients. Des études antérieures avaient déjà démontré les effets thérapeutiques des chiens dans les hôpitaux et les maisons de retraite.
Si l’usage en France est rare, il n’est pas impossible non plus. Vérifiez ce qu’en dit le règlement intérieur de votre entreprise, demandez l’autorisation à votre supérieur et prévenez vos collègues. Vous devez être conscient que certaines personnes peuvent souffrir d’allergie ou même de cynophobie. Il faut aussi que votre chien soit bien socialisé et obéissant sans oublier évidement, qu’il soit propre.
Aux Etats-Unis, la journée « Take your dog to work » (Amenez votre chien au travail !) est organisée chaque année au mois de juin avec un succès toujours aussi grandissant : une belle idée non ?
Certaines personnes en ont envie depuis très longtemps, d’autres en sont tombés amoureux lors de leur passage au Relais du Vert Bois… Avoir un âne chez soi est un véritable bonheur, en revanche et comme pour tout animal il est vital de se poser les bonnes questions car l’acquisition d’un âne ne s’improvise pas.
Commençons par exemple par rappeler qu’un âne vit une quarantaine d’années, voire plus… Adopter un petit « Cadichon » c’est donc pour longtemps, très longtemps… Comme un chien ou un chat, un âne n’est pas non plus un jouet dont on se débarrasse après quelques mois. Un âne est un animal qui fonctionne énormément à l’affectif et il s’attache en conséquence très vite à ses maîtres. Plus que pour n’importe quel autre équidé, un abandon serait un véritable déchirement pour lui.
Avoir un âne signifie également avoir de l’espace car celui-ci a besoin au minimum d’un hectare de prairie. Relisez bien la dernière phrase : j’ai bien parlé de « prairie » et non de terrain. Autrement dit : un âne mange de l’herbe et il n’est pas envisageable de l’installer au milieu de…rien !
Il convient d’ailleurs de partager la prairie en plusieurs parcelles, séparées par une solide clôture de préférence électrifiée : il faut se rappeler que les ânes aiment bien prendre le large pour aller visiter le monde et brouter chez les autres. Bannissez toute utilisation de fils barbelés qui pourrait gravement blesser voire tuer votre compagnon. Si vous comptez bénéficier d’une clôture naturelle, vérifiez bien que votre âne ne risque pas rapidement d’en venir à bout en…la broutant tout simplement !
Avoir plusieurs parcelles permet de faire tourner l’âne d’une parcelle à l’autre pour que l’herbe ait le temps de se régénérer d’une part, et pour éviter à l’animal de se réinfecter avec les vers transmis par ses excréments d’autre part. Si vous ne possédez pas de prairie, il vous faudra en louer une. Forcément, les prix sont très variables en fonction de votre lieu d’habitation…
Il ne faut pas oublier qu’après chaque occupation d’une parcelle il est préférable de passer un matériel agricole pour scarifier le sol et disperser les crottins. Il peut être également opportun de réaliser ce que l’on appelle « un sursemis » de la prairie et que nous pratiquons au Relais du Vert Bois une fois tous les 3 ans. En d’autres termes, on sème au début du printemps un mélange spécifique de semences pour équidés qui va permettre de regarnir le garde-manger de nos amis à quatre pattes !
Rien ne se perd, tout se transforme : au Relais du Vert Bois, nous sommes équipés depuis plusieurs années d’un aspirateur à crottins attelé à notre quad. Particulièrement efficace et pratique d’emploi, cet équipement est passé deux fois par mois dans l’ensemble de nos prairies. Cette action préventive nous permet ainsi de ne vermifuger la plupart de nos équidés et lamas que deux fois par an au lieu de trois voire quatre fois en fonction des saisons (humides ou non par exemple).
Nous ne vermifugeons par ailleurs jamais au hasard : un examen vétérinaire coproscopique nous permet toujours de mieux cibler la molécule médicamenteuse à employer.
En l’absence d’herbe de bonne qualité et dans tous les cas à partir du début de l’automne jusqu’au début du printemps, un âne mange du foin. Et là encore, il y a un budget et de la manutention à ne pas sous-estimer : un âne a besoin d’environ 5 à 8 kilos de foin par jour.
Au niveau boisson, un âne boit moins qu’un cheval mais la quantité demeure tout de même entre 5 et 10 litres d’eau par jour (ce qui fait environ 3 mètres cubes par an). Contrairement aux bovins moins regardants sur la qualité de leur eau, un âne apprécie une eau très propre…
En fonction de l’activité de votre âne et du type de terrain sur lequel il se trouvera, la visite d’un pareur équin (le plus souvent un maréchal-ferrant) sera nécessaire pour parer les sabots une à trois fois par an. L’âne est un animal résistant qui réclame peu de soins mais cette opération est absolument primordiale, au risque de causer aux membres des lésions irréversibles.
Il est enfin nécessaire de faire vacciner son âne une fois chaque année contre la grippe équine, le tétanos et la rage. Toujours au rayon des soins, il est souhaitable de faire venir un dentiste équin au moins une fois par an afin de vérifier la bonne dentition.
Rapidement mais sûrement, voici donc terminé l’état des contingences matérielles et financières, non négligeables…
Question caractère, L’âne symbolise depuis longtemps stupidité et entêtement. A tort ! Est-ce à cause du fameux bonnet dont on affublait les mauvais élèves au siècle dernier? Ou à cause de la légende du roi Midas, qui, à la suite d’un sort jeté par le dieu Apollon, s’est retrouvé affublé d’une paire d’oreilles d’âne ? Les expressions de la langue française « faire l’âne », « têtu comme un âne » sont injustes et n’aident pas non plus à comprendre la vraie nature de l’âne. Ce dernier n’aimant pas le danger, il réfléchit et analyse les situations auxquelles il se retrouve confronté. Bien plus intelligent que son cousin le cheval ou le zèbre, il est en outre extrêmement sensible et particulièrement affectueux.
A l’état libre les ânes affichent une grande sociabilité en s’abreuvant, mangeant, et se toilettant en communauté. Mieux vaut se rappeler de ce point de détail, car un âne seul est un âne triste et…un âne bruyant : il exprimera son ennui et son inquiétude par un braiment retentissant. Il est en conséquence important de lui offrir un compagnon pour satisfaire à son besoin de vie communautaire.
Nos ânes Toto et Topaze sont par exemple I.N.S.É.P.A.R.A.B.L.E.S ! Notre âne miniature Meshak ne saurait non plus se passer de son joyeux compagnon Henkidou, notre cheval de type Falabella. L’amitié n’est ainsi pas réservée à l’être humain, et contrairement à ce dernier, celle des animaux ne s’effrite jamais avec le temps… Fidèles, attachants, doux, patients, curieux, sereins, discrets… nous sommes fiers d’avoir nos ânes comme amis !
Note : Le Relais du Vert Bois soutient l’Association Des Amis des Ânes (ADADA) et le « Donkey Sanctuary » en Angleterre.
Comme le rappelait il y a peu le WWF, un saumon sauvage de près d’un mètre a été observé, le 3 mai 2012 dans l’échelle à migrateurs de la microcentrale de Roanne.
Ce poisson est le premier saumon à revenir dans la Loire amont depuis la construction du barrage EDF de Grangent – en 1957 – qui avait totalement bloqué ses migrations. L’installation, entre juillet 2010 et mars 2012, d’une microcentrale de 6 MW sur le barrage de navigation de Roanne a été accompagnée, conformément à la règlementation, de l’édification de deux échelles à migrateurs.
Quelques semaines après sa mise en route, le passage de ce premier poisson ouvre tous les espoirs de reconquête écologique de la Loire amont.
Un tel retour est, pour les acteurs impliqués depuis des décennies dans la protection de la Loire sauvage et de ses populations de migrateurs, une nouvelle extraordinaire. Il symbolise la capacité de notre pays, s’il s’en donne les moyens, à restaurer sa biodiversité.
Il illustre également le fait que, si nous restaurons la continuité écologique des fleuves, les migrateurs reviennent. Lorsque les acteurs coopèrent, il est possible de concilier production d’électricité renouvelable et retour des migrateurs, au fondement de la « Convention pour une hydroélectricité durable » signée dans le cadre du Grenelle de l’environnement.
A l’affiche de nombreux articles disponibles dans www.naturablog.com, le dernier saumon de longue migration en Europe est le saumon atlantique (Salmo salar) de l’axe Loire-Allier. Il naît dans le Haut-Allier, seul affluent accessible du fait de l’absence de barrages, hormis celui de Poutès, bientôt effacé.
Après deux à trois années en eau douce, il rejoint l’Océan pour quelques années. Adulte, il retourne se reproduire dans les eaux de sa naissance. Cet animal magnifique a failli disparaître au début des années 90, avec la présence de trop de barrages : sur une population estimée à 100 000 individus au XVIII ème siècle, il ne subsistait qu’une centaine de poissons.
Le « Plan Loire Grandeur Nature », lancé en 1994, a permis l’effacement de divers barrages, la construction de passes, l’arrêt de la pêche, le soutien des populations avec le « Conservatoire National du Saumon Sauvage » de Chanteuges et donc de sortir le saumon de l’abîme. Cette année, 784 poissons ont déjà franchi la passe de Vichy.
Au moment où se précisent les menaces sur la Semène, une des rares rivières libres du département de la Loire, menacée par le projet de barrage des Plats, ce saumon nous invite à croire qu’il est possible de retrouver un équilibre trop longtemps négligé entre l’homme et les fleuves.
LA CHARTE DU PROMENEUR
Lors de mon séjour au Relais du Vert Bois, si je fais une randonnée ou une promenade dans la forêt environnante, je dois respecter la nature et la biodiversité du lieu où je me rends, dans un souci de respect de l’environnement et de développement durable.
- Je ne cueille pas de fleurs car elles sont peut-être protégées
- Les animaux sont chez eux : je les laisse en paix en évitant de faire trop de bruit
- Je respecte les interdictions d’accès à certains endroits
- Je sais que les feux de bois sont interdits
- A vélo, j’emprunte les chemins assez larges afin de ne pas dégrader l’environnement proche
- A cheval, j’emprunte les sentiers cavaliers
- Je n’abandonne pas mes détritus dans la nature.
La forêt est un espace fragile, c’est un bien commun qu’il nous faut protéger et préserver.
Un reportage intéressant sur TF1 (et disponible ici en replay) cette semaine ces anges-gardiens qui consacrent leur vie à la défense des animaux maltraités.
Il y a en France plus d’animaux domestiques que d’habitants, soit plus de soixante-huit millions d’animaux, toutes espèces confondues. Mais, et c’est là une des conséquences inattendues de la crise, de plus en plus d’animaux sont en détresse : privés de soins, de nourriture, victimes de maltraitance voire d’actes de cruauté… Ils sont malmenés par leurs maîtres qui ne peuvent plus ou ne veulent plus s’occuper d’eux.
Chaque jour, les associations de protection animale signalent près d’une centaine de cas nécessitant une intervention. Pour lutter contre ce phénomène, des hommes et des femmes se battent au quotidien.
Leur mission : sauver les animaux en détresse. Leurs méthodes n’ont rien à envier à celles des policiers : enquêtes, filatures, planques… et opérations coups de poing. Certaines interventions peuvent même se révéler très musclées, au point que la gendarmerie vient parfois leur prêter main forte.
Contrôles dans des élevages douteux, saisies chez des particuliers, sauvetage d’animaux de ferme…Vous y verrez par exemple l’incroyable travail de terrain d’Arnauld Lhomme de la Fondation 30 Millions d’Amis sur le sauvetage de chiens de sécurité, pouvant devenir dangereux s’ils sont maltraités.
Le Relais du Vert Bois soutient l’ensemble des actions menées par les défenseurs des animaux.
Avec une population qui a doublé depuis 1950, l’état de la planète se dégrade à grande vitesse, et à moins que l’humanité ne change immédiatement de cap, des seuils critiques seront bientôt atteints, souligne un rapport du Programme des Nations-Unies pour l’environnement (Pnue).
« Geo-5 » est le cinquième rapport sur « L’avenir de l’environnement mondial » qui paraît en préambule au Sommet sur le développement durable, qui se tient à Rio (Brésil) du 20 au 22 juin 2012. Le rapport précédent datait de 2007. « Si cette situation perdure, si les structures actuelles de production et de consommation des ressources naturelles continuent à prévaloir et que rien n’est fait pour inverser la tendance, les gouvernements devront assumer la responsabilité d’un niveau de dégradation et de répercussions sans précédent », souligne le rapport.
Il est par ailleurs établit que sur 90 objectifs considérés comme prioritaires par les états membres du Programme, seulement quatre ont connu des progrès significatifs.
Le rapport Geo-5 cite l’élimination des substances qui appauvrissent la couche d’ozone, qui devrait éviter des dizaines de millions de cas de cataracte d’ici 2100 et des millions de cancers de la peau d’ici 2050, et la suppression du plomb dans les carburants.
S’agissant du prochain Sommet sur le développement durable, il est intéressant de se replonger 40 ans en arrière : c’était effectivement en 1972 que le premier sommet de la Terre se tenait à Stockholm. Le suivant se tint à Nairobi en 1982. Et puis eut lieu le célèbre sommet de Rio en 1992. Celui qui lança la lutte contre le changement climatique et au cours duquel une enfant de 12 ans pris la parole pour un discours particulièrement poignant (disponible en video ici)
Que de progrès accomplis depuis cette réunion historique de tous les chefs d’État de la planète ! Le réchauffement climatique est maîtrisé, la forêt tropicale est entièrement protégée, les océans sont gérés durablement, les animaux sont protégés et respectés, quant à l’effondrement de la biodiversité, elle est définitivement stoppée… Bien sûr, je plaisante !
Aucune avancée notable n’a été enregistrée. Sinon la capacité des dirigeants du monde à se gargariser de petites avancées imperceptibles. Alors, qu’espérer du prochain sommet qui se tiendra de nouveau à Rio du 20 au 22 juin 2012 ? Probablement rien. Les États-Unis ont déjà fait savoir qu’ils ne voulaient pas entendre parler d’engagement ferme, quant aux Chinois…
Inutile d’espérer une reprise sérieuse des négociations sur la maîtrise du réchauffement. Elles continueront de patiner dans le vide. Malgré la chronique d’un échec annoncé, une centaine de chefs d’État seront présents et près de 75 000 délégués.
Au zoo Artis, à Amsterdam (Pays-Bas),Win Thida, éléphant asiatique âgé de 44 ans, s’était blessé à l’œil gauche, vraisemblablement avec une branche, en batifolant avec ses congénères. La cornée avait été endommagée et l’œil pleurait continuellement. L’opération qui a duré une heure a consisté à poser une lentille de contact afin de permettre tant à la cornée de guérir correctement qu’à l’animal de recouvrer la vue.
Outre les accidents de ce genre, les animaux peuvent aussi souffrir de maladies oculaires comme la cataracte par exemple, qui chez eux provoque systématiquement la cécité, contrairement aux humains.
C’est ainsi que l’entreprise allemande Skin & Vision Technologies s’est lancée en 2008 dans la fabrication de lentilles intraoculaires sur mesure pour animaux, du chat à la girafe, comme l’explique cette vidéo de l’AFP. Une otarie, un kangourou et une lionne ont déjà bénéficié de ces lentilles. « Comme les animaux ont une espérance de vie courte, cela signifie une perte de la qualité de vie pour une longue durée », souligne la responsable de la division vétérinaire de la société.
Tous les oiseaux ont besoin tout au long de l’année, en particulier lorsqu’il fait très chaud ou bien très froid. Offrir un point d’eau est important car les oiseaux de la nature vont alors pouvoir se désaltérer mais aussi se baigner.
Le corps d’un oiseau est composé d’environ 60 % d’eau et jusqu’à 85 % chez certains juvéniles.
Cette eau intervient dans de nombreux processus vitaux. Pour la renouveler en permanence, l’oiseau l’ingère directement en buvant ou bien l’absorbe indirectement dans son alimentation.
L’eau est un élément vital pour tout être vivant, il est donc indispensable de la renouveler en permanence. Suivant l’oiseau, il l’ingérera directement en buvant ou la trouvera dans sa nourriture en fonction de son régime alimentaire.
Suivant leur régime alimentaire, les oiseaux trouvent plus ou moins d’eau dans leur nourriture. Ainsi, les rapaces et les oiseaux d’eau ne boivent presque jamais car leurs proies sont très riches en eau. Les granivores consommant des graines sèches boivent plus que les insectivores se nourrissant de vers, chenilles et autres insectes.
La majorité des passereaux recueillent l’eau dans leur mandibule inférieure et effectuent un mouvement de la tête en arrière pour la projeter dans leur gosier. Par contre, les pigeons et tourterelles boivent d’un trait en aspirant longuement l’eau sans relever la tête. Quant aux hirondelles et aux martinets, ces derniers préfèrent boire en vol en effleurant la surface d’un plan d’eau.
Le régime des oisillons étant souvent insectivore, ils n’ont pas besoin de boire. Les adultes peuvent toutefois, en cas de canicule, apporter de l’eau dans leur gorge et la laisser couler dans le bec des petits.
L’été, avec ses fortes chaleurs, est une période particulièrement critique. L’oiseau maintient sa température constante en évaporant de l’eau corporelle. Les oiseaux ne pouvant transpirer (ils ne possèdent pas de glandes sudoripares), ils halètent donc en ouvrant le bec.
La canicule ayant tôt fait d’assécher flaques et petites mares, un abreuvoir est donc indispensable.
En hiver, et contrairement à certaines idées reçues, la plupart des oiseaux ont aussi besoin de boire, car leur régime devient plus granivore. On voit parfois des oiseaux qui, faute de mieux, « boivent » de la neige, gaspillant ainsi de leur précieuse énergie pour la faire fondre. L’eau naturelle étant souvent inaccessible à cause du gel, un apport régulier est nécessaire.
Toute l’année, les oiseaux aiment en général se baigner pour laver leurs plumes des traces de boue, de fruits collés… mais surtout pour les humecter. Cela facilite la répartition uniforme de la sécrétion huileuse qui protège le plumage et l’imperméabilise chez presque toutes les espèces.
En été, sa fréquence peut diminuer faute d’eau propre. Il peut reprendre sous une pluie d’orage ou bien dans la végétation humide.
En hiver, les oiseaux tolèrent des conditions météorologiques médiocres pour se baigner. Ils utilisent même de la neige pour se « baigner » si l’eau manque. Il est donc important de proposer des baignoires aux oiseaux quelle que soit la saison. Cependant, par très grand froid, mieux vaut éviter de leur permettre de se baigner car, risquant de ne pas se sécher assez vite, ils pourraient se refroidir brutalement et mourir.
En hiver, il est vital de ne surtout rien ajouter à l’eau ! Ni alcool, ni sel, ni huile et bien sûr ni antigel, tout cela étant dangereux voire mortel pour les oiseaux ! En cas de gel, il ne faut pas oublier de casser régulièrement la glace et de verser de l’eau chaude.
A toutes saisons et au moment du bain ou à l’issue du bain (en fonction des espèces), le « lissage » permet, en tant que toilette minutieuse, d’éliminer les corps étrangers (comme les parasites) et de réajuster les barbules entre elles.
Au Relais du Vert Bois, nous disposons de nombreux points d’eau naturels ou artificiels.
Naturels, au travers par exemple de notre mare peuplée par nos familles d’oies du Canada et de cygnes…. Artificiels grâce aux abreuvoirs constitués de larges soucoupes en terre cuite, en résine ou en plastique. Peu profonds, pour que les oiseaux « aient pied » en se baignant, et disposant d’une pierre au centre du récipient d’où ils pourront se percher, ces abreuvoirs sont disposés à différents niveaux. Le point commun est sans nul doute l’accessibilité afin de changer l’eau très souvent (au moins une fois par jour en plein été et trois fois par semaine en hiver), afin de compenser les pertes d’eau par évaporation et d’éviter les risques d’épidémies.
Les oiseaux aiment à se baigner dans un endroit calme et abrité où ils peuvent sécher leur plumage alourdi. Toutefois, installez votre point d’eau suffisamment loin d’un endroit où un prédateur pourrait se poster.
Que vous soyez citadin ou rural, il demeure facile de contribuer aux petits bonheurs de la nature. Les ou les points d’eau que vous installerez sur votre balcon ou dans votre jardin deviendront de merveilleux terrains d’observation tout en permettant à la gente ailée de s’épanouir de la meilleure façon qui soit !
Lorsque deux jeunes illustrateurs talentueux se retrouvent sur les routes de France et associent pinceaux et crayons, cela donne un magnifique carnet de voyage où aquarelles, esquisses et croquis s’entremêlent pour le plaisir des yeux.
Sillonner les routes de France, se perdre dans les villages, sentir les vieilles pierres… L’ouvrage « A la Rencontre des Plus Beaux Villages de France« a également une dimension humaine en offrant tant un témoignage qu’un éclairage particulier sur le mode de vie de ces villages. L’entraide, l’échange et la tradition y sont ainsi très présents.
Dans chaque village, il est question d’âme, d’histoire et de mémoire. A chacun sa technique : le dessin au crayon pour Alexandre Marion et l’aquarelle pour Thibault Prugne, qui, combinés ensemble, donnent un résultat saisissant de justesse et de vibration, dévoilant ici une particularité architecturale, là un jeu d’ombre et de lumière. Ils restituent avec sensibilité et virtuosité tout l’esprit des lieux.
A la rencontre des plus beaux villages de France est un ouvrage tout à la fois émouvant et captivant, un témoignage riche et émouvant de la France rurale d’aujourd’hui, et une invitation à prendre la route, à la découverte de la beauté de ces régions.
Contre toute attente, des éthologues helvétiques ont récemment confirmer l’existence chez des primates d’une police chargée d’intervenir, de manière impartiale, dans les conflits opposant les membres d’un même clan.
Autrement dit, le maintien de l’ordre n’est pas une préoccupation propre à l’homme.Un phénomène qui, bien que déjà identifié dans le passé, n’avait encore jamais fait l’objet d’études approfondies.
Afin d’en savoir plus sur les motivations à l’origine de cette pratique, l’équipe scientifique a décortiqué durant 2 années les comportements « policiers » d’une joyeuse bande de primates du parc zoologique Walter de Gossau (Suisse). Puis, elle les a confrontés aux observations faites dans trois autres parcs animaliers européens.
Résultats ? La police des chimpanzés semble être indifféremment composée de mâles et de femelles. Des individus de haut rang qui bénéficient d’une certaine « respectabilité » aux yeux des autres membres du clan. Quel que soit leur sexe, ils interviennent sur tous les types de conflits, que ceux-ci opposent des mâles, des femelles voire les deux.
Des éléments qui laissent penser que les motivations de ces primates appartenant aux « forces de l’ordre » ne sont ni d’imposer leur suprématie vis-à-vis de concurrents du même sexe, ni d’obtenir des faveurs de la part du sexe opposé… Sur le terrain, ils n’ont pas non plus pour habitude de favoriser leurs amis et se comportent en médiateurs impartiaux. Ce qui tendrait aussi à exclure la recherche d’un intérêt personnel.
En règle générale, les policiers chimpanzés ne font d’ailleurs guère de zèle. Selon les cas, les primates se contentent de s’approcher des belligérants pour tenter de calmer le jeu, s’interposent ou en viennent eux-mêmes aux… pattes.
Les conflits les plus susceptibles de faire l’objet d’une intervention semblent être ceux qui impliquent un grand nombre d’individus ou ceux qui sont particulièrement violents. Et les opérations de police se multiplient dès lors que l’équilibre du groupe est modifié, soit du fait du départ ou de l’arrivée d’un ou plusieurs individus, soit lors d’une modification hiérarchique au sein du groupe.
Pour les chercheurs qui ont publié les résultats de leurs travaux dans la revue scientifique PLoS ONE, l’ensemble de ces constatations tendent à prouver que, chez les chimpanzés, la motivation première des activités de police est le maintien de la cohésion du groupe. Autrement dit, ces primates auraient le sens de l’intérêt général : une forme précoce du « comportement moral » présent chez l’homme.
Et ça marche ! À Gossau, ils sont parvenus à résoudre près de 90% des conflits pour lesquels ils sont intervenus. Des résultats à faire pâlir toutes les polices d’Europe !
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