Avant de parler de l’avocat en lui-même, revenons un instant sur ceux que l’on nomme les fameux légumes-fruits.
Le melon est par exemple un fruit qui se consomme comme fruit (au dessert) ou comme légume (en hors-d’œuvre). L’avocat est quant à lui produit par un arbre fruitier, mais ne se consomme pas comme un fruit. Idem pour la tomate… Les « légumes-fruits » sont donc des fruits au sens botanique, mais sont malgré tout aussi des légumes !
La découverte de noyaux d’avocat dans des cavernes indique que les Aztèques et les Mayas du Mexique et du Guatemala mangeaient déjà, il y a environ 10 000 ans, les fruits de cet arbre qui poussait en altitude en Amérique centrale et du Sud. On pense aussi qu’ils le cultivaient car des noyaux beaucoup plus gros et ovales ont été trouvés dans d’autres sites datant de 7 000 ou 8 000 ans. Lorsque les conquistadores découvrirent le Nouveau Monde, ils furent émerveillés par la « chair tendre comme du beurre », le « goût délicat et crémeux » de l’avocat. Du coup, les missionnaires espagnols interdirent sa consommation pendant le carême !
Peu à peu l’avocat, alors appelé « aguacate », est cultivé dans toute l’Amérique latine, puis aux Antilles, en Afrique, en Australie, en Israël et maintenant aussi en Espagne. D’abord considéré comme un produit de luxe, on en trouve désormais toute l’année. Selon les variétés, il est plus ou moins gros tandis que sa peau grenue, ou lisse et brillante, varie du vert foncé ou brun violacé.
L’avocat est l’un des très rares légumes à contenir des graisses, beaucoup de graisses, mais ces dernières sont bonnes pour la santé. Il est très riche en antioxydants, qui protègent les cellules du corps des dommages causés par les radicaux libres (ces derniers étant impliqués dans le développement des maladies cardiovasculaires, de certains cancers et d’autres affections liées au vieillissement). De plus, sa consommation permettrait d’augmenter l’absorption des caroténoïdes, ces antioxydants n’étant solubles que dans les matières grasses.
C’est une très bonne source de fibres alimentaires (solubles mais surtout insolubles), ce qui a plusieurs avantages : une amélioration du transit intestinal, une réduction du risque de cancer du côlon et une sensation assez rapide de satiété.
Ses lipides sont surtout des acides gras mono-insaturés (principalement de l’acide oléique), qui n’encrassent pas les artères et contribuent au bon fonctionnement cardiovasculaire. Chez l’homme, une étude a démontré que le remplacement d’une partie des matières grasses de l’alimentation par de l’avocat pendant trois semaines pouvait amener une diminution des lipides sanguins, sans pour autant diminuer la concentration de « bon » cholestérol HDL.
L’avocat renfermant une quantité élevée de vitamine K – nécessaire entre autres à la coagulation du sang – il doit être consommé avec modération par les personnes prenant des médicaments anticoagulants (leurs apports en cette vitamine devant rester stables).
Les allergiques au latex peuvent l’être aussi à l’avocat, en raison de la présence d’une même substance, l’hévéine.
S’il est souple, il est mûr et bon à consommer immédiatement. Sinon, il faut le laisser à température ambiante, dans un sac de papier brun ou en l’entourant d’une feuille de papier journal. La chair de l’avocat s’oxyde facilement : pour lui éviter de noircir, il suffit de la couvrir de jus de citron ou de vinaigrette dès l’ouverture.
L’Homme était jusqu’à présent la seule espèce à produire des végétaux dans un but non alimentaire (décoration, textile, drogue, etc.). Une nouvelle étude internationale vient changer la donne.
On a ainsi découvert très récemment que les les oiseaux « Jardiniers », uniques en leur genre, produisent des fruits colorés utilisés… pour décorer des sites de parades amoureuses !
Endémiques de l’Australie et de la Nouvelle-Guinée, ces oiseaux sont appelés « jardiniers » pour le soin méticuleux qu’ils mettent à l’édification et à la décoration de leur nid. Le but de toute cette création étant de rendre l’endroit le plus irrésistible possible afin de séduire la femelle…
Les mâles fabriquent des berceaux nuptiaux constitués de divers objets et bordés par un couloir d’une soixantaine de centimètres de haut fait de branches et brindilles. La construction et l’entretien de ces sites et de leurs abords sont méticuleux. Les différents débris composant les berceaux sont agencés en fonction de leur taille de manière à créer une illusion d’optique qui éblouira la femelle durant les parades amoureuses.
Une équipe de chercheurs vient de découvrir que le côté à proprement « incroyable » de ces oiseaux Jardiniers ne s’arrête pas là puisqu’ils seraient non seulement des jardiniers, mais aussi des horticulteurs. Les oiseaux Jardiniers cultivent en effet des plantes produisant des fruits colorés et utilisés pour les parades autour de leurs berceaux. Ils deviennent ainsi la première espèce non humaine à produire des végétaux dans un but non alimentaire.
Les fruits collectés puis accumulés près des berceaux sont par essence même périssables. Une fois flétris et n’étant plus au goût des volatiles, ces fruits sont évacués et rejetés à proximité du site de parade, sur une parcelle préalablement nettoyée par les oiseaux lors de la construction du site nuptial. Les graines poursuivent leur développement et germent là où elles ont été déposées d’autant plus facilement qu’elles n’ont pas à souffrir de la concurrence d’autres végétaux.
Cependant, les graines qui ont germé vont donner naissance à des plantes les années suivantes. Or, les oiseaux Jardiniers peuvent conserver leurs berceaux pendant 10 ans. Ils ont donc largement le temps de récolter puis de profiter de leurs plantations involontaires. Plus besoin d’effectuer de longs trajets pour trouver des objets décoratifs, ils sont dorénavant à portée de bec.
Dernier détail intéressant, ces oiseaux choisissent avec attention la couleur des fruits qu’ils utilisent. Comme les agriculteurs, ils sélectionnent et isolent donc des plantes ayant des propriétés génétiques bien définies. Pour preuve, les fruits jouxtant les berceaux sont plus verts que ceux produits par des plantes de la même espèce en d’autres lieux.
Regardez la parade d’un oiseau jardinier :
Lorsque l’on demanda à Lawrence Anthony, grand défenseur de la nature, de recueillir un troupeau d’éléphants sauvages et traumatisés dans sa réserve de Thula Thula en Afrique du Sud, son bon sens l’incita tout d’abord à refuser.
Quand il sut que les éléphants seraient abattus s’il ne changeait pas d’avis, il décida finalement de les sauver. Au cours des années qui suivirent, Lawrence Anthony devint petit à petit un membre de leur famille, créant des liens inaliénables avec les membres du troupeau. Il comprit alors que ces créatures exceptionnelles avaient beaucoup à lui apprendre sur la vie, la loyauté et la liberté.
Le livre « L’Homme qui Murmurait à l’Oreille des Éléphants » est un véritable un tourbillon d’émotions et de bonheur, un récit captivant, drôle et émouvant de l’aventure vécue par Lawrence Anthony auprès de ces animaux aussi impressionnants que sympathiques.
A une époque où l’on parle beaucoup d’écologie et de protection de l’environnement, Lawrence Anthony s’est engagé sur le terrain et a mis son existence au service des animaux et au service de l’établissement d’un lien véritable et durable entre les animaux et les hommes.
Lawrence Anthony a été le fondateur de l’association The Earth Organization International. Il est devenu célèbre pour avoir parcouru 700km dans le désert au milieu des combats de l’offensive américaine en Irak pour sauver les animaux du zoo de Bagdad. Il a relaté cette histoire dans un magnifique livre intitulé « L’Arche de Babylone : L’Incroyable Sauvetage du Zoo de Bagdad ».
Depuis, il avait fait sa spécialité de la défense de l’environnement et des animaux dans les zones de conflit. En 2007, il s’était rendu au Congo alors que des rebelles avaient pris le contrôle du parc national de Garamba, menaçant d’éliminer les derniers rhinocéros blancs et les dernières girafes pygmées, espèces déjà en voie de disparition. Il avait alors négocié un cessez-le feu avec les chefs rebelles, en les convaincant de la nécessité de sauvegarder leur environnement.
Il s’est battu pour faire adopter par l’ONU une résolution pour la protection de la faune et de la flore dans les zones de conflit avant de décéder il y a peu…
Les mérous suscitent l’émerveillement de nombreux passionnés de la mer, qu’ils soient marins, plongeurs ou photographes… mais aussi des envies chez les gastronomes. Ces poissons à la chair goûtue font l’objet de mesures de protection sur le littoral français par l’intermédiaire de moratoires reconductibles dans le temps. Malheureusement, de telles démarches ne sont pas appliquées en d’autres points du Globe où ils sont alors pêchés massivement, et sans limites…
Cette industrie rapporterait chaque année plusieurs milliards de dollars. Même si des maricultures existent, la grande majorité des prises sont réalisées dans le milieu sauvage, principalement au sein de récifs coralliens où ces poissons occupent une position omniprésente de prédateur.
Une équipe internationale s’est intéressée au statut des 163 espèces de Mérous répertoriées à ce jour sur Terre en se basant sur les critères de l’UICN. Les résultats sont inquiétants puisque près de 25 % d’entre elles seraient menacées d’extinction à court ou moyen terme, si la surpêche se poursuit au rythme actuel.
La cause de leur déclin s’explique également par plusieurs caractéristiques de leur biologie. Les mérous peuvent vivre jusqu’à 50 ans. En acquérant leur maturité sexuelle au minimum vers l’âge de 5 ans, ils ont donc de grandes chances de se faire capturer avant d’avoir eu le temps de se reproduire et par là même d’assurer la pérennité de leur espèce.
Par ailleurs, les mérous ont un comportement grégaire : ils se rassemblent en grands nombres durant leurs périodes de reproduction. Ce moment est donc particulièrement apprécié des pêcheurs qui peuvent alors en capturer un nombre record en un minimum de temps.
Selon les experts, les mentalités doivent absolument changer. Les populations de poissons, l’une des dernières ressources animales directement prélevées dans l’environnement, ne sont pas inépuisables. Ils suggèrent donc d’optimiser la position et la taille des aires marines protégées, d’imposer une taille minimale de pêche, de limiter le nombre de prises par pêcheur, et surtout d’interdire la pêche durant les périodes de reproduction.
Les consommateurs ne sont pas en reste. Ils pourraient également faire des efforts, car ce sont eux qui donnent vie au marché…
Au Canada, elle est couramment appelée outarde, en Europe on l’appelle « Bernache (ou encore « oie ») du Canada » et est facilement reconnaissable grâce à sa tête noire, aux tâches blanches de ses joues et à son long cou noir. Nous leur avons consacré quelques articles depuis la naissance de naturablog.com
C’est la troisième fois que des petits oisons (les petits de l’oie) naissent au Vert Bois, et je dois vous avouer que c’est toujours la même émotion lorsque nous découvrons au premier jour ces petites boules de plumes jaunes et grises…La photo ci-dessus a été prise hier soir, moins de 12 heures après leur naissance : les petits sont déjà prêts à goûter aux multiples plaisirs de l’eau !
La vie paisible que nous nous efforçons d’offrir à nos Bernaches du Canada (comme à tous nos autres amis à poils et à plumes) est sans aucun doute un critère fort de leur bonne reproduction.
En règle générale, la Bernache du Canada se trouve un compagnon ou une compagne (pour s’accoupler) au cours de la deuxième année de sa vie.
Elles construisent souvent leur nid sur le sol, près de l’eau… Il est fait d’une couche plus ou moins épaisse de branchettes ou d’autres matières végétales trouvées dans les environs et il est aussi tapissé de duvet. La couvée compte habituellement de cinq à sept œufs, les femelles plus âgées ont une couvée plus importante que celles qui pondent pour la première fois.
La femelle Bernache couve ses œufs de 25 à 28 jours, tandis que son compagnon assure une garde active et bruyante à proximité. Autrement dit, il devient presque impossible d’approcher !
Pendant la période de couvaison, la femelle ne quitte le nid chaque jour que pendant de brefs moments, pour aller se nourrir, boire et se laver. Peu de temps après l’éclosion des œufs, les petits quittent leur nid avant de suivre leur mère de près. Il est à noter que les deux parents sont extrêmement attentifs à leurs progénitures, veillant avec attention tant à leur sécurité qu’à leur bonne éducation !
Le régime de la Bernache du Canada est végétarien : elle se nourrit principalement d’une grande variété d’herbes, de plantes aquatiques, de laîches (encore appelé « carex »), de graines de céréales, de graminées et de baies. Bien que nos Bernaches disposent d’une belle prairie à proximité immédiate de leur mare, nous les fournissons quotidiennement et durant toute l’année un complément spécifique de granulés qui convient également à nos cygnes et à nos paons. La maman va donc rapidement éduquer ses petits à ce régime spécifique…
Six à neuf semaines après l’éclosion, les oisons seront prêts à s’envoler en famille.
Le couple de Bernaches du Canada produit une couvée par an.
L’Osmie Cornue est rattachée à la famille des Apidae, c’est-à-dire des « abeilles », au sens large du terme.
Son corps poilu la fait souvent confondre avec son cousin le bourdon, mais son corps est malgré tout plus « menu »… La tête et le thorax de l’insecte sont noirs et l’abdomen est entièrement roux. Elle doit son nom aux deux petites cornes qu’elle porte sur la tête. On distingue les mâles de cette espèce par les touffes de soie blanche en lieu et place des cornes de la femelle.
La faune française comporte des dizaines d’espèces d’Osmies, mais l’Osmie dite « Cornue » est l’une des trois espèces les plus fréquentes dans nos jardins. Ces abeilles sauvages, dites « solitaires » par opposition aux « coloniales » squattent souvent les trous d’évacuation d’eau présents dans le bas des fenêtres de nos habitations.
En règle générale, la femelle construit ses « cellules » dans les galeries du bois mort ou des tiges creuses mais ces ressources sont devenues plutôt rares dans des jardins devenus de plus en plus « proprets » et finalement trop bien « rangés »… Alors, les petites osmies squattent ce fameux trou d’évacuation d’eau de fenêtre, dont le diamètre leur conviennent parfaitement.
Butinant inlassablement durant 4 à 6 semaines, elles accumulent des pains de pâtée de pollen sur lesquelles elles pondent un oeuf avant de fermer chaque cellule. La « galerie » étant finalement bouchée avec de le terre.
Comme souvent chez les abeilles solitaires, la fidélité au lieu de naissance est importante, et si vos trous de fenêtres sont une fois occupés, ils risquent fort de l’être encore les années suivantes. Pour autant il vous faudra beaucoup chance (ou de patience !) pour apercevoir l’osmie, car elle n’est pas du genre à flaner chemin faisant, ni à se complaire sur son pas-de-porte.
Totalement dénuées d’agressivité, les Osmies Cornues ont un rôle essentiel au jardin dans la pollinisation des arbres fruitiers, n’hésitant pas à sortir les jours faiblement pluvieux du printemps contrairement à l’abeille domestique qui préférera restée à la ruche.
Des abris artificiels peuvent facilement être conçus pour accueillir leurs pontes. Quelques trous de diamètre 8 à 10 assez profonds dans un morceau de bois ou une bûche bois suffisent (ne jamais traverser le bois de part en part). Vous pouvez aussi confectionner une botte de tiges creuses toujours obturées à une extrémité (le bambou fera très bien l’affaire). Des nids spécifiques sont aussi disponibles ici et encore…là.
Vous fixerez votre nichoir contre un mur de clôture voire d’abris de jardin, de préférence à hauteur des yeux et si possible en choisissant une orientation « Est » ou « Sud-Est ». Si vous disposez d’un verger, comme c’est le cas au Relais du Vert Bois, c’est bien sûr l’endroit idéal !
Depuis longtemps, nous avons écrit de très nombreux articles dans notre blog sur la nécessité de préserver l’eau – sous toutes ses formes – et d’attacher toute l’importance nécessaire à une relation raisonnée et raisonnable avec ce bien précieux.
70 % de la surface de la planète est couverte par les océans mais seulement 3% de l’eau sur terre est douce, dont 88 % sont stockés dans les glaces des pôles. L’humanité ne peut accéder facilement qu’à 0,3% de l’or bleu, indispensable à sa survie.
Sans compter que cette eau douce est répartie de façon très inégale selon les pays. 23 d’entre eux s’accaparent les 2/3 des ressources mondiales tandis que dans 26 autres, 250 millions d’habitants souffrent de pénuries graves.
Les cours d’eau ne représentent que 0,001 % environ du volume total de l’eau douce sur terre.
Ressource naturelle fragile, l’eau est la base de toute forme de vie . Habitat, « aliment », outil de production, moyen de transport et bien marchand, elle est tout cela à la fois.
On en tire profit pour différents usages qui sont interdépendants :
- pour le bon fonctionnement de tous les écosystèmes (animaux et végétaux)
- pour la boire et pour l’assainissement
- pour la production animale , la pêche, la pisciculture, l’agriculture pluviale ou irriguée de denrées alimentaires, de fourrages et de plantes fibreuses
- pour l’industrie, pour la production d’énergie et comme moyen de transport.
En mouvement perpétuel au travers du « cycle de l’eau » , les écosystèmes d’eau douce (eaux courantes, zones humides, grands lacs, glaciers et calottes polaires) sont la clé du bon état de cette ressource. Ils rendent de nombreux services écologiques, donc économiques, tels que l’épuration de l’eau, son stockage, la régulation des inondations, la production de nourriture, la conservation de la biodiversité ainsi que des fonctions récréatives.
Des menaces grandissantes pèsent sur les ressources en eau douce. La croissance démographique, l’intensification des activités économiques et l’amélioration générale du niveau de vie se sont traduits par un renforcement de la concurrence pour cette ressource limitée et par l’intensification des conflits d’usages au détriment des écosystèmes.
La préoccupation des hommes pour leur environnement est relativement récente. Jusqu’au tout récent sursaut de conscience qui nous agite aujourd’hui, l’humanité a usé de la nature, allègrement et sans compter, aménageant largement les cours d’eau, rejetant sans scrupules effluents et déchets et drainant sans complexe et de façon systématique les zones humides.
Les fleuves et les rivières comptent parmi les milieux ayant le plus souffert des activités de l’homme. 25% des cours d’eau d’Europe occidentale et méridionale sont pollués à un niveau extrême. 50% des zones humides françaises ont disparu au cours des 30 dernières années. Depuis 20 ans, les eaux brutes, c’est à dire les eaux qui n’ont pas été « potabilisées » pour la consommation humaine, se dégradent de façon inquiétante. En cause : une politique agricole productiviste abusant des nitrates et des pesticides, la violation des réglementations en vigueur, un immense laxisme vis-à-vis du respect des seuils de production industrielle autorisés, une police de l’eau déficiente…
Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF), plus de 2,2 millions de personnes meurent chaque année parce qu’ils n’ont pas accès à une eau de bonne qualité.
Pour en savoir plus sur l’état réel de l’eau en France, prenez le temps de lire le rapport sans concession du WWF disponible en téléchargement ici. C’est probablement l’un des meilleurs rapports récents écrits sur le sujet.
Depuis 100 ans, les militants de la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) s’engagent pour la protection des oiseaux et plus généralement de la nature et de la biodiversité.
Dans le livre « L’Oiseau au Coeur« , 40 photographes naturalistes (certains mondialement reconnus, d’autres publiant leurs images pour la première fois), s’associent à l’anniversaire en racontant, en photos et en textes, l’une de leurs plus belles rencontres avec les oiseaux.
Une ode à l’émotion : battements d’ailes, battements de cœur, l’oiseau a généré des vocations, des engagements et parfois des prouesses qui lui rendent hommage.
Cet ouvrage qui présente, en texte et en images, des « tableaux ornithologiques » impressionnants est absolument unique !
Les 40 photographes animaliers offrent leurs droits d’auteur afin de financer un programme de conservation des oiseaux.
Une jolie lumière rasante m’a permis de saisir un cliché intéressant de la superbe aubépine du Relais du Vert Bois…
La floraison des aubépines dans les haies et lisières d’une large partie de la France symbolise le mois de mai, autant par son abondance que par son parfum lourd et légèrement âcre qui attire les abeilles en nombre.
Très commune sur l’ensemble du territoire français, l’aubépine est un arbuste rustique très ancien (il en existe de nombreuses traces fossiles) au feuillage bien découpé et à la floraison généreuse souvent utilisé en haies ou isolé. Certaines espèces possèdent de redoutables épines qui rendent ces protections absolument impénétrables. Bien que l’aubépine ait une croissance relativement lente, elle est toujours très employée pour son peu d’exigence en matière de soins et pour sa densité qui rend les haies bien opaques.
La floraison éclatante au printemps (blanche le plus souvent, mais aussi rose ou rouge selon les espèces) laisse place à l’automne à de baies colorées ressemblant à de petites pommes : bien que comestibles, les baies « fraîches » (souvent de couleur rouge mais aussi parfois noire ou jaune) sont fades et farineuses. On utilise les baies pour la réalisation de gelées et de confitures tandis que les feuilles sont utilisées en infusion.
Autrefois les fruits étaient utilisés pour compléter la farine : lors des grandes famines, la pulpe farineuse des fruits était séchée et moulue pour être ensuite incorporée à la farine des céréales. Son bois dur servait à réaliser des pièces mécaniques, des battants de fléaux, ou comme bois tourné, on l’utilisait aussi comme un bon combustible. Durant la première guerre mondiale, on remplaçait le thé et le tabac par de jeunes feuilles d’aubépine et le café par ses graines.
Environ 150 espèces d’insectes sont liées à l’aubépine ! Ces insectes rendent aussi visite aux autres rosacées qui poussent dans les haies. À la fin du printemps, le nectar des fleurs d’aubépine attire les mouches, les coléoptères et diverses abeilles. Parmi les nombreux insectes fidèles à l’aubépine, on dénombre au moins 80 larves de papillons de nuit. Heureusement que leur régime ne se limite pas à l’aubépine, sinon il n’en resterait plus dans la nature !
Les baies de l’aubépine sont également picorées par de petits mammifères qui vivent au bas de la haie, ainsi que par des oiseaux qui construisant leur nid dans l’aubépine, viennent s’y percher et y chasser.
L’aubépine est utilisée de longue date dans la pharmacopée traditionnelle en raison de ses actions sur le coeur et le système nerveux périphérique. En particulier, les fleurs ont des propriétés hypotensives et sédatives qui les font entrer dans la composition de remèdes permettant de lutter contre la nervosité et le stress. Logiquement, ces propriétés sédatives et anxiolytiques sont également présentes dans le miel d’aubépine.
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