DES IPADS POUR LES ORANGS-OUTANS

On s’étonne de la dextérité des jeunes enfants à user de l’écran tactile, comme l’iPad. Sans grande surprise, les primates maîtrisent aussi la tablette la plus sollicitée au monde, et une étonnante expérience est menée dans plusieurs zoos américains.

Par exemple, au zoo de Milwaukee (Wisconsin, USA), certains orangs-outans créent des taches de couleur avec leur doigt, tandis que d’autres utilisent leur langue pour appuyer sur l’écran et lancer de la musique…

Mais bientôt les orangs-outans vivront un moment encore plus surprenant. Fascinés par les vidéos d’autres singes qui leur ont été montrées sur la tablette, ils s’apprêtent à rencontrer des congénères via une webcam. « Il nous tarde de voir où cela va mener« , confie Trish Kahn, le responsable des primates au zoo de Milwaukee. « Peut-être resteront-ils totalement indifférents, mais tels que je les connais, je pense qu’ils vont comprendre que l’image vient en direct et qu’ils regardent un autre orang-outan« , explique-t-elle.

Cette rencontre sera organisée avec d’autres zoos ayant déjà fourni des iPad à leurs orangs-outans. Un achat financé par l’association Orangutan Outreach. Emue par le plaisir que prennent les animaux à jouer avec leur tablette, cette organisation a lancé une campagne baptisée Apps for Apes (Des applications pour les singes), afin que des jeux dédiés aux orangs-outans soient développés.

Le but de cette expérience est de développer l’intelligence des singes tout en attirant l’attention des visiteurs sur ces animaux « remarquablement intelligents », et menacés de disparition, souligne Trish Kahn qui a par ailleurs publié une vidéo disponible ici.

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VIVE LES FRAISES !

Avec l’arrivée du printemps, les robes rouges et orangées des fraises françaises sont de retour sur les étals.

Charnues, sucrées, acidulées, elles célèbrent les beaux jours et apportent saveur, qualité et équilibre aux moments gourmands des petits et des grands. La fraise est très appréciée des Français puisque ces derniers en consomment près de 2 kilos par personne et par an.

Petit fruit rouge (ou jaune blanchâtre selon les variétés) et savoureux poussant à l’état sauvage en Europe, en Asie et le long de la côte ouest américaine, la fraise est connue depuis l’Antiquité. Les Romains la nommèrent fragaria vesca qui vient de fragrare (parfum) en latin. Puis, la fraise des bois tente d’être apprivoisée dans les potagers du Moyen Âge et devient un fruit très apprécié des tables de la Renaissance. Au XVIe siècle, le navigateur et explorateur Jacques Cartier importa les premiers fraisiers de ses voyages aux Amériques : leur culture peut commencer.

Mais c’est finalement à l’officier de marine Amédée-François Frézier, à son amour de la botanique et aux plants de fraises du Chili qu’il a ramenés en 1714 que nous devons la fraise d’aujourd’hui qui curieusement demeure un faux-fruit : ce sont les petits grains jaunes, les akènes, qui sont réellement les fruits des fraisiers !

Le pouvoir anti-oxydant des fraises est bénéfique pour nos neurones ! Les fraises contiennent de la fisétine, un antioxydant naturel qui contribuerait à protéger nos neurones des maladies neurodégénératives. Une portion de 6 fraises suffit à couvrir les apports journaliers recommandés en vitamine C, tandis que son apport en potassium, calcium, magnésium, fer ainsi que sa haute teneur en fibres favorise l’équilibre minéral de l’organisme et le bon fonctionnement du transit intestinal.

Il existe plus de 600 variétés différentes de fraises de par le monde. L’Europe en est le premier producteur, devant les USA. En France, et depuis 2008, l’AOPn Fraise regroupe quelques 500 producteurs. Leur objectif est bien sûr de pérenniser la production de fraises françaises en offrant aux consommateurs des variétés de qualité, qui, de mars à novembre, rythment la saison de la gourmandise :
- de mars à juin, on retrouve la « Gariguette »
- de mi-mars à mi-novembre la « Charlotte » est la préférée des enfants
- de mars à juillet, la « Ciflorette » est la plus parfumée, avec sa senteur de fraise des bois
- de mi-mars à mi-novembre, « les Rondes » regroupent plusieurs variétés de fraises à chair ferme et particulièrement juteuse.

Fragiles, les fraises s’abîment vite dans leur barquette. Il ne faut donc pas trop attendre pour s’en délecter. Elles peuvent cependant être conservées jusqu’à 2 jours dans un bac à légumes au frais. Bien penser à les sortir à température ambiante 20 minutes avant dégustation. Un passage sous un léger filet d’eau fraîche avant de les équeuter suffit à les mettre en condition tout en préservant leur saveur.

Seule précaution : les fraises accélèrent la libération d’histamine et peuvent parfois provoquer des allergies cutanées comme l’urticaire ! Chez l’enfant, on déconseille donc l’introduction de ce fruit dans l’alimentation avant l’âge de 6 mois.

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LA FÊTE DE LA NATURE… EN NORMANDIE

Comme nous vous l’avions annoncé il y a peu (retrouvez notre article ici) c’est reparti depuis hier et jusqu’au 13 mai, comme tous les ans au mois de mai : la France entière accueille en grande pompe l’éveil printanier de la nature. C’est… la Fête de la Nature !

Cette année, à l’occasion des 100 ans, la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) est à l’honneur .

En vous rendant sur le site internet de la Fête de la nature 2012, vous pourrez ainsi découvrir les différentes déclinaisons territoriales de cet évènement en y indiquant le département et la ville de votre choix. A Paris, par exemple, le Museum national d’Histoire naturelle organise ce week-end plus de 40 ateliers et animations entièrement gratuits, proposés aux petits et grands pour en apprendre plus sur Dame Nature. Pour en apprendre plus, c’est par ici : www.mnhn.fr.

Par ailleurs, un défi est lancé cette année : chacun d’entre vous peut créer son propre nichoir dans l’objectif de voir naitre 10.000 habitats pour nos amis volants. Si vous êtes un peu bricoleur et soucieux du bien être des oiseaux, lancez-vous ! Pour les novices, un mode d’emploi est à disposition sur le site de l’événement afin de vous aiguiller dans votre entreprise.

Des conseils des ornithologues de la Ligue pour la Protection des Oiseaux, vous seront également proposés pour prendre soin des oiseaux tout en respectant leur mode de vie. Une fois construit et installé, prenez le en photo et envoyez-la sur le site qui recense en temps réel tous les abris installés partout en France.

En Normandie et à proximité du Relais du Vert Bois, la LPO de Haute-Normandie se mobilise et vous propose une vingtaine de rendez-vous avec des activités diverses et variées.

Dès vendredi soir, un rallye nature en famille est organisé sur réservation à Alizay, un Refuge LPO vous ouvre ses portes à St Martin du Vivier samedi après midi, et des sorties nature dans l’Estuaire de la Seine, sur la côte fleurie, en forêt, à travers la campagne, sur les coteaux …sont prévues dans l’Eure et la Seine-Maritime.

Sans oublier :
 - Une exposition art et Nature à Mesnières en Bray avec une dizaine d’artistes présents (dessins, sculptures, peintures, vitraux ..), des sorties nature (papillons, orchidées, oiseaux), la vente du timbre du centenaire LPO (en partenariat avec l’association philatélique Philapostel) et bien sûr, un stand LPO.
- En partenariat avec le Gisacum d’Evreux des expositions
, une soirée « chouette » et des ateliers de construction de nichoirs, tandis qu’au Parc zoologique  de Clères, les curieux pourront visiter le Refuge local en face du Parc, le long de la Clérette.
- Une spéciale « Portes ouvertes » à l’école du paysage et d’horticulture de St Gabriel Brécy qui comprend la visite des jardins Refuges et une présentation de l’enquête « Chevêche ».

Bref… de quoi vous vous occuper lors du prochain week-end au Relais du Vert Bois

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LE MOUSTIQUE « TIGRE » SOUS SURVEILLANCE

Le Moustique « Tigre » (« Aedes albopictus » pour les puristes) est un moustique originaire d’Asie du sud-est, présent dans 80 pays (dont la France depuis le fin des années 90) et sur les cinq continents. Il représente l’une des dix espèces les plus invasives au monde

Reconnaissable par ses rayures blanches sur son corps noir, cet insecte est redouté car, contrairement à son homologue européen, il transmet des maladies qui ne sont normalement pas présentes en France métropolitaine. Il peut ainsi transmettre le chikungunya, la dengue, la fièvre jaune ou encore le west nile virus. Des maladies particulièrement redoutées dans les zones tropicales et qui sont désormais à notre porte.

Sur les 3.600 espèces de moustiques recensées dans le monde, peu sont vecteurs de maladies ou de germes. Le moustique « Tigre » s’est adapté à nos modes de vie. Il peut se reproduire dans une boîte de conserve ou, pire, dans une capsule de bière à l’intérieur de laquelle stagne un peu de liquide

Dans les faits, la transmission de la maladie nécessite une succession d’événements qui sont rarement réunis en France métropolitaine : piqûre d’une personne malade par l’insecte, temps d’incubation du virus au sein de l’insecte, puis inoculation par le moustique de la maladie à une nouvelle personne.

La vigilance est malgré tout de mise depuis que quatre cas « autochtones » – des patients ayant contracté la dengue et le chikungunya dans le Var et les Alpes-Maritimes, sans avoir voyagé dans des pays tropicaux – aient été déclarés en 2010. En 2011, la présence du moustique « Tigre » a été signalée, de façon épisodique ou plus régulière, dans l’Hérault, le Gard, le Vaucluse, le Rhône, l’Ain, la Savoie, l’Isère et la Drôme. En septembre dernier, il est apparu pour la première fois sur l’autoroute A62, entre Agen et Bordeaux…

Depuis le 1er mai, la surveillance des moustiques est renforcée. La Direction générale de la santé a mis en place un dispositif prévoyant un gradient de mesures en fonction du niveau de risque : surveillance de l’expansion du moustique Tigre, repérage des diagnostics médicaux de cas importés de dengue ou chikungunya, confirmation au laboratoire et démoustication de la zone où vit la personne infectée.

Cette veille est assurée par les Ententes interdépartementales de démoustication (EID) qui couvrent la Méditerranée, l’Atlantique et la vallée du Rhône. Mais le mieux est encore de prévenir tout danger en éliminant les récipients extérieurs contenant de l’eau stagnante, élément indispensable pour que le moustique tigre se reproduise.

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LA VÉGÉTATION AUTOUR DE LA MARE DU VERT BOIS

La photo ci-dessus est celle de la végétation autour de notre première mare, creusée il y a 5 ans, et dont nous vous parlions dans un récent article (disponible ici) consacré à la protection des zones humides.

La mare est une étendue d’eau (pérenne ou non, naturelle ou non), de faible importance et profondeur. Il n’y a pas de critère particulier pour différencier une grande mare d’un petit étang, mais l’une comme l’autre ont été souvent créées par l’Homme pour répondre à ses besoins quotidiens avant de les laisser disparaître : depuis 1950, plus de 90% des mares françaises ont disparu par manque d’entretien ou parce qu’elles ont été volontairement comblées.

A contrario, certaines mares ont déjà plusieurs siècles d’existence et ont pu perdurer grâce à un entretien plus ou moins régulier. Elles constituent à ce titre un patrimoine historique et culturel.

L’eau est souvent synonyme de vie, et les mares en sont un très bon exemple : une mare est un milieu idéal pour recréer un biotope complet et autonome, autrement dit un écosystème très particulier mélangeant une flore et une faune importantes pour la biodiversité et adaptées à un milieu où le niveau de l’eau s’équilibre entre précipitation et évaporation.

C’est le principe même de la mare dite « naturelle » qui évolue en fonction des spores ou des graines transportées par le vent, des pontes de mollusques ou d’amphibiens collées aux pattes d’oiseaux de passage qui ensemencent le milieu, et des insectes aquatiques et des amphibiens en migration qui se croisent et se recroisent…

De nombreuses espèces viennent ainsi se reproduire dans les mares, ou à défaut y trouver refuge : des algues microscopiques aux larges feuilles des nénuphars, des micro-organismes du plancton aux invertébrés comme les libellules et les araignées d’eau, des grenouilles, tritons et crapauds aux oiseaux en tous genres, la diversité des formes de vie qui s’y développent est impressionnante.

Se pencher sur le bord d’une mare, c’est à coup sûr découvrir tout un monde insoupçonné et merveilleux. Du plus petit au plus grand, chaque être y a sa place et son utilité. Et mérite d’être protégé !

Nous sommes fiers de bientôt faire naître une seconde mare naturelle au Vert Bois, certes plus petite mais d’un intérêt écologique tout aussi bénéfique ! Nous posterons quelques clichés dès que celle-ci sera terminée.

Si l’aventure vous tente, je ne saurais que trop vous conseiller la lecture de l’excellent ouvrage « J’Aménage ma Mare Naturelle » de Gilles Leblais.

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SECRET STORY POUR LES HÉRONS

Grâce à des webcams installées près du nid d’un couple de hérons par des universitaires de l’état de New York, internautes, écoliers mais aussi ornithologues peuvent suivre en « non-stop » les aventures de ces oiseaux, à l’existence pleine de péripéties.

Attaques de hiboux contre le nid, chutes de neige dévastatrices, éclosion des œufs : autant d’évènements vécus au quotidien par un couple de grands hérons et que peuvent suivre en direct, 24 heures sur 24, les internautes, grâce aux caméras haute-définition installées près d’un nid de ces oiseaux.

Depuis le 27 mars, un demi-millions de personnes, de 166 pays, ont profité du spectacle.

Pour en profiter à votre tour, rendez vous sur le site dédié : http://www.allaboutbirds.org

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UN PERROQUET ÉGARÉ DONNE SON ADRESSE À LA POLICE

C’est une anecdote cocasse que vient de relater la police japonaise. En début de semaine, ils ont récupéré un perroquet égaré qu’ils ont réussi à ramener chez lui en suivant tout simplement les indications données par… l’oiseau lui-même !

En effet, le perroquet avait quitté son domicile de bon matin, avant de se poser peu après sur l’épaule d’un inconnu qui l’a amené aux autorités.

L’enquête de police a alors été relativement simple. L’oiseau a répété trois fois de suite le nom de la ville et l’arrondissement de sa résidence.

Il a ensuite prononcé distinctement les numéros du pâté de maison et du domicile de sa maîtresse, devant trois policiers qui bien qu’interloqués sont restés attentifs aux dires du volatile. L’adresse complétée, il a alors suffi de ramener l’animal à sa maitresse sexagénaire qui a expliqué qu’elle avait déjà perdu un perroquet.

Celle-ci a donc pris des précautions pour ne pas perdre celui-ci ! « Elle avait enseigné son adresse à ce perroquet après l’avoir acheté il y a deux ans« , a raconté à l’AFP un porte-parole de la police locale. Une précaution qui a donc permis à « Piko Chan » de retrouver son foyer et sa maîtresse.

Et une histoire dont la morale devrait servir de leçon à tous les détenteurs de perroquets de par le monde.

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LE PAPILLON CITRON EST DÉJÀ LÀ !

Le Papillon Citron est un rapide. Il est apparu au Relais du Vert Bois dès les premiers jours de Mars, après être sorti de son abri hivernal. Un bien joli messager du Printemps…

Il est l’un des papillons les plus communs et les plus faciles à observer.

On le reconnaît grâce à sa face supérieure jaune citron chez le mâle, ou vert pâle pour la femelle et au point orange qui orne chaque aile, quelque soit le sexe.

Posé sur une fleur, il a toujours les ailes refermées ce qui lui permet de se confondre avec la végétation et de passé inaperçu de ses prédateurs (oiseaux et araignées). Cette posture est d’autant plus efficace que la couleur de ses ailes et les nervures augmentent encore sa ressemblance avec une feuille.

Avec une espérance de vie supérieure à un an, le Papillon Citron (Gonepteryx rhamni) fait partie des papillons européens ayant la plus longue existence.

Réfugié au sein de plantes à feuillage persistant comme le lierre, les ailes repliées, le Papillon Citron est un des rares papillons hivernant à l’état adulte et le seul, dans nos contrées, à le faire en plein air. Les autres papillons cherchant plutôt un abri sous un toit, dans un trou d’arbre ou une grotte). Cette caractéristique explique probablement son hivernation « légère », puisqu’il peut se réveiller n’importe quand en hiver si la température est clémente . Ainsi, il n’est pas rare de le voir faire son retour très tôt au printemps, parfois même avant qu’aucune fleur ne soit ouverte.

Depuis quelque temps, mâles et femelles se cherchent et…se trouvent ! Après la parade nuptiale et un accouplement, la femelle « Citron »  recherche les rameaux de Nerprun et de Bourdaine où elle va y pondre à proximité des bourgeons. Pourquoi ? Et bien tout simplement pour que lorsque les petites chenilles vertes rayées de blanc vont éclore courant mai, celles-ci pourront croquer les feuilles bien tendres et tout juste épanouies…

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PETIT DÉJEUNER DE LAMAS AU RELAIS DU VERT BOIS

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LE KOALA DEVIENT UNE ESPÈCE VULNÉRABLE

Lundi 30 avril 2012, le koala, animal emblématique de l’Australie avec son cousin le kangourou, a été classé parmi les espèces« vulnérables » à protéger dans plusieurs régions du pays. Il s’agit de la catégorie inférieure à celle d’espèce « en danger », selon la liste de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

La survie de ce petit marsupial est surtout menacée par le développement des villes, la circulation automobile, les chiens domestiques et les maladies.

Alors qu’ils étaient plusieurs millions avant l’arrivée des colons britanniques, en 1788, ils ont été massivement chassés pour leur épaisse fourrure dans les années 1920, et leur population a drastiquement diminué.

L’indignation populaire a mis fin au carnage, mais l’urbanisation de l’Australie est devenue un prédateur au moins aussi redoutable.

Leur population est estimée aujourd’hui au maximum à quelques centaines de milliers, certaines études n’en dénombrant qu’un peu plus de 40 000.

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