Ingrédients (pour 4 personnes) :
- 1kg d’un assortiment de tomates anciennes bio (ananas, noire de Crimée, black zebra, etc.)
- 250g de tomates cerises bio jaunes & rouges
- 1 botte de basilic thaï ou violet
- Herbes fraîches (estragon, thym, persil plat)
- 125ml d’huile d’olive bio
- 3 cuillères à soupe de vinaigre balsamique
- Fleur de sel & poivre bio
- Parmesan bio
Étapes de réalisation :
1) Découper en grosses tranches les tomates anciennes et en 2 les tomates cerises
2) Enlever le gros des pépins avec un couteau
3) Mélanger l’ensemble dans un saladier avec l’huile d’olive, les herbes, le sel et le poivre
4) Ajouter des copeaux de parmesan sur le dessus et servir
En lisière de forêt, à deux pas du Relais du Vert Bois, souvenir d’un champs de colza au coucher de soleil qui ne demande qu’à être « récolté ».
Étymologiquement, « colza » vient du néerlandais koolzaad (signifiant littéralement « graine de chou »). Le colza est une culture largement répandue dans le monde (surtout dans les zones tempérées fraîches). En France, le colza est surtout cultivé dans la moitié nord de la France.
On le récolte pour trois usages :
1- pour l’alimentation animale : l’extraction de l’huile fournit le tourteau de colza, qui représente une source de protéines intéressante en alimentation animale, qui peut dans une certaine mesure concurrencer le tourteau de soja, mais dont la valeur énergétique est faible. La plante entière est également utilisée pour l’alimentation du bétail en tant que plante fourragère.
2 – pour la production d’huile alimentaire (C’est, avec le tournesol et l’olivier, l’une des trois principales sources d’huile végétale alimentaire en Europe),
3 – pour la production de biocarburant appelé « Diester ». La culture intensive du colza pour la production de biocarburants utilise de grandes quantités d’engrais azotés qui produisent en particulier, lors de leur dégradation par les micro-organismes du sol, du protoxyde d’azote, un gaz à effet de serre 300 fois plus actif (en termes d’impact sur le réchauffement climatique global à quantité équivalente) que le (CO2) et ayant un plus long cycle atmosphérique que celui-ci !
Il est important de souligner que les fleurs de colza produisent un nectar abondant à partir duquel les abeilles font un miel clair, très riche en glucose, qui doit être extrait assez rapidement des rayons car il a tendance à cristalliser. Ce miel est habituellement mélangé avec d’autres miels plus doux pour la consommation directe ou bien vendu pour la pâtisserie. La présence de pesticides sur ces fleurs de colza peut affecter significativement les propriétés de ce miel souvent commercialisé sous l’appellation « miel de printemps »
C’est la sterne arctique, un oiseau marin d’une centaine de grammes proche de la mouette, qui chaque année, à la fin du mois d’août, quitte son aire de reproduction en Arctique pour aller profiter de l’été austral jusqu’en Afrique Australe, en Australie ou en Antarctique. Chaque trajet dure quatre mois environ.
Grâce à une équipe de scientifiques qui a entrepris plus de 3 ans de recherche et l’utilisation de données recueillies avec des appareils miniaturisés de géo-tracking, il a été permis de recueillir des données aussi fiables qu’absolument surprenantes : La sterne affiche quelques 71.000 kilomètres par an au compteur, soit, au cours des 25 à 30 ans de sa vie, un peu plus de 2 millions de kilomètres !
C’est deux fois plus que ce que laissait présager les précédentes études. La sterne arctique bat donc de 4.000 kilomètres le précédent détenteur du record de migration, le Puffin fuligineux.
Synonyme de fraîcheur ces derniers temps, le printemps est aussi synonyme de renouveau. Dans la Forêt de Bord qui jouxte le Relais du Vert Bois, c’est le moment de profiter du spectacle offert par la Jacinthe des bois (encore appelée Jacinthe sauvage) qui forme dans les sous-bois de voluptueux tapis bleus.
En effet, lors de la floraison d’avril à mai, les fleurs sont regroupées sur une grappe courbée et parfumée qui donne à la plante l’aspect de dormir.
La Jacinthe des bois est classée « espèce protégée » dans certaines régions de France comme le Limousin ou le Lot-et-Garonne. Par conséquent, la cueillette est à faire avec précaution dans toutes les régions.
La Jacinthe des Jardins est une variété « domestiquée » qui offre des bulbes de culture facile originaires des régions méditerranéennes et d’Afrique du Sud. Ces bulbes offrent des fleurs très décoratives et parfumées, de couleurs variées allant du rose, au rouge, en passant par le mauve ou le blanc, qui s’épanouissent au cours du printemps.
En fin de floraison, il est important de couper le feuillage lorsqu’il a bien jauni mais et en aucun cas avant, car c’est à ce moment que la plante constitue ses réserves pour la prochaine floraison.
Ne soyez pas étonné si au fil des ans, la jacinthe des jardins fleurit de moins en moins, cela est inévitable. Il faut penser à replanter régulièrement de nouveaux bulbes !
« Les Chevaux ne mentent jamais » est un manuel d’initiation à une méthode très ancienne pratiquée par les « chuchoteurs », mais légitimée par le sérieux de l’éthologie équine.
Comme on pourrait le croire, il ne s’agit pas de chuchoter quoi que ce soit à l’oreille des chevaux mais plutôt une méthode d’éducation ou de rééducation sans résistance, basée sur une fine observation du langage du corps tout en s’adaptant à son comportement naturel.
Dans la pratique, l’objectif du « chuchoteur » est de rassurer l’animal et de travailler avec lui et non contre lui. C’est « le » préalable avant d’engager tout exercice… Car si nous observons le comportement du cheval, le cheval interprète à chaque instant chacun de nos mouvements, gestes et postures pour connaitre nos intentions.
Ce livre, simple de compréhension, ne s’adresse pas seulement aux cavaliers mais aussi à ceux et à celles qui s’intéressent comme moi à une meilleure compréhension des relations homme-cheval.
« Les Chevaux ne Mentent Jamais » délivre le message qu’après nous avoir donné la chance de découvrir le monde, les chevaux pourraient bien nous éclairer pour bâtir un monde plus altruiste, où les hommes ne seraient plus des prédateurs mais des complices.
L’auteur et dresseur canadien Chris Irwin précise en effet qu’une meilleure connaissance des chevaux nous aidera à améliorer nos sociétés humaines. Comme pour d’autres animaux, parmi lesquels les bonobos, les chevaux ont permis de démontrer que le respect du groupe et l’entraide étaient plus efficaces que la guerre.
Les chuchoteurs ont été rendus célèbres grâce au film « L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux« ou plus récemment avec le film français « Danse avec lui »
Au Relais du Vert Bois, c’est mon épouse Charlotte – cavalière émérite et amoureuse des chevaux depuis toujours – qui m’a fait découvrir il y a déjà 20 ans l’incroyable sensibilité et subtilité dont est doté cet animal au parcours incroyable depuis la nuit des temps. Nos six chevaux ont certes tous un caractère différent, mais le point commun à tous nos amis est d’avoir été éduqués (et non dressés, la différence est pour nous de taille) selon le principe éthologique du respect permanent au travers d’une communication basée sur la justesse du « langage cheval ».
Le résultat est flagrant et suscite la même réaction de tous nos visiteurs : « vos chevaux ont l’air vraiment heureux, calmes, paisibles tout en étant très réceptifs et attentifs ». Nous sommes très fiers d’avoir atteint ce niveau de complicité avec nos chevaux, mais il n’y a pas de secret. L’exigence est un rendez-vous de chaque instant. Je vous en reparlerai prochainement…
Google n’a pas opté pour un Doodle en forme de bulletin de vote ce dimanche 22 avril. Toutefois, le géant de la recherche sur le Web a préféré mettre en avant un événement mondial : le Jour de la Terre (« Earth Day« en anglais). Un mois après l’arrivée officielle du printemps, des fleurs violettes, rouges et jaunes s’épanouissent pour fêter le Jour de la Terre aujourd’hui dimanche 22 avril 2012.
Le 22 avril 1970, le sénateur américain Gaylord Nelson appelait les étudiants à mettre sur pied des projets de sensibilisation à l’environnement dans leurs communautés. Son objectif : secouer le monde politique et forcer l’insertion de la problématique environnementale dans le cadre politique national. Une initiative qui a conduit à la création de l’agence de protection de l’environnement des Etats-Unis et à l’adoption de la loi « Clean Air, Clean Water, and Endangered Species ».
Il aura fallu attendre 20 ans pour que l’évènement devienne planétaire, sous l’égide de l’environnementaliste américain Denis Hayes.
Dès le début des années 90, 200 millions de personnes ont été mobilisées dans 141 pays. Aujourd’hui, plus de 500 millions de personnes dans 184 pays s’activent chaque année. Au programme : des actions de sensibilisation pour, notamment, inciter les citoyens à mieux consommer, à recycler et à économiser l’énergie.
Le Jour de la Terre est aujourd’hui reconnu comme l’un des évènements environnementaux les plus populaires au monde, sauf…en France. Surprenant, et qui laisserait à penser qu’en France, on préfère mettre en avant des évènements « made in France » plutôt que « made in world »…
Si vous roulez (doucement) sur cette jolie route de forêt encadrée de pins et de sapins… cela signifie que vous n’êtes plus bien loin du Relais du Vert Bois !
Loango. C’est le nom de ce bébé mâle Mangabey couronné né le 5 mars 2012 à la Ménagerie du jardin des Plantes de Paris.
Et il a déjà doublé de poids et de taille depuis sa naissance. « C’est la preuve qu’il se porte bien », se réjouit Gérard Dousseau, chef soigneur de la Ménagerie.
Ses premiers pas à la Ménagerie n’ont pourtant pas été faciles : rejeté à la naissance par sa mère, les vétérinaires et les soigneurs du zoo ont été obligés de l’élever eux-mêmes.
« Nous ne l’élevons pas en couveuse. Nous prenons soin de le laisser en contact visuel permanent avec sa famille, qu’il rejoindra dans quelques semaines », souligne Gérard Dousseau.
Comme tout bébé, Loango dort beaucoup. Mais, pour le voir éveillé, il faut venir à l’heure de ses repas, à 12 heures et à 16 heures. Au menu : biberons agrémentés de fruits et légumes crus pour cette petite star joueuse et espiègle.
Selon l’équipe animalière du jardin des Plantes, cette naissance en captivité est toujours un événement.
Le Mangabey couronné est une espèce particulièrement fragile, en danger critique d’extinction et sa population est estimée à moins de 1000 individus. Comme souvent, les principales menaces qui pèsent sur ces animaux sont la chasse ainsi que la fragmentation ou la destruction de leur habitat.
On le trouve dans les bassins côtiers du Cameroun, de la Guinée-Equatoriale et du Gabon mais il en existe aussi dans l’ouest de la république démocratique du Congo ainsi qu’au Ghana.
Ces naissances en captivité permettent d’assurer sa reproduction avant qu’elle ne s’éteigne. « On peut même espérer réalimenter la nature dans 20 à 30 ans », ajoute Gérard Dousseau.
Longtemps considérées comme insalubres, les zones humides ont été drainées, asséchées et leur superficie a fondu des deux tiers au XXe siècle. 90 % des mares ont disparu, souvent au profit d’une agriculture intensive et déraisonnée. Les zones humides sont aujourd’hui protégées, notamment par la convention de Ramsar.
En France, on compte environ 3 millions d’hectares de zones humides comme les tourbières, marécages, marais, mares, lagunes. Il en existe deux grands types : les zones humides situées sur les littoraux et celles qui se trouvent à l’intérieur des terres et qui ne sont donc pas soumises aux influences du sel.
Les zones humides jouent un rôle de tampon dans le cycle de l’eau et sont à la fois un rempart contre les inondations, un lieu de stockage pendant les périodes de basses eaux, une machine à épurer l’eau, et un vrai trésor de biodiversité végétale et animale, vital pour environ la moitié des espèces d’oiseaux.
Au Relais du Vert Bois, nous nous apprêtons à creuser notre seconde mare, après que nos cygnes, oies du Canada et batraciens divers aient colonisé la première. Jamais asséchée, la première mare a été creusée il y a 5 ans sur une longueur de 25 mètres et une largeur de 12 mètres. De profondeur variable avec des accès facilités pour la faune locale, son caractère naturel (absence de bâche) a été facilité par une géologie favorable où l’argile est prépondérant.
Ce dernier garantissant une excellente imperméabilité du fond de mare.
De dimension plus restreinte, la seconde mare sera située au point bas d’une autre pâture naturelle afin de capter les eaux de ravivage.
L’univers des mares a la particularité d’abriter un véritable réservoir de biodiversité. Des invertébrés aux oiseaux aquatiques en passant par les mammifères, les reptiles et amphibiens, aujourd’hui gravement menacés. La mare est l’exemple parfait de ce que l’on appelle « écosystème », rassemblant un ensemble vivant, complet et équilibré, sur lequel reposent les chaînes alimentaires.Creuser ou restaurer un point d’eau contribue à la sauvegarde de l’étonnante diversité de la faune et de la flore des zones humides.
Pour lutter contre la disparition des mares et le déclin des amphibiens, vertébrés les plus menacés au monde, vous pouvez vous aussi vous impliquer. Comme l’humoriste Laurent Baffie qui en juin 2011, médiatisait la « fête des mares », en collaboration avec l’ASPAS association 100% indépendante pour la Protection des Animaux Sauvages que nous soutenons activement au Relais du Vert Bois.
Une semaine après la traditionnelle fête des mères, Laurent Baffie et l’APSAS veulent inciter le grand public à créer des mares en les stigmatisant comme écosystèmes irremplaçables. C’est reparti pour la nouvelle édition 2012, alors… à vos pelles !
Les 5 règles d’or pour une mare totalement naturelle sont les suivantes :
1 – Ne tondez pas les abords de la mare pour laisser des cachettes aux amphibiens
2 – N’introduisez pas de poissons, ils mangeraient têtards, larves d’insectes, etc.
3 – Limitez l’accès aux animaux domestiques
4 – Ne traitez pas l’eau contre les algues
5 – N’introduisez pas d’amphibiens que vous auriez capturés sur un autre site. C’est interdit par la loi et si les animaux sont porteurs de maladies, ils risquent de contaminer la faune déjà présente.
Le livre « La Vie Secrète de Votre Chat » n’est ni le premier ni le dernier livre traitant des chats, tellement ce sujet est riche.
Écrit par une spécialiste du comportement félin, il répond à toutes les questions que peuvent se poser ceux et celles qui partagent leur vie avec ces félins… « royaux » !
Pourquoi votre chat grimpe-t-il aux rideaux, vous rapporte-t-il des proies vivantes, dort-il pendant des heures dans d’improbables endroits : cet ouvrage révèle tous les aspects de la vie de votre chat, son anatomie, ses relations avec l’être humain, ses occupations lors de ses sorties nocturnes, ce dont il a besoin pour être heureux, et comment le soigner, avec les gestes à faire ou à éviter, depuis les mystères de ses jeux de chaton jusqu’à ses rencontres avec d’autres animaux.
Le tout est ponctué de très beaux portraits de chats…visiblement heureux.
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