La plupart des enfants adore les animaux. Quand un enfant est face à un animal, il suffit de voir son visage pour comprendre que les animaux exercent un pouvoir d’attraction et de fascination sur les enfants.
La relation entre l’enfant et l’animal ne se limite pas à un phénomène banal ou attendrissant. Les liens étroits qui se nouent entre le petit de l’Homme et ses partenaires à poils, à plumes ou à écailles, s’avèrent indispensables à son développement, à son épanouissement comme à sa construction identitaire.
Quand un enfant ne peut pas exprimer ce qu’il a vécu, parce qu’il est trop petit ou qu’il ne sait pas comment ou à qui le dire, l’animal de compagnie – ou sauvage – devient un confident. Il partage ses émotions, lui apporte la présence et l’affection dont il a besoin.
Que ce soit un poisson, un petit mammifère, un chien, un chat ou un cheval, lorsque l’enfant constate qu’il est capable de prendre des initiatives, de maintenir son animal en bonne santé et de répondre aux besoins d’êtres vivants, l’expérience joue un rôle très positif dans sa construction.
Des spécialistes comme le Professeur Hubert Montagner ont démontré que cette relation enfant-animal favorise une meilleure compréhension des cycles de la vie et les principales étapes de l’existence. L’enfant découvre ainsi la naissance, le jeu, la prédation, la reproduction, la maladie, la propreté et la mort. Il apprend également la vie en groupe, la relation à deux et à plusieurs, la biodiversité du monde vivant et l’ouverture vers l’extérieur.
Vivre avec des animaux modère les excès et facilite le développement des enfants. La timidité s’envole, les gestes violents disparaissent peu à peu, les impatiences se régulent, la désinvolture devient engagement et responsabilité. Ainsi se construit l’estime de soi.
Dès l’âge de 2-3 ans, l’enfant s’identifie à son compagnon. C’est grâce à ces identifications successives que l’enfant construit sa propre personnalité ; « le chien a faim », « le chat veut jouer », « le chien fait pipi »… Ces identifications font naître chez l’enfant un sentiment de sécurisation qui ne peut être que favorable à son épanouissement. L’animal joue en quelque sorte un rôle de tranquillisant et « d’éponge affective » sur l’enfant.
A partir de 4-6 ans, alors que l’enfant est confronté au milieu scolaire et au milieu des adultes, l’animal peut devenir un refuge, un confident avec qui l’enfant va partager ses peines et ses joies.
Grâce à son animal, l’enfant va pouvoir faire marcher son imagination, rêver, créer un monde à lui. Ainsi, il peut se distancer de ses parents, ce dont il a besoin. Ce rôle de confident, de refuge, est important, surtout chez les enfants fragilisés ou lors de la séparation des parents.
Des études ont montré que les enfants qui ont des animaux ont une plus haute estime d’eux-mêmes, une meilleure confiance en eux : c’est une valorisation pour l’enfant.
Au moment de l’adolescence, l’animal peut être un véritable médiateur et rétablir la communication dans la famille : après avoir fait l’acquisition d’un animal de compagnie, il est fréquemment observé que les familles font beaucoup plus de choses ensemble. En d’autres termes, avoir un animal de compagnie a un effet bénéfique sur l’harmonie familiale.
Quel que soit le type d’animal, les parents ont une responsabilité envers la sécurité de leurs enfants : il est très important d’apprendre aux enfants le respect de l’animal ainsi que la prudence.
Au Relais du Vert Bois, nous rencontrons évidemment beaucoup de familles et des enfants de tous âges. Nous encourageons à chaque fois que cela est possible une proximité d’observation et de respect avec tous nos amis à poils et à plumes. L’émerveillement d’un enfant à l’écoute de la multitude d’oiseaux qui peuple notre refuge LPO ou une caresse pleine d’attention et de confiance donnée à l’un de nos chevaux, de nos ânes ou de nos lamas galvanise notre volonté de poursuivre la construction d’un monde meilleur au Relais du Vert Bois.
Je dois me rendre à New-York deux à trois fois par mois pour des raisons professionnelles. Aussi à l’aise dans « mon » monde animal et végétal qu’asphyxié dans la tentaculaire « Big Apple », j’ai malgré tout eu la chance de rencontrer la semaine passée Emily Driscoll, auteur d’un documentaire totalement méconnu en France : Saving oysters to save ourselves (Sauver les huitres pour nous sauver nous-mêmes).
Le film explore ainsi le passé de l’huitre dont le rôle fut important dans l’environnement. Le port de New York était même bordé de près de 260 000 hectares de parcs à huitres ! Mais le mollusque bivalve a vite été menacé par la pollution, et de nombreux parcs ont fermé. Depuis, elles ont presque été effacées de la mémoire collective de la ville.
Pourtant, la disparition des huitres est un véritable problème pour la biodiversité. Tout comme le corail dans les mers tropicales, les récifs d’huitres représentent la base de certains écosystèmes marins dans les eaux tempérées. Offrant une protection à de nombreuses espèces, les huitres jouent en outre un rôle clé dans l’élimination des excès d’azote dans l’eau. Or, un excès d’azote dans le fleuve Hudson aurait conduit à une quantité importante d’algues ainsi qu’à la disparition de poissons et d’autres animaux sauvages. D’après le film d’Emily Driscoll, leur réintroduction parait donc essentielle.
Fondée en 2003, l’école du port de New York filmée par les caméras de la réalisatrice, participe ainsi à un programme de restauration de l’espèce. Actuellement, les étudiants s’occupent d’un élevage de 1,5 millions de larves d’huitres, de la même espèce que celle qui peuplait le port de New York et le reste du littoral atlantique il y a un siècle.
… et en Mai fais ce qu’il te plaît et en Juin tu te vêtiras d’un rien !
Ce vieil adage se vérifie à nouveau car c’est le retour surprise du froid : depuis quelques jours les flocons se sont abattus sur les Cévennes, il est tombé 20 cm de neige dans l’Ariège, tandis qu’il pleut et qu’il vente au Nord de la Loire !
Globalement, c’est l’ensemble de la France qui a été saisi par un sursaut intempestif de l’hiver. Au Relais du Vert Bois, alors que nous déjeunions en tee-shirt sous un soleil radieux courant Mars, il a désormais fallu ressortir « les petites laines ».
Ce matin, le thermomètre indique quand même 0°C (Brrrrr…) pour cette promenade « très » matinale avec nos chiens ! Clik clak…Jolie photo malgré tout !
C’est un livre captivant que l’on a envie de lire d’une seule traite. « Kamala, une Louve dans Famille » raconte une aventure hors du commun qui débuta un jour de 1975 : Pierre Jouventin accepte alors d’adopter un louveteau nouveau-né, que le zoo de Montpellier s’apprête à sacrifier.
Lui, dont le métier est d’étudier le comportement des animaux sauvages dans leur environnement, sera amené à réaliser l’impossible : élever une louve en appartement !
Il deviendra non pas son maître, mais sa famille. Ce livre remet en question toutes les croyances, tous les clichés sur le loup. Et nous découvrons qu’il nous est plus facile de nous entendre avec un loup qu’avec un chimpanzé, notre cousin !
Le loup est un modèle de gestion des ressources naturelles, mais aussi de savoir-vivre en société. Cet ouvrage, rempli d’anecdotes sur la relation intime avec une louve, nous apprend mille choses sur les moeurs de cet animal sauvage et sur ceux de son descendant domestique, le chien.
Dans moins d’un mois, du 9 au 13 mai 2012 aura lieu la 6ème édition de la Fête de la Nature, un événement national qui propose chaque année aux Français, de métropole et d’Outre-mer, de célébrer la nature à travers plusieurs milliers de manifestations « nature » gratuites à l’initiative des professionnels ou des bénévoles, qui ont pour mission de protéger et de valoriser la nature, d’éduquer et de veiller au maintien de la biodiversité.
Depuis sa création en 2007, la Fête de la Nature rassemble tous les acteurs de la protection de la nature et le grand public. Ouverte à tous, elle permet aux particuliers, associations, entreprises, établissements publics, etc. d’organiser et de vivre une ou des manifestations gratuites.
Chaque année, la Fête de la Nature met l’accent sur une thématique fédératrice. Véritable appel à projet, elle donne le ton de l’événement et caractérise les spécificités de la programmation annuelle. La Fête de la Nature 2012 mettra les oiseaux à l’honneur parce qu’ils sont visibles sur tout le territoire et suscitent une émotion sans cesse renouvelée. Clin d’oeil à… la Ligue pour la Protection des Oiseaux qui fête cette année ses 100 ans d’actions pour les oiseaux.
En 2012, les organisateurs de la Fête de la Nature inviteront chacun à observer les oiseaux, à imiter ou reconnaître leurs chants, à découvrir les aménagements nichés au fond des jardins ou en haut des immeubles pour les accueillir, à rencontrer des passionnés…
Cette année, la Fête de la Nature lance un défi à tous les amoureux de nature : installer 10 000 nichoirs d’ici le mois de juin pour accueillir des oiseaux. Des modes d’emploi et plans de nichoirs seront distribués dès le mois d’avril pour permettre aux volontaires, petits et grands, bricoleurs du dimanche, de construire et d’installer leurs propres nichoirs.
Pour retrouver plus d’infos sur cet évènement, consultez le site www.fetedelanature.com
Pour rappel, la Fête de la Nature a été lancée en 2007 par le Comité Français de l‘UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) et par le magazine Terre Sauvage. La Charte Fête de la Nature, signée le 26 mars 2007 par le Ministre de l’Ecologie et du Développement Durable, a permis d’encadrer l’organisation de la manifestation.
Cette Fête a été imaginée par des amoureux de la nature pour donner à tous le plaisir de (re)découvrir les richesses de la nature, de renouer avec elle des liens forts et s’émerveiller à son contact. Le public est invité à découvrir des espèces emblématiques ou méconnues, à arpenter des territoires parfois familiers sous la conduite de guides naturalistes, de s’intéresser au travail et à la passion des gestionnaires d’espaces naturels, des forestiers, des acteurs de la protection de la nature qui veillent au maintien de la biodiversité.
Cette année encore, la Fête de la Nature s’organise à l’international : la Suisse, le Portugal et les Pays Bas fêteront également la nature. Plus de 50 partenaires, associations, entreprises ou institutions, reconnus et impliqués dans la préservation de la nature se sont engagés à soutenir l’édition 2012 de la Fête de la Nature.
Les vaches ont une intelligence et une sensibilité spéciales.
Parce qu’elles sont patientes, de nature gentille et douce, parce qu’elles sont rarement pressées et qu’elles sont dociles, alors la pensée unique laisse à croire qu’elles sont stupides et qu’il est impossible de lui reconnaître une présence unique.
Les vaches ne veulent que se dévouer à leurs petits, brouter dans les prés, ruminer et tout aussi patiemment que tranquillement suivre le rythme de la terre.
La vie dans des stalles et la modernisation des industries laitières ne sont pas les meilleures choses qui soient arrivées aux vaches. Les vaches laitières peuvent vivre jusqu’à 20-25 ans. Dans les conditions stressantes des industries laitières d’aujourd’hui, elles sont sévèrement exploitées et sont chanceuses si elles se rendent à leur 4e anniversaire.
Les vaches sont élevées, inséminées, alimentées, médicamentées, manipulées et pompées dans un seul but : une production laitière maximale à des coûts minimaux. On doit leur administrer des tranquillisants parce qu’elles sont tendues, nerveuses et hyperactives. Leurs mamelles deviennent tellement grosses qu’un veau ne pourrait pas y boire même s’il essayait et il pourrait même les endommager.
Les bébés sont enlevés à la mère dès leur naissance. Les génisses sont élevées pour suivre la destinée de leur mère alors qu’un autre sort attend les mâles. Ces derniers sont vendus aux enchères alors qu’ils sont à peine âgés d’un jour. Ils sont terrifiés, à peine capables de se tenir debout, leur cordon ombilical encore attaché et ils sont achetés pour être élevés en tant que veaux. Le processus prendra environ 4 mois à moins qu’ils ne meurent avant.
Le veau est confiné dans une stalle qui l’empêche de bouger et faire de l’exercice pour que la viande reste tendre. Il n’aura jamais la chance de jouer ou même de marcher. Il ne faut pas oublier que ces veaux sont des bébés qui ont été coupés de leur mère dès la naissance et qui ont immédiatement été emprisonnés dans une stalle où ils ont de la difficulté à se coucher et plus ils grossissent, plus il devient impossible de bouger. Les veaux identifiés comme ayant une alimentation spéciale sont en fait alimentés pour devenir anémiques afin que leur chair soit d’un rose presque blanc.
Cette alimentation est déficitaire en fer. Ils ont du fer en réserve dans leur corps, particulièrement sous forme d’hémoglobine dans le sang, avec une concentration moins abondante dans le foie, la rate et la moelle osseuse. Pendant leur séjour de 4 mois, ces réserves diminuent et la viande reste pâle pendant qu’ils prennent du poids. Étant dépourvu de fer, ces pauvres petits veaux essaient désespérément de lécher le métal…
Aujourd’hui, à cause de la façon dont les animaux sont élevés pour le marché, la question de manger ou non des produits animaliers et laitiers a une nouvelle signification. Jamais auparavant cette décision n’aura été aussi importante.
Au Relais du Vert Bois, nous revendiquons notre respect du monde animal. Les animaux sont nos amis : nous ne mangeons pas nos amis !
Le photographe animalier Henry Ausloos ne peut dire avec précision ce qui provoque en lui cette irrésistible envie de s’arrêter et de photographier ces affectueuses belles des champs. Est-ce leurs robes, leurs toilettes, la sérénité qui se lit au fond de leurs grands yeux, leur calme, cette tendresse avec leur descendance ? Dans tous les cas, son magnifique livre « Amour Vaches » ne pourra pas vous faire détourner un regard de vérité sur cet animal, lui aussi « meilleur ami de l’homme »…
La sécheresse qui s’abat sur la France depuis le début de l’automne 2011 a entraîné une diminution des réserves en eau contenues dans les nappes phréatiques.
D’après le bulletin publié par le Bureau des recherches géologiques et minières (BRGM), 89 % des réservoirs aquifères affichent un niveau inférieur à la normale contre 58 % il y a un an.
Le comité sécheresse s’est réuni pour la première fois de l’année aujourd’hui au ministère de l’Agriculture pour évaluer la situation hydraulique sur le territoire français. A la suite de la récente réunion de la commission de suivi hydrologique sur l’état des nappes phréatiques et des cours d’eau, le comité a publié de nouveaux arrêtés de restriction d’eau. Plusieurs départements sont concernés.
Après l’automne et l’hiver très secs qu’a connu la France métropolitaine, les pouvoirs publics se mobilisent et envisagent de prendre de nouvelles mesures pour venir en aide aux agriculteurs.
Le déficit pluviométrique pour la période allant de janvier à mars 2012 est de 25 %. S’il n’atteint pas le record historique (29 % en 1989), le manque d’eau est préoccupant excepté dans la région méditerranéenne qui a bénéficié d’un niveau de précipitation proche ou supérieur à la normale. La région Midi-Pyrénées est dans une situation particulièrement problématique, son déficit pluviométrique étant de 35 %.
Depuis septembre dernier, les « pluies efficaces » qui rechargent les nappes phréatiques se sont fait rares. Seul le mois de décembre a enregistré un nombre raisonnable d’épisodes pluvieux. Aussi les réserves pour l’été, période durant laquelle les eaux souterraines s’évaporent et sont absorbées par les cultures, seront limitées.
Il n’est pas nécessaire d’aller bien loin pour faire de jolies balades autour du Relais du Vert Bois…
Mésange bleue, pie bavarde, pinson des arbres, roitelet huppé… De nombreux oiseaux vivent dans les parcs et les jardins. Ils habitent les haies, les buissons, à proximité des plans d’eau, font leur nid dans les arbres et viennent picorer sur les pelouses.
L’ouvrage « 100 Oiseaux des Parcs et des Jardins » donne des conseils pour savoir où, quand et comment observer les oiseaux les plus fréquents, que ce soit en milieu rural ou au cœur des plus grandes agglomérations, et comment aménager un espace vert pour favoriser leur présence et leur protection.
Pour tous les curieux d’ornithologie, ce livre très bien illustré constitue une aide indispensable pour apprendre à reconnaître les oiseaux des espaces verts et participer au programme de science participative mené par le Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN), la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) et Natureparif (Agence régionale pour la nature et la biodiversité en Ile-de- France) partenaires de cet ouvrage.
Ces trois partenaires mettent à la disposition des citoyens amoureux de la nature le site internet www.oiseauxdesjardins.fr qui permet à chaque citoyen de collecter le maximum de données : les densités de merles et de mésanges dépendent-elles de l’urbanisation des corridors verts entre les parcs et les jardins ? Les oiseaux granivores fréquentent-ils plus les mangeoires dans les zones d’agriculture intensive, où les graines sauvages manquent en hiver ?
A chacun de regarder attentivement dans les jardins, dans les parcs, sur les balcons et dans tout autre espace vert les oiseaux qui s’y trouvent, de les compter régulièrement, si possible une fois par semaine, et de contribuer ainsi à la recherche.
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