Délicates fleurs synonymes du printemps, les anémones et les ficaires colorent les bords de chemin à proximité du Relais du Vert Bois…
Une petite commune de la Sarthe se propose d’offrir deux poules pondeuses à tous les foyers du village intéressés afin de réduire le volume des déchets organiques.
« C’est un moyen à la fois de réduire la quantité de déchets, de jouer un rôle pédagogique pour les enfants et de réaliser des économies vu la flambée actuelle du prix des oeufs », a déclaré Lydie Pasteau, maire (sans étiquette) de Pincé.
L’idée est née dans ce petit village de 200 habitants, situé en zone d’élevage du poulet de Loué, à la suite d’une décision de la communauté de communes locale de créer une redevance incitative sur les ordures.
Une poule peut absorber quelque 150 kg de déchets organiques par an et produire 200 oeufs.
« Au début, c’est parti comme une boutade et puis on a réalisé que c’était une très bonne idée. Cela va aussi responsabiliser les gens et renforcer les liens : comme on garde déjà les chats et les chiens de ses voisins quand ils partent en vacances, on gardera aussi les poules », a indiqué Mme Pasteau.
En pratique, « tous les foyers qui en feront la demande recevront une paire de poules en septembre », a-t-elle souligné, précisant qu’une charte était à l’étude pour s’assurer que les animaux seraient bien traités et les nuisances réduites. A « 8-10 euros la poule, les frais seront limités pour la commune », relève la maire, qui table sur « 15 à 20 foyers intéressés », sur les 90 que compte la commune.
« C’est un bon investissement, car inévitablement les frais liés aux ordures vont augmenter avec le temps », souligne Mme Pasteau.
L’initiative d’offrir des poules pour limiter les déchets a déjà été testé avec succès par la ville belge de Mouscron, il y a deux ans.
« Un oiseau gros comme un chameau », telle est l’expression employée par les premiers voyageurs occidentaux pour définir le Bec-en-sabot. Surnommé le roi des marais, ce mystérieux oiseau à l’envergure impressionnante semble tout droit sorti de la préhistoire.
La rencontre avec cette créature hors du commun sera déterminante pour Geneviève Renson qui décide alors de partir à sa recherche, aux confins de la Zambie et du Botswana.
Résultat d’un travail d’immersion de plusieurs années, le livre « Sur la Trace du Roi des Marais » nous présente le milieu naturel dans lequel évolue l’oiseau : sa faune, sa flore et les populations vivant dans et du marais. La lecture du texte de cette photographe naturaliste est fluide, aérée d’extraits de journal de bord et de grands et superbes clichés.
Le désir de découvrir et contempler ce « roi des marais » s’aiguise au fil des pages.
Le Bec-en-sabot est un grand échassier, 1 à 1,2 m de haut, qui vit dans les marécages de l’Afrique Orientale. Il chasse et pêche à l’affût sans nécessairement se cacher, un peu comme le héron. La morphologie singulière de son bec presque aussi large que long, lui vaut son nom. Son envergure peut atteindre 2,30 m. Il pèse de 4 à 7 kg.
C’est un oiseau nonchalent qui peut rester immobile plusieurs heures. La portée est généralement d’un seul petit. D’après les dernier recensements, il resterait entre 5 et 8000 individus. Autant dire qu’il est un oiseau très protégé…
Véritable star à Hollywood depuis les derniers Oscars et Golden Globes, le Jack-Russel « Uggie », vedette et charismatique de « The Artist » réalisé par Michel Hazanavicius tire sa révérence à l’âge de 10 ans et va prendre une retraite bien méritée…
Comme l’a annoncé son maître, Omar von Muller : « Il n’est pas à l’article de la mort, mais mon petit Uggie qui est né dans la rue a travaillé toute sa vie. Il m’a tant donné et je pense qu’il est important qu’il cesse de passer de longues heures à tourner. »
Bonne retraite Uggie !
Une grenouille de 7,7 millimètres vient d’être érigée au rang du plus petit vertébré au monde.
Paedophryne amanuensis a été récemment découverte en Nouvelle-Guinée par une équipe de biologistes américains.
Sur les 60 000 vertébrés recensés, la baleine bleue est le plus grand du monde, avec ses 25 mètres.
Il y a encore plus grave que le frelon asiatique dont nous vous avions parlé en Septembre 2011 (lire l’article ici) : il s’agit de la mouche « Suzukii ».
Rien avoir avec les motos, mais bel et bien d’origine asiatique aussi, elle a débarqué en Espagne en 2008 puis un an plus tard tant en France qu’en Italie.
Cette mouche à fruits est l’une des deux espèces sur les 3000 existantes, capable de pourrir une production de fruits rouges (cerises, fraises et autres baies).
La femelle Drosophilia Susukii ne trouve pas mieux que de cacher ses oeufs dans les fruits qui une fois « gâtés » deviennent tant impropres à la consommation qu’invendables.
Pour l’instant aucune parade phytosanitaire n’a été trouvée pour combattre cette « fameuse » mouche Suzukii…
L’albatros hurleur ou grand albatros (Diomedea exulans) est l’oiseau volant avec la plus grande envergure. Celle-ci peut atteindre 3,70 mètres !
Le Grand Albatros, comme la plupart des membres de sa « famille », est un oiseau qui a fait rêver des générations de voyageurs et de navigateurs.
En plus d’être le plus grand oiseau volant, n’en déplaise au Condor des Andes (Vultur gryphus) et ses 3,50 mètres (seulement !), l’albatros hurleur est aussi le seul oiseau capable de planer en continu. Il doit cette capacité à des tendons qui lui permettent de bloquer ses ailes.
Ce gros oiseau (de 6 à 12 kg) vit très longtemps : Il a une durée de vie de 40 ans en moyenne, mais certains individus atteignent les 80 ans.
L’albatros hurleur doit son nom aux cris perçants qu’il pousse lorsqu’il se bat avec un congénère pour gagner sa pitance, défendre son territoire ou gagner les faveurs de sa belle. Le reste du temps c’est un oiseau plutôt silencieux.
C’est un voyageur infatigable qui est en mesure de franchir de grandes distances en un laps de temps assez court. Compte tenu de sa grande taille, l’oiseau adulte n’a pas de prédateur mais les poussins et les œufs subissent la prédation des labbes ou des chionis, ainsi que des mammifères introduits sur certaines îles lorsque les nids sont laissés sans surveillance.
L’albatros hurleur est malgré tout principalement menacé par les palangriers. De nombreux individus périssent noyés lorsqu’ils attrapent les appâts sur les hameçons lors de la pose des palangres.
La mortalité des juvéniles peut atteindre 75 % la première année !
Parmi les insectes à la vie mi-aquatique mi-aérienne, les moustiques comptent parmi les plus désagréables. Pourtant, que cela nous plaise ou non, ils ont leur utilité dans l’équilibre naturel.
Au début de son existence, le moustique est une larve aquatique. On en compte des millions dans une modeste mare ou un étang. Des recherches ont démontré que parfois plus de 50.000 larves vivent sur un mètre carré. Chacune filtre deux litres d’eau par jour ! Autant dire que le le rôle colossal d’épuration joué par les moustiques est tout aussi nécessaire que méconnu !
Le moustique mâle joue un également un rôle de pollinisateur en se nourrissant essentiellement de nectar de fleurs.
Seule la femelle moustique va nous piquer en cherchant du sang, source de protéïnes, indispensable à la maturation des oeufs. Elle peut ainsi doubler son propre poids en un seul repas sanguin grâce à l’extensibilité de ses parois abdominales. En moins d’une minute, elle prélève un petit échantillon sanguin en injectant simultanément un fluide salivaire : la salive contient des agents anti-coagulaires qui empêchent la peau de cicatriser pendant la « prise de sang » et provoque cette petite démengeaison si désagréable.
Le bruit de la femelle moustique, très reconnaissable et provoqué par le battement très rapide de sa paire d’ailes, est en fait destiné au mâle : il s’agit d’un signal de séduction associé à l’émission de phéromones, les hormones sexuelles. Loin de vouloir vous réveiller, la femelle assure seule et courageusement chaque étape de la reproduction de l’espèce.
Le moustique est attiré par l’acide lactique présent dans notre sueur, et son vol est orienté par le dioxyde de carbone que nous expirons. Il est donc difficile de lui échapper. Mais les solutions ne manquent pas : bougies, diffuseurs électriques, moustiquaires, spray ou citronelle, à vous de choisir l’arme la plus adaptée. Dans l’urgence, le vinaigre de vin apaise les démangeaisons.
Savez-vous également que les moustiques ne s’éloignent rarement plus de 100 mètres de leur lieu de naissance ? Que l’on trouve des moustiques de partout dans le monde, même au Pôle Nord ? Que la plupart des moustiques ne vivent que 2 semaines ? Ou encore qu’il y a plus de 2500 espèces de moustiques connues ?
Avec sa sa longueur d’à peine cinq millimètres et ses six pattes, la femelle moustique est malheureusement l’animal le plus dangereux pour l’homme. Il est le vecteur de maladies le plus « efficace » de tout le règne animal. Si vous voyagez, sachez que certaines espèces de moustiques présentent dans certaines parties du monde véhiculent de graves maladies, comme le paludisme, la fièvre jaune, le Chikungunya, l’Encéphalite Japonaise ou la dengue.
Dans le cas du paludisme (encore appelé « malaria ») quelques 30 espèces d’anophèles interviennent dans la transmission de la maladie, avec chacune leurs particularités biologiques et écologiques. Avec au final des millions de morts chaque année.
L’homme n’est pas le seul touché et des millions d’animaux succombent par ailleurs à bien d’autres maladies toujours véhiculées par la femelle moustique.
On pourrait par exemple citer la leishmaniose, une maladie parasitaire du chien qui peut être exceptionnellement transmise à l’Homme, en Europe. Les animaux contaminés peuvent rester en bonne santé quelques mois (3 à 4 en moyenne) mais finissent par tomber malade. Ils développent alors de la fièvre et des signes cutanés (perte des poils, érosion, griffes cassantes) puis leur état s’aggrave, sans traitement ils finissent par en mourir. Les médicaments permettent de retarder l’échéance mais ne guérissent pas la maladie. Rien qu’en France, on enregistre 6000 à 7000 nouveaux cas par an et le périmètre de la maladie ne cesse de s’étendre.
Des Chiens et des Hommes est un magnifique ouvrage qui met en lumière le lien si particulier qui existe entre le chien et l’homme sur l’ensemble des continents.
Une épopée qui nous emmène sur les traces d’espèces étonnantes, comme le chien chanteur de Nouvelle-Guinée qui rôde autour des villages, ou le chien de Phù Quôc issu d’une race indigène et dont on n’a jamais réellement connu l’origine… ou encore le Sage khoushi d’Afghanistan qui fait la fierté de ses maîtres dans ce pays touché par la pauvreté…
Comment ne pas être saisi par la beauté des paysages ? Émerveillé par la relation complice entre le chien et l’humain ? Comment ne pas être simplement ému ?
Au fil de la lecture, on réalise comment chaque civilisation a su créer sa propre histoire avec son « meilleur ami », combien ce qui unit cet animal à l’homme est fort et universel.
Autant de peuples attachants et fiers, dont le mode de vie est aussi fascinant que leur rapport au chien. Illustré par de sublimes photos, ce livre nous en apprend autant sur ces différentes races de chiens que sur les sociétés et l’environnement dans lesquels ils évoluent.
Un livre fort qui séduira les amoureux des chiens mais aussi les humanistes.
Les syrphes (famille des syrphidés) imitent à la perfection les motifs des abeilles, mais aussi des guêpes et des bourdons afin d’éviter en premier lieu leur prédation par les oiseaux !
Les syrphes sont pourtant bien inoffensifs et facilement identifiables à l’oeil nu dans le jardin et parfois même en ville. Il en existe 5000 espèces dans le monde et 505 espèces connues en France. Les syrphes sont inoffensifs : ils ne piquent pas et leur remarquable vol stationnaire les caractérise aussi.
Ils sont présents dans nos jardins de février à novembre avec une pointe d’activité en juin et juillet et peuvent vivre jusqu’à 3 ans si les conditions de l’habitat sont bonnes. Les œufs sont pondus isolément ou par paquets, souvent directement dans une colonie de pucerons et donnent naissance aux larves, de couleur blanche ou vert translucide. Les syrphes hibernent rarement à l’état adulte mais plutôt à l’état larvaire. Dans tous les cas, c’est dans des vieux bâtiments, des abris de rochers, une litière de feuilles, sur les faces inférieures de feuilles persistantes, dans les creux des écorces ou sous le feuillage épais du lierre… et les adultes profitent du moindre rayon de soleil pour trouver de la nourriture.
Les larves de syrphes font la guerre à toutes les espèces de pucerons (même les pucerons ailés !) car ce sont leur nourriture favorite. Elles comptent ainsi parmi les prédateurs de pucerons les plus efficaces, au même titre que les coccinelles, et sont donc essentielles dans la régulation de cette population de « ravageurs ». En les accueillant dans votre jardin, vous aurez donc de fortes chances de limiter l’invasion de pucerons.
Les larves de certaines espèces se nourrissent quant à elles de débris organiques ou de végétaux en décomposition. Les syrphes participent donc aussi au grand recyclage naturel.
Comme les coccinelles, les syrphes sont reconnus comme excellents auxiliaires biologiques pour réguler les pullulations de pucerons. Cependant, ils ont un avantage certain : celui de ne pas se faire chasser par les fourmis qui élèvent les pucerons; une phéromone identique à celle des fourmis leur permet de ne pas se faire remarquer !
Au stade adulte, les syrphes jouent un second rôle essentiel : la pollinisation ! Les syrphes adultes se nourrissent du pollen et du nectar de très nombreuses fleurs tels que le coquelicot, le pissenlit, la menthe, la phacélie, la carotte sauvage, l’achillée millefeuille, le bouton d’or, la chicorée ou la pâquerette. En volant de fleur en fleur sur de longues distances, ils répandent les grains de pollen et participent ainsi à la reproduction des végétaux au même titre que les abeilles ou les papillons ! La diminution des fleurs des champs et des « mauvaises herbes » est une grave menace pour les syrphes comme pour tous les pollinisateurs qui peut avoir de lourdes conséquences sur la biodiversité et donc sur notre quotidien…
Pour favoriser les syrphes, vous pouvez laisser se développer des plantes sauvages et semer des plantes sauvages. Elles sont en effet riches en nectar et pollen pour nourrir les adultes. Dans l’idéal, la floraison doit être à la fois précoce (pimprenelle, souci, véroniques…) pour nourrir les premiers syrphes dès la fin de l’hiver, étalée (centaurée, lotier corniculé…) pour que les fleurs soit présentes en continue, et tardive (tournesol, chardon, pissenlit) pour apaiser les dernières faims…
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