PLAIDOYER POUR LES ANIMAUX

Dans la lignée de son best-seller Plaidoyer pour l’altruisme, Matthieu Ricard, moine bouddhiste et docteur en biologie moléculaire, invite à étendre notre bienveillance à l’ensemble des êtres sensibles dans son nouvel ouvrage Plaidoyer pour les animaux.

Nous aimons les animaux, mais nous les tuons et les mangeons aussi. Chaque année, les hommes tuent 60 milliards d’animaux terrestres et 1 000 milliards d’animaux marins pour leur consommation. Rien qu’en France, chaque jour, près de 500 000 bovins, ovins et porcins sont tués dans les abattoirs, loin des yeux, loin du coeur. Une volaille destinée au marché alimentaire ne vit qu’un soixantième de son potentiel de vie.

A Chicago, une étude a mon­tré que 50 % des ­enfants des classes moyennes ne faisaient pas le lien entre le steak du hamburger et l’animal dont il provient.

Tout en s’appuyant ainsi sur des dizaines de données chiffrées qui font froid dans le dos, le moine et scientifique (qui est aussi, rappelons-le, le fils du philosophe agnostique Jean-François Revel) précise que son propos « n’est ni de condamner, ni d’imposer aux gens ce qu’ils doivent faire ; c’est une supplique, je dis juste : essayez de ne pas détourner le regard et après, tirez-en vos propres conclusions, en votre âme et conscience. »

L’homme mange de la viande depuis toujours ? Pour l’auteur, l’argument historique ne tient pas : « il était aussi parfois cannibale, et nous n’en déduisons pourtant pas qu’il est acceptable d’être cannibale aujourd’hui ». Pas plus que celui au nom de la tradition, puisque certaines civilisations, comme les Aztèques, sacrifiaient des humains, par tradition cultuelle.

L’auteur ne s’intéresse pas seulement à la question du régime alimentaire et à ses pendants. Élevage industriel, jugements moraux, dilemme de l’expérimentation animale, vivisection, trafic de la faune sauvage, objet de divertissement ; tout est passé au crible.
Son engagement dans la lutte contre l’élevage intensif, notamment des lapins de la filière viande qui vivent dans des conditions faisant frémir, est visible sur le site de l’association L214, une organisation de défense des animaux de consommation.

Matthieu Ricard se défend de tout jugement : « loin d’accabler quiconque, mon but est d’inspirer et de partager les connaissances scientifiques qui devraient nous amener à transformer nos comportements et nos mentalités dans toutes les formes de relations que nous entretenons avec les animaux ».

Magnifiquement documentée – comme toujours chez cet auteur à l’érudition éblouissante, qui s’appuie sur des sources historiques et philosophiques glanées au cours de ses incessantes recherches –, la réflexion de Matthieu Ricard dépasse largement la seule question de l’alimentation. En réa­lité, c’est l’omnipotence de l’homme, à tous égards – dans les univers du cirque, de la corrida, de la chasse… –, que cet amoureux de la vie sous toutes ses for­mes questionne avec vigueur.

De quel droit, au fond, nous croyons-nous tout permis ?

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INFANTICIDE CHEZ LES MAMMIFERES

L’infanticide chez les mammifères est largement répandu.

La fréquence de ce comportement perturbe les éthologues depuis les années 1970 avec les premières études rapportant ces faits lors de patientes observations dans le milieu naturel.

Certains chercheurs ont émis l’hypothèse que les espèces concernées étaient stressées par la destruction de leur habitat naturel et la proximité avec l’homme. Les premiers cas ont été constatés chez des singes langurs vivants dans les villes de l’Inde. D’autres ont évoqué une stratégie sexuelle permettant à l’animal tueur d’augmenter ses chances de reproduction.

Le constat est dans tous les cas accablant : chez 119 différentes espèces de mammifères, on voit des mâles tuer les petits des autres — aucun meurtre de ses propres petits n’ayant jamais été constaté chez les mammifères (à l’exception notable de l’homme).

Principales espèces concernées : les primates, les grands carnivores et les rongeurs. L’infanticide intervient majoritairement chez des espèces vivant en groupe, pouvant se reproduire tout au long de l’année et fonctionnant sur la dominance fragile d’un mâle. Sortant vainqueur des combats contre ses rivaux, le nouveau dominant s’empresse de tuer les petits du rival vaincu pour stopper la lactation de la mère et la rendre à nouveau disponible pour la reproduction.

Au cours de l’évolution, les femelles auraient pu s’assurer la protection d’un seul mâle et donc choisir la monogamie, ou bien s’organiser en groupes de défense des petits. La nature a retenu une autre option, qu’il s’agisse d’une femelle souris ou d’une hippopotame. Elles multiplient les partenaires ce qui fait que les mâles, dans le doute, s’abstiennent de tuer un petit qui pourrait être le leur…

Très étudiés car faciles à observer dans la savane de l’Afrique australe, les babouins chacmas de l’Okavango (Botswana) vivent en groupes dominés par un mâle qui doit souvent remettre son titre en jeu. Le vainqueur peut être battu quelques jours ou quelques semaines plus tard, aussi doit-il s’accoupler au plus vite. Et donc tuer les petits qui ne sont pas les siens pour rendre leurs mères de nouveaux fécondes. Résultat : jusqu’à 70 % des petits peuvent ainsi être éliminés. En revanche, les survivants sont pris en charge par leur géniteur qui s’investit dans la protection de sa descendance. Les pères reconnaissent leur progéniture à l’odeur, au cri, à la forme du visage. Mais il arrive qu’ils se trompent…

Chez le lion, les mâles sont itinérants tandis que les femelles vivent en groupes sédentaires. Les prises en force de ces groupes se font lors d’affrontements entre fratries de deux à trois lions. Si les assaillants l’emportent, les petits sont tués et les frères se partagent le harem, non sans quelques tensions.

Autre exemple avec l’ours brun qui vit en solitaire sur de vastes étendues recoupant le territoire de femelles lui appartenant – et qu’il ne rencontre que pour la copulation. Souvent absent de ce territoire, il ne lui est donc pas toujours possible d’en défendre l’accès, laissant une chance à d’éventuels rivaux. L’infanticide intervient quand le mâle se rend compte de son infortune par plusieurs indices : la persistance de l’odeur du concurrent, l’évaluation de la période de chaleur de la femelle et le physique de l’ourson. Car un ours est capable de déterminer si un petit est de lui ou pas en détectant des différences faciales et corporelles, comme la couleur du pelage.

Gorilles, babouins, chimpanzés : tous les grands singes pratiquent l’infanticide… sauf le bonobo. Cette espèce serait même la preuve du succès de la stratégie de multiplication des partenaires. La femelle bonobo compte en effet beaucoup plus de partenaires sexuels que l’espèce voisine des chimpanzés, rendant totalement inutile l’infanticide.
La compétition ne se passe plus entre mâles mais entre spermatozoïdes de chaque individu, ce qui a amené à l’augmentation de la grosseur des testicules. Alors que le chimpanzé pèse en moyenne 45 kg contre 40 kg pour un bonobo, celui-ci a des bourses 15 % plus grosses… Surprenant non ?

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UN GPS POUR LES CHIENS ET CHATS

« Où est donc passé ce chien ? » Si comme Nino Ferrer vous cherchez parfois votre animal de compagnie partout, voici une nouvelle qui devrait vous réjouir !

Des ingénieurs suisses viennent de mettre au point un mini boîtier GPS, qui peut se fixer sur n’importe quel collier classique.

Fini les heures à appeler le fugueur, chien ou chat, ou à se faire du mauvais sang pour lui. Le collier émettra un signal de géolocalisation une fois par heure. Mieux, l’appareil est également prévu pour fonctionner dans des lieux clos où les liaisons satellites, utilisées par le système GPS, sont faibles, voire interrompues (tels dans les garages ou les caves).

En effet, le « petpointer » est muni d’un dispositif de localisation par satellite de toute dernière génération, capable de fonctionner avec les trois systèmes satellites qui existent en Europe (GPS, GLONASS, Galileo). En outre, le petpointer utilise un système de localisation LBS, en mesure d’effectuer une localisation également en l’absence de liaison satellite et à l’intérieur de locaux. La position donnée sera transmise en continu à votre smartphone, votre tablette ou votre ordinateur, et ce dans plus de 220 pays.

La commercialisation du produit est prévue pour le printemps 2015. Il devrait coûter moins de 100 francs suisses (83€) et peut déjà être réservé en ligne. Après l’achat, il convient d’enregistrer son petpointer sur Internet. Un numéro et un code de contrôle sont indiqués sur l’appareil et doivent être saisis lors de l’inscription, ainsi que l’adresse e-mail du propriétaire. Ainsi, ce dernier pourra être informé par e-mail, notamment lorsque le niveau de l’alimentation (par pile) sera trop bas.

À noter que pour une utilisation quotidienne continue, l’appareil disposera d’une autonomie de 2 à 3 semaines.

Il faudra ensuite conclure un abonnement, pour couvrir les communications. Cet abonnement pourra être mensuel, annuel ou bisannuel. Il permettra de transmettre par réseau mobile les données de localisation entre le petpointer et le serveur, d’où elles seront communiquées ensuite au terminal. Ces frais de communication seront fixes et s’élèveront à quelques centimes par jour.

Toutefois, le pet pointer ne remplacera pas l’identification de l’animal, par tatouage ou puce électronique (qui est obligatoire). En effet, seule cette identification permet à l’heure actuelle de retrouver le propriétaire d’un animal égaré. Mais également au vétérinaire de s’assurer qu’il s’agit du bon animal, avant toute consultation ou opération. Une sorte de passeport en somme. Tandis que le petpointer jouera plutôt le rôle du téléphone portable.

Autre recommandation : préférez un collier avec un système d’attache sécuritaire, c’est-à-dire qui puisse se défaire en cas d’étranglement, et si possible muni d’une bande réfléchissante, afin de mieux repérer l’animal la nuit.

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BONJOUR !

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APPRENDRE A RESPECTER LES ANIMAUX

Plus on s’y prend tôt, meilleur sera le résultat.

Fortes de ce constat,  Florence Pinaud et Anne-Lise Combeaud se sont saisi l’une de sa plume, l’autre de ses crayons, et toutes deux ont publié un bijou de livre pour enfants : Respecter les animaux à petits pas (Ed. Actes Sud Junior, 80 pages, 12,70 €).

A mettre donc sans réserve entre toutes les petites mains de plus de 8 ans. Et même de plus jeunes, pour peu qu’on veuille bien les accompagner dans leur exploration.

Dans cet ouvrage aux dessins frais et attrayants, il y a en effet beaucoup à lire.  Beaucoup à apprendre aussi,  à comprendre et à découvrir.

« Les hommes sont parfois bizarres : ils disent aimer les animaux, mais ne se gênent pas pour les chasser, les traquer pour leur peau, leurs défenses ou leur viande, les faire travailler, les enfermer, les exploiter, et même les faire jouer dans un cirque… Tout ça sans leur demander leur avis, bien sûr », annonce l’auteur en quatrième de couverture. Et de l’assurer à ses jeunes lecteurs : « Grâce à ce livre, tu découvriras comment l’histoire des animaux et celle des hommes se mêlent étroitement, et pourquoi il est nécessaire de lutter pour le respect des animaux qui nous entourent. »

J’ouvre donc, un peu inquiète à l’idée de m’embarquer pour le pays des Bisounours et des bonnes intentions… Et je découvre un modèle de livre pédagogique. Evoquant Aristote, Montaigne, les Cathares et les Egyptiens sans être pontifiant. Employant des mots compliqués – spécisme, éthique animale, euthanasie – sans être rébarbatif ni faire perdre le fil. Retraçant en courts paragraphes la complexité des rapports nourris de tous temps entre eux et nous.

Depuis l’homme préhistorique, qui cherchait à se protéger des animaux et à survivre parmi eux, jusqu’à l’époque actuelle, où il devient admis que nos compagnons à poils et à plumes ont aussi des droits.

« Cette récente prise de conscience est en passe de modifier profondément les rapports entre l’humain et l’animal », affirme Florence Pinaud, par ailleurs journaliste en presse écrite dans les domaines économique et social. « Les éthologues, qui étudient les mœurs animales, ont montré que les animaux sont sensibles à la douleur, communiquent, sont capables de mentir, de rire, d’établir des stratégies. Malgré ces avancées, les abus envers les animaux restent fréquents : conditions d’élevage souvent cruelles, expériences menées par des laboratoires sur des animaux cobayes, nombreuses menaces sur les espèces ou actes de maltraitance envers les animaux de compagnie. Sous la pression des associations et de certaines stars, les gouvernements commencent à prendre des mesures de protection, mais il reste beaucoup à faire ! »

Exposés sous forme de  courts chapitres – « Les premiers défenseurs des animaux », « La science explore leurs mystères », « Les animaux ont-ils une conscience », « Les cobayes de laboratoire », « Quand les animaux finissent dans nos assiettes », « Les mauvaises raisons pour ne rien changer », etc. –, tous ces aspects sont abordés de façon simple et directe. Tout le contraire du langage bêtifiant (tiens ! revoilà les bêtes…) que l’on prend parfois pour parler aux enfants. Comme si ces petits êtres, eux non plus, ne pouvaient rien comprendre. Un livre instructif et lumineux, dont on peut user et abuser !

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UNE SACRÉE VIE DE CHIEN

Rafael Mantesso est brésilien et il considère son chien Bull-Terrier de 4 ans – Jimmy Choo – comme son meilleur ami.

Son hobby ? Le photographier dans des mises en scène aussi incroyables les unes que les autres… au milieu d’illustrations qu’il dessine à la main sur fond blanc. L’idée est venue à Rafael après son divorce, alors qu’il se retrouvait seul avec son chien dans un appartement totalement vidé de ses meubles.

Au milieu de croquis simples mais très expressifs, Jimmy Choo le chien est devenu une véritable star sur Instagram. Un photogénique toutou qui se transforme au gré des clichés en superman, en distributeur de bisous et plus encore !

Une bien belle initiative à découvrir ici : Rafael Mantesso et Jimmy Choo.

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63 MILLIONS !

63 millions !  C’est le nombre d’animaux de compagnie que compte actuellement la France,   championne européenne dans ce domaine. Ce chiffre vertigineux vient d’être communiqué par la Facco, la chambre syndicale des fabricants d’aliments préparés pour animaux familiers, qui le tient elle-même de la dernière enquête TNS-SOFRES conduite à l’automne 2012 auprès de 14 000 foyers français.

La population humaine étant estimée à 66 million en France (estimation de l’Insee au 1er janvier 2014), cela fait environ un animal par personne… Beau record.

Les poissons remportent la palme, et de loin : ils sont 35 millions à tourner en rond dans leur aquarium. Viennent ensuite les chats (11,4 millions), les chiens (7,4 millions), les oiseaux (6,4 millions) et les rongeurs (2,7 millions). Et encore ! Ne sont pas comptabilisés dans cette étude certains nouveaux animaux de compagnie (NAC), pythons, batraciens et mygales (oui oui, des mygales) qui, semble-t-il, prennent de plus en plus de place dans les foyers.

Un bonheur ne venant jamais seul, le site Wamiz.com, dédié aux animaux de compagnie, publie même une magnifique infographie sur le même thème. Nulle coïncidence là-dessous. En cette approche de vacances estivales, durant lesquelles trop de bêtes se retrouvent abandonnées par leurs propriétaires, la Facco et Wamiz se sont associés pour proposer, sous la rubrique « Faire garder son animal » , un accès facilité aux diverses solutions de garde.

Quand le marché est si juteux, il n’y a pas de raison de ne pas le faire fructifier un peu plus… Car si l’on découvre sur cette infographie les races de chiens et de chats préférées des Français, on reste surtout estomaqué par le fabuleux marché que représentent les dépenses en alimentation, accessoires et soins de nos amis les bêtes : 4,2 milliards d’euros par an !

« Le pourcentage de foyers qui possèdent au moins un animal reste stable (48,4 % en 2012 contre 48,7 % en 2010) », précise la Facco. Tout n’est pourtant pas immuable en pays animalier. Cette nouvelle enquête confirme notamment la diminution de la population canine (en moyenne, 100 000 chiens de moins par an) au profit de la gent féline. Les foyers de France comptent, en effet, 200 000 chats de plus chaque année.

Des chats en majorité donnés et qui, pour les trois-quarts d’entre eux, sont des chats européens. A ne pas confondre, aux dires de certains, avec les chats de gouttière… Mais c’est une autre histoire.

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LOINS DES YEUX MAIS PAS LOIN DU COEUR

C’est une histoire d’amour comme on n’en voit plus dans nos contrées. Une histoire entre deux êtres plus forte que les 13 500 kilomètres qui les séparent.

Elle se joue sous le ciel de Croatie. Elle vit là-bas toute l’année, interdite de voyage par un grave handicap. Lui la rejoint à chaque printemps, depuis l’Afrique australe où il passe l’hiver.

Malena et Klepetan sont deux cigognes blanches, et leurs retrouvailles, qui ont donné par le passé naissance à plusieurs petits, viennent tout juste d’avoir lieu pour la douzième année consécutive.

Cette année, il est arrivé en avance », a constaté Stjepan Vokic, réveillé de bon matin par le bel oiseau. C’est à cet ancien gardien d’école primaire, cité par l’édition en ligne du quotidien  Vecernji List,  que Malena doit d’avoir la vie sauve. Il y a plus de dix ans, dans son village de Brodski Varos (est de la Croatie), il la découvrait blessée à l’aile par un chasseur.

Depuis, il la nourrit et veille à son confort sur la cheminée de l’école où elle a installé son nid. Le valeureux Klepetan vient chaque année l’y retrouver, avec une constance qui fait fondre le cœur des filles et ravit la presse locale. Et qu’importe si l’on sait maintenant que la stabilité des couples de cigognes blanches doit plus à l’attachement au nid qu’à la relation qui existe entre les deux partenaires : les amours de Melena et Klepetan sont tellement plus belles dans leur version romantique !

D’autant que le fidèle amant est aussi  bon père : chaque année, il se charge d’apprendre à voler à ses oisillons avant de repartir avec eux en direction de l’Afrique du sud.

Les cigognes sont des oiseaux grégaires qui se reproduisent en colonies. Ils construisent généralement des nids de branchages dans les arbres, bien que la Cigogne maguari niche au sol et que trois espèces au moins installent leur nid sur les habitations ou autres constructions humaines. Le nid de la cigogne blanche est toujours placé dans des lieux hauts et découverts, faciles d’accès pour ces grands oiseaux. On les trouve sur des tours, des clochers, des pylônes, des arbres où plusieurs nids peuvent se côtoyer. Ces nids sont employés année après année. Les cigognes rajoutent de nouveaux matériaux, donnant parfois des volumes énormes.

Les espèces migratrices comme la Cigogne blanche et la Cigogne noire volent en planant, ailes étendues et immobiles, utilisant les courants chauds aériens pour les soutenir sur de longues distances. Ces courants ne se formant qu’au-dessus des terres, ces oiseaux migrateurs doivent franchir la Mer Méditerranée en ses points les plus étroits comme le font les rapaces. De ce fait il est facile d’observer ces oiseaux en cours de migration au niveau du Détroit de Gibraltar ou du Bosphore.

La cigogne blanche se nourrit de grenouilles, têtards, lézards, anguilles, vers de terre, couleuvres, poissons, sauterelles, mollusques, escargots, crustacés divers, poussins et oeufs de petits oiseaux, et petits mammifères.

C’est l’une des espèces européennes qui a subi un des déclins les plus rapides au 20ème siècle, même si au sud de son aire de répartition (France et péninsule Ibérique) cette tendance semble être inversée. La régression de l’espèce est liée principalement à la disparition des lieux d’alimentation et de reproduction, les collisions, les électrocutions avec les lignes électriques et les conditions catastrophiques dans les quartiers d’hiver en Afrique. L’emploi des pesticides leur est défavorable car elles les ingèrent en consommant des insectes et des rongeurs.

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CHATSOURIS

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L’EAU, MES CHIENS ET MES CHATS !

Je me dis souvent la même chose : mes chiens semblent mettre autant d’eau en dehors de leur écuelle qu’ils n’en avale ! Et lorsque j’observe mes chats pratiquant la même activité… c’est l’élégance même…

Une différence que la science ne pouvait laisser inexpliquée.

Grâce à des caméras, on a pu récemment découvrir que tout est une question de…langue !

Les chiens projettent la leur qui vient littéralement percuter la surface de l’eau à grande vitesse pour provoquer une colonne d’eau en direction de leur gueule…avec à la clé des éclaboussures.

Les chats eux placent d’abord leur langue avant de la rétracter rapidement. La même colonne d’eau est créée en direction du museau, mais avec un résultat moins…spectaculaire.

Jetez un œil aux vidéos ci-dessous pour que les images viennent s’ajouter aux mots.

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