Selon les mesures de précipitations publiées cette semaine par Météo France, une sécheresse inhabituelle frappe actuellement l’Europe occidentale et méditerranéenne. La France n’est pas épargnée, le mois écoulé ayant été le plus sec dans l’Hexagone depuis 1959.
Après un printemps 2011 historiquement sec, et un mois de février 2012 «extrêmement sec», le phénomène de sécheresse est de plus en plus préoccupant en France. Selon le dernier relevé du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), 80% des nappes phréatiques affichent désormais un niveau «inférieur à la normale».
Région la plus touchée en métropole, le Languedoc-Roussillon voit quant à lui le débit de ses cours d’eau diminuer. Certains en sont même à leur étiage estival, soit la période de l’année où ils atteignent leur niveau le plus bas. La Bretagne, le Centre, l’Île-de-France, la Normandie, le nord de la vallée du Rhône et le sud de l’Alsace accusent cependant eux aussi un déficit pluviométrique important.
Les villes de Montpellier, Sète et Perpignan ont par exemple enregistré des cumuls de précipitations inférieurs à 10 millimètres. A ce déficit pluviométrique s’ajoute un ensoleillement généreux qui, combiné à des températures globales plutôt clémentes, a de quoi inquiéter. Car l’automne et l’hiver sont deux saisons pendant lesquelles les nappes phréatiques « se rechargent ». Aussi la sécheresse hivernale entraîne-t-elle une accumulation moindre d’eau dans ces réservoirs aquifères.
A ces périodes, les précipitations ne sont pas absorbées par la végétation et s’évaporent peu en raison des températures plus basses et de la longueur moindre du jour. Le déficit pluviométrique et l’appauvrissement des réserves contenues par les nappes phréatiques présagent donc d’un été difficile pour l’agriculture et pour l’élevage, deux filières déjà confrontées aux pertes économiques dues aux incendies. Car, bien qu’elles soient impatiemment attendues, les pluies printanières ne devraient pas inverser la tendance. Météo France projette une hausse des températures, une hausse de l’évaporation et une baisse des précipitations estivales.
Le tableau n’est décidément pas réjouissant.
Véritable maître du chant, le chardonneret est un élégant passereau un peu plus petit qu’un moineau qu’on reconnaît à son plumage composé d’un mélange de brun clair, de noir, de blanc, de doré et de rouge, produisant une cascade de couleurs au moindre mouvement.
Les deux sexes sont semblables. Son dos est brun chamois, sa poitrine et son ventre sont bruns, mélangés à du blanc et son croupion blanchâtre. Il a des ailes noires avec barres alaires jaune vif, particulièrement visibles en vol. Sa queue noire et blanche est fourchue. Il porte une tache rouge cramoisi sur la face. Toutefois cette tache rouge est un peu moins étendue chez la femelle.
Avant octobre, les jeunes chardonnerets n’ont pas encore les dessins caractéristiques des adultes. Ils ne portent pas de rouge sur la face et ont un plumage brunâtre et rayé. Le chardonneret élégant a un bec conique et pointu, spécialement adapté pour prélever les graines des plantes comme le chardon, ce qui lui vaut son nom.
Surpris aux abords des nombreuses mangeoires disséminées dans la propriété, notre ami Chardonneret a été photographié dans une jolie lumière de fin d’hiver…
Nous avons tous entendu parler de ces chats qui retrouvent leur maître, parti à 200km de leur habitation, de ces chiens qui savent lorsque leur maître rentre, quelle que soit l’heure. Comment font-ils ? Les animaux sont-ils doués de télépathie ? D’un sixième sens ? Le travail du biologiste anglais Rupert Scheldrake tendrait à le prouver.
Dans le film disponible ci-après, son auteur a souhaité relater ces nombreux phénomènes où l’animal nous a surpris par son comportement, comme s’il lisait dans nos pensées ou prévoyait nos réactions. Et que penser de ces hommes qui disent communiquer avec les plantes comme les chamanes d’Amazonie ? Et si une communication entre les animaux et les hommes était possible ?
Rencontre avec trois femmes exceptionnelles : la première, Anna Evans, vétérinaire, semble communiquer avec les animaux de compagnie, la deuxième, Laila del Monte, obtient des informations d’une grande précision de la part de chevaux qu’elle ne connaît pas, la troisième, Marta Williams, nous apprend que nous en serions tous capables.
Un film qui vous fera probablement considérer votre animal de compagnie d’un autre oeil.
L ‘extinction des espèces n’est pas une fatalité. Cette mauvaise cause a ses partisans, ses artisans. Un exemple : la disparition de l’ours des Pyrénées.
La France a signé les traités internationaux mais n’a rien fait pour protéger efficacement cet animal menacé.
Diverses associations portent à présent plainte contre la France devant la Cour de justice de l’ Union européenne. Il n’y a pas de raison que ces documents accablants restent cantonnés aux circuits administratifs.
On trouvera donc dans le livre « Plainte Contre la France (pour défaut de protection de l’ours des Pyrénées) », une chronique documentée de l’extinction de l’ours, avec ses causes, ses méthodes, ses remèdes.
La chronique est complétée par un essai de Stéphan Carbonnaux : Le Pays des forêts sans ours, qui apporte à une connaissance de la situation locale un indispensable complément affectif : une forêt sans ours est une perte inestimable, non seulement pour la nature mais pour notre imaginaire et notre culture.
C’est la chèvre commune de l’Ouest de la France. La chèvre des fossés provient des régions limitrophes du rivage de la Manche, en Basse et Haute-Normandie.
Comme son nom l’indique, elle était utilisée à l’entretien des talus et fossés, souvent attachée à un piquet ou gardée par les enfants. Elle valorisait donc un espace inculte tout en le maintenant propre.
C’était ainsi typiquement la « vache du pauvre », qui valorisant des espaces délaissés, permettait à leur détenteur, qui n’avait parfois pas de terres à eux, de survivre en produisant lait, fromage, viande et peau. Elle était traditionnellement élevée pour son lait, parfois transformé en fromage.
La chèvre des fossés est aujourd’hui souvent élevée par des amateurs passionnés regroupés au sein de l’association de sauvegarde de la chèvre des fossés. Le but étant pour ses protecteurs de conserver la race.
La biquette, docile et familière, trouve sa place dans l’entretien d’écosystèmes protégés et de divers espaces naturels à l’abandon, puisqu’elle consomme les broussailles et divers arbustes.
Par ailleurs, certains éleveurs commencent à développer une production agricole plus conventionnelle, par la production de lait transformé en fromages fermiers vendus directement à la ferme.
A quelques semaines du premier tour de l’élection présidentielle, le sondage Ifop pour la Fondation 30 millions d’amis est marqué par l’importance accordée à la protection des animaux et livre plusieurs enseignements majeurs.
1. La protection des animaux est une cause importante pour quatre Français sur cinq.
- La cause animale est un enjeu jugé important par 81% des personnes interrogées, dont 31% le jugent très important.
- La proportion de personnes ne la jugeant pas importante du tout est à l’inverse très marginale (3%).
- La possession d’un animal de compagnie est logiquement un vecteur de différenciation sur cette question. Les possesseurs d’animaux se montrent les plus attentifs à la cause animale (91% contre 81% en moyenne), mais les non-possesseurs y portent tout de même attention à une large majorité (71%).
2. L’absence constatée de la question animale dans les programmes des candidats à la présidentielle.
- Seuls 8% des Français considèrent que les candidats déclarés ou potentiels accordent de l’importance à la cause animale dans leurs programmes pour l’élection présidentielle de 2012.
- A contrario, 9 répondants sur 10 estiment que cette question est délaissée, dont 34% estiment qu’elle l’est complètement absente.
- Le constat est par ailleurs le même, quelle que soit le segment sociodémographique de la population.
3. Les propositions en matière de protection animale pourraient influencer le vote d’un Français sur trois.
- 29% des Français admettent que les propositions en matière de protection animale pourraient avoir une influence sur le bulletin qu’ils glisseront dans l’urne en 2012. Ce sentiment est minoritaire parmi la population – ces propositions n’auront aucune influence sur le vote de 71% des personnes interrogées – mais la proportion de personnes y étant attentives est non négligeable.
- Elle est en outre plus importante dans certaines catégories de la population. 41% des employés soulignent l’importance de la cause animale dans la détermination de leur vote en 2012.
- 41% des possesseurs d’animaux de compagnie le soulignent également, ce score montant à 49% auprès des possesseurs de chiens.
Comment un antique pommier sauvage kazakh pourrait nous sauver des pesticides… Mais d’où vient la pomme du jardin d’Éden ?
Réalisé par Catherine Peix, « Aux origines de la pomme » nous emmène dans les montagnes du Tian Shan, au Kazakhstan où les premiers pommiers seraient nés, il y a 165 millions d’années. On trouve dans ces forêts épaisses d’arbres qui peuvent atteindre plus de 30 mètres de haut et vivre plus de 300 ans, des pommiers sauvages : les Malus sieversii.
Leurs pommes sont non seulement comestibles et savoureuses, aux couleurs et aux goûts variés, mais elles ont su développer des résistances exceptionnelles aux maladies et, en particulier, au fléau numéro un du pommier : la tavelure. Quel est donc le secret de la résistance du Malus sieversii ?
Avec le film de Catherine Peix, on découvre que la pomme des origines possède un ensemble de gènes de résistance qui s’est perdu au cours du long processus de domestication des pommes, lors de leur voyage depuis l’Asie jusqu’à l’Europe.
Cette enquête scientifique et historique relate le parcours d’un savant kazakh, Aymak Djangaliev, qui se consacra toute sa vie à l’étude et à la protection duMalus sieversii. Mais il souligne aussi les enjeux contemporains essentiels de la découverte de cette pomme. À l’instar de la pomme Ariane conçue par l’INRA à Angers, Malus sieversii offre la possibilité d’une nouvelle arboriculture qui, par hybridation naturelle avec des espèces sauvages résistantes, pourrait créer des pommes domestiquées « bio », cultivées sans pesticide.
Je vous invite à découvrir la vidéo ci-dessous…
Est-il besoin de vous préciser notre position contre toute sorte de souffrances, quel qu’en soit le motif, infligées aux animaux ? Et d’autant plus lorsque la cause est d’origine religieuse, dans notre République laïque depuis la séparation de l’Église et de l’État, en 1905.
La Fondation 30 millions d’amis et le Relais du Vert Bois vous remercie de signer la pétition ci-dessous.
PETITION
Monsieur le président de la République,
Monsieur le ministre de l’Intérieur, chargé des cultes,
Monsieur le ministre de l’Agriculture,
La pratique consistant à abattre les animaux sans étourdissement préalable est inacceptable, quels qu’en soient les motifs.
Par ailleurs, pour des raisons éthiques parfaitement légitimes, le consommateur sensible à la protection des animaux a le droit de ne pas vouloir consommer de viandes issues de la souffrance animale.
En France, « l’étourdissement des animaux est obligatoire avant l’abattage ou la mise à mort (…) sauf si cet étourdissement n’est pas compatible avec la pratique de l’abattage rituel » (art. R.214-70 du Code rural). Or, l’examen de la pratique de l’abattage rituel dans notre pays fait apparaître que la proportion d’animaux qui ne sont pas étourdis avant leur saignée dépasse de beaucoup les besoins des seuls consommateurs concernés. En réalité, une part importante des viandes issues d’un abattage rituel est commercialisée dans le circuit traditionnel sans qu’il soit fait mention de cette caractéristique.
A minima, je demande donc que l’étiquetage de la viande (ou d’une préparation contenant de la viande) comporte obligatoirement la mention du mode d’abattage, afin que le droit à l’information du consommateur soit respecté.
A terme, je réclame la généralisation de l’étourdissement de tous les animaux avant leur abattage, sans exception aucune.
Les Forêts Sauvages de Robert Hainard est une très belle anthologie de textes écrits entre 1930 et 1980, de reproductions soignées de croquis de terrain, d’aquarelles, de gravures sur bois du grand artiste, naturaliste et philosophe suisse Robert Hainard.
Les reproductions de gravures et de croquis parachèvent brillamment cette ode à la nature boisée.
On part sur les traces du célèbre chasseur au crayon, on le suit au fil de ses pérégrinations à l’ombre des arbres et on respirerait presque l’odeur piquante de l’humus forestier !
Cet ouvrage est aussi l’occasion de s’imprégner des réflexions philosophiques fondamentales de Robert Hainard sur le rapport homme-nature.
Incontestablement il s’adresse à tous les amoureux de poésie, de faune, de flore et de forêts !
C’est un livre que je laisse volontairement près de la cheminée du Relais du Vert Bois, à l’attention de celui ou celle qui voudrait faire vagabonder son esprit…
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