Dimanche 12 Février 2012 : il fait froid, très froid (-12°C), mais la forêt de Bord aux abords du Relais du Vert Bois offre de bon matin un magnifique spectacle hivernal.
La neige recouvre le sous-bois d’un blanc immaculé. Ici, la nature vit au ralenti…
« Hourvari » est un terme ancien qui signifie « ruse de l’animal chassé qui met les chiens en défaut en revenant sur sa voie ».
Dans le contexte de cet article, « Hourvari » est le titre d’un livre engagé que je vous invite à lire pour mieux comprendre toute la cruauté de la chasse à courre.
Son auteur, Bruno Cardon, est un ardent défenseur des animaux et des forêts dont le destin va l’amener à tenter de sauver un cerf exténué et sans défense, pourchassé jusque dans un village, devant des habitants – et surtout des enfants – horrifiés.
En voulant prendre la défense d’un malheureux animal, Bruno Cardon va se retrouver devant la justice et vivre un véritable cauchemar.
Hourvari est un livre poignant que j’ai parcouru d’une seule traite : c’est le destin d’un homme blessé et d’un grand cerf sacrifié qui vont se retrouver mêlés dans l’horreur de ce qui aurait pu être une belle journée, au coeur de la forêt de Compiègne.
S’il fallait encore le démontrer, ce livre montre une fois de plus que la chasse à courre est tout sauf une tradition de chasse respectable. La plupart des pays européens ont déjà aboli, sans regrets ni dommages, cette cruauté abominable d’un autre âge.
Relisez ici notre article du 27 Novembre 2011 intitulé « Stop à la Barbarie »
Le Grimpereau des bois passe facilement inaperçu, parfaitement camouflé contre le tronc le long duquel il grimpe.
Il est parfois confondu avec une petite souris à cause de la manière dont il escalade les arbres, à la recherche de petits insectes cachés derrière l’écorce. Le plumage brun uniforme et son habitude de voler en spirale autour du tronc le rendent très difficile à voir.
Il se rencontre dans les bois et forêts de feuillus, de conifères ou mixte Il est présent plus rarement dans les parcs et les jardins peuplés plus volontiers par son proche cousin, le Grimpereau des jardins.
Le grimpereau utilise ses griffes solides pour s’accrocher au tronc et aux branches, forant l’écorce à la recherche d’insectes et d’araignées. Il sautille par petits bonds successifs, en prenant appui sur sa queue rigide, qu’il utilise comme propulseur. À l’inverse d’autres oiseaux arboricoles cherchant leur nourriture, il ne se tient pas la tête en bas. Parvenu au sommet d’un arbre, il s’envole alors vers le pied d’un autre arbre et recommence une nouvelle escalade. Il se pose rarement plus loin que l’arbre voisin, mais il passe de l’un à l’autre à grande vitesse, témoignant d’une extraordinaire vitalité.
Les Grimpereaux des bois sont des oiseaux peu sociaux mais durant l’hiver ils n’hésitent pas à se joindre fréquemment à des troupes de mésanges et de roitelets huppés, à la recherche de nourriture. Les dortoirs se créent aussi de manière à lutter ensemble plus efficacement contre le froid. La plupart du temps, ces dortoirs se situent dans les environs d’une source de nourriture abondante et peuvent compter une dizaine de Grimpereaux ou plus. Les oiseaux peuvent s’installer sous la toiture d’une cabane, comme c’est le cas au Relais du Vert Bois.
Pour se nourrir durant l’hiver, les Grimpereaux recherchent des petits insectes qu’ils ont cachés en prévisions de l’hiver sous l’écorce des arbres ou dans le lichen des troncs. Lorsque le froid humide plaque une couche de glace sur les troncs, ils ne peuvent plus s’y accrocher pour chasser. Ils ont même du mal à venir sur les tables à oiseaux. Pour les aider, il faut alors leur offrir des graines décortiquées ou des petits morceaux de gras coincés dans l’écorce des arbres.
A la veille de la Saint-Valentin, tandis que les ventes de bijoux en or s’apprêtent à connaître un pic, le WWF souhaite rappeler les conséquences dramatiques générées par l’extraction illégale de ce métal précieux.
Et la France n’est pas épargnée. L’un de nos départements, la Guyane, subit de plein fouet les effets de cette exploitation clandestine : accumulation de mercure dans les cours d’eau contaminant toute la chaîne alimentaire jusqu’à l’homme, structuration de véritables filières d’immigration sauvages et développement de réseaux de prostitution, de trafics (armes et drogues) et de délinquance…
Le saviez-vous ? 4000 hectares du Parc National Amazonien ont été déforestés et des dizaines de kms de cours d’eau sont régulièrement souillés par les activités d’orpaillage clandestin . Des études réalisées sur les cheveux des populations locales ont fait apparaître dans 30% des cas des taux de mercure supérieurs au seuil sanitaire maximal fixé par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) . Le mois dernier, en pleine visite présidentielle, une fusillade a provoqué la mort de 6 personnes sur Dorlin, un site d’orpaillage clandestin.
Le WWF a interviewé un échantillon représentatif des acteurs de l’industrie de la bijouterie, grâce à l’appui de l’Union française de la bijouterie, joaillerie, orfèvrerie, des pierres et des perles (BJOP), la fédération nationale des horlogers, bijoutiers, joailliers et orfèvres (HBJO) et le Syndicat Saint Eloi. Fabricants, distributeurs et affineurs ont tous un point commun : ils achètent l’or sans toujours connaitre son origine.
Devant l’absence de moyens de contrôle adaptés, l’or illégal peut encore infiltrer la filière légale de transformation et de distribution de l’or. Face à ce constat alarmant, le 14 février 2010, à l’occasion de la Saint-Valentin, le WWF-France a lancé sa campagne « Non à l’or illégal ».
Deux ans plus tard, le combat continue… Si vous avez envie d’en savoir un peu plus, rejoignez la campagne WWF « Non à l’or illégal » !
L’opération « Doyens de la Fondation 30 Millions d’Amis » a battu en 2011 un nouveau record. 716 chiens ont été adoptés en 2011.
Il faut savoir que si les animaux ne sont pas adoptés dans l’année de leur arrivée au refuge, ils courent le risque d’y finir leur vie ! Et plus un animal y reste, plus il devient âgé et moins il a de chances de séduire une nouvelle famille, eu égard notamment aux éventuels problèmes de santé qui entraînent des frais et découragent les adoptants. Depuis plusieurs années déjà, la Fondation 30 Millions d’Amis mène « l’opération Doyens » pour favoriser l’adoption des vieux chiens et leur offrir une retraite heureuse dans un foyer chaleureux, loin du stress du refuge.
A tout maître qui adopte un chien âgé de 10 ans et plus dans l’un des 120 refuges soutenus par la Fondation et participant à cette opération, la Fondation 30 Millions d’Amis s’engage à régler les éventuels frais vétérinaires de son nouveau compagnon – à hauteur de 600 € – sur présentation de factures.
Chaque doyen bénéficie de la niche « 30 Millions d’Amis » qui lui apporte un peu plus de confort durant son séjour en refuge et permet surtout de le localiser plus facilement grâce notamment à la plaque signalétique qui y est apposée.
Depuis le début de l’opération en décembre 2005, plus de 2 000 chiens âgés ont ainsi été adoptés.
Les vieux chiens sont les plus fragiles. Pourtant, ils n’ont pas moins d’amour à donner : ne les laissez pas finir leurs vieux jours en refuge et offrez-leur un foyer chaleureux et aimant ! La Fondation 30 Millions d’Amis compte sur vous.
A moins de 15 minutes du Relais du Vert Bois, une promenade au bord de l’Eure nous rappelle qu’il ne faut pas aller bien loin pour contempler une magnifique nature hivernale… Cette photo a été prise hier alors que la température frôlait encore les -10°C !
Avant votre séjour, prenez le temps de parcourir notre site internet et découvrez le nombre incroyable de balades que vous pouvez réaliser autour du Relais du Vert Bois !
Réalisé par deux maîtres du cinéma animalier, Keith Scholey et Alastair Fothergill, le film « Félins » nous dévoile les aventures aussi palpitantes qu’émouvantes des maîtres de la savane africaine, ces fauves qui risquent leur vie pour protéger leur famille.
Le film a nécessité plus de deux ans de tournage et un matériel révolutionnaire pour capter sans aucun artifice la vie intime de ces familles dans leur spectaculaire environnement.
Félins est un hymne à la vie plein d’humour et d’émotion, qui suit au plus près quelques-uns des animaux les plus fascinants.
Au coeur des terres de l’Afrique, au Kenya, le Masai Mara est un paradis perdu abritant le plus grand nombre d’animaux sauvages sur la planète, et où les félins sont rois. Le film est l’occasion de découvrir comme jamais la saga de ces magnifiques animaux et les liens bouleversants qui les unissent. Couvrant une surface d’environ 1500 kilomètres carrés, cette réserve naturelle abrite une gamme vertigineuse d’espèces et reste un des habitats naturels les plus remarquables au monde, traversé par un million d’animaux migrateurs chaque année.
Félins est le troisième long métrage Disneynature après Les ailes pourpres et Pollen. Créée en avril 2008, la société réunit les plus grands cinéastes naturalistes pour traiter les sujets les plus variés, suivant ainsi les traces de l’illustre Walt Disney qui fut lui-même un pionnier du documentaire animalier.
Que ce soit un film d’animation, un film live ou… un documentaire animalier, les spectateurs attendent une belle histoire portés par des personnages charismatiques, et Félins réussit parfaitement sa mission. Incontestablement le meilleur – et surtout le plus abordable – des films Disneynature, il nous offre une histoire et des images magnifiques, parfaitement filmées et mises en scène, sublimées par une musique dynamique et envoutante, donnant l’impression de découvrir l’univers du grand classique Le Roi Lion en vrai. Les différents destins qui nous sont présentés sont prenants et poignants, et Pascal Elbé s’en sort honorablement dans le rôle du narrateur.
Félins est un vrai film de cinéma, un de ces films que la nature nous offre et qui nous permet de faire un fabuleux voyage immobile au coeur de l’Afrique, une pause idéale dans notre quotidien… pour les petits et les grands, dans les cinémas depuis le 1er février. Bon film, bon voyage…
Loukanikos (« saucisse » en grec) est un chien présent dans la plupart des manifestations contre l’austérité à Athènes. Il a été repéré par les photographes de presse et est devenu une emblème planétaire de la contestation sociale, grâce au magazine Time qui en a fait une de ses personnalités de l’année.
Loukanikos apparaît depuis longtemps dans de nombreux reportages photo, de l’Agence France Presse (AFP) notamment, toujours aux côtés des manifestants, en train d’aboyer contre les forces antiémeute casquées et bardées de lourds boucliers.
L’animal au poil blond rosé, est l’un de ces nombreux chiens errants, mais néanmoins identifié par le port d’un collier, qui sont légion dans les villes grecques ne disposant pas de suffisamment de refuges pour les animaux abandonnés.
« Je le photographie depuis au moins cinq ans », déclare Aris Messinis, photographe pour l’AFP à Athènes. « Pour moi, il n’est pas un symbole des manifestations, mais le meilleur ami des manifestants, et une note joyeuse dans les défilés. Il y a d’autres chiens errants dans les manifestations, mais seul Loukanikos participe vraiment. Les manifestants le traitent bien, beaucoup d’entre eux le nourrissent », ajoute le photographe.
« Comme il a un instinct de survie apparemment très développé, il aboie contre la police parce qu’il a été attaqué par des policiers. J’ai même vu un jour devant le Parlement des incidents éclater à cause de lui. Un policier a essayé de lui donner un coup de pied, les manifestants n’ont pas apprécié, certains ont envoyé des cocktails Molotov, la police a répondu par des gaz lacrymogènes« , fait remarquer Aris Messinis.
Aujourd’hui, l’internet regorge de photos et de vidéos montrant Loukanikos, qui a même un site sur un réseau social comportant plus de 23.000 inscrits. Ses fans du monde entier lui envoient des voeux dans toutes les langues, ou publient ses photos sur le fond musical de « I need a hero ».
« Arbres » aux éditions Flammarion est un magnifique livre qui ne fait pas que répondre à cette question…
L’idéal est d’ouvrir l’ouvrage au hasard pour se laisser surprendre par le Prunus grayana, un arbre de Chine et du Japon qui « voisine » avec le Persea palustris, originaire de Louisiane et de Floride, dans le Sud des Etats-Unis.
En tout cette véritable encyclopédie détaille quelques 600 arbres, leurs feuilles – souvent à dimension réelle, leurs habitats et utilisations.
Des amis familiers de nos jardins aux géants de la profondeur des bois, ce bel ouvrage introduit la forêt dans notre vie comme nul autre livre et c’est également un livre idéal pour connaître et reconnaître les arbres rencontrés au gré de vos balades…
30 Millions d’Amis… qui ne connaît pas cette émission télé qui fait les beaux jours des passionnés d’animaux en tout genre depuis… 1976.
Même si cette émission a connu des changements de chaînes, puis de programmation, elle reste emblématique pour de nombreuses générations.
Reha Hutin, Présidente de la fondation 30 Millions d’Amis, a déposé récemment auprès du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA) un dossier de candidature pour une chaîne de télévision sur la TNT gratuite dénommée Amis TV, une chaîne thématique autour de la relation entre l’Homme, la nature et les animaux.
« Il est temps que les amis des animaux et de la nature aient enfin leur chaîne de télévision gratuite sur la TNT » a déclaré Reha Hutin à sa sortie du CSA. Amis Tv s’inscrit dans la logique d’une chaîne éthique où les sentiments universels que chacun peut ressentir à l’égard de la nature et des animaux seront mis en exergue. « L’ensemble de ses programmes sera au service d’une ligne éditoriale dans laquelle l’émotion et la tendresse seront au rendez-vous ».
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