Le 25 janvier dernier, des agriculteurs sont venus manifester devant la préfecture d’Arras pour dénoncer la prolifération d’espèces causant des dégâts aux cultures, notamment les rats musqués et les lapins de garenne.
Certains agriculteurs demandent le retour à l’utilisation de produits chimiques comme la bromadiolone, pour empoisonner légalement les espèces qui posent des problèmes à l’agriculture. L’inefficacité et les dangers de cette méthode sont reconnus. Cet anticoagulant puissant provoque l’intoxication directe (ingestion des appâts) ou indirecte (ingestion des cadavres) de nombreuses espèces, entraînant des répercussions en cascade sur une faune déjà fragilisée par les activités humaines.
En novembre 2011, 14 cadavres de milans royaux et 8 cadavres de buses variables ont ainsi été retrouvés dans le Puy-de-Dôme, sur des parcelles traitées avec ce produit chimique. Face à cette hécatombe, le préfet du Puy-de-Dôme a interdit, le 8 décembre 2011, l’utilisation de la bromadiolone sur les 22 communes du département abritant des dortoirs de milans royaux, rapaces protégés rares. Le préfet a également décidé de déclasser temporairement le renard et les mustélidés de la liste des « nuisibles ».
Ces prédateurs naturels jouent en effet un rôle incontestable de régulation des rongeurs et micromammifères.
La gestion de ces espèces dans le Pas-de-Calais est catastrophique : renard, martre, putois et belette sont classés « nuisibles » et massivement détruits, alors qu’ils constituent les prédateurs naturels des rongeurs. Ce constat a d’ailleurs motivé l’ASPAS à déposer un recours contre ce classement incohérent auprès du Tribunal administratif de Lille.
À titre d’illustration, un renard consomme 3 à 6000 rongeurs par an. Chaque année 5000 renards sont détruits dans le département du Pas-de Calais. Le calcul est éloquent : ce sont des millions de rongeurs qui échappent chaque année à une prédation naturelle !
Par ailleurs, le lapin est un gibier très prisé par les chasseurs qui entretiennent ses populations pour favoriser la poursuite de leur loisir. Des associations spécialisées dans la défense de ce petit gibier oeuvrent ainsi dans le Pas-de-Calais avec comme objectif »de développer le lapin sur l’ensemble du département, petit gibier de base par excellence »… Les agriculteurs se trompent probablement de responsables !
Cette semaine, l’ASPAS a demandé instamment de refuser la lutte chimique aux conséquences catastrophiques sur la chaine alimentaire et de retirer de la liste des « nuisibles » renard, martre, putois et belette sur toutes les communes qui se plaignent des dégâts dûs aux rongeurs. Cette mesure représente le seul moyen efficace, naturel et gratuit pour lutter contre les dégâts causés aux cultures.
Introduire des éléphants en Australie pourrait permettre d’enrayer la prolifération d’une herbe d’origine africaine responsable de feux de brousse dévastateurs, suggère David Bowman, biologiste spécialisé dans les changements environnementaux à l’Université de Tasmanie, dans la prestigieuse revue scientifique Nature.
L’une des principales sources de carburant pour les feux de forêts dans les climats tropicaux humides, c’est « herbe de Gambie » (Andropogon gayanus), une herbe africaine géante qui a envahi les savanes du Nord de l’Australie. Trop grande pour que les herbivores marsupiaux, tels les kangourous et les wallabies, s’en nourrissent et pas assez appétente pour que les bovins d’élevage ou les buffles ne consomment cette graminée géante qui peut atteindre jusqu’à 4 mètres de hauteur.
Elle sèche donc durant la saison sèche et alimente les gigantesques incendies qui sévissent chaque année en Australie.
« Mais l’herbe de Gambie est un repas de choix pour les éléphants ou les rhinocéros », observe David Bowman, qui suggère de réfléchir à la possibilité d’introduire ces espèces africaines sauvages en Australie tout en reconnaissant que l’idée peut sembler étrange de prime abord. Mais les seules autres méthodes pouvant vraisemblablement combattre l’herbe de Gambie impliquent d’utiliser des substances chimiques ou de débroussailler physiquement le pays, ce qui détruirait l’habitat naturel…
En guise d’entrée en matière, l’auteur débute par quelques pages donnant les clés d’une alimentation équilibrée et saine (apports en protéines, glucides et lipides, vitamines et minéraux indispensables, fibres et substances protectrices) et rappelant l’intérêt de choisir des produits bio, locaux et de saison. Puis il répond aux questions pratiques : où faire ses courses ? Comment manger moins cher sans pour autant économiser sur la qualité (bien au contraire) ?
La seconde partie propose des menus adaptés aux saisons et reste pratique d’utilisation avec un classement des recettes par prix. Des plats complets à moins d’1€ par personne, des soupes et des entrées à moins de 0,60€, des recettes originales et savoureuses, des menus adaptés aux saisons…
Un ouvrage où la cuisine du quotidien prend un nouveau visage et devient synonyme de plaisir, d’économies et de découvertes du monde, avec des recettes issues de différents pays.
Pic Vert (encore appelé pivert), Pic noir, Pic doré…Le plus répandu de nos pics est en fait le pic épeiche : un oiseau superbe avec son étonnant plumage noir et blanc. Le dessus du pic épeiche est principalement noir, avec de grandes taches blanches, ovales sur les ailes et des rayures sur les rémiges. En dessous, il est blanc avec une tache rouge écarlate sur le ventre, près de la queue. Le motif de la tête strié de noir entoure des joues blanches. Le mâle porte également une petite tache rouge sur la nuque, absente chez la femelle.
Comme de nombreux pics, le pic épeiche est spécialisé dans le martèlement des troncs et des branches d’arbres, car sa nourriture principale consiste en larves d’insectes xylophages. Il détache d’abord l’écorce à coups de bec latéraux, creuse ensuite des cavités dans le bois, jusqu’à 10 cm de profondeur, afin de dénicher les larves. Pour rappel
En hiver, le pic épeiche consomme régulièrement les graines de pommes de pin. Il détache alors une pomme de pin puis la transporte dans son bec afin de la caler dans une fourche d’arbre ou dans une fissure du tronc. Lorsque la fissure n’est pas assez grande pour accueillir le cône, il l’élargit à coup de bec précis de manière à adapter le réceptacle à la taille du cône. L’oiseau cale le cône entre son ventre et le bois de sorte que son bec est libre pour nettoyer la cavité réceptacle. Le pic épeiche procède de la même manière avec les noix et les noisettes qu’il trouve.
Le pic tambourine en moyenne 12 000 fois par jour !
Leur bec, au moment de l’impact, passe de 25 km/h à 0 km/h en quelques microsecondes, représentant une décélération de 1000 g, soit 1000 fois la force de gravité ressentie sur terre ! Une navette spatiale au décollage subit une accélération de 3 g et il est quasi impossible pour un humain de survivre à un choc au-delà de 50 g !
Une équipe de biomécaniciens chinois semble avoir percé le mystère de cette incroyable résistance, après avoir étudié un pic épeiche. L’inhabituelle souplesse de son crâne permet d’absorber les chocs et son bec, plus court, est à la base protégé par un fin morceau d’os, sorte de ceinture de sécurité, sans lequel le bec finirait par s’enfoncer dans le crâne.
Visiteur régulier des mangeoires du Relais du Vert Bois, il apprécie les cacahuètes, la graisse, l’orge, l’avoine écrasée, les noisettes et les noix coincées dans des fentes d’écorce ou dans une mangeoire-bûche. Il est aussi acrobate que les Mésanges pour se nourrir, la tête en bas.
Période électorale oblige, les sénateurs ont adopté jeudi à la quasi-unanimité, seuls les écologistes s’y opposant, une proposition de loi UMP sur la chasse, qui reconnaît le rôle des chasseurs comme instrument efficace de gestion de la biodiversité ». Une vision surprenante et inquiétante !
La proposition du député UMP Jérôme Bignon a déjà été votée par l’Assemblée nationale le 17 mai 2011. Le Sénat a toiletté et précisé le texte, mais sans en changer l’objectif de modernisation du droit de la chasse.
Cette proposition, « dont il faut relativiser la portée » et qui « n’est pas de nature à réveiller les vieilles passions », vise à « simplifier la pratique quotidienne de la chasse », a expliqué le rapporteur socialiste Jean-Jacques Mirassou, de Haute-Garonne.
Le Sénat, sur proposition du rapporteur, a élargi le domaine du chasseur en l’autorisant « dès la première validation annuelle du permis » de chasser sur l’ensemble du territoire national et non plus seulement dans son département. Il est important de rappeler que le nombre d’accidents de chasse n’a jamais été aussi important sur ces derniers mois, les experts rappelant que la connaissance des lieux permet d’éviter un accident de chasse plus de deux fois sur trois. A Gauche comme à Droite, ce point de détail a été sciemment éludé.
Il a également simplifié et assoupli les conditions de refus de délivrance des permis, délivrances désormais confiées au directeur de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage.
Seul le groupe écologiste a voté contre le texte. « Encore un texte sur la chasse! En période de campagne électorale, les promesses vont bon train… Le président de la République sacrifie les oies cendrées sur l’autel électoral. D’ici fin avril, à ce rythme, une cinquantaine d’espèces protégées seront visées », a ironisé André Gattolin (EELV).
La France a décidément une relation très particulière avec la Nature en général…
Pascal Paga est un homme de cœur et de (bons) sentiments.
Ce boulanger-pâtissier de 50 ans qui dirige sept points de vente dans la région de Montauban ne supporte pas de voir de plus en plus de personnes connaître d’importantes difficultés dans un quotidien frappé du sceau de la morosité et de l’inquiétude. Alors, il a décidé de réagir à sa manière en offrant pour l’année 2012 le pain quotidien gratuitement à sept familles, une dans chaque point de vente.
« En fonction de la composition de la famille », indique au passage Pascal Paga, « nous adopterons notre don mais il n’y aura pas de restriction, on ne mégote pas dans ce type de situation ». Pour mener à bien cette opération de solidarité alimentaire, celui qui se désole pour « tous ces gens qui n’arrivent plus à manger à leur faim » va organiser un tirage au sort.
« On vit grâce à la clientèle, il ne faut pas le perdre de vue », poursuit Alain Paga, « il est tout à fait légitime de renvoyer l’ascenseur lorsque c’est possible ». Un ascenseur que le boulanger-pâtissier a déjà renvoyé à plusieurs reprises par le passé. En offrant notamment pendant toute la période d’ouverture des Restos du cœur tout le pain qui n’a pas été vendu dans la journée aux mille clients en moyenne des sept boulangeries.
Pascal Paga affiche cependant un regret : « Sur le sucré-salé qui n’a pas été vendu, on ne peut rien donner aux Restos car la réglementation est trop sévère, si une personne venait à être malade on pourrait être poursuivi en justice ». Et d’ajouter : « Lorsqu’il y a des opérations spécifiques, notamment pour aider la Ligue contre le cancer, on participe également en offrant des gâteaux et autres viennoiseries. Quand je vois jeter un pain à la poubelle, cela me fait trop mal au cœur ».
Saviez-vous que sous un seul de nos pas grouillent plus de 7 millions de « petites bêtes » ?
Insectes, millepattes, araignées, vers, limaces et escargots se faufilent, se tortillent, volent et rampent sur notre planète.
Ces petites créatures sont si nombreuses et si variées qu’elles sont mal connues de la plupart d’entre-nous. Et bien malheureusement, elles inspirent trop souvent répulsion et craintes disproportionnées par rapport à leur taille !
Le livre « Sur la Piste des Insectes » est un bon moyen de les réhabiliter en aidant à comprendre la place qu’elles occupent dans l’organisation générale de notre environnement. N’oubliez pas que ce sont les petits rouages qui assurent la marche du monde et réfléchissez-y à deux fois avant d’écrabouiller sous votre semelle ce scarabée qui croise votre route !
Il y a 50 ans, il n’aurait pas été envisageable de jeter le reste d’un plat ou de laisser pourrir des denrées fraîches dans son frigo, or aujourd’hui une étude du WWF démontre qu’un quart de la nourriture achetée par les ménages termine à la poubelle et non dans nos assiettes !
Dates de péremption dépassées, fruits et légumes oubliés dans le réfrigérateur etc., chaque citoyen jette entre 15 et 20 kg de nourriture par an, dont presque la moitié ne quitte jamais son emballage. Ces « petits gâchis » quotidiens s’ajoutent aux autres gaspillages lors des phases de transport, de stockage, de préparation et de consommation des denrées. Au final, 90 millions de tonnes de nourriture sont jetées chaque année en Europe, dont 14, 3 millions de tonnes sont le fait de la Grande Bretagne, 9 de la France et 4 de la Belgique. Selon une étude de la Commission européenne, si rien n’est fait, le gaspillage alimentaire augmentera de 40 % d’ici 2020.
Le gaspillage annuel de près de 50 % d’aliments sains dans l’Union européenne par les ménages, les supermarchés, les restaurants et la chaîne alimentaire est d’autant plus dommageable que 79 millions de citoyens vivent actuellement au dessous du seuil de pauvreté et que 16 millions dépendent de l’aide alimentaire humanitaire.
Afin d’enrayer ce gaspillage inacceptable, le Parlement européen a voté, le 19 janvier 2012, une résolution visant à réduire de moitié les gaspillages alimentaires d’ici 2025. Les députés demandent la mise en place d’une stratégie coordonnée, aux échelles nationales et européenne, améliorant l’efficacité de la chaîne et des circuits alimentaires, secteur par secteur. Ils suggèrent notamment d’instaurer une double date de péremption, indiquant, d’une part, la date limite de vente (date de commercialisation) et, d’autre part, la date limite de consommation (date de consommation). Parallèlement, ils proposent la réalisation de campagnes de sensibilisation à destination du public et la création de cours d’éducation alimentaire dans les écoles.
D’autres pistes sont évoquées, telles que la mise à disposition de plusieurs dimensions d’emballages, permettant aux consommateurs d’acheter la quantité souhaitée. Par ailleurs, les produits proches de la date de péremption ou endommagés devraient pouvoir être vendus au rabais, afin de les rendre plus accessibles aux personnes démunies. Enfin, les institutions publiques doivent privilégier des services de restauration et d’hôtellerie responsables, utilisant des produits locaux et redistribuant les invendus aux personnes en difficulté ou aux banques alimentaires. Il revient désormais à la Commission de se prononcer sur les propositions soutenues par le vote parlementaire.
Contrairement aux idées reçues, il est donc possible de nourrir tous les habitants de la planète sans produire plus. De même, il est possible de rassasier l’humanité sans nuire ni à notre environnement ni à notre santé. Et s’il était facile de réconcilier plaisir et responsabilité ?Limiter le gaspillage de nourriture est non seulement bon pour notre porte-monnaie mais en plus, il est bon pour la planète. Une meilleure gestion de la nourriture réduit de manière significative l’impact écologique d’une personne.
Remettons de la nature dans nos plats, saupoudrons les d’une pincée d’éthique. Nous cuisinerons alors un monde meilleur, avec plus de saveur et moins d’injustice. Vous êtes celui ou celle qui avez le choix…
Dès le mois de février on peut entendre des alouettes champêtres. Ce sont soit des individus de passage en migration, soit des résidents revenus tôt de leurs escapades hivernales pour fuir le gel et la neige. Mais, c’est au cours des mois suivants, jusqu’à fin juillet, que les chants jubilatoires de ces populaires oiseaux se manifestent pleinement et ce, avant le lever du soleil.
Comme chez toutes les espèces de passereaux, la parade nuptiale, puis la revendication d’un territoire exclusif pour la reproduction obligent les mâles à chanter.
La particularité des alouettes réside dans le fait que leurs chants s’effectuent quasi exclusivement en vol. C’est après être devenu une tâche noire dans le ciel à des dizaines de mètres du sol, que l’oiseau débite ses vocalises dans un torrent jaillissant de notes aux tonalités élevées. Le chant de l’alouette est un des plus long et continu qui soit. Une strophe peut durer entre trois et dix minutes.
Après le durable vol stationnaire dans les hauteurs aériennes, les alouettes, toujours en chantant, redescendent en spirale alternant battements d’ailes et glissades. Arrivés près du sol, elles se taisent et se laissent chuter brusquement ne rouvrant les ailes repliées qu’au dernier moment pour atterrir en douceur.
A partir de là, il est difficile de les repérer. Leurs évolutions s’effectuent au ras du sol en marchant les pattes fléchies. Elles n’apparaissent que de façon furtive en franchissant les mottes de terre et les touffes d’herbe. Inquiètes, elles se tapissent à terre avant de s’envoler in extremis sur de courtes distances. Ces oiseaux se perchent rarement au sommet d’une plante ou d’un piquet. C’est frustrant pour les photographes animaliers.
Les alouettes sont inféodées aux milieux ouverts: cultures, friches, landes herbeuses, pâturages, prés humides. En automne et en hiver les grains de blé glanés dans les éteules, les semences de divers renouées, crucifères et autres plantes des champs constituent l’essentiel du menu. A partir de la mi-avril les insectes et leurs larves, les araignées, les lombrics et petits mollusques dominent…On comprend alors que le développement de l’agrochimie ait fini par atteindre cette espèce : l’appauvrissement des populations d’insectes et de leur variété et la disparition de bon nombre « d’herbes sauvages » dans les cultures sous l’effet des pesticides rendent difficile la survie de l’espèce.
C’est au sol que les alouettes se nourrissent, dorment et nichent. Sans le couvert d’une végétation ligneuse protectrice dans leurs milieux d’adoption, adultes et couvées sont donc très exposés aux prédateurs: renards, mustélidés, éperviers, busards etc. Leur protection réside dans les couleurs terreuses et ternes de leur plumage qui ne les distinguent guère des lieux où ils évoluent et se dissimulent. Les spécialistes ont d’ailleurs constaté que ce mimétisme indispensable entraîne une variabilité individuelle de circonstance, de sorte que l’on trouve, selon eux, rarement deux sujets à la robe exactement pareille.
Cette espèce, comme toutes celles des champs, linottes mélodieuses, bruants jaunes, ou perdrix grises est en déclin depuis plus d’une vingtaine d’années. L’évolution des pratiques agricoles, comme l’emploi massif des pesticides, est le principal responsable. Dans bien des régions de France, ces petits oiseaux sont encore plumés, comme dans la chanson bien connue, par des chasseurs sans scrupules qui en tuent des dizaines de milliers !
L’alouette fait partie de ces espèces dont la chasse est une des causes majeures de la chute des effectifs après l’agrochimie : l’alouette est l’espèce la plus petite chassée en France. Lors de la dernière enquête nationale sur les tableaux de chasse à tir, il a été tué en une seule saison 637 550 alouettes ! Un chiffre qui caractérise la stupidité avérée de ce type de chasse. Heureusement, très peu de pays se permettent de chasser cette espèce. Seuls les Français, les Italiens et les Grecs trouvent distrayant de tirer sur de si petits oiseaux.
Aux Etats-Unis, la société OrthoPets, spécialisée dans la fabrication de prothèses pour animaux a offert quatre nouvelles pattes à Naki’o un jeune chien dont les pattes avaient été rongées par des engelures.
Conçues en fibre de carbone, ces quatre prothèses en fibre de carbone imitent parfaitement les mouvements des muscles et des os. Naki’o peut désormais courir après une balle aussi bien que les autres chiens de son âge. OrthoPets est une société novatrice qui fabrique des prothèses pour une large variété d’animaux du chat, au cheval en passant par le lama et l’outarde.
En Angleterre, le docteur vétérinaire Noel Fitzpatrick a de son côté réussi, pour la première fois, à implanter deux membres artificiels sur Oscar, un chat de bientôt 3 ans, amputé des deux pattes arrière suite à un accident agricole. Les deux broches intra-osseuses ont été façonnées de telle façon à laisser le tissu osseux se développer autour et à l’intérieur de l’implant. Peu de temps après son opération, Oscar a été capable de remarcher, courir et sauter comme n’importe quel chat…
Ces deux histoires en forme de happy end ne sont pas sans rappeler celle d’un petit garçon qui avait fabriqué un petit chariot « maison » pour un lapin paralysé du train arrière.
Laissez un commentaire