Parmi les arbustes à fruits ornemantaux du jardin d’hiver, le pommier d’ornement « Malus Evereste » est une variété particulièrement rustique produisant de minuscules pommes très appréciées des oiseaux de la nature.
Ce pommier est peu exigeant quant à la nature du sol et à l’emplacement, tant qu’on lui évite des situations trop ombragées, nuisant à sa floraison.
Il est un enchantement des quatre saisons, mais particulièrement à l’entrée de l’hiver, où il porte des petites pommes rouge-orangées, magnifiques sous le givre, et véritable facteur de plaisir pour les oiseaux gourmands. De la taille d’une cerise, les petits fruits ne sont pas comestibles pour l’humain mais qu’importe, car ils le sont pour nos amis ailés ! Particulièrement décoratifs, les fruits, une fois disparus, laissent place en avril à une floraison de magnifiques fleurs blanches.
Lors de la rénovation du Relais du Vert Bois, nous n’avons pas hésité à planter une allée de « Malus Evereste » à l’entrée principale du gîte et respecter, en tant que « refuge LPO », nos engagements en terme de « biodiversité ».
« Un Perroquet, ça change la vie… »
Décider de partager la vie d’un couple de perroquets Gris du Gabon comme « Papouf » et « La Miss » n’est pas anodin et doit faire l’objet d’une sérieuse réflexion. C’est en effet prendre une très grande responsabilité…et pour très longtemps, si l’on tient compte d’une espérance de vie pouvant aller jusqu’à 60 voire 80 ans !
Sachez que l’arrivée d’un perroquet dans une maison bouleverse toutes les habitudes….il faut lui consacrer beaucoup de temps, faire preuve d’une infinie patience et de beaucoup de psychologie.
Bien trop de perroquets sont malheureux parce que leurs propriétaires ne leur prêtent pas l’attention qu’ils méritent ou ne leur prodiguent pas les soins qui leurs sont nécessaires.
La faculté de parler n’est pas la seule qualité du perroquet : il est avant tout un petit être extrêmement sensible, à la personnalité presque plus complexe qu’un être humain dont il perçoit de manière très subtile toutes les émotions ! Selon l’espèce, les perroquets peuvent être espiègles, drôles, loquaces, malicieux et…incroyablement affectueux.
Il est aussi important de savoir que les perroquets, contrairement aux chiens, ne vont pas aimer quelqu’un simplement parce qu’il s’intéresse à eux ou leur donne à manger. Les raisons pour lesquelles un perroquet n’aime pas quelqu’un ne sont pas toujours claires, mais il est certain que si vous avez peur, il aura peur, si vous êtes en colère, il sera en colère. Autant vous dire que votre nature influencera celle de votre compagnon à plumes. Après toutes ces années passées avec mes perroquets, j’en ai appris autant sur eux que…sur moi !
Est-il nécessaire de rappeler que comme tous les animaux, les perroquets ne sont nullement un jouet ? Prenez le temps de beaucoup réfléchir avant d’acquérir un perroquet et de vous lancer dans une aventure qui ne sera merveilleuse qu’à une seule condition : vous devrez vous en donner quotidiennement les moyens !
Au fil des articles présentés dans notre blog, vous avez probablement constaté que l’environnement du Relais du Vert Bois apparaît comme une sorte de cocon tant pour l’homme que pour l’animal. Sachez pourtant qu’il n’y a point d’angélisme et que la vie ici ne se fait pas dans l’improvisation. Tant la quiétude que le bon état physique et psychologique de nos amis à poils et à plumes n’est pas un fait du hasard. Ils sont le fruit d’un très long processus, basé sur des années d’observation ici et ailleurs, sans oublier une remise en question permanente. La connaissance est absolument cruciale (vous seriez surpris de constater le nombre incroyable de livres et magazines tant en français qu’en anglais présents dans ma bibliothèque !) pour celui ou celle qui désire aller plus loin dans la relation homme-animal…
La vie d’apparence « tranquille » au Relais du Vert Bois est à ce prix !
Vous découvrirez au fil des prochains mois et avec plus de détails, la vie de nos perroquets, mais si d’ici là vous désirez en savoir un peu plus sur ces incroyables animaux, allez-donc faire un tour sur le site internet de Suzy Liebaert-Guasch qui parle avec autant de passion que de sincérité des perroquets et qui a fait naître Papouf et La Miss… Une « grande » dame dont l’énergie n’a d’égale que la détermination de bien faire.
Comme à son habitude, notre âne miniature « Meshak » a été particulièrement « zen » face à une situation nouvelle.
C’est en effet hier dimanche et sous un joli soleil que Meshak a découvert un attelage à sa taille – autant dire minuscule ! – confectionné à Dallas, Texas… Impossible à trouver en Europe, il n’y a qu’au pays de l’infiniment grand ou petit que l’on pouvait trouver pareille « carriole ».
Avec l’aide de Cyriane, la fille de notre ami vétérinaire, mon épouse Charlotte a aidé Meshak à réaliser sans encombre son premier tour de la maison, dans un sens puis dans l’autre. Mission réussie !
Nous ne doutons pas un seul instant du plaisir qu’auront les enfants à partager les joies de l’attelage avec Meshak lors de leur prochain séjour au Relais du Vert Bois.
Les lichens de nos jardins n’attirent pas particulièrement l’attention, pourtant ils sont présents au sol comme sur les murs et bien sur dans les arbres dont ils couvrent les branches au fil du temps. « Lichen » vient du latin qui l’a lui-même emprunté au grec leikhên, qui veut dire « lécher », à cause de la façon qu’ont ces végétaux de s’accrocher aux rochers ou aux arbres sur lesquels ils poussent.
Bien qu’il y ait une infinité d’espèces de lichens sur la planète, on connaît encore relativement peu ce groupe de plantes qui se situent à mi-chemin entre le champignon et l’algue, ou plutôt qui sont le produit de l’un et de l’autre, avec tous les avantages que cette union comporte, notamment celui de secréter des substances inconnues des deux autres. Les lichens n’ont pas de feuilles, ni de tiges, ni de pores et n’ont pas non plus de racines. Ils se nourrissent, sans protection, de tout ce que leur offre leur environnement. Ils absorbent l’eau de pluie, les sels minéraux et les polluants atmosphériques, plus facilement en périodes humides. L’algue capte la lumière, le champignon retient l’eau, les sels minéraux et les polluants. Même si les lichens se déshydratent pendant les périodes de sécheresse, il reprennent facilement dès les premières pluies.
Fort résistants, ils ont la capacité de résister à de très fortes dessiccations et peuvent également survivre à des variations de température importantes (de -70 à +70 °C !). Cette extraordinaire résistance voisine paradoxalement avec une sensibilité extrême à la pollution atmosphérique. Les mousses sont tuées par le cuivre, même à très faible dose. Quant aux lichens, ils ne supportent pas le dioxyde de soufre (l’ère industrielle a d’ailleurs causé la disparition de nombreuses espèces sensibles, particulièrement en forêt).
Les spécialistes considèrent aujourd’hui ces végétaux comme d’intéressants indicateurs de pollution dans le suivi des écosystèmes terrestres. Leur observation et leur suivi permettent de connaître la diffusion d’une large palette de polluantsSi vos arbres sont couverts de lichens, réjouissez-vous : c’est le signe d’un air préservé !
Sont-ils mauvais pour les arbres ? La réponse est non. Mousse et lichen ne parasitent pas les arbres et les arbustes sur lesquels ils se développent. Ils n’empêchent pas l’écorce de jouer son rôle; ils ne pénètrent pas dans les tissus de l’arbre (tel le gui) pour puiser dans les ressources du bois vivant.
A la vérité, ils affectionnent plutôt les vieux arbres, poussant peu et à l’écorce rugueuse. D’où leur apparition sur des arbres qui dépérissent… D’où les soupçons qui planent sur eux ! On leur reproche aussi de servir d’abri aux insectes hivernant et aux champignons microscopiques vecteurs de maladies. Ca n’est pas faux. Ils peuvent en tous cas dissimuler au regard ceux qui se nichent dans les anfractuosités de l’écorce.
Mais pour quelques parasites protégés, combien d’organismes utiles à la vie du jardin, à commencer par les oiseaux insectivores ? Si vous ne constatez pas de problèmes lourds dans votre verger ou votre jardin, peut être pouvez-vous songer à épargner ces êtres vivants et à consacrer votre temps à d’autres tâches de jardinage ?
Si vous décidez néanmoins de faire un peu de nettoyage, ne serait-ce que parce que vos arbres sont véritablement envahis, privilégiez absolument les brosses en paille de riz ou en poils en plastique dur. Le résultat sera moins « net » qu’avec une brosse métallique, mais avec cette dernière, difficile de ne pas blesser l’écorce en appuyant un peu trop fort… Valorisez votre opération nettoyage en coupant les bois morts et en surveillant l’état sanitaire de votre arbre, qui peut avoir besoin d’un curetage puis mastication de plaies de taille mal cicatrisées.
Ah…j’allais oublier : les lichens servent à la teinture végétale depuis des siècles. En général, plus difficiles à extraire que ceux des plantes vasculaires, leurs pigments sont par contre plus résistants à la lumière et à l’eau. Ce sont eux qui donnent aux tweeds irlandais et écossais ces tons si particuliers de lande anglaise à l’automne.
Après l’automne 2011, désigné comme le deuxième plus chaud de France depuis 230 ans, l’année 2012 démarre avec un hiver exceptionnellement doux.
Des papillons qui virevoltent, des bourgeons qui pointent et des abeilles qui se promènent… Trompée par l’exceptionnelle douceur de ces dernières semaines, la nature s’affole. S’il serait hâtif d’y voir une preuve irréfutable du réchauffement climatique, la clémence des températures reste tout de même inhabituelle et a un impact sur la biodiversité et les cultures agricoles. La faune et la flore ne s’adaptent en effet pas assez rapidement à ces conditions climatiques.
L’hibernation tardive de certains animaux, le gazouillement des oiseaux ou encore l’apparition de fleurs printanières au mois de janvier sont les signes d’une douceur hivernale d’autant plus ressentie que l’hiver précédent était particulièrement rigoureux. Selon une étude du CNRS de Montpellier (Hérault), les animaux et les plantes devraient s’adapter à ces températures inattendues en remontant vers le nord pour y trouver des habitats naturels plus froids et plus appropriés, mais ils peinent à suivre l’évolution du thermomètre. En une vingtaine d’années (1990-2008), les températures moyennes ont augmenté en Europe d’environ 1°C, ce qui revient à un décalage des températures vers le nord équivalent à 249 km.
Les papillons affichent par ailleurs un « retard » d’environ 135 kilomètres par rapport à l’évolution des températures. D’après une étude du Muséum national d’Histoire naturelle de Paris, les oiseaux, eux, ont accumulé un retard de 212 kilomètres, ce qui montre « à quel point les changements climatiques réorganisent rapidement et profondément la composition de la faune en Europe, avec d’inquiétants décalages dans la réponse des différents groupes d’espèces ». Localement, les animaux sont déboussolés. Les espèces pondeuses par exemple sont déjà en situation de ponte, ce sans que quiconque puisse présager du devenir des œufs si le gel finissait par arriver.
« On a eu une période de froid, puis une période très douce. La nature a réagi comme si c’était le printemps », résume Bruno Philippe, membre de la société d’horticulture de Soissons (Aisne). Car si les animaux tardent à suivre la courbe des températures, la flore, pour qui l’hiver représente une période de repos végétatif au cours de laquelle les fleurs interrompent leur activité, s’adapte avec encore plus de difficultés à la douceur hivernale. A l’apparition précoce des bourgeons qui accroît le risque de gel et diminue la probabilité d’obtenir des fruits au printemps s’ajoutent les maladies, les parasites et les insectes, lesquels voient dans des températures plus élevées les conditions idéales pour se développer. Le froid hivernal tue généralement ces populations, ramenant ainsi un équilibre préoccupant entre la flore et les effectifs de nuisibles : des arbres fruitiers comme les cerisiers ou les pruniers, ont besoin de froid l’hiver pour que les hormones qui activent la floraison soient suffisantes.
En 1956, un début d’hiver très doux, suivi d’un des pires coups de gel qu’ait connu la France, a décimé les oliviers de Provence et des dizaines de milliers d’arbres en forêt. Dans les bois autour d’Aix-en-Provence, les spécialistes s’inquiètent de voir pointer les fleurs de pins, genêts et genévriers.
En dehors même du risque de gel, les plantes s’affaiblissent. Elles sont en pleine activité, alors même que l’activité solaire, elle, reste faible. Du coup, ces plantes puisent dans leurs réserves sans pouvoir les reconstituer grâce à la photosynthèse. Elles seront donc moins résistantes face à tout type de stress, aléa climatique ou attaque de parasite.
Côté apiculture, aux environs du mois de décembre, les abeilles forment des grappes et ne bougent presque plus. Cette année, les grappes ne sont quasiment pas formées et les abeilles sortent tous les jours sans pour autant trouver à butiner. Dès lors, elles se fatiguent et puisent dans les réserves qui sont censées leur faire passer tout l’hiver.
Bouleversant les habitudes des jardiniers amateurs et professionnels, la clémence de l’hiver préoccupe également les agriculteurs, qui ont déjà dû faire face à la sécheresse l’an passé. Bien que les cultures céréalières du nord de la France ne soient pour le moment pas menacées, les vignerons de Champagne-Ardenne affichent ainsi leur inquiétude vis-à-vis des vendanges à venir. S’il intervient avant le mois d’avril, le gel ne constitue pas un risque pour les viticulteurs qui constatent l’apparition de bourgeons sur leurs pieds de vigne, ce qui influence la qualité du vin. Plus sucré et moins acide, le nectar deviendrait plus difficile à équilibrer.
Difficultés de la biodiversité à s’adapter, bouleversement des cultures agricoles : autant de raisons qui incitent à considérer avec le plus grand sérieux ces « drôles » de températures hivernales.
Le trafic des animaux est devenu en quelques années l’une des activités criminelles les plus importantes après celles des armes et de la drogue. Il est évalué à vingt-cinq milliards d’euros, mais quatre fois plus si la valeur des ingrédients tirés de ces animaux est prise en compte : les os de tigre, la bile d’ours, les ailerons de requins, les défenses d’éléphants, les cornes de rhinocéros, mais aussi les viandes de gorilles, de chimpanzés, de pangolins, de baleines, de dauphins…
Désormais « géré » par les grandes mafias du monde, en Asie, au Japon, en Italie, en Amérique du Nord et Amérique centrale, ce trafic s’est largement amplifié en 2010 et au cours des premiers mois de 2011. Celles-ci ont investi ce secteur peu surveillé, diffus, très rémunérateur et rarement sanctionné et cette activité est désormais démultipliée par les ventes sur internet. Les braconniers ne sont plus les paysans affamés d’autrefois, mais de véritables guerriers, équipés d’hélicoptères, de fusils à infra rouge, de systèmes GPS, et de plus en plus intégrés dans des réseaux de professionnels du crime.
Dans son enquête à travers le monde, Louis Bériot nous fait découvrir, au cours de l’année 2010, année du Tigre pour les Chinois, l’ampleur de ce trafic, son développement, les nations impliquées et leur impuissance à le combattre. Il révèle aussi le courageux combat de centaines d’ONG pour tenter de le contrer, parfois au péril de la vie de leurs militants. Tous les pays sont responsables, à commencer par la Chine, épicentre de tous les trafics, suivie de près par l’Asie et l’Amérique du Nord, au nombre des plus vastes marchés dans le monde.
L’ouvrage « ces animaux qu’on assassine » est une enquête détaillée, précise, et inquiétante. Selon l’auteur, cette razzia sur la faune menace non seulement des milliers d’espèces, mais aussi les grands équilibres naturels et au bout de la chaîne, l’Homme. Un réquisitoire sur le comportement humain à l’égard de la vie.
Fortement grippé, de retour de chez le médecin, je n’ai pas pu m’empêcher d’arrêter la voiture près du lac des deux amants (encore appelé « Etang des deux amants » à moins de 15 minutes du Relais du Vert Bois) et de saisir le moment où le Dieu Soleil était prêt à s’endormir…
Vous pouvez retrouver ici sur notre site internet de nombreuses promenades autour et à proximité du lac des deux amants, l’un des plus grands d’Europe avec une superficie de 400 hectares d’eau pour un diamètre de 2 km environ.
Question : A quelle distance les tirs à proximité des habitations sont ils interdits?
Il n’existe pas en cette matière d’interdiction générale applicable sur tout le territoire.
En revanche, les préfets, au titre de leur pouvoir de police (assurer l’ordre public) ont la capacité de réglementer la sécurité publique et l’emploi des armes à feu.
Ainsi, les tirs « à portée de fusil » ou à une certaine distance (150 mètres sont le plus souvent retenus, bien que certaines armes ont une portée de plus d’1 Km) en direction des routes, chemins publics, stades, lieux de réunion publiques et habitations sont généralement interdits. Les préfets annexent parfois ces dispositions à l’arrêté annuel d’ouverture de la chasse. Dans le cas contraire, il convient de demander communication de cet arrêté (« portant réglementation de l’usage des armes à feu » ou « réglementant la sécurité lors de l’usage des armes à feu ») auprès de la DDT (direction départementale des territoires) en demandant le service « chasse ».
Les Maires peuvent à leur tours renforcer ces règles de sécurité, élargir le périmètre d’interdiction ou interdire la chasse dans certaines zones de leur commune.
D’autre part, dans les communes soumises au régime des ACCA (association communale de chasse agréée, renseignements auprès de la DDT), en application de l’article L.422-10 du code de l’environnement, la chasse est interdite (sauf pour le propriétaire) dans un rayon de 150 mètres autour des habitations, depuis et en direction de celles-ci. Cette règle se cumule avec celles édictées par l’arrêté préfectoral réglementant l’usage des armes à feu.
QUESTION : Pouvez-vous vous opposer à la pratique de la chasse sur votre terrain ?
Oui, et ce, quelle que soit la surface de votre terrain, et quel que soit le département où se trouve ce terrain. Depuis Décembre 2000, en effet, la Loi VERDEILLE qui imposait, selon les départements, de posséder une surface de 20 à 60 Hectares d’un seul tenant, n’est plus applicable. Il n’est donc plus nécessaire d’être grand propriétaire pour s’opposer la chasse, ni d’accepter l’inacceptable sur vos terres si vous possédez une petite surface.
Il existe deux cas de figures:
PREMIER CAS : votre terrain se situe dans un département où était appliquée la Loi Verdeille avant 2000.
Dans ce cas, les chasseurs sont regroupés en A.C.C.A. = Association Communale de Chasse Agréée. Tous les chasseurs de la commune (même s’ils ne sont pas propriétaires) en sont membres, ainsi que des chasseurs ne résidant pas dans la commune (résidant, en général, dans des communes urbaines, sans territoire de chasse).
Si vous voulez vous opposer à la pratique de la chasse dans ce type de commune, cela se traduit, concrètement, par une soustraction de vos terres à la chasse. Vous pouvez soustraire vos terres à la pratique de la chasse en faisant opposition par conscience (ou éthique ou convictions) personnelle(s). Pour ce faire, vous devez adresser une lettre recommandée avec Accusé de Réception à Monsieur le Préfet de votre département, pour lui faire part de votre opposition.
Dans ce courrier, vous devrez préciser le numéro de chaque parcelle concernée par votre opposition ainsi que leur adresse exacte (lieu-dit, commune). Il faudra aussi joindre à ce courrier une photocopie de votre parcellaire (photocopie à demander contre une très modique somme à la mairie de votre commune). Je vous conseille d’adresser une photocopie de votre courrier au Président de l’A.C.C.A. et de lui demander d’informer tous les chasseurs de votre opposition à la chasse sur vos terres. Cela évitera des « malentendus » avec mauvaise foi de chasseurs qui prétendront ne pas avoir eu connaissance de l’interdiction de la chasse chez vous. Tout chasseur qui outrepassera l’interdiction de chasser chez vous, le fera en connaissance de cause, et ne pourra prétendre « ignorer »…
Que la chasse se pratique individuellement ou en battue, le statut de « chasse interdite » est le même.
Le droit de non chasse se gagnant chèrement, votre courrier à Monsieur le Préfet ne rendra pas votre interdiction de chasser chez vous, immédiatement effective. En effet, être propriétaire dans une commune où la chasse est organisée en A.C.C.A. impose d’envoyer votre courrier le plus tôt possible, car :
1) votre opposition à la pratique de la chasse chez vous, ne prendra effet que 6 mois après la date de l’Accusé de Réception de votre courrier en Préfecture.
2) d’autre part, l’Art. L422-8 du Code de l’Environnement stipule que l’opposition à la chasse prend effet à la date d’expiration du renouvellement de l’A.C.C.A., sous réserve que vous ayez adressé votre courrier 6 mois avant cette date d’expiration.
Je vous conseille donc d’adresser votre courrier à Monsieur le Préfet de votre département le plus tôt possible,car, les A.C.C.A étant renouvelées tous les 5 ans,votre opposition risque de ne prendre effet qu’à l’expiration de la période suivante. Si tel est le cas, vous pourrez interdire l’accès chez vous avec des panneaux « Défense d’entrer » ou « Propriété privée », mais vous ne pourrez pas porter plainte contre un chasseur qui ne tiendra pas compte de ces panneaux.
Si vous avez envoyé votre courrier dans les temps, vous devrez indiquer votre opposition à la chasse en posant des panneaux « Chasse interdite » aux limites de votre propriété ainsi qu’au début de tout chemin y pénétrant. Ces panneaux ayant un effet « désagréable » chez certains chasseurs, attendez- vous à devoir en remplacer régulièrement, car certains seront arrachés, d’autres criblés de plombs. Bien que certains chasseurs l‘affirment, la pose d’une clôture délimitant vos terres n’est pas obligatoire.
DEUXIEME CAS : Votre terrain se trouve dans un département où la Loi Verdeille n’était pas appliquée avant 2000
Dans ce cas, les chasseurs sont regroupés en Société communale de chasse. Comme dans le cas précédent, si vous ne voulez pas de chasse chez vous, vous avez le droit de soustraire vos terres du territoire de chasse. Mais à la différence du premier cas, vous n’avez aucune obligation d’adresser un courrier à Monsieur le Préfet de votre département, ni à qui que ce soit, d’ailleurs. Vous n’êtes pas obligé de vous justifier pour interdire la chasse chez vous.
Toutefois, je vous conseille d’adresser un courrier au Président de la Société de chasse de votre commune, en lui mentionnant les parcelles concernées et en lui demandant d’informer tous les chasseurs membres, de cette interdiction de chasser chez vous. Dans les petites communes rurales, une copie de ce courrier adressé la Mairie, permet d’étendre et d’appuyer cette interdiction.
Aucune clôture n’est obligatoire, ni même les panneaux « Chasse interdite », mais leur présence est quand même une information sur le terrain pour beaucoup de chasseurs.Car la constitution et l’utilisation de territoires de chasse par ces sociétés communales de chasse est pour le moins floue et ambiguë : pour les chasseurs membres d’une société de chasse, la chasse est communale, dans le sens « étendue à l’ensemble de la commune » !
Or, dans la plupart des régions françaises, les espaces ruraux et forestiers sont en majorité privés (dans le Sud-Est de la France, plus de 70 % des forêts sont privées !). S’il y a aussi des forêts domaniales (gérées par l’O.N.F.), les forêts communales ne se réduisent plus qu’à un faible pourcentage de l’espace communal.
Les chasseurs intègrent donc de fait, ces espaces privés dans les forêts communales ! Cela leur est d’autant plus facile que, sur les espaces privés très morcelés, les chasseurs héritent d’un droit d’usage pour la chasse : ils sont devenus ayants-droit par autorisation verbale de propriétaires eux-mêmes chasseurs, car, dans le cadre des Sociétés communales de chasse, tout propriétaire chasseur cède logiquement ses terres à la société de chasse. Pour les autres terrains, ceux appartenant à des propriétaires non chasseurs, les chasseurs ne se posent pas vraiment la question de savoir s’ils ont le droit ou pas d’y chasser.
Ce flou cynégétique est source de nombreux conflits entre chasseurs sûrs de leur droit de chasse et propriétaires privés qui subissent la présence de chasseurs chez eux, car ils constatent une véritable appropriation des terres par les chasseurs.Les problèmes apparaissent aussi lorsqu’un propriétaire vend tout ou partie de ses terres, et que le nouveau propriétaire ne veut plus que la chasse y soit pratiquée. Dans les faits, s’il ne dit rien, la chasse continue d’y être pratiquée C’est la raison pour laquelle je formule ci-dessus, le conseil d’adresser un courrier au Président de la société de chasse de votre commune.
Les problèmes apparaissent aussi car ces Sociétés communales de chasse organisent la chasse « à la carte », c’est-à-dire à la journée, pour des chasseurs non résidents dans la commune. Dans ce cas, ces chasseurs sont sensés avoir acheté une carte pour pouvoir chasser durant une journée sur la commune. Outre le fait que la détention d’une carte est invérifiable sur le terrain, ces chasseurs, faute d’informations précises, méconnaissent les lieux interdits à la chasse. C’est aussi pour cette raison que je conseille la pose de panneaux « Chasse interdite ».
Dans les communes où la chasse est organisée en Sociétés de chasse, il est évident qu’une autorisation écrite de chasse, signée par chaque propriétaire, aurait le mérite, non seulement d’actualiser les changements de propriétaires, mais aussi et surtout d’établir une situation claire, nette et précise pour tous les chasseurs, et surtout pour les propriétaires. Cela éviterait bien des confrontations entre chasseurs et propriétaires non chasseurs. Ces autorisations existent pour d’autres loisirs tels que la randonnée pédestre ; elles se concrétisent par des conventions signées entre le Conseil Général et chaque propriétaire qui s’engage à laisser le droit de passage pour une durée déterminée.
N’hésitez pas à consulter le site de l’ASPAS (ASsociation pour la Protection des Animaux Sauvages) dont le service juridique est assez pointu en la matière…Et rappelez-vous que le dialogue et la courtoisie sont un préalable à « l’entente cordiale ». Les bonnes relations que j’ai pu développées avec le responsable des chasseurs de ma région ont contribué à l’établissement de règles de bon voisinage.
Question: Certaines communes offrent des « primes à la queue » de renard, martre, fouine, belette et putois, de quoi s’agit-il ? Est-ce légal?
Certaines mairies ou associations de piégeurs perpétuent cette pratique d’un autre âge qui consiste, pour inciter les piégeurs à détruire le plus de « nuisibles » possibles, à « récompenser » les piégeur pour chaque animal tué en demandant pour preuve la queue de celui-ci (ou les pattes pour les oiseaux). La queue est ainsi rachetée selon une grille tarifaire pré établie.
Outre la barbarie de la pratique, ce système incite les piégeurs à détruire un maximum d’animaux pour toucher de l’argent, et non à prélever les individus qui causeraient des nuisances, ce qui est pourtant le but (officiel !) du classement « nuisibles » des espèces animales.Or, l’article R.427-8 du Code de l’environnement interdit aux piégeurs d’être rémunérés pour leur tâche lorsqu’ils piègent par délégation sur les terrains d’autres propriétaires ou ceux de la commune. Ce système de prime pouvant s’apparenter à une rémunération, une telle pratique pourrait être condamnée.
D’autre part, si cette pratique envers le renard et les autres « nuisibles » n’est pas forcément illégale (si le piégeur piège sur sa propriété), elle l’est de façon certaine lorsqu’elle concerne les mustélidés (martres, fouines, belettes et putois). En effet, l’arrêté du 29 avril 2008 relatif à la protection et à la commercialisation de certaines espèces de mammifères sur le territoire national interdit « la mutilation, la détention, le transport, la naturalisation, le colportage, la mise en vente, la vente ou l’achat, l’utilisation commerciale ou non » de ces animaux.
L’ASPAS a ainsi déposé une plainte contre l’association des piégeurs du Maine-et-Loire qui, dans un macabre catalogue, proposait : 1€ pour une queue de belette, 2€ par queue de fouine, de martre ou de putois, 3€ par queue de renard, et 1€ par queue de renardeau! Nous vous invitons donc à vous renseigner sur les pratiques des piégeurs de votre commune et de faire part à l’ASPAS de toute « prime à la queue » portant sur des mustélidés.
Question : Le balisage est-il obligatoire lors d’une action de chasse ?
Aucun formalisme n’est requis pour cette signalétique. Vous croiserez donc des panneaux de toutes les tailles, formes et couleurs, seule l’inscription importe.
Les seuls panneaux qui sont obligatoires visent à signaler une interdiction de chasser soit :
- par la volonté du propriétaire du terrain. Ces panneaux sont vendus dans le commerce ou proposés par différentes associations (refuges ASPAS, LPO, ROC, etc.) : « Chasse interdite » , « Refuge ASPAS, chasse interdite », etc.
- Parce que le terrain est placé en réserve de chasse et de faune sauvage (locale, départementale ou nationale) : « Réserve de chasse », « Réserve de chasse et de faune sauvage », « Réserve nationale de chasse et de faune sauvage ».
Ce sont en fait des « réserves de gibier » dans lesquelles les chasseurs peuvent gérer le gibier (plan de chasse, destruction des nuisibles). Tout acte de chasse n’y est pas exclu !
Les chasseurs utilisent une signalisation visant à délimiter leur territoire de chasse (d’un propriétaire ou d’une association) pour l’interdire aux chasseurs voisins : « chasse gardée / réservée » (le propriétaire se réserve le droit d’y chasser), « Chasse privée », « ACCA de xxx », « Amicale de chasse de xxx ».
Enfin d’autres panneaux signalent le danger lié à la chasse ou au piégeage : « Attention chasse/battue en cours », « Attention tir à balles », « Attention piégeage ».
Ces panneaux ont plus souvent pour objectif de dissuader les promeneurs de pénétrer dans une zone que de les informer d’un danger…
Question : La chasse est-elle autorisée par temps de gel et/ou de neige ?
Dans des conditions climatiques extrêmes, (inondation, gel prolongé, neige importante et durable, voire sécheresse), le préfet a la possibilité, pour tout ou partie du département de son ressort, de suspendre l’exercice de la chasse pour tout gibier ou certaines espèces. Cette suspension ne peut dépasser une période de dix jours, mais peut être renouvelée autant de fois que nécessaire.
Question : La chasse sur les chemins ruraux est-elle autorisée ?
Si le chemin est privé, le propriétaire est le décideur. En règle générale la chasse est exclue des chemins ruraux mais il convient de se le faire confirmer en mairie.
Les oiseaux sont les seuls êtres à avoir des plumes. Tout à la fois légères, souples et robustes, les plumes sont d’une conception ingénieuse.
L’ensemble des plumes, généralement plusieurs milliers, forme le plumage, dont les fonctions sont de protéger le corps de l’oiseau du milieu ambiant, notamment contre l’eau, le froid, les radiations solaires, de permettre le vol et de se camoufler. Mais il a aussi une fonction sociale et reproductive.
La plume est faite de kératine, substance que l’on retrouve dans les cheveux et dans les ongles humains.
Bien sûr, l’observation d’une plume (comme ici retrouvée au Relais du Vert Bois) ou du plumage peut permettre de déterminer l’espèce, le sexe, l’âge ou la santé d’un oiseau.
L’oiseau passe une bonne partie de son temps à entretenir et à réparer ses plumes. Il se sert de son bec pour rattacher les petits crochets ainsi que pour nettoyer ses plumes afin de les rendre imperméables. La plume provient d’une papille dermique comme le follicule d’un cheveu chez l’homme. L’ancienne plume doit d’abord tomber pour qu’une petite hampe, semblable à une paille, se mette à pousser. A l’intérieur de ce minuscule tuyau, les barbes et les barbules sont enroulés en spirale. la partie supérieure de la hampe se fends peu à peu, permettant à la plume de se déplier et de prendre forme progressivement.
Le Royaume-Uni a allégé depuis 1er janvier 2012 les règles pour l’entrée sur son territoire des animaux de compagnie – chiens, chats et furets -, mettant fin à la quarantaine de six mois imposée depuis le XIXe siècle, désormais largement dépassé par les avancées scientifiques.
Les animaux de compagnie devront simplement être vaccinés contre la rage mais un délai de 21 jours entre la vaccination et l’entrée au Royaume-Uni reste obligatoire.
Auparavant, les propriétaires de chiens et chats devaient placer leur animal en quarantaine pendant six mois à partir de la date d’un test sanguin obligatoire. Le test sanguin et la quarantaine disparaissent pour les animaux provenant de tous les pays de l’Union européenne ainsi qu’une liste de pays comprenant les Etats-Unis et l’Australie. Pour les autres pays tels que le Brésil, l’Inde et l’Afrique du sud, le test sanguin et une quarantaine réduite à trois mois restent obligatoires.
Le Royaume-Uni, l’Irlande, la Suède et Malte, qui faisaient exception jusqu’à présent au régime européen sur le voyage des animaux de compagnie, mettent ainsi leurs règles en conformité avec celles de l’UE au 1er janvier, selon le ministère de l’Environnement.
Il était temps ces règles soient mises en place après avoir entraîné bien des tracas pour des générations de propriétaires d’animaux de compagnie et ceux qui avaient besoin d’un animal pour les aider, comme les handicapés… Well done.
Laissez un commentaire