LA SAVANE AU HAVRE

Le muséum d’histoire naturelle du Havre propose, jusqu’au 1er avril 2012, une exposition intitulée « Savane, un océan d’herbes ». Orchestrée par les photographes Christine et Michel Denis-Huot, elle se veut un voyage au coeur de l’Afrique de l’Est et ambitionne de sensibiliser aux enjeux de conservation d’un milieu aujourd’hui menacé.

Mélange d’images et de son sur plus de 500 m2, l’exposition réunit également une superbe collection d’animaux naturalisés et permet la découverte de données scientifiques récentes tout en sensibilisant les visiteurs aux enjeux de conservation d’un milieu aujourd’hui menacé.. Des ateliers sont disponibles pour les enfants. Une visite alliant l’utile à l’agréable lors de votre prochain séjour au Relais du Vert Bois.

 

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OUBLIONS LES AGROCARBURANTS !

10% d’agrocarburants en 2020, c’est l’objectif fixé par l’Union Européenne. Pourtant, les controverses sont innombrables et leur intérêt environnemental n’a plus rien d’évident…

En cause notamment, leur impact négatif sur le changement d’affectation des sols, qu’il s’agisse du remplacement de prairies, de forêts par une culture, ou de la suppression de cultures alimentaires au profit de celles à transformer en carburant.

La Commission européenne a donc lancé des consultations afin d’évaluer l’impact du changement d’affectation des sols dû aux objectifs européens. L’institut national de recherche sur les politiques alimentaires a planché et remis son rapport en octobre 2011. Et ce n’est pas brillant…

Cet objectif de 10% provoque un accaparement des terres et génère d’importantes émissions de CO2. En Amérique latine comme en Afrique sub-saharienne, les pâturages, les forêts et la savane seraient gravement amputés. Quant à la réduction espérée des gaz à effet de serre, elle est annulée à plus des deux-tiers par les émissions dues au changement d’affectation des sols. Bref, la lutte contre le réchauffement climatique ne passe pas par les agrocarburants et surtout pas par le biodiesel, dont le bilan énergétique s’avère… médiocre !

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INQUIETUDES AUTOUR DU SAUMON NORVEGIEN

L’association norvégienne Green Warriors vient de transmettre à  l’excellent Rue89 les résultats catastrophiques de son étude sur l’impact environnemental de l’élevage du saumon, question ultra-sensible à Oslo…

Critiquer l’industrie du saumon est de très mauvais goût en Norvège. La pêche y est en effet  le troisième secteur d’exportation après le pétrole et le gaz.

Et la France est le plus gros importateur de saumon norvégien, l’essentiel de ce que nous consommons (dont 30% pendant les fêtes de fin d’année) vient des fjords de ce pays. Un marché multiplié par trois en vingt ans, qui pèse 416 millions d’euros annuels.

Derrière les vertus connues des Oméga-3 pour la santé, une autre réalité du saumon norvégien est bien dissimulée. Selon l’enquête de Green Warriors :

  • 10 à 20% des saumons d’élevage meurent dans les cages, du fait de la surpopulation, de malformations et de maladies ;
  • les études vétérinaires montrent que presque la moitié des saumons souffrent d’inflammation cardiaque, neuf sur dix de dépôts graisseux supplémentaires au cœur ;
  • les vaccins inoculés aux saumons provoquent des effets secondaires, comme des péritonites ;
  • les déchets alimentaires des fermes aquacoles s’élèvent à 7% – il y a donc 70 000 tonnes de restes rejetés en mer et qui sont ensuite mangés par les poissons sauvages à proximité.
Claudette Béthune, pharmacologue qui a travaillé pour l’organisme norvégien de sécurité alimentaire (le Nifes), avant de partir aux Etats-Unis, explique que « la présence de polluants tels que les dioxines et le PCB dans le saumon génère un risque de cancer, qui, pour les personnes jeunes, dépasse les bénéfices attendus du saumon sur la santé ».

Si les effets sur la santé humaine font l’objet d’une controverse scientifique, la catastrophe environnementale de l’industrie du saumon norvégien ne fait plus de doute. Un reportage diffusé sur France 3 l’an dernier a montré que l’aquaculture norvégienne n’avait rien à envier aux élevages de porc intensifs bretons : entassement des animaux, traitements aux antibiotiques, épandages nocifs pour l’environnement…

Le ministre français de l’Agriculture Bruno Le Maire, inquiet d’apprendre l’usage du diflubenzuron dans les fermes norvégiennes, avait écrit à son homologue, Lisbeth Berg-Hansen. Il s’étonnait que ce pesticide, ne disposant pas d’autorisation de mise sur le marché en Europe, soit utilisé pour lutter contre le pou de mer dans les élevages norvégiens.

Sur la notice de produit, il est clairement écrit qu’il est « très toxique pour les organismes aquatiques, peut entraîner des effets indésirables à long terme pour le milieu aquatique. Ne doit pas être utilisé à moins de 30 m des fossés de drainage, des ruisseaux, des barrages ou de grands plans d’eau ». Lisbeth Berg-Hansen avait tranquillement répondu à Bruno Le Maire que ce produit était légal dans son pays pour la lutte contre le pou de mer.

La Norvège ne cesse de se justifier auprès de ses pays-clients et qui lui demandent des comptes. Ainsi, en réponse aux demandes de l’Agence européenne de sécurité sanitaire, l’Institut norvégien de recherche sur la nutrition, les poissons et crustacés vient encore de répondre qu’après examen, le niveau d’arsenic trouvé dans le poisson était bien plus bas que ce que soupçonnait l’Europe.

Le gros problème est qu’aucune expertise indépendante n’existe. Et pour cause : la ministre norvégienne de la Pêche possède elle-même des participations dans des sociétés de pêche, à hauteur de plusieurs millions d’euros et nomme les directeurs des trois organismes publics censés contrôler l’industrie de la pêche (l’Agence norvégienne pour la sécurité alimentaire, l’Institut national de recherche sur la nutrition, les poissons et crustacés, et l’Institut de la recherche marine).

Sous couvert d’anonymat, un journaliste de la télévision norvégienne précise que « l’industrie piscicole et la politique sont très connectées, cela ne dérange pas vraiment les Norvégiens, et peu de journalistes enquêtent sur ces sujets. Après l’embargo russe, lié aux quantités excessives de cadmium et de plomb retrouvées dans le saumon, la Norvège a déjà des difficultés à exporter en Chine et aux Etats-Unis. Elle ne veut pas se priver du marché français ».

Kurt Oddekalv, président de Green Warriors, est le justicier vert qui a mené l’enquête avec les moyens du bord. Grâce à son mini sous-marin équipé d’une caméra (un temps confisquée par les autorités), il a pu filmer les fonds marins et constater leur dégradation ou eutrophisation. Une épaisse couche blanche l’a alerté : ce rejet, provenant des nutriments des fermes aquacoles, contamine les fonds marins (notamment avec du sulfure d’hydrogène) et chasse les saumons sauvages, lieux noirs et autres morues des fjords.

La contamination de tout ce qui vit dans les fjords autour des élevages est un gros sujet d’inquiétude pour les amateurs de nature en Norvège. Les nutriments donnés aux saumons des fermes s’échappent des immenses filets et terminent dans la bouche de la faune avoisinante.

Pour l’un des fondateurs (qui tient à rester anonyme) de Salmon Camera, une association qui commence à compiler les études scientifiques sur le sujet, c’est le principal sujet d’inquiétude : « Quand on pêche un poisson sauvage, on ne sait pas combien de jours se sont écoulés depuis qu’il a absorbé le diflubenzuron échappé des filets. Ce pesticide menace les crustacés, le plancton, toute la vie sauvage autour des élevagesPour le saumon d’élevage, il y a des contrôles, normalement les éleveurs attendent que les traces de ce pesticide disparaissent de leur organisme, mais ce n’est pas le cas pour le poisson sauvage autour ».

Avec les Green Warriors et le parti écologiste norvégien (qui n’est pas représenté au Parlement), ce pêcheur plaide pour un confinement des fermes qui éviterait qu’elles contaminent leur environnement. Tous demandent aussi des contrôles plus stricts sur la nourriture qui est donnée aux poissons.

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UNE PETITE BOULE D’AMOUR NOMMEE « MINETTE »

Née il y a bientôt 4 ans dans la ferme de l’une de nos bonnes amies, « Minette » est la compagne de notre Maine-Coon « Django », trois fois plus gros qu’elle !

Qualifiée de petit modèle, Minette est une petite tigresse au coeur tendre qui n’a pas son pareil pour prendre la poudre d’escampette dès que la porte de la maison est ouverte… Discrète, sensible, particulièrement câline et adorant par-dessus-tout les caresses et les siestes devant la cheminée ou devant les baies vitrées « léchées » par les rayons du soleil, Minette est une petite boule d’amour qui a trouvée sa place à la maison, dès le premier jour. 

Avec Minette, l’amour ne connaît pas de demi-mesure !

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« DJANGO » : MONSIEUR TRES-GENTIL CHAT

Notre « Django » est un Maine coon, une race féline apparue à la fin du XIXème siècle aux États-Unis.

Pourquoi « Maine coon » ? La réponse est assez simple : « Maine » du nom de l’état américain d’où il est historiquement originaire, et « coon » , diminutif de racoon (raton-laveur en anglais), du fait de sa queue plus longue que la normale et agrémentée d’anneaux… comme le raton-laveur ! La légende voudrait d’ailleurs qu’il soit issu d’un mariage entre un chat et un raton-laveur, ce qui est génétiquement impossible, bien évidemment !

Sa véritable origine serait plutôt un croisement entre des chats sauvages nord-américains et des chats importés d’Europe à une époque ou une autre (les hypothèses allant des premiers vikings, aux chats angoras de Marie-Antoinette !).

Quoi qu’il en soit, c’est à la base un solide chat de ferme qui fut sélectionné à ses origines pour son gabarit hors-norme (c’est le plus grand chat connu à ce jour), sa sociabilité et son look peu commun de « petit lynx », la nature ayant fait le reste !

En dépit de sa taille massive et de son poids hors-norme (Django pèse 11 kg et n’est absolument pas gros), son caractère est celui d’un « gentil géant ».

Souvent décrit comme un « chat-chien » de part son caractère proche du chien, le maine coon est effectivement un chat hors du commun et Django ne fait pas exception à la règle : très sociable, joueur,  câlin, « pot de colle » et champion des  parties de caresses et de mamours langoureux ! Bref…vous l’aurez compris, c’est un amour de chat !

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CUEILLEZ LE JOUR, CUEILLEZ LA VIE…

 

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AVOIR UN APPETIT D’OISEAU LE SOIR DU REVEILLON ?

L’expression « avoir un appétit d’oiseau » signifie « manger peu » (un bon conseil pour le dîner de Réveillon du nouvel an ?) et fait souvent penser à un petit oiseau du genre moineau ou mésange…

Ces oiseaux donnent en effet l’impression de manger peu, eu égard à leur petite taille. En temps normal, les oiseaux mangent pourtant à leur faim, comme l’hirondelle rustique, capable de rapporter plus de 70 insectes dans une seule boulette alimentaire destinée aux oisillons.

Encore mieux, le rouge-gorge est quant à lui capable de capturer environ 700 insectes, correspondant ainsi à un poids total supérieur à son propre poids !

A contrario, un grand oiseau comme le vautour fauve est capable de jeûner plus de deux semaines tout en étant capable d’ingurgiter un kilo de viande en une seule fois… Alors, « appétit d’oiseau » me dites-vous ?

 

 

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MINUSCULE…ABSOLUMENT JUBILATOIRE !

Minuscule raconte la vie quotidienne des insectes de façon burlesque, décalée et même poétique.Rencontre improbable entre Microcosmos et Tex Avery , cette série d’animation dépeint, dans des décors réels dignes de National Geographic, les aventures délirantes d’insectes loufoques animés en 3D.

Les 4 DVD qui constituent « Minuscule » sont absolument…jubilatoires ! Outre les situations loufoques dans lesquelles se retrouvent abeilles, coccinelles, araignées, mouches et autres insectes dans la prairie, l’effet comique est renforcé par les bruitages tout à fait étonnants de la bande-son. Bzzzz…

Une cure de fous rires assurée, pour les grands enfants de 7 à 77 ans que nous sommes.

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L’IMPORTANCE DES FLAQUES D’EAU

La prochaine fois que vous verrez une flaque d’eau en forêt, arrêtez-vous et jetez un coup d’oeil. Protégées par le feuillage dense de la forêt ou exposées à l’air libre dans les champs agricoles dégagés, ces éphémères réserves d’eau sont des habitats uniques possédant une faune et une flore sauvage spécifiques.

Les flaques d’eau, souvent riches en substances nutritives organiques ou minérales, favorisent  les plantes sauvages comme la limoselle aquatique qui pousse sur la boue en train de sécher. Ses fleurs d’un rose délicat s’épanouissent de juin à octobre et attirent grand nombre d’insectes comme les abeilles et les guèpes. Ces dernières apprécient tout autant les fleurs violettes de la menthe aquatique ou les fleurs cramoisies de la scrofulaire aquatique.

La concentration en sels minéraux dans certaines zones du sol ou dans une flaque superficielle vont intéresser les animaux dont le régime alimentaire est déficient en sels minéraux. Au printemps, on peut observer des essaims de moucherons mâles qui en dansant au-dessus de l’eau attirent les femelles qui à leur tour déposent leurs oeufs dans l’eau stagnante…Les coccinelles apprécient la fraîcheur du lieu tandis que le papillon ‘tircis » aime à se poser pendant de longs moments sur une flaque quasi-asséchée, sondant alors le sol à l’aide d’une longue trompe, à la recherche de sel cristallisé. le gerris ou « fausse-araignée » se nourrit des petits insectes de surface et utilise un procédé analogue à celui de l’araignée avec sa toile : ce sont les ondes générées par les mouvements sur l’eau qui lui permettent de localiser ses proies…

Les oiseaux ne sont pas en reste et fréquentent les flaques pour s’abreuver, se baigner ou prendre de la boue afin de construire leur nid.

Vous l’aurez désormais compris : d’apparence anodine, une flaque d’eau est en fait un lieu où la vie revêt bien des aspects…

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INSAISISSABLE CHEVREUIL

Le chevreuil est le plus petit des cervidés européens.

Excellent coureur, sauteur et même nageur, le chevreuil est un animal à la fois craintif et curieux que l’on rencontre de préférence au lever et au couché du soleil, le plus souvent en lisière de forêt. Il n’est pas rare cependant de le voir en pleine journée en bordure de route ou au beau milieu d’un champs. Son comportement change parfois à certaines période de l’année, notamment pendant le rut et pendant la période de chasse.

Le Chevreuil possède de grandes oreilles qui lui permettent de saisir les sons à une grande distance. Son odorat, très développé, compense sa vue relativement moyenne : la vision est excellente lorsqu’il s’agit de repérer des objets en mouvement, mais beaucoup moins fiable pour les objets immobiles. Seul le mâle, appelé brocard (à un an le mâle porte des « broches » d’où le nom de brocard), porte des bois qui tombent chaque année au mois de novembre et qui repoussent progressivement. Ils sont recouverts d’une peau appelée « velours » qui se détache par la suite.

Les mâles sont souvent solitaires, les femelles appelées « chevrettes » accompagnent leurs faons (1 ou 2, parfois 3) pendant un an. L’accouplement a lieu au cœur de l’été. Le mâle fait alors beaucoup entendre son aboiement. La gestation de 9 mois et demi commence 4 mois après l’accouplement et les naissances ont lieu au printemps.

Lorsqu’ils naissent, les petits faons sont tachetés et n’ont pas d’odeur corporelle. Cette particularité n’est pas un hasard. Le faon attire un certain nombre de prédateurs principalement le Renard. Lorsque la chevrette perçoit un danger, elle frappe le sol avec son sabot. Ce bruit caractéristique déclenche chez le faon un réflexe naturel qui lui indique de se coucher sans bouger.  Par ailleurs, le pelage du faon se confond parfaitement avec le reflet du soleil qui passe au travers des feuilles le rendant difficile à localiser en sous bois. Mais la nature ne s’en est pas tenue à cela. Les prédateurs, s’ils sont trompés par la vue et l’ouïe sont rarement abusés par l’odorat. C’est la raison pour laquelle le petit ne dégage pas d’odeur corporelle durant les premières semaines de sa vie.

Le Chevreuil a besoin d’abris et d’une nourriture de grande qualité. Il se nourrit surtout de pousses et feuilles d’arbres, ronces, framboisier, lierre, noisetier, secondairement de plantes herbacées. Il consomme aussi des champignons, glands, faines et plantes cultivées dans une proportion voisine de 3 à 4 kg par jour. Le Chevreuil choisit ses aliments avec soin et en prend les parties les plus nutritives. Le cycle d’alimentation et de rumination est de une heure en été et de deux heures en hiver car à cette saison, la proportion de ronces est plus forte et la morphologie de son tube digestif change.

Le cri d’alarme des deux sexes ressemble à s’y méprendre à un aboiement particulièrement fort et souvent répété par le brocard. En période de rut, la femelle lance un sifflement, le mâle un cri grinçant. Le mâle frotte ses glandes frontales et jugales sur des branches, des buissons, et la sécrétion des glandes interdigitales marque chaque pas.

Les odeurs renseignent sur le sexe, l’âge de l’individu et sa position hiérarchique. La sécrétion des glandes pré orbitaires (larmier) et préputiales est également utilisée.

En tant qu’herbivore, le chevreuil contrôle la densité de la végétation au sein de son écosystème, soit par broutage, soit par les frottis et les blessures qu’il occasionne aux jeunes arbres pour marquer son territoire.

Il contribue à l’entretien de zones de clairières ou de milieux semi-ouverts et parfois de corridors intra- ou inter-forestiers. Comme pour d’autres animaux, son piétinement contribue à enfouir des graines, ou au contraire mettre au jour des graines anciennement enfouies, leur permettant de germer. S’agissant d’un animal léger, il n’est pas réputé pour endommager les sols.

Dans un système naturel, il est lui-même contrôlé par ses prédateurs  et par les maladies et le parasitisme (tiques) qui se développent plus rapidement quand ses populations se densifient. Comme de nombreux animaux, il joue un rôle de diffusion pour certaines espèces (dont les parasites) en transportant des graines et diverses propagules (spores de champignons, œufs, larves ou petits animaux) dans son pelage, sous ses sabots et dans son tube digestif.

Enfin, dans les forêts où les prédateurs carnivores ont survécu (loupslynxrenard roux, et les gloutons ), il constitue une proie importante pour ces derniers. En liberté, le chevreuil peut vivre jusqu’à 15 ans (en moyenne de 7 à 8 ans).Quand il meurt de mort naturelle ou des suites de blessure de chasse, son cadavre reste une source d’alimentation pour les invertébrés et animaux nécrophages.

Ses ossements et surtout ses bois peuvent être rongés par d’autres animaux (écureuil en particulier) qui semblent y récupérer des sels minéraux (notamment dans les régions naturellement acides et pauvres en calcium).

 

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