LA PETITE SOURIS AMIE DES ENFANTS

Une fois encore le destin de l’Homme est lié à l’animal : la tradition de la petite souris veut que lorsqu’un enfant perd une dent de lait, il place sa dent sous son oreiller avant d’aller dormir. Le matin l’enfant trouve une pièce de monnaie à la place de la dent.

Cet « échange » réalisé par un adulte est une sorte de rite initiatique indiquant à l’enfant que le monde qui l’entoure sait qu’il vient de franchir un stade important : il entre dans l’âge de l’adolescence car son corps change…en d’autres termes, le rite de la petite souris l’aide à grandir.

L’origine la plus vraisemblable de la Petite souris vient d’un conte français du XVIIe siècle de la baronne d’Aulnoy : La Bonne Petite Souris. On y parle d’une fée qui se transforme en souris pour aider une reine à vaincre un méchant roi, en se cachant sous l’oreiller du roi puis en lui faisant tomber toutes ses dents.

Par ailleurs, suivant une ancienne croyance, lorsqu’un animal mangeait une dent de lait, la dent permanente prenait les caractéristiques de l’animal ; on donnait parfois les dents de lait aux rongeurs dans l’espoir que les enfants obtiennent des dents plus dures et plus pointues.

D’autres croyances sur la fameuse « petite souris » sont à découvrir ici.

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UN CHAT SAUVE UN ENFANT DE L’AUTISME

Avec « Mon ami Ben », un livre autobiographique d’une grande sensibilité, Julia, mère célibataire londonienne, raconte la difficulté d’élever George, son petit garçon autiste.

Coupé du monde, renfermé sur lui-même, George, 9 ans, montre une grande violence envers les autres en général, et sa mère en particulier. L’arrivée d’un chaton aussi seul et perdu que lui va permettre au petit garçon de reprendre goût à la vie et de surmonter enfin sa terrible maladie.

C’est grâce à ce chat nommé Ben, et à son caractère peu commun, que George va pouvoir s’ouvrir aux autres et rendre à sa mère tout l’amour qu’elle lui a donné.

Mais, un jour, cet équilibre retrouvé bascule. Parce que ses maîtres le laissent à l’occasion d’un court voyage, Ben s’échappe et Georges s’effondre sur lui-même. C’est alors que Julia va se livrer, par amour pour son fils, à une quête désespérée pour retrouver le chat. Six mois passeront sans entamer sa volonté, et elle devra traverser le pays, malgré la neige et les centaines de kilomètres, pour pouvoir enfin déposer Ben dans les bras de son fils pour Noël.

Un témoignage bouleversant prouvant une nouvelle fois combien la complicité entre l’homme et l’animal, en l’occurence le chat, peut accomplir des miracles.

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LE GROS HORLOGE

Le Gros-Horloge est l’un des monuments les plus connus de Rouen. Situé au coeur de la ville enjambant la rue piétonne à laquelle il a donné son nom. Il est situé à égale distance de la place du Vieux-Marché et du parvis de la Cathédrale de Rouen. La construction du Gros Horloge s’étale sur 5 siècles. Ce monument présente donc une grande variété de styles. Il servit à la fois d’Hôtel de Ville et de Beffroi.

Sur le double cadran Renaissance, l’aiguille unique pointe l’heure. Sous le chiffre VI, la divinité qui symbolise le jour de la semaine apparaît, à midi, sur un char de triomphe. Au-dessus du cadran un globe indique les phases de la lune. Partout des moutons rappellent l’importance du travail de la laine. L’agneau pascal, représenté au centre de l’arcade, symbolise les armes de la ville. Enfin, une fontaine Louis XV complète l’ensemble et célèbre les amours du dieu fleuve, Alphée, et de la nymphe Aréthuse.

Un parcours de visite dévoile l’envers du décor de ce monument exceptionnel. Dans le pavillon, on accède à la salle des cadrans et dans le beffroi, on découvre le mécanisme du XIVe siècle, les premières cloches municipales mais aussi un panorama unique sur la ville.

Monument vedette, le « Gros » – expression familière des Rouennais – est à Rouen ce que « Big Ben » est à Londres. Lors de votre prochain séjour au Relais du Vert Bois, c’est assurément une visite à ne pas manquer !

Horaires d’ouverture
- Du 1er avril au 31 octobre : du mardi au dimanche de 10h à 13h (dernière entrée à 12h) et de 14h à 19h (dernière entrée à 18h).
- Du 1er novembre au 31 mars : du mardi au dimanche de 14h à 18h (dernière entrée à 17h).

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IL A BEAUCOUP PLU CETTE NUIT !

Beaucoup de vent et de pluie encore la nuit dernière mais heureusement peu de dégâts. En me promenant au lever du jour, mon fidèle Canon m’a permis de prendre quelques beaux clichés dont cellui-ci !

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LES JAPONAIS CONTINUENT DE MASSACRER LES BALEINES

La France a ajouté cette semaine sa voix aux critiques internationales portées depuis le début de la semaine contre le Japon, après l’ouverture par Tokyo de la chasse à la baleine, appelant ce pays à y renoncer.

« La France déplore la reprise de la campagne de chasse à la baleine dans l’océan Austral par la flotte japonaise Jarpa II, en dépit du moratoire adopté par la Commission baleinière internationale en 1982 et qui s’applique depuis 1986 à l’égard du Japon », a affirmé le ministère français des Affaires étrangères. « Fidèle à son positionnement en faveur d’une stricte protection des baleines, la France souhaite que le Japon mette un terme à ces opérations de chasse à grande échelle… »

Les USA, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et les Pays-Bas avaient fait part dans une déclaration commune de leur déception après l’ouverture par le Japon de la chasse à la baleine. Le Japon organise des campagnes de chasse à la baleine au nom de la « recherche scientifique » sur les cétacés, exploitant une tolérance de la Commission baleinière internationale (CBI) pour ce type de pêche – La CBI interdisant toute pêche à visée commerciale depuis 1986. Les pays protecteurs des baleines et les défenseurs de l’environnement dénoncent cette pratique comme une chasse commerciale déguisée.

Décidément…entre la catastrophe de Fukushima et la chasse à la baleine, le gouvernement japonais n’est pas enclin à respecter l’environnement en général !

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JOLIE PARURE NOIRE ET BLANCHE

La réputation de voler les objets brillants et son habitude à dévorer les œufs et les poussins d’espèces plus petites fait que la pie est souvent considérée comme un hôte indésirable dans les jardins. Mais elle n’est pourtant pas la seule à se comporter ainsi et avant de condamner la pie pour son pillage de nid d’autres espèces, il faut savoir que le chat domestique fait beaucoup plus de ravages dans les populations d’oiseaux et qu’on a même vu des mésanges et des merles en faire autant. De plus, son propre nid est souvent pillé par les corneilles.

La pie est un bel oiseau : son plumage noir et blanc et sa longue queue étagée à reflets métalliques sont caractéristiques. Douée d’une certaine intelligence, la pie est très vigilante et craintive. Ses cris rauques et ses jappements sonores la signalent même cachée dans la frondaison des arbres qu’elle aime à fréquenter : peupliers, bouleaux et robiniers principalement. Son cri résonne loin, et il est souvent employé pour donner l’alarme en signalant souvent la présence des chats, de rapaces ou d’autres carnivores prédateurs.

La pie ne visite les mangeoires que lorsqu’elle n’est pas dérangée, sinon elle se nourrit sur le sol et dans les haies où elle capture des insectes, des escargots, des cloportes, des araignées, des graines et des fruits, des oisillons, des animaux morts par blessure et des petits rongeurs.

La pie marche au sol en sautillant gaiement. Son nid sphérique surmonté d’un dôme est facilement repérable et reconnaissable. La pie a un vol faible mais sa queue extensible lui permet d’utiles acrobaties en cas d’agression.

Très sociables, les pies vivent toute l’année en couple ou en petits groupes. Les nouveaux couples de pies essaient de s’installer dans un territoire, mais les propriétaires s’efforcent de les chasser. Des jacassements bruyants accompagnent les bagarres que font naître ces rivalités. Comme les autres membres de la famille des corvidés, la pie bavarde a appris à vivre en compagnie des hommes, tout en restant sur ses gardes et ne tolérant pas une approche trop décidée.

Contrairement à une opinion commune, la population des pies est globalement en régression. Accusée de bien des maux, elle reste officiellement classée en France parmi les animaux nuisibles et à ce titre « chassable ». De fait, elle est tirée et piégée à la campagne où l’emploi massif des produits phytosanitaires détruit par ailleurs ses ressources alimentaires (notamment insectes et petits vertébrés) voire l’empoisonne directement. On estime que plusieurs milliers de pies sont ainsi victimes de persécutions directes et indirectes dans notre région comme ailleurs.

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LA TRUFFE ET LE RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE

Décidément, la truffe n’en finit plus de surprendre…

Réputée depuis les Romains pour soigner certaines douleurs et la plupart des formes de faiblesses masculines, elle est aussi devenue un indicateur de  l’état de la planète !

A Lalbenque, lors du premier marché de la saison, voici quelques jours, le kilo s’est vendu en gros à un prix moyen de 600 euros.

Les producteurs gèrent la pénurie : 25 tonnes ont été récoltées en France, alors que, voici un siècle, 1000 tonnes trouvaient preneurs.

Le délicieux diamant noir, qui a transformé le marché du Lot en véritable Wall Street de la gastronomie, est apparemment hypersensible au réchauffement de la planète. En effet, la truffe, très sensible à l’eau est un peu un marqueur des changements climatiques. Lors des terribles canicules de 1976 et 2003, les trois-quarts des truffières naturelles ont littéralement disparu et plus des des deux-tiers des arbres ont cessé de produire, à tout jamais !

Et d’autres champignons, plus adaptées à la sécheresse, ont alors chassé la truffe…

On plante 1000 hectares par an de chênes, noisetiers, tilleuls ou encore de charmes, et pour en profiter, il faut alors attendre au minimum une bonne dizaine d’années…avec de bonnes pluies !

 

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AUTOPORTRAIT

Une femelle macaque a chipé l’appareil de David Slater photographe britannique animalier alors que ce dernier venait photographier les singes dans un parc national de la province de Sulawesi en Indonésie.

Le photographe raconte qu’une femelle a profité d’un moment d’inattention pour prendre le boîtier.

« Les singes étaient d’abord très intrigués par leur reflet dans l’objectif, la première fois qu’ils se voyaient. Ils faisaient beaucoup de grimaces en montrant leurs dents. Ils étaient très espiègles sautant sur ​​tout mon équipement. Ils semblaient prendre des poses lorsque l’un d’eux a appuyé sur le déclencheur. D’abord le bruit leur a fait peur, ils ont fui puis sont revenus. Un des singes a pris des centaines de photos mais très peu sont nettes ».

Rappelons ici que le Macaque à Crête ou Macaque Nègre est un primate pacifique, extrêmement rare et en danger critique.

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LE RELAIS DU VERT BOIS : CHAUMIERE OU LONGERE ?

Comme nous l’avons vu dans un récent article, la chaumière est une maison d’habitation rurale traditionnelle d’Europe occidentale, tirant son nom de sa toiture recouverte de chaume (paille de blé ou de seigle, tiges de roseaux). En France, elle est présente notamment en Normandie et en Brière. La construction des maisons dans la campagne normande permettait aux paysans d’utiliser tous les matériaux communs de leur habitat : de l’eau mélangée à de la terre argileuse, des pierres, du bois en abondance et des céréales cultivées comme le blé ou le seigle.

Bien que de nos jours, outre la signification traditionnelle, on emploie également le mot chaumière pour désigner une habitation familiale ou simplement une vieille bâtisse rurale, le Relais du Vert Bois se définit plutôt comme une maison longère, ou longère, autrement dit une habitation rurale très répandue dans de nombreuses régions françaises, bâtie en longueur, tournant le dos au vent, et construite avec des matériaux d’origine locale (comme le silex et le moellon en Normandie). Elle représente un dérivé, maintenu jusqu’à nos jours, de l’antique maison longue.

Historiquement, il pourrait s’agir d’un emprunt au dialecte du Maine et de l’Anjou. Le mot désignait aussi « une bande de terre ou de pré longue et étroite, en bordure d’un chemin ou d’un bois » : dans cette acception, la plus ancienne attestation connue en littérature se trouve dans le roman Monsieur des Lourdines d’Alphonse de Châteaubriant.

Le concept de « longère » s’applique à des maisons longues, dont les dépendances et pièces d’ouvrage sont bâties en enfilade, selon un plan linéaire, sans former de cour intérieure.

Les longères étaient de manière générale l’habitat des paysans de statut inférieur, journaliers, bordagers ou petits métayers. Comme c’est le cas dans l’histoire du Relais du Vert Bois, il n’est pas rare de rencontrer des longères juxtaposant des parties de différentes époques, des extensions ayant été construites au fil du temps en fonction des besoins en espace des habitants (ainsi que des bêtes) et des moyens dont ils disposaient. Si vous voulez en savoir un peu plus sur l’origine exacte du Relais du Vert Bois, relisez cet article : Les Maisons Forestières, Gardiennes de nos Forêts

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SYMPATHIQUE ECUREUIL ROUX

Au hasard d’une promenade en forêt, le nez légèrement en l’air, vous avez déjà certainement croisé ce petit animal roux en train de fureter ou de grimper aux arbres. Sa grande agilité, son intelligence et ses capacités d’apprentissage lui permettent de s’adapter et de profiter rapidement de toute nouvelle opportunité !

Seul l’écureuil roux existe dans une large partie des régions boisées de France. Des pays comme la Grande-Bretagne hébergent une majorité d’écureuils gris, un sciuridé importé d’Amérique du Nord,  qui détourne à son profit les ressources alimentaires et est porteur d’un virus mortel pour l’espèce rousse. Dans une population d’écureuils roux, la mortalité est estimée à 70 % avant 1 an. La survie est meilleure par la suite (74% de survie annuelle chez les adultes).

On trouve l’écureuil roux principalement dans les forêts de conifères, mais il est aussi présent dans les forêts mixtes et de feuillus (comme ici autour du Relais du Vert Bois). Plus localement, il fréquente parfois les haies épaisses, les parcs et les vergers, mais son caractère méfiant lui fait préférer les zones les plus densément couvertes…

Il a un régime alimentaire essentiellement végétarien (jeunes pousses, fleurs et bourgeons, baies et fruits, champignons, noix, noisettes et glands) mais il se comporte souvent comme un véritable omnivore, ne dédaignant pas à l’occasion quelques insectes, limaces, oeufs et plus rarement des oisillons. Grand amateur de pommes de pins, l’écureuil épluche les cônes pour consommer les graine et pignons. Il sait faire des réserves pour l’hiver qu’il n’hésite pas à cacher dans le creux d’un arbre ou dans des nids abandonnés.

L’écureuil est un mammifère essentiellement diurne bien plus facile à observer que d’autres habitants de la forêt comme la martre ou le blaireau). Il passe la nuit bien à l’abri dans son nid sphérique (appelé « hotte »), composé de mousses et branches diverses. L’écureuil roux vit seul, sauf pendant la période de reproduction qui débute vers la mi-janvier, et qui donne lieu a une seule portée par an de 3-4 petits (de mars à mai). Il doit prendre garde à la martre, la belette et le renard qui le chassent principalement en hiver, sans compter les buses, éperviers et crécelles qui ne dédaignent pas l’ajouter à leur menu…

 

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