Après l’immense succès de Toi, mon chat (Prix 30 Millions d’amis vendu à plus de 20 000 exemplaires), la coréenne Kwon Yoonjoo nous offre un nouvel opus de ses drôles d’aventures avec « Mon Chat, la Vie et Moi ».
Ce joli chat, héros de l’histoire, a une particularité : c’est un chat tigré, mignon à croquer, un chat qui ressemble étrangement… à n’importe quel autre chat.
Cette fois-ci, direction New-York, où un nouveau monde s’offre à notre doux héros tigré : nouvel appartement, recoins inconnus, souris américaines, oiseaux appétissants, écureuils moqueurs, chats amis et chats ennemis…
Au fil des pages s’égrène la vie quotidienne si délicieusement indolente du chat de Kwon. Comme dans le premier volume, la magie opère aussitôt : photographies et croquis humoristiques alternent tout au long du livre, décrivant les moments les plus cocasses et les plus tendres de la vie d’un chat explorateur… d’appartement !
Avec beaucoup de finesse et un bonne dose d’autodérision, Kwon Yoonjoo démontre une nouvelle fois ses talents, mélangeant les styles pour nous offrir un ouvrage original, attendrissant et plein d’humour.
Un livre que vous pourrez trouver dans la bibliothèque du Relais du Vert Bois lors de votre prochain séjour…
Grand amateur de vitesse sur terre et en l’air, j’aime tout autant me promener avec mes chiens en prenant mon temps et de préférence autour du Relais du Vert Bois. A cette occasion, je n’oublie jamais de mettre mon téléphone sur « off » et d’ouvrir les yeux pour observer une nature toujours aussi inventive…
Avant hier, entre deux averses de pluie (rien à voir avec la Normandie mes amis, car le temps est littéralement « pourri » partout en France), alors que je marchais en sous-bois, mon attention fut attirée par une véritable colonie d’escargots qui progressait tant bien que mal au milieu d’une « topographie » escarpée.
Une question me vint immédiatement à l’esprit : quelle est la vitesse de pointe d’un escargot ?
Pour rappel, Le terme escargot désigne, par opposition aux limaces, la plupart des mollusques qui portent une coquille, dits aussi colimaçons.
L’escargot se déplace, seulement vers l’avant, grâce à son pied, qui est en fait un gigantesque muscle qui se contracte et s’allonge alternativement. La vitesse moyenne, d’un escargot turc adulte est d’un millimètre par seconde, soit six centimètres par minute…soit 360 cm (3,60 m) par heure.
Les glandes des escargots sécrètent aussi différents types de mucus (la « bave ») qui lui permettent à la fois d’avancer plus facilement en glissant sur les obstacles et de se fixer même verticalement sur certaines parois. Le mucus sert aussi à l’escargot à se débarrasser de certaines substances, comme les métaux lourds, et entre aussi dans la composition de la coquille. Le mucus est épais, il durcit et sèche au contact de l’air en laissant une traînée brillante à la lumière.
La durée de vie des escargots varie selon les espèces.
Dans la nature, entre 3 et 7 ans. Leur mort est souvent due à des prédateurs ou à des parasites. En captivité, leur longévité est bien plus longue et va de 10 à 15 ans pour la plupart des espèces. Certains escargots ont vécu plus de… 30 ans !
Tous les escargots terrestres sont hermaphrodites, produisant spermatozoïdes et ovules. Quelques escargots d’eaux douce et marine ont des sexes différents et sont donc mâles ou femelles. Les escargots, parmi d’autres animaux, possèdent une spermathèque. Lorsque qu’une nouvelle portée d’œufs arrive, ceux-ci sont donc fécondés par un mélange de spermatozoïdes provenant de différents mâles. Cela favorise le brassage génétique indispensable à toute population.
Pour finir sur une touche d’humour, le village anglais de Congham accueille le championnat du monde de course d’escargot depuis plus de 25 ans. Lors de la compétition, les escargots sont placés au centre d’un cercle et doivent traverser 33 cm pour franchir la ligne d’arrivée. La piste est régulièrement humidifiée pour garantir une bonne vitesse aux participants.
Le record du monde de vitesse lors d’une course d’escargot est détenu par Archie qui en 1995 a franchi la ligne d’arrivée en seulement 2 minutes…
Dans une prairie landaise, des biologistes de l’université de Rennes ont constaté que sous chaque empreinte de chaussure se trouvaient :
- une quarantaine de fourmis
- une trentaine de scarabées et de coccinelles
- 1370 collemboles (sorte de petit crustacé de 3 mm de long)
- quelques 17000 acariens invisibles à l’oeil nu
- une cinquantaine d’araignées dont la plupart ne mesurent pas plus de 5 mm.
Cela peut vous paraître un chiffre exagéré mais cette observation n’est pas encore tout à fait exacte si l’on considère l’étude d’un chercheur suisse qui a estimé qu’un mètre carré de prairie (sans traitement particulier lié à un quelconque pesticide) contient en moyenne 25 000 vers annelés, 10 millions de vers nématodes, 500 millions de protozoaires et 60 000 milliards de bactéries.
Incroyable, non ?
Voilà une expérience intéressante sans pour autant se prendre pour Dr House !
Un stéthoscope est comme vous le savez probablement déjà un instrument médical acoustique, utilisé pour l’auscultation, autrement dit l’écoute des sons internes d’une personne ou d’un animal.
les stéthoscopes comportent un ou deux pavillons, pièces métalliques pourvues d’une membrane que l’on applique sur la peau. Cette membrane, mise en vibration par les sons corporels, est reliée par un ou deux tubes souples en caoutchouc aux embouts que l’opérateur place dans ses oreilles.
Aussi surprenant que cela puisse paraître, si vous utilisez un stéthoscope pour « écouter » un arbre, vous risquez d’être particulièrement surpris…
En appliquant l’instrument contre l’écorce et en fonction de la variété de l’arbre, vous entendrez des gargouillis, des grincements et des craquements internes liés à la circulation de la sève.
Du fait de la croissance des feuilles, ce phénomène sera plus perceptible au printemps tandis qu’avec des écorces épaisses et craquelées (telles celles de la majeure partie des conifères) il sera plus compliqué à « entendre ».
A contrario, l’écoute sera facilitée sur les écorces lisses et fines : hêtre, cerisier (la plupart des arbres fruitiers se prêtent bien à cet exercice original), et bouleau avec un tronc d’au moins une quinzaine de centimètres de diamètre seront d’excellents… patients !
La nature fait souvent bien les choses : afin que le bourdon puisse butiner « à la fraîche » avec les autres insectes, le bourdon fait vibrer ses ailes et produit de la chaleur dans le but d’augmenter sa température interne avant de…décoller.
Un peu à la manière de faire chauffer le moteur de sa voiture en hiver !
La fourrure du bourdon agit comme un « super-isolant » et lui permet de conserver une partie de sa chaleur plutôt que celle-ci se dissipe dans l’air.
On trouve ainsi des bourdons par moins de 0°C et ce…au-delà du cercle polaire !
Le 18 janvier dernier, en pleine nuit, des plongeurs s’étaient rendus au large de Kona, à Hawaï, pour observer le ballet des raies mantas.
Cette plongée restera probablement gravée dans leur mémoire. Car si la danse des raies est déjà superbe, ils ont été en plus témoins d’un échange étonnant entre un dauphin parfaitement sauvage et l’Homme.
Dans cette vidéo, on voit un grand dauphin qui après s’être retrouvé en partie prisonnier d’une ligne de pêche et de son hameçon s’est présenté à un plongeur en lui montrant sa nageoire pour requérir son aide !
La scène est émouvante.
Si le dauphin est réputé sociable, son comportement vis-à-vis du plongeur est pour le moins étonnant. Il a fait preuve d’intelligence en montrant à l’homme où il avait mal et en adoptant la position adéquate pour qu’il puisse l’aider.
D’autres cas ont été rapportés. Des dauphins solitaires se sont déjà approchés des ports et suivent parfois les embarcations pour trouver de la compagnie. En Bretagne, deux dauphins solitaires sont célèbres pour leur sociabilité. Randy, un grand dauphin (Tursiops truncatus), a établi ses quartiers en mer d’Iroise. Il s’est pris « d’amitié » pour un mécanicien de la vedette Rose Héré, qui effectue des traversées entre Le Conquet et Ouessant.
L’histoire du dauphin Jean Floc’h, resté en Bretagne quelques années est également singulière L’animal avait tant besoin d’attention qu’il s’entourait la nageoire caudale avec des cordages de bateaux, comme pour se faire couler. Jean Floc’h est donc capable de simuler un état de détresse pour que l’Homme s’intéresse à lui…
Jean Floc’h a brutalement disparu des écrans radars au début de l’année 2010. Cette disparition subite alors qu’il était suivi de près laisse présager le pire. N’oublions pas que Jean Floc’h avait pris l’habitude d’enrouler des cordages dans les hélices et ce petit jeu n’est pas forcément apprécié par tout le monde …
Les histoires du besoin d’attention de Jean Floc’h ne reposent sur rien. Ce dauphin appréciait de tirer sur les cordages, avec ou sans témoins. Après quelques alertes très chaudes où il aurait laisser sa peau sans l’intervention d’un plongeur, il abandonna cette technique pour n’utiliser plus que son rostre. La nouvelle méthode s’est avérée suffisamment efficace pour lui permettre, avec l’aide de la marée, de couler quelques barques au Cap Sizun. Ajoutée à la manie de s’attaquer aux avirons, cette mauvaise habitude lui attira une solide rancœur de la part de certains pécheurs du Cap, notamment professionnels qui l’attaquèrent à la dynamite. Ce haut fait (qui lui sauva peut être dans un premier temps la vie) est probablement à l’origine de son départ en Galice. Mais les mœurs là bas ne sont pas plus paisibles qu’au Cap !
Les hypothèses sur l’origine des dauphins solitaires restent des hypothèses.Pour Jean Floc’h, aucune ne tient la route: sa taille et sa vigueur en font un dominant incontournable qui ne saurait subir la loi du groupe.
Le seul point commun avec tous ces dauphins « solitaires » reste l’existence d’un pic de socialisation avec les plongeurs qui se dilue plus ou moins rapidement…
Durant la plongée nocturne à Hawaï, que le dauphin ait simplement cherché de la compagnie, ou réellement demandé de l’aide, il est clair qu’il était parfaitement conscient de son acte.
Quelles différences entre l’effraie des cloches, la chevêche d’Athena, la chevêchette d’Europe, la hulotte, la chouette de Tengmalm, le hibou grand duc et le moyen duc ?
Demain 23 mars se tiendra la dixième édition de « la Nuit de la Chouette » organisée tous les deux ans, par la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) et la Fédération des « Parc Naturels Régionaux » (PNR).
Cette manifestation a pour but la sensibilisation du public à ces espèces nocturnes, montrer pourquoi elles sont menacées et comment les sauvegarder.
Pour en savoir plus : http://nuitdelachouette.lpo.fr.
A noter que le parc du Relais du Vert Bois comprend un grand nombre de nichoirs pour hiboux et chouettes et que les entendre tous les soirs se parler d’arbres en arbres est à chaque fois un incroyable concert !
Voilà une belle occupation à envisager lors de votre prochain séjour au Relais du Vert Bois : découvrir les traces discrètes que laissent les animaux dans la forêt.
Tous les animaux laissent des traces comme une empreinte de patte, une plume tombée, des marques de dents sur une branche, un trou dans la terre, une odeur singulière…
Reconnaître ces indices transforme vos promenades en véritable jeu de piste. Si les traces nous apprennent beaucoup sur les animaux, connaître les animaux nous permet de trouver plus facilement leurs traces.
Aussi, le Guide Delachaux des Traces d’Animaux met l’accent sur la détermination des espèces : description, mode de vie, habitat, répartition. Son auteur Lars-Henrok Olsen est un zoologiste, conférencier, producteur d’émissions de radio et de télévision qui a longtemps travaillé pour le Musée zoologique de Copenhague et le WWF.
Des analyses minutieuses cas par cas pour 75 mammifères d’Europe, du plus grand au plus petit, de l’ours au lynx, du mouflon au cerf sans oublier l’hermine, le lièvre, l’écureuil, le hérisson, le campagnol, etc, etc. L’ouvrage comprend des dizaines d’empreintes dessinées ainsi que des repères cartographiques de leurs domaines respectifs, sans oublier quelques 500 photographies d’animaux
Un ouvrage aussi ludique qu’intéressant !
L’Europe ne va pas mettre en place un dispositif, pourtant temporaire, pour protéger les abeilles, dont le nombre ne cesse de chuter. Une coalition d’intérêts divergents au sein de l’Union européenne a empêché ce jour la constitution d’une majorité pour interdire pendant deux ans plusieurs pesticides mortels pour les abeilles.
Et c’est une très mauvaise nouvelles tant pour les abeilles que pour les humains. Au travers de différents articles (disponibles ici), nous étions revenus sur le rôle exceptionnel des abeilles en tant que pollinisatrices des fleurs et des arbres fruitiers et donc comme actrices directes sur les rendements de ces derniers… Moins d’abeilles = moins de fruits !
La Commission européenne a expliqué dans un communiqué que le vote organisé au sein d’un comité d’experts « n’a pas permis de dégager une majorité qualifiée en faveur ou contre sa proposition ». 13 Etats ont voté pour l’interdiction de ces pesticides, dont la France, l’Italie, l’Espagne et la Pologne, 9 ont voté contre (République Tchèque, Slovaquie, Roumanie, Irlande, Grèce, Lituanie, Autriche, Portugal et Hongrie) et 5 se sont abstenus, dont l’Allemagne et le Royaume-Uni. Les abstentions de ces deux pays qui comptent chacun 29 voix ont empêché que la majorité penche dans un sens ou l’autre.
La Commission a indiqué qu’elle maintenait sa proposition, car elle n’a pas été rejetée.
Elle lui a apporté quelques modifications pour tenir compte de plusieurs demandes et elle peut la soumettre une nouvelle fois au comité d’experts, avec l’espoir que les pressions de l’opinion publique incitent les abstentionnistes à adopter une position plus tranchée.
Tous les Etats jurent leur attachement à la protection des abeilles, mais dès qu’il s’agit d’agir ils trouvent toujours des objections.
La Commission européenne propose de suspendre pendant deux ans l’utilisation de trois néonicotinoïdes présents dans des pesticides pour quatre types de cultures: le maïs, le colza, le tournesol et le coton. La Commission s’est fondée sur un avis très négatif rendu par l’Autorité européenne pour la sécurité des aliments (EFSA). Les trois néonicotinoïdes incriminés – clothianidine, imidaclopride et thiaméthoxame – sont présents dans des pesticides produits par les groupes allemand Bayer et suisse Syngenta, notamment le Cruiser OSR.
Ça y est (enfin !) : les produits cosmétiques ayant fait l’objet de tests sur les animaux ne peuvent plus être mis sur le marché dans l’Union européenne.
La dernière étape prévue dans l’élimination progressive de l’expérimentation animale pour les crèmes, parfums, savons, shampoings et autres dentifrices commercialisés en Europe a pris officiellement fin auhourd’hui mardi 12 mars 2013.
Elle répond à la demande des associations de défense des animaux ainsi que de très nombreux consommateurs. Tous estiment que l’élaboration des produits cosmétiques ne justifie en rien l’expérimentation animale.
Pour les médicaments, en revanche, la situation est bien plus complexe.
Pour mémoire, l’expérimentation animale est déjà interdite dans l’Union depuis 2004 pour les produits cosmétiques et, depuis mars 2009, il est également impossible de mettre sur le marché européen des cosmétiques contenant des ingrédients ayant fait l’objet d’essais sur les animaux.
Pour les effets les plus complexes sur la santé humaine (la toxicité à doses répétées, y compris la sensibilisation cutanée et la cancérogenèse, la toxicité pour la reproduction…), l’entrée en vigueur de l’interdiction de mise sur le marché avait été repoussée au 11 mars 2013.
La recherche de méthodes de substitution à l’expérimentation animale doit pourtant se poursuivre, estiment les autorités européennes, car le remplacement total des essais sur les animaux par d’autres méthodes n’est pas encore possible. La Commission annonce avoir affecté aux travaux de recherche en cosmétologie près de 238 millions d’euros entre 2007 et 2011. L’industrie cosmétique a également apporté sa part.
Aux États-Unis, cette fois, et dans le domaine de la recherche thérapeutique, ce ne sont pas les lapins, souris ou autres rongeurs qui vont profiter de nouvelles mesures de protection, mais les grands singes. Les Instituts nationaux de la santé, principale organisation de recherche publique sur la santé aux États-Unis, vont bientôt mettre à la retraite la quasi-totalité des chimpanzés dédiés à la recherche biomédicale (il y en aurait plus de 650 selon les chiffres « officiels »), et cela, pour des raisons éthiques.
Cette décision, annoncée à la fin du mois de janvier, devrait être rapidement mise en application. Le recours à ces animaux « proches de l’homme » devrait être limité à des cas totalement indispensables, quand il n’existe aucun autre modèle possible.
Un petit pas pour les animaux de laboratoire, un grand pas pour l’humanité…
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