Dans une belle lumière d’automne (voir photo), je regardais samedi soir dernier mon ami Olivier et son père François – agriculteurs de père en fils – semer du blé…
En les observant, je pensais également au profond respect que j’ai toujours eu pour les exploitations agricoles à taille humaine, pour ces hommes et femmes occupés à nourrir le monde…dans l’indifférence souvent générale des populations citadines et des multinationales agraires.
Quelques chiffres explicites et qui parlent d’eux-mêmes :
la surface agricole régresse un peu plus chaque année, alors que la population mondiale augmente de 75 millions d’habitants par an. En France par exemple et chaque année, chaque Français augmente de 7 m2 ses « besoins » d’espaces artificialisées. La maison individuelle pèse pour moitié dans cette augmentation, le reste étant « gelé » par les jardins, les espaces verts, les parkings, les insfrastructures de loisirs, de transports, le logement collectif. C’est une destruction silencieuse qui mange les meilleures de nos terres nourricières…
Histoire de remettre les pendules à l’heure : un champs de blé de 100 m de côté fournit environ 5 tonnes de blé par an, soit 18 millions de kilocalories assimilables par l’homme : de quoi nourrir 14 personnes pendant une année. Si ce blé est donné à manger à des boeufs, leur viande ne représente que 2,5 millions de kilocalories, soit de quoi nourrir 2 personnes pendant 1 an !
Environ 13 millions d’hectares de forêts disparaissent annuellement sur Terre. C’est l’équivalent de la surface de l’Angleterre, soit 1 terrain de football toutes les quinze secondes. C’est l’équivalent en surface de 86% de la forêt française qui disparaît ainsi chaque année. La destruction de la forêt est responsable de 18 à 20% des émissions de gaz à effet de serre. C’est un des éléments importants qui causent le réchauffement climatique.
Ici au Relais du Vert Bois, nous supportons une agriculture écologique et respectueuse de l’environnement, visant à nourrir la terre, qui en retour, nous nourrit avec des aliments plus frais et de meilleure qualité, tout en étant équitable pour l’agriculteur.
Pour rappel, la production mondiale de tous les types de blés a été de 660 millions de tonnes lors de la campagne 2009-2010, c’est-à-dire près de 100 kg par habitant, pour l’ensemble de la population mondiale. En volume de production, c’est la quatrième culture mondiale derrière la canne à sucre, le maïs et le riz.
1. Adopter une consommation raisonnée : consommer des produits locaux, frais et de saison et préférer la pêche locale pour préserver le capital marin.
2. Economiser l’énergie du réfrigérateur, du lave-vaisselle et du four.
3. Vinaigre blanc, bicarbonate et citron sont les ingrédients indispensables pour un nettoyage naturel de la cuisine.
4. Préférer la cuisine à la vapeur, utiliser les plaques à induction en se servant de casseroles de la taille des feux.
5. Economiser l’eau sous toutes ses formes : préférer le lave-vaisselle (un lavage à 40°C consomme trois fois moins qu’un cycle à 90°C), équiper les robinets de mousseurs, ne pas faire couler l’eau inutilement, préférer la douche au bain et récupérer l’eau de pluie au moins pour le jardin.
6. En moyenne, l’éclairage représente 15 % de la consommation énergétique des foyers français, soit de 400 à 600 kWh par an. En jouant intelligemment des différentes solutions alternatives, il est pourtant possible de réduire ce total de moitié… Sans que cela coûte plus cher au final, ni que la qualité de l’éclairage diminue !
7. Décrypter les étiquettes pour détecter la présence d’OGM, bannir la présence d’huile de palme et de coco, et être attentif aux additifs et colorants alimentaires.
8. Réduire les emballages pour réduire ses déchets, acheter des éco-recharges, utiliser des sacs réutilisables et faire un tri sélectif.
9. Utiliser des piles rechargeables : si les piles sont rejetées dans la nature sans précaution, elles peuvent libérer des composants jugés dangereux comme le nickel, mercure, plomb, zinc, lithium…
10. Coller un Stop pub sur sa boîte aux lettres : vous ne lisez jamais les prospectus ? Et si vous choisissiez de ne plus en recevoir ? Grâce à l’autocollant spécial collé sur sa boîte aux lettres, on cesse de recevoir ces prospectus qui nous encombrent mais surtout on réduit nos déchets de 15 kg par personne et par an. Aujourd’hui plus de 5 % des Français ont déjà indiqué sur leur boîte aux lettres leur souhait de ne pas recevoir d’imprimés sans adresse.
En Indonésie, la production d’arbres fruitiers a considérablement diminué en raison de la disparition des chauve-souris. Ces dernières se nourrissant de pollen, elles contribuaient à la pollinisation de ces mêmes arbres.
La raréfaction de ces mammifères est dûe à la destruction de leur habitat, principalement les grottes sur-exploitées pour le calcaire.
Walden est comme le guide de vie d’un voyageur immobile, à mi-chemin entre philosophie de vie et journal intime, rappelant « les Essais » de Montaigne. Pendant deux ans et deux mois, entre 1845 et 1847, Henry D. Thoreau a décidé de faire une parenthèse dans sa vie et de s’installer sur les rives du lac Walden, un étang plutôt, à Concord, Massachusetts. Il s’y est construit une cabane, a vécu seul et du seul travail de ses mains. Il l’a fait dans l’idée de tenter une expérience d’autosuffisance.
« Walden », le texte le plus connu d’une oeuvre qui en compte bien d’autres, est constitué de la mosaïque de fragments précieux tirés du journal de cette expérience. A force d’observer la nature, il parvient à en découvrir sa vraie nature. Il connaît sur le bout des doigts ce qu’il évoque joliment comme « la grammaire mordorée du monde naturel » et sait trouver les mots pour dire la grâce d’un paysage.
Qu’est-ce qui est vraiment nécessaire à la vie ? La question court tout au long de son livre, avec un souci constant de s’en tenir à l’essentiel. S’il revenait vivre parmi nous, Thoreau serait horrifié par ses contemporains et par ce qu’ils ont fait du paysage. Il les verrait tels qu’ils sont : des citoyens-consommateurs. Mais l’Amérique d’aujourd’hui ne manque pas de Concord et de lacs Walden tels qu’ils se présentaient il y a un siècle et demi. Elle est encore assez vaste et sauvage pour permettre à d’autres Thoreau de tenter la même expérience.
« Walden » fait immanquablement penser à « Into the wild » de Jon Krakauer et relatant l’expérience – tragique – de Chris McCandless en Alaska. Dans le même style, relisez également notre post du 14 août 2011 consacré aux magnifiques livres de Grey Owl « La Dernière Frontière » et « Un Homme et des Bêtes » toujours étonnamment contemporains des questions actuelles liées à l’environnement.
Si vous faites du feu dans la cheminée comme ici au Relais du Vert Bois, pensez à garder la cendre de bois. Incorporée au sol, cette dernière apporte quantité de bonnes choses : du calcium sous forme de chaux (20 % à 50 %), de la potasse (2 à 9 %), de la silice (14 %), du magnésium (1 à 4 %), du phosphore (0,5 à 2 %), mais pas d’azote.
Il est recommandé d’utiliser cet amendement avec modération, surtout si vous ne savez pas ce qui a été brûlé pour donner ces cendres. Celles du charbon, de l’aggloméré, du contreplaqué, des bois peints ou traités qui, toutes, contiennent des substances toxiques et polluantes sont à proscrire.
Il n’y a pas de norme ni d’études suffisantes définissant les doses à épandre selon le type de culture. Il convient toutefois d’être prudent car les cendres, très fines, peuvent asphyxier la terre, nuire à sa structure et à sa perméabilité. Elles contiennent aussi de la chaux qui, en excès, détruit les réserves d’humus et d’azote assimilable par les plantes. Il vaut donc mieux privilégier le « un peu partout » au « beaucoup sur une petite surface ».
Autre usage au jardin : lorsqu’on veut éloigner les limaces et escargots, on répand de la cendre en fortes proportions aux endroits qu’elles fréquentent. Elles ne franchissent pas cette barrière qui assèche leur bave !
Le cycliste Thomas Voeckler, héros du dernier Tour de France, a beau tirer la langue pour se donner du coeur à l’ouvrage, il a pourtant fini par s’incliner face à la puissance d’Othello Bourbon, magnifique cheval de trot attelé.
Les deux sportifs se sont mesurés l’un à l’autre lors d’une récente course d’exhibition à l’hippodrome des Sables d’Olonne. Deux manches sur trois ont été remportés par Othello.
100 expressions fameuses, aussi farfelues qu’évocatrices, dans lesquelles les animaux sont à la fête ! L’ouvrage « Comme Vache Qui Pisse Et Autres Expressions Animales » est un livre drôle et pour le moins original. L’occasion de découvrir ou de redécouvrir les trésors de la langue française, mais surtout un joli prétexte pour décortiquer ces expressions, leurs origines probables et avérées et tout en apprenant un rayon sur les animaux.
Pourquoi dit-on « être excité comme une puce », « avoir des oursins dans les poches », « faire mouche »… ? L’auteur François Lasserre répond en fin connaisseur du monde animal et en amoureux de la langue. Il saisit au passage l’opportunité de battre en brèche certaines idées reçues sur les animaux.
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