Une équipe de la BBC qui tournait un documentaire sur les manchots adélie dans une île reculée de l’Antarctique, a réussi à filmer une scène étonnante : au milieu de la cohue d’une colonie de ces oiseaux, un mâle a dérobé un à un les cailloux constituant le nid de son voisin, dès que celui-ci avait le dos tourné…
A Ross island, dans l’Antarctique, un demi-million de manchots Adélie colonisent chaque année l’île à la saison de reproduction. Une population qui forme alors une cohue indescriptible. « Vous êtes « bombardés » de son. Il y a là 250.000 mâles reproducteurs construisant leur nid, et derrière, des groupes d’adolescents qui sont juste là, sur le passage, causant des troubles. (…) Chaque mâle construit son nid juste au-delà de la portée des coups de bec de ses voisins. (…) Les adélie sont comme ces fans présents à des festivals, surchargés en caféine : agressifs et hyperactifs« , explique Jeff Wilson, qui a dirigé sur place, durant 4 mois, une équipe de tournage pour un documentaire intitulé Frozen Planet bientôt diffusé sur la BBC.
C’est dans ce contexte, où le mâle qui a le plus beau nid a le plus de chances de séduire une femelle, que le caméraman a réussi à filmer une séquence rare : tandis qu’un individu faisait des aller-et-retour pour consolider son nid en y apportant de nouvelles pierres, son voisin dérobait celles-ci une à une pour les intégrer ‘mine de rien’ à son propre ouvrage, dès que le propriétaire légitime tournait le dos pour retourner « à la pêche » aux cailloux.
Mais la scène n’a pas été facile à filmer. Comme ces oiseaux ne mesurent que 45 centimètres environ, le caméraman a dû passer de longues heures à plat ventre, constamment harcelé par la curiosité des volatiles, avant d’obtenir ces images…
L’eau disponible pour l’homme représente 0,5 % de l’eau douce de la planète. C’est toujours la même eau qui circule. Parce que l’eau que nous buvons aujourd’hui a été bue hier et sera bue demain, sans doute, par quelqu’un d’autre : c’est le cycle de l’eau.
Ainsi commence la vidéo extraite de « la terre vue du ciel » de Yann Arthus Bertrand. De l’évaporation de l’eau des océans aux nuages, de la pluie ou de la neige aux glaciers et aux cours d’eau, le cycle de l’eau est expliqué simplement. Au travers de magnifiques images, nous prenons mieux conscience de la fragilité de ce mécanisme et des inégalités face à la ressource en eau.
Comme l’or noir, l’or bleu n’est pas inépuisable. Depuis le début du XXè siècle, la consommation d’eau douce a été multipliée par 7. Face aux ressources hydriques, les Hommes sont naturellement inégaux : un Islandais dispose de 660 000 m3 tandis qu’un habitant de Djibouti ne peut compter que sur 19 m3 !
Dans les pays dit « riches », on utilise en moyenne entre 250 et 600 litres d’eau potable par jour pour les besoins domestiques. En Afrique, ce chiffre tombe sous les 40 litres quotidiens. C’est l’Agriculture qui est la plus assoiffée puisqu’elle prélève plus de 70% de l’ « or blanc » de la planète. A l’horizon 2025, la quantité d’eau disponible par habitant sera diminuée de moitié. Près de 2 milliards de personnes devront faire avec une quantité d’ores et déjà qualifiée de « rareté absolue »…
À nous donc de trouver les bonnes solutions pour empêcher l’eau de nous filer entre les doigts. Au Relais du Vert Bois, nous récupérons notre eau de pluie par le biais de réservoirs enterrés d’une capacité de 20,000 litres. L’eau est ensuite filtrée sur trois niveaux distincts avant d’être redistribuée pour l’abreuvage de nos animaux et l’arrosage écologique de nos espaces verts.
Regarder la vidéo ci-dessous pour en savoir un peu plus sur le cycle de l’eau :
Connaissez-vous les vertus médicinales du sureau, du ginseng ou du citron ? A quelle époque et par quelle civilisation ces plantes ont-elles été découvertes ? Quel usage peut-on en faire aujourd’hui pour le traitement de nos maux ?
Une série télévisée baptisée « Terres de Secrets » et diffusée sur M6 du lundi au vendredi vers 19h35 (le samedi vers 20h35) présente depuis la mi-septembre des réponses intéressantes à ces questions. Dans les prochains jours, vous pourrez ainsi en savoir un peu plus sur le thé vert et sur le ginseng…
Les camélidés andins constituent une famille composée de quatre espèces : le lama, l’alpaga, la vigogne et le guanaco. Les deux premiers sont domestiqués tandis que les deux autres vivent à l’état sauvage. On les retrouve principalement au Pérou, en Bolivie, en Argentine et au Chili, mais aussi en Équateur et plus rarement en Colombie.
La famille des lamas est un élément essentiel de la culture andine. Depuis les peintures rupestres préhistoriques jusqu’aux céramiques de l’époque inca, on retrouve des représentations de cet animal sacré. Domestiqué depuis plus de 5000 ans, il sert principalement de moyen de transport. Il peut porté jusqu’à 60 kg mais il ne peut pas être monté. Traditionnellement des caravanes de lamas assuraient le transport sur de longues distances pour les échanges économiques. Aujourd’hui, les caravanes sont davantage une attraction touristique.
Jamais très loin des ânes et des chevaux, nos cinq jolies femelles lamas adorent passer leurs journées dans la partie du parc face au Relais du Vert Bois. Curieuses comme des pies, elles surveillent avec une grande attention l’activité environnante et l’on finit parfois par mieux comprendre pourquoi le lama est considéré (et pas seulement en Amérique du Sud) comme un excellent gardien de troupeaux d’ovins : sans l’avoir appris le lama sait souvent parfaitement réagir contre les agressions des chiens errants et renards.
Contrairement à la légende popularisée par Tintin, le lama crache très rarement sur l’homme, mais il peut manifester de cette façon bruyante et malodorante son mécontentement envers ses congénères !
Si vous désirez en savoir un peu plus sur les lamas et comprendre un peu mieux notre passion pour ces adorables animaux, lisez l’excellent ouvrage « Lamas et Alpagas, les Connaître, les Elever » de Christiane et Bernard Giudicelli, deux éminents spécialistes en la matière.
Contrairement à nous qui avons appris à cacher nos émotions, les chiens nous parlent d’eux avec les yeux. il suffit de savoir les observer, d’être attentifs, et nous découvrons chez nos amis canins des émotions que beaucoup n’imaginent pas possibles.
A travers une centaine de portraits du meilleur ami de l’homme, Gandee Vasan a regroupé dans un ouvrage « Humeur de Chien » un éventail de sentiments, du bonheur à la colère, en passant par le doute, la faim et la tristesse, que les amoureux des chiens reconnaîtront ou découvriront avec plaisir.
Ce livre original nous offre une palette de portraits photographiques, sincères et sans vernis et nous rappelle que les émotions ne sont pas l’apanage des humains.
Les colombiers en Normandie sont très nombreux et possèdent une grande importance dans l’histoire. Dès le XIIIe siècle, les terres seigneuriales devenant de moins en moins rentables, il fallait trouver une production agricole susceptible d’assurer un revenu important. A cette époque les œufs et la chair de pigeons étaient fort appréciés. Les convenances voulaient également qu’un seigneur honore ses obligations en offrant un couple de pigeons à ses créanciers.
La plupart des colombiers en Normandie furent édifiés entre le Moyen Age et la Révolution, période à laquelle le droit de colombier fut aboli. Laissés à l’abandon par leur propriétaires, les pigeons s’abattaient sur les récoltes provoquant le courroux des paysans.
Les colombiers se présentent comme des grosses tours, massives par leurs formes, élégantes et raffinées par leur décorations, à l’écart d’une ferme, sur le côté d’un château. Composée de pierres, de silex, de briques et de colombages, son architecture est en général circulaire, mais on en trouve des hexagonaux, des octogonaux et un dodécagonal (rare).. Il est surmonté d’un toit en forme de poivrière, couvert de tuiles, d’ardoises et plus rarement de chaume, avec des lucarnes ou lanternons, d’où les pigeons s’envolaient. Au sommet du toit l’épi de faîtage en plomb sert de reposoir au seul pigeon dressé. Il est important de raffiner le décor du colombier et de graver ses armes au-dessus de l’étroite porte.
De passage au Relais du Vert Bois, prenez le temps de vous rendre au Manoir d’Ango à Varengeville-sur-Mer, où se trouve l’un des plus originaux et somptueux colombiers de Normandie.
Dernière précision : les colombiers abritent des pigeons et non des colombes !
Chaque année en France, la pratique de la chasse provoque des dizaines d’accidents, dont un nombre bien trop élevé se révèle mortel, rappelle l’Aspas (Association pour la Protection des Animaux Sauvages), qui souligne que c’est « la seule activité de loisir qui blesse ou tue chaque année des dizaines de personnes qui ne participent pas à l’activité en question ».
La majorité des accidents de chasse ont lieu le dimanche, jour où nombre de personnes se retrouvent dans la nature pour pratiquer des activités aussi diverses que la randonnée, le VTT, le kayak, les balades à cheval ou la simple promenade familiale.
Pour rappel, la France est le seul pays européen où l’on chasse 7 jours sur 7 et celui qui compte également le plus d’accidents de chasse.
Fleur d’or : telle est la signification de chrysanthème en grec, la plante ressemblant, à l’origine, à une petite marguerite jaune. Elle fut cultivée d’abord par les Chinois avant d’être introduite au Japon et devenir l’emblème de la maison impériale en tant qu’emblème solaire, par sa couleur et sa forme.
Cousine du tournesol et du dahlia, le chrysanthème ressemble tantôt à un pompon, tantôt à un chou à la crème, voire à un plumage d’oiseau à une anémone !
Bien loin de l’image traditionnelle réservée à une fleur de cimetière, le chrysanthème est devenu au fil des dernières années un feu d’artifice cosmique illuminant jardins et balcons jusqu’aux gelées…
Les animaux ont-ils des droits ? Avons-nous des devoirs spécifiques envers eux ? Si oui, lesquels ? Si non, pourquoi ? Et quelles en sont les conséquences pratiques ? L’exploitation des animaux pour produire de la nourriture et des vêtements, contribuer à la recherche scientifique, nous divertir et nous tenir compagnie est-elle justifiée ?
L’ouvrage « L’éthique animale » de Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, philosophe, juriste et maître de conférences en relations internationales au King’s College de Londres s’intéresse à l’ensemble de ces questions.
Il ne propose pas une simple compilation de règles idéales sur ce qu’il est « moral » ou non de faire aux animaux, mais invite à penser notre rapport au monde animal. Il est le lieu d’un débat, souvent extrêmement polémique, dans lequel s’affrontent de nombreuses positions. Ce livre en propose le premier panorama synthétique.
Pour tous les fans de riz au lait, l’essayer c’est l’adopter : cette recette testée récemment par mon épouse Charlotte est un pur délice !
Ingrédients pour 3 à 4 personnes :
- 100 g de riz rond spécial risotto (arborio ou carnorali)
- 20 cl de lait de coco
- 25 cl de lait
- 50 g de sucre en poudre
- fraises
- framboises
Préparation
1) Mélangez les deux laits.
2) Dans une casserole, faites chauffer le riz avec une louche de lait.
3) Mélangez et laissez le riz absorber le liquide.
4) Lentement, ajoutez le lait, pour bien imprégner l’ensemble et maintenir le riz humide sans le noyer.
5) Continuez à mélanger et à arroser régulièrement le risotto pendant 25 minutes ou plus, jusqu’à ce que le riz soit tendre et crémeux.
6) Incorporez le sucre et mélangez bien.
7) Laissez tiédir et servez avec des morceaux de fraises et de framboises.
Remarque importante : remuez régulièrement et surveillez que le riz n’accroche pas.
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