Si vous observez la nature autour de vous, vous avez peut-être remarqué que les feuilles de certains marronniers semblaient anormalement sèches du début de l’été jusqu’à ces derniers jours.
Quelle que soit la région, cet évènement n’est pas dû à la sècheresse du printemps ou de l’été : il est dû à un petit papillon de 3 mm baptisé mineuse du marronnier.
Cet insecte est arrivé en France en 2000 (et dans toute l’Europe occidentale depuis le début des années 1980) venant principalement de Macédoine et s’est répandu infestant quasi exclusivement nos marronniers (Aesculus hippocastanum). Platanes et érables sycomore peuvent toutefois être touchés surtout lorsqu’ils sont à proximité des marronniers. Sa larve s’installe dans la feuille et s’en nourrit puis sa chenille s’enfonce dans la feuille et creuse une galerie parallèlement aux nervures de la feuille.Il ne provoque pas la mort des arbres mais altère leur vitalité et réduit la qualité de leur fructification. Il est soupçonné de faciliter l’introduction du chancre bactérien du marronnier.
Il n’y a guère de moyens de lutte efficace. A titre préventif, on ramassera les feuilles mortes et on les brûlera (les cendres peuvent être compostées). L’usage de produits chimiques actuels non éprouvés, chers et risquant de nous entraîner dans un cycle où leur composition chimique devra être de plus en plus forte n’est pas souhaitée; l’insecte à forte démographie s’adaptant de toute façon à celle-ci.
Des moyens de lutte biologique sont actuellement au stade de la recherche, via le programme européen dénommé Controcam. Le piégeage avec des phéromones peut utilement limiter sans éradiquer l’insecte.Enfin, on remarque que les mésanges mangent les chenilles du papillon.
Le Muséum National d’Histoire Naturelle met à la disposition de chacun une base de données unique sur l’internet francophone.
En se connectant sur le site internet du Muséum, on a effectivement accès à près de 25 millions de données sur la faune, la flore et les habitats du patrimoine français. L’Inventaire national du Patrimoine naturel est l’aboutissement d’un long travail qui associe scientifiques, collectivités territoriales, naturalistes et associations de protection de la nature en vue d’établir une synthèse sur le patrimoine naturel en France.
Les informations mises en ligne aujourd’hui sont doublement vivantes. Elles sont vivantes d’une part parce que ce site est un outil pour la connaissance et la gestion du vivant, et, d’autre part, parce qu’il évolue en fonction des apports de tous les partenaires.
Rendez-vous sur www.mnhn.fr/inpn
Quand un chien de petite taille tombe d’un ponton dans la mer déchaînée, il faut agir vite. Pas le temps d’attendre les secours, les vagues sont hautes et le pauvre animal parvient difficilement à se maintenir à flots.
La maîtresse de l’animal, désemparée, fait tout ce qui est en son pouvoir pour appeler son compagnon à 4 pattes afin qu’il s’approche du rivage. Mais le courant est fort.
Un jeune homme passe par là et assiste à la scène tragique. Touché, il retire ses vêtements alors que la température est loin d’être clémente et se jette à l’eau sans plus réfléchir. Il saisit le chien malgré la houle et le ramène du mieux qu’il peut vers le rivage. Sa maîtresse le réceptionne et fond en larmes dans les bras du sauveteur.
Une histoire comme celle-ci a de quoi réchauffer le cœur !
Alain Bru s’est rendu en Afghanistan 40 ans après Jospeph Kessel, ressuscitant en images les mots du grand écrivain lors des 700 kilomètres de son périple.
Pomme ou poire ? Pas facile de savoir ce qu’est ce gros fruit jaune quelque peu oublié au parfum d’antan. Cultivé il y a déjà 4000 ans au Proche-Orient, le cognassier a conquis l’Europe au fil des siècles. Pour s’inviter dans notre palais, le coing doit être cuit.
Gorgé de pectines et reconnu pour ses vertus médicinales (digestives notamment), il a toujours été le fruit préféré de mon père qu’il s’agisse de gelée ou de pâte de fruits aux reflets joliment cuivrés !
INGREDIENTS
- 1,5 kg de coings
- 800 g de sucre cristal
- 2 étoiles de badiane (facultatif)
PREPARATION
1) Lavez les coings et brossez-les pour enlever le duvet. Coupez-les en morceaux, en mettant de côté le coeur et les pépins, que l’on enferme dans une mousseline (du type compresse de gaze).
2) Mettez les coings dans un grand récipient et recouvrez-les d’eau à hauteur.
3) Ajoutez la mousseline fermée contenant les pépins. Faites cuire environ 20 min – il faut que les coings soient tendres sans qu’ils s’écrasent.
4) Égouttez-les sur un tamis à travers un linge très fin et récupérez tout le jus. Pour terminer, tordez le linge pour extraire le plus de jus possible.
5) Pesez ce jus, ajoutez-lui 4/5e de son poids en sucre (800 g de sucre/litre) et placez l’ensemble dans une cocotte. Ajoutez la mousseline avec les pépins, les étoiles de badiane éventuellement, et faites cuire 10 à 12 min.
6) Versez dans des pots ébouillantés, fermez-les et retournez-les le temps du refroidissement.
LE PETIT PLUS
Avec la pulpe restante, on peut faire de la pâte de coing : même poids de sucre que de pulpe, cuisson 20 minutes minimum en remuant, puis étaler la pâte sur 1,5 cm d’épaisseur et laisser sécher plusieurs jours.
Le saviez-vous ? Le corail est un animal.
Des millions de polypes microscopiques se fabriquent un squelette en calcaire qui, avec la contribution d’algues, d’éponges et de mollusques, formera le corail définitif.
Certains sont vieux de 5000 ans. Les récifs coralliens constituent à eux seuls un gigantesque écosystème : un million d’espèces vivent parmi ces ombrelles géantes, buissons, branchages, dentelles ou fleurs, véritable forêt sous-marine idéale pour la reproduction de poissons et d’invertébrés.
Grâce à la pêche, le corail nourrit près d’un demi-milliard d’humains. Formant de gigantesques barrières, les récifs protègent les atolls, empêchant qu’ils ne soient submergés par les eaux. Déjà utilisé dans le traitement du sida et la lutte contre le cancer, le corail est l’objet d’études dans le cadre des maladies d’Alzheimer et de Parkinson.
Pourtant, l’avenir du corail est grandement compromis. 20% de l’ensemble des récifs coralliens sont déjà perdus, 60% sont menacés. Les causes de sa disparition progressive sont diverses : pollution, pêche intensive, acidité de l’océan, pesticides et peut-être réchauffement de la planète
Un constat alarmant ! Aujourd’hui, de nombreuses espèces souffrent du déficit généralisé du bois mort trop souvent débarrassé dans la simple optique de donner à la forêt une apparence « propre ». En conséquence 90% des insectes saproxyliques sont menacés de disparition. Le bois mort semble déranger et être mal perçu par de nombreux exploitants forestiers. Pourtant, il joue un rôle majeur dans l’écosystème forestier !
Le bois mort, caractéristique des forêts à caractère naturel, rend de nombreux services à la forêt : il constitue la base vitale de milliers d’espèces animales et végétales. Lorsqu’il se décompose, l’arbre fournit en pourrissant de la matière et des éléments minéraux indispensables à la croissance de nos chères plantes. Le bois mort qui se transforme en humus, maintien ainsi la fertilité du sol et par conséquent assure la régénération naturelle de notre forêt. Le cycle de la vie recommence !
Une fois mort, l’arbre devient un habitat particulier offrant nourriture et abri à de nombreuses espèces animales (mammifères, amphibiens, oiseaux, insectes…) et végétales (champignons, mousses, lichens…). On estime que près d’un cinquième de la faune forestière et qu’un peu plus de 2500 champignons supérieurs dépendent pour leur survie de la présence du bois mort, tout comme pour de nombreuses plantes, mousses et lichens.
Ainsi, 1000 à 3000 espèces d’insectes, 20 espèces d’amphibiens et de reptiles, 35 espèces de mammifères et un peu moins de la moitié des oiseaux forestiers sont tributaires du bois mort, ou des arbres à cavités. Au cours du processus de la décomposition du bois mort, vont se succéder toute une série d’acteurs : champignons xylophages, insectes saproxyliques, et micro-organismes, chacun participant à la décomposition de la matière organique.
Le bois mort fournit par ailleurs la nourriture à de nombreuses larves d’insectes dont la célèbre rosalie des Alpes, ou le grand capricorne, ainsi qu’à d’autres invertébrés (millepattes). Les oiseaux cavernicoles sont également intimement associés à la présence de bois mort. Les cavernicoles secondaires (chouettes, sitelles, chauves souris, lérots, abeilles sauvages…) vont alors emprunter les cavités creusées par les cavernicoles primaires, comme les célèbres pic épeiche , pic noir ou pic vert – aussi appelé « pivert » (le fameux Woody Woodpecker des dessins animés !). Un oiseau dont le surnom de « tambourineur des forêts » est constitué par la percussion avec le bec de branches ou de troncs secs pouvant être audible à près d’un kilomètre. Les troncs couchés au sol (les « chablis ») ont eux aussi leur rôle à jouer puisqu’ils limitent l’érosion des sols, notamment lors de fortes pluies.
Vous l’aurez compris : les vieux arbres et les arbres morts ne sont pas seulement bénéfiques à la diversité des espèces. Ils sont aussi en mesure d’avantager plus que significativement la forêt en tant qu’écosystème !
Dans ses ateliers quasi inchangés depuis 1840, la poterie du Mesnil de Bavent fabrique des épis de faîtage (encore appelé « poinçon »), véritables sculptures que l’on retrouve sur de nombreuses toitures normandes comme au Relais du Vert Bois. L’existence de l’épi de faîtage est très ancienne puis qu’elle est attestée en Normandie depuis le XIè siècle.
Constitués d’un empilement de plusieurs éléments en céramique émaillée sur une tige en métal, les épis de faîtage sont ornés de feuilles renflées et dentelées, se terminant souvent s’élèvent au sommet de nombreuses toitures normandes. La grande variété et l’éclat des émaux qui les recouvrent participent à leur charme.
On trouve les épis de faîtage dans de très nombreuses régions de France, constitués d’autres matières que la céramique : terre cuite, bois ou bien encore fer forgé..
Leur hauteur doit correspondre au dixième de la hauteur de la maison qu’ils ornent. Ni trop grands ni trop petits, de forme élancée, ils étaient censés à l’origine contribuer à affirmer la réussite sociale du propriétaire des lieux.
Le poterie du Mesnil de Bavent produit aussi des tuiles faîtières, de la vaisselle, des jarres et des colonnes de jardin.
Une exceptionnelle pluie d’étoiles filantes va s’abattre ce soir sur l’Europe et l’Asie centrale, un événement rare qui ne se reproduira pas avant quarante ans, a annoncé vendredi l’Observatoire de Paris. De 60 à 600 étoiles filantes à l’heure -une à dix par minute- pourraient être aperçues, selon les astronomes. Deux pics sont prévus : à 19h09 et à 21h57, selon les calculs de l’Institut de mécanique céleste.
En France et dans le reste de l’Europe de l’Ouest, le premier pic risque d’être noyé dans la lumière du crépuscule. Par contre, le second devrait être parfaitement visible, sauf nuages, en dépit d’une Lune brillante. L’intense pluie d’étoiles filantes devrait se prolonger jusque vers 23 heures. Ce samedi, en début de soirée, la Terre doit entrer dans un nuage de débris éjectés par la comète 21P/Gicobini-Zinner, découverte en 1900.
« Des millions de poussières pénétreront dans l’atmosphère à une vitesse de 80.000 km/h et permettront aux passionnés de comptabiliser jusqu’à 600 météores par heure » un événement « qui ne se reproduira pas avant 40 ans », explique l’Observatoire de Paris.
Un beau jour de 1957, Lump, jeune teckel d’un an, fait irruption dans la vie de Picasso.
C’est le début d’une histoire marquée par une belle complicité, racontée dans le livre « Picasso et Lump, une histoire d’amour » du photographe David Douglas Duncan.
Immortalisé sur une assiette peinte par l’artiste le jour de leur rencontre, Lump figurera dans 45 tableaux offerts par Picasso à la ville de son enfance, le musée Picasso de Barcelone.
Quatorze sont reproduits ici en couleurs aux côtés de photos noir et blanc de moments intimes et inédits dans la vie du peintre et de son chien. Picasso aimait dire de Lump : « il est mon grand Amour ! ».
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