GREEN : UN FILM BOULEVERSANT

En 1950, la forêt indonésienne couvrait 160 millions d’hectares. Aujourd’hui, suite à une déforestation massive démarrée dans les années 70, il en reste moins de 48 millions.

Si ce sont les industries du timbre et du papier qui ont été les premières dévastatrices, c’est bien l’industrie de l’huile de palme qui est aujourd’hui à l’origine de ce désastre écologique.

La très forte demande, croissante, vient essentiellement de l’Europe, l’Inde et la Chine, pour qui ces biocarburants à base d’huile de palme sont une « formule miracle ». Un rapport datant de 2009 de l’UNEP (United Nations Environment Programme) prouve pourtant tout le contraire. Les hectares voués aux biocarburants à base d’huile de palme sont autant de surface en moins pour la forêt tropicale et par conséquent, une véritable catastrophe écologique pour la biodiversité.

Green est un film magnifique, terrifiant et bouleversant. Magnifique : vous y verrez une belle nature, verte et accueillante, des animaux libres et innocents. Terrifiant et bouleversant : vous y verrez une nature brutalisée, écorchée, vidée, des animaux errants, affamés, et prisonniers.

Green est une petite femelle orang-outang, victime de la déforestation et de l’exploitation massive de ressources, seule dans un monde qui ne lui appartient plus. Ce film est un voyage fait d’émotions pour suivre les derniers jours de Green. Un voyage visuel, sans mots superflus, pour présenter les trésors de la forêt tropicale… et l’impact dévastateur de la déforestation pour la production de l’huile de palme.
Prenez le temps de regarder ce film avec grande attention en suivant le lien  http://www.greenthefilm.com/

Vous trouverez sur le site du film des propositions d’actions quotidiennes pour lutter en faveur de la forêt indonésienne et de ses habitants. Regardez les étiquettes des produits que vous achetez et bannissez l’huile de palme sous toutes ces formes comme celle contenue dans le Nutella (il existe de biens meilleurs produits comme la pâte à tartiner Choco Bella sans huile de palme) , les produits Ben&Jerry (pourtant estampillé commerce équitable !), les friandises M&M’s, le désastreux McDonald’s et tous les autres

Pour rappel, le mobilier que vous trouverez au Relais du Vert Bois est issu à 100% de teck recyclé, comme le propose le magasin Le Comptoir du Meuble établi dans le Marché de Rungis. Nos autres meubles sont constitués exclusivement de vieilles poutres en chêne récupérés et de chêne français de scierie proche de notre gîte.

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SAVEUR D’AUTOMNE : LA CHATAIGNE

Pour certains, la châtaigne désignerait le fruit de l’arbre sauvage tandis que le marron celui de l’arbre greffé; pour d’autres, on parlerait de marron lorsqu’il n’a qu’un seul et même gros embryon à l’intérieur de la bogue, et de châtaigne quand il y en a deux ou trois cloisonnées. Pas facile de s’ y retrouver !

Dans tous les cas, cet « akène« , à ne pas confondre avec le marron d’inde (fruit toxique du maronnier), est très apprécié, grillé au feu de bois, en confiture, glacé ou en velouté.

Selon les régions, seules quelques dizaines de variétés sont cultivées pour leur goût, leur rendement, leur conservation ou encore leur utilisation finale (confiserie, conserve, farine…). L’Ardèche est le premier département producteur français avec 50% de la production nationale.

Au pied de l’arbre ou à l’achat, préférez des fruits brillants, lourds et sans trous de vers. Trempez les dans un saladier ou un grand bol d’eau et jetés ceux qui flottent, signe qu’ils sont creux. Conservez les au frais quelques jours ou au congélateur, juste incisés (inutiles alors de les décongeler pour les griller !).

Côté santé, bien qu’elle soit deux fois plus calorique que la pomme de terre ou la banane, la châtaigne ne manque pas d’intérêt : elle est particulièrement bien pourvue en termes de potassium, magnésium, calcium, fer, vitamines B, C et E tout en étant dépourvue de gluten.

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AU FIL DES ARAIGNEES

A partir d’aujourd’hui et jusqu’au 2 juillet 2012, la Grande Galerie du Muséum National d’Histoire Naturelle abritera « Au fil des araignées« , une exposition poétique, artistique, scientifique et ludique invitant chacun à découvrir cet animal méconnu, plus souvent objet de répulsion que de passion.

En Asie, l’araignée est considérée comme un lien sacré entre la terre et le ciel, la mythologie grecque rend hommage à ses talents de tisserande, tandis que Victor Hugo la défend dans « les Contemplations« . L’araignée ne laisse dans tous les cas pas insensible…

Nombreux sont ceux qui pensent que l’araignée est un insecte alors qu’en fait, comme le scorpion ou l’acarien, elle est un arachnide. Très bon insecticide naturel, l’araignée avale chaque année en France plus de 400 millions d’insectes à l’hectare ! Contrairement aux insecticides, l’araignée n’attaque pas la couche d’ozone.

L’araignée ne pique pas mais mord lorsqu’elle se sent menacée. Sur les 1650 espèces répertoriées en France, peu sont capables de percer notre peau. 9 fois sur 10 nos boutons sont provoqués par les puces de lits, les punaises ou les moustiques. Et contrairement à ces derniers les araignées ne transmettent pas de maladies. Sur les 42000 espèces répertoriées sur Terre, seule une centaine peut provoquer une réaction chez l’Homme et moins d’une dizaine est véritablement dangereuse. En moyenne, on recense seulement 2 morts par an dans le monde…

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JOURNEE MONDIALE DES ANIMAUX

Les défenseurs des animaux du monde entier dont nous faisons activement partie au Relais du Vert Bois, célèbrent aujourd’hui 4 octobre la Journée mondiale des animaux, coïncidant avec la Saint-François-d’Assise.

Le fondateur de l’ordre des Franciscains et Saint Patron des animaux considérait en effet ces derniers comme des créations vivantes de Dieu, les élevant au rang de frère de l’homme. Pour Saint-François d’Assise, même un ver de terre répondait à la volonté divine et était digne de protection.

Ce n’est donc pas un hasard s’il est généralement considéré comme le premier défenseur des animaux.

L’initiative de fêter nos amis les animaux tous les 4 octobre a été introduite lors du Congrès international pour la protection des animaux à Vienne en 1929, puis ce fut lors du congrès se déroulant à Florence en 1931 que la Journée mondiale des animaux fut instaurée.

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CIRQUES SANS ANIMAUX

Le Pérou a de l’avance sur la France en la matière, puisque le pays a récemment fait voter une loi exemplaire interdisant d’utiliser des animaux dans les cirques.

Cette décision fait suite à des rapports scientifiques, des actions portées par des associations  de protection animale locales ainsi qu’à Animal Defenders International (ADI). Cette ONG récolte depuis 10 ans des images de mauvais traitements infligés dans les cirques, principalement en Europe et aux Etats Unis.

En Europe, seuls l’Autriche et le Portugal ont d’ores et déjà adopté des lois allant dans ce sens. L’association One Voice (que le Relais du Vert Bois soutient activement)  continue le combat, certaine que les citoyens européens, à l’image du peuple péruvien, aspirent à un monde sans violence et respectueux de tout être vivant. En signant massivement la pétition, chacun fera entendre son refus de la souffrance au nom du divertissement. En exprimant ce qu’il y a de plus précieux dans notre humanité, les animaux retrouveront à nos côtés une vie paisible et digne d’eux.

Agissons pour que ce vote de l’espoir soit suivi de nombreux autres et, rêvons un peu, que la France soit la prochaine à donner l’exemple !

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CACHOU

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INQUIETUDE SUR LA COUCHE D’OZONE

Un trou d’une taille équivalente à quatre fois la surface de la France s’est ouvert dans la couche d’ozone au-dessus de l’Arctique, égalant pour la première fois la diminution observée dans l’Antarctique, ont annoncé aujourd’hui des chercheurs.

Provoqué par un froid exceptionnel au Pôle Nord, ce trou record s’est déplacé durant une quinzaine de jours au-dessus de l’Europe de l’Est, de la Russie et de la Mongolie, exposant parfois les populations à des niveaux élevés de rayonnements ultra-violets.

L’ozone, une molécule composée de trois atomes d’oxygène, se forme dans la stratosphère où elle filtre les ultra-violets qui endommagent la végétation et peuvent provoquer des cancers de la peau ou la cataracte. Ce bouclier naturel est régulièrement attaqué au niveau des pôles au moment de l’hiver et du printemps, en partie à cause des composés chlorés (chlorofluorocarbones ou CFC) utilisés par l’homme dans les systèmes de réfrigération et les aérosols. La production de CFC est désormais quasiment nulle, grâce au protocole signé en 1985 à Montréal.

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L’AMOUR EST DANS LA FORET

L’automne est l’époque du brame. Partout en France, comme à proximité immédiate du Relais du Vert du Bois, en Forêt de Bord, c’est l’occasion d’assister à la scène magique du brame du cerf. Un long cri rauque, guttural et puissant…un appel à l’amour !

De la mi-septembre à début octobre, commence alors pour le cerf une période intense de séduction sur un harem de bîches qu’il lui faudra conserver de haute lutte face à d’autres mâles en rut, fermement décidés à participer à cet impérieux désir de reproduction.

Les vieux mâles veillent jalousement sur leur harde qu’ils ont réintégrées, essayant en plus d’attirer les femelles de la harde voisine. Ces hardes peuvent atteindre 30 têtes à cette époque. Ils ont fort à faire jour et nuit : surveiller les femelles, s’accoupler avec celles qui sont prêtes, décourager les jeunes mâles qui essayent de leur voler celles qui s’éloignent. Ces mâles sans harde peuvent devenir très pressants et le combat ne va pas pouvoir être évité.

Des manoeuvres d’intimidation, au travers de combats plus ou moins sévères font résonner le bruit des bois s’entrechoquant dans la forêt. Ce n’est généralement pas un combat à mort, mais certaines fois l’un des combattants peut être mortellement blessé. Il arrive aussi que les deux cerfs restent coincés, leur bois emmêlés; ils meurent alors tous les deux d’épuisement.

Il n’est pas rare de voir à cette époque des cerfs avec des touffes d’herbe accrochées aux bois. La surexcitation les fait labourer l’herbe à grand coup d’andouillers.

La période de fécondité de la biche est très courte, moins d’une journée. A contrario, le cerf a une faculté d’accouplement de presque un mois. C’est une période très éprouvante physiquement pour les cerfs, ils ne mangent presque rien et n’ont pas de répit : combat, accouplement, surveillance … Ils peuvent perdre jusqu’à 20 kg !

Lorsque le rut est terminé, les mâles épuisés se refont une santé et se préparent à l’hiver. Leur occupation devient manger-dormir ! Et  la nature a tout prévu car à cette période, la nourriture disponible est très riche : glands, faines et châtaignes.

Partout en France, il existe des sorties organisées à pied ou à cheval, à l’aube et au crépuscule, qui permettent d’observer les animaux dans leur intimité amoureuse. Discrétion et respect sont bien entendu de rigueur que vous soyez promeneur libre ou accompagné d’un guide forestier…

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LE JOUR DE LA NUIT

Aujourd’hui 1er octobre, les éclairages de nombreuses villes ne s’allumeront pas. Coupures de courant ? Bien sûr, mais volontaires !

Ces municipalités participent au Jour de la Nuit, un évènement national pour sensibiliser à la pollution lumineuse et à la redécouverte de notre environnement nocturne.

Au programme : sorties nature et astronomiques, conférences-débats, expositions, lectures de contes et un moment privilégié pour s’intéresser aux chauve-souris !

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LE JARDIN DE MONET A GIVERNY

Ce jardin ressemble à une peinture… Normal, c’est celui de Claude Monet.

Au fil des années, le peintre avait appris à jouer avec couleurs et lumière pour dessiner ses tableaux végétaux. Proche du Relais du Vert Bois, c’est une escapade des plus agréables.

Le jardin d’eau offre en plus ses reflets couleur du temps. Construit entre ombre et lumière, les plantes y poussent au fil des ans, à leur façon. Monet aimait s’y laissé surprendre et cet espace était pour lui une source inépuisable d’inspiration.

Le jardin est resté fidèle à l’esprit de son créateur mais l’ouverture à la visite impose quelques contraintes de circulation et de fleurissement permanent. Les presque 500 000 visiteurs annuels ne supporteraient pas de voir des parcelles sans couleur. C’est donc un jardin d’artiste géré comme un jardin public par le chef jardinier Gilbert Vahé.

Il est de la vieille école qui croit encore à la chimie même si Gilbert Vahé a découvert à ses dépens sa dangerosité. Durant 5 ans, une solution de cuivre était sensée désinfecter les eaux. Elle a surtout tué tous les micro-organismes et cela a été une véritable catastrophe dont il a fallu “réparer” les dégâts sur plusieurs saisons. Le Chef jardinier avouait aussi récemment que plusieurs de ses confrères sont très malades à cause des pesticides utilisés sans protection et que cela l’inquiètait pour sa propre santé. Ses plus jeunes jardiniers poussent à l’abandon total des produits chimiques. C’est une bonne nouvelle qui montre qu’on avance dans la bonne direction.

Visiter Giverny, c’est recevoir une leçon de mise en scène végétale donnée par Claude Monet lui-même. Ainsi par exemple, des fleurs d’un beau jaune éclatant assurent la luminosité aux zones d’ombre. Au printemps, la végétation est basse et, selon le langage pictural, « pointilliste« . Les arbres en fleurs lui donnent du volume. En été, elle est luxuriante et, à Giverny, elle est arrangée en lignes de couleur. En automne, elle s’apaise dans sa plénitude. Bref, c’est une visite de toutes les saisons !

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