Tomber du nid fait partie des aléas de la vie d’oiseau et certains oisillons téméraires de plusieurs espèces (chouettes, grives, merles) quittent leur nid avant de savoir voler, au péril de leur vie. Mais, la plupart du temps, leurs parents ne sont pas loin et attendent que nous nous soyons éloignés pour revenir s’en occuper.
Avant d’agir, il faut donc s’assurer que l’oisillon est réellement en détresse. Dans un premier temps, conservez vos distances avant d’aller vers lui et regardez s’il est seul, blessé ou en danger.
S’il s’agit d’un oisillon en duvet ou peu emplumé, replacez-le dans son nid si ce dernier est intact et sinon, essayez d’en fabriquer un sommaire au même endroit. Si l’oisillon est bien emplumé (presque volant), qu’il sautille au sol et ne vole pas encore, il peut avoir quitté son nid trop tôt ou être à quelques jours de son envol.
Laissez faire ses parents. Si vous l’avez déjà recueilli, remettez le vite où vous l’avez trouvé. S’il se trouve en un lieu particulièrement exposé (chats, routes…), essayez de le mettre en sûreté sur une branche, un muret, dans une haie ou un buisson et à proximité du lieu où vous l’avez recueilli. Les oiseaux, contrairement aux mammifères ont un odorat très peu développé. Le fait de les toucher n’entraînera donc aucun rejet par les parents.
Si, toutefois, l’oiseau vous paraît trop jeune ou faible, et dans l’éventualité où des dangers naturels (piscine, route..) ou des prédateurs domestiques (chat, chien) le menacent, vous pouvez tenter un sauvetage, d’autant plus que certains appartiennent à des espèces menacées qu’il faut impérativement sauvegarder. Cependant, après l’avoir recueilli, vous devrez l’acheminer vers un centre habilité. En effet, la plupart de ces oisillons sauvages sont intégralement protégés par la loi et leur détention est rigoureusement interdite. Dans le doute et afin d’éviter tout geste irréparable, contactez le Centre de Sauvegarde de la Faune Sauvage le plus proche. Il vous donnera des conseils pour le sauvetage de votre oiseau.
Son étymologie latine (sept) inciterait à dire qu’il s’agit du septième mois de l’année, alors que c’est le neuvième.
Où est l’erreur ? En fait, il n’y en a pas !
L’année était au temps du calendrier romain, divisée en 10 mois de 30 jours. Le premier commençait à l’équinoxe de printemps, quand le jour et la nuit ont une durée identique, au mois de mars.
Septembre n’a pas changé de nom malgré les réformes successives de calendrier, aujourd’hui grégorien. Les mois suivants octobre (huit), novembre (neuf), et décembre (dix) présentent la même anomalie. Les autres mois comportent des noms de divinités ou d’empereurs (Janus : janvier, Augustus : août).
Utilisation et fabrication d’outils, rire et sourire, langage, tromperie, morale, conscience de soi, culture, guerres, intercommunautaires, enseignement…
Les barrières qui avaient été érigées entre l’homme et les autres animaux tombent les unes après les autres, depuis que les scientifiques s’intéressent de très près aux grands singes. Les portraits croisés pleins d’humanité animale mais aussi d’animalité humaine, à travers les photos de Cyril Ruoso et de Dominique Fontenat, nous dévoilent la face méconnue de ces » cousins » en voie de disparition.
Au fil d’un texte passionnant où se mêlent anecdotes, découvertes et expériences de terrain, toutes plus étonnantes et fascinantes, Emmanuelle Grundmann, primatologue et auteur, nous fait comprendre dans son livre « L’homme est un Singe Comme les Autres » combien l’origine de nos comportements et compétences est ancrée dans le monde des primates. Si l’homme n’était finalement qu’un grand singe presque comme les autres ? Un livre inédit et bouleversant, avec près de 200 photos, qui se veut un plaidoyer et un cri d’alarme sur la disparition programmée des grands singes et sur l’urgence de les sauver.
Reconnaissable de loin par sa toison hérissée de piquants creux qui le protège des agressions, le hérisson d’Europe est un animal protégé dont les jardiniers apprécient l’aide au jardin puisqu’il dévore inlassablement escargots, araignées, vers et autres nuisibles. Il serait selon les spécialistes un animal dont les origines remontent au temps des dinosaures. Il est bon de savoir que le hérisson est protégé par l’annexe 3 de la Convention de Berne. Sa chasse est ainsi interdite tout comme sa capture et son transport.
Le hérisson passe le plus clair de son temps à dormir (18 heures par jour ! ). S’agissant d’un petit animal semi-nocturne, dès le crépuscule, la nuit est consacrée à la chasse. Il peut d’ailleurs faire énormément de bruit en mangeant : le hérisson n’hésitera pas à mastiquer bruyamment, à grogner, et envoyer la terre relativement loin tout en grattant le sol et en fouillant parmi les feuilles. A part ces bruitages dignes d’une bête féroce (;-) on peut également entendre le hérisson caqueter lors des moments de grande excitation ou encore émettre un sifflement lorsque les jeunes sont à la recheche de leur mère. S’il voit mal, l’organe sensoriel le plus développé est l’odorat suivi de près par ailleurs une ouïe très fine.
Le hérisson devrait vivre en moyenne 7 à 10 ans mais l’espérance de vie réelle de ce petit animal sympathique se réduit comme peau de chagrin depuis une vingtaine d’années : souvent moins de 2 ans avec une mortalité infantile de plus de 20%. Les raisons sont diverses :
- ingestion directe de pesticide dans les jardins et cultures
- accidents dus au trafic routier
- prédation (ses principaux prédateurs sauvages étant le blaireau, le hibou grand-duc, le renard, le sanglier, la buse et la fouine)
- disparition du bocage
- maladies infectieuses
- accidents divers (noyades dans les mares et piscines, chute dans les trous, etc.)
Pour éviter ce déclin et envisager une protection de bon sens du hérisson, il existe quelques règles simples :
- ne jamais épandre de produits chimiques
- maintenir ou planter des haies
- laisser des petites gamelles d’eau (jamais de lait !) en cas de forte sécheresse
- ne pas brûler les tas de feuilles ou les tas de bois en hiver et au printemps
- ne pas séparer les jeunes de leur mère (éviter « d’enlever » un hérisson que vous trouveriez dans la nature car il pourrait s’agir d’une mère à la recherche de nourriture pour ses petits)
- ne pas perturber un hérisson pendant son sommeil hivernal
- ne pas donner à manger toute l’année (ce qui le détournerait de ses proies naturelles)
- préparer un abri protégé des courtants d’air, de l’ensoleillement direct et de l’humidité. Le hérisson n’est pas très exigeant : une simple caisse de bois retournée, recouverte de feuilles avec une entrée suffit à l’acceuillir. Vous l’installerez dans un endroit tranquille, à l’abri des vents dominants, de l’ensoleillment direct et de la pluie (sous une haie, contre un mur), l’entrée orientée au sud-est. Ne mettez rien à l’intérieur du gîte : laissez le hérisson apporter ses propres matériaux.
Au cas où vous trouveriez un hérisson et que vous souhaitiez en faire un peu plus que le regarder, n’hésitez pas à contacter le Sanctuaire des Hérissons, une association loi 1901 qui comme son nom l’indique recueille, soigne et sauvegarde les hérissons blessés ou orphelins afin de les aider à réintégrer leur milieu naturel.
Il était une fois à Bayeux, un duc de Normandie qui voulait devenir…roi d’Angleterre !
Sur près de 70 mètres d’une longue toile de lin réalisée au XIè siècle, venez voir l’incroyable histoire de la conquête de l’Angleterre par Guillaume duc de Normandie, en l’an 1066.
Une fresque médiévale unique au monde inscrite au registre « Mémoire du Monde » de l’UNESCO et mettant en scène plus de 600 personnages brodés, 200 chevaux, une quarantaine de navires, plusieurs centaines d’animaux et figures mythologiques.
Un chef-d’oeuvre déployé devant vos yeux par le musée de la Tapisserie de Bayeux, ouvert au public tous les jours de la semaine (en dehors des neuf jours de fermeture annuelle). Une visite à ne pas manquer lors de votre passage au Relais du Vert Bois.
Le forficule couramment appelé « perce-oreille » est un insecte très courant dans nos jardins. Inoffensif, il est considéré comme un auxiliaire du jardinier puisqu’il se délecte essentiellement des insectes nuisibles comme les pucerons.
Le perce-oreille est un animal polyphage : il se nourrit de végétaux en limite de décomposition comme des fruits très mûrs et de nuisibles comme les pucerons et les psylles (nuisibles des arbres fruitiers). Long de 1 à 2 centimètres, cet insecte se reconnaît par ses deux cerques formant une sorte de pince en prolongement de son abdomen. Sa couleur oscille entre le brun foncé et le brun clair.
Le perce-oreille est un insecte lucifuge (il fuit la lumière). Le jour, il se terre dans les crevasses du sol sous les écorces de bois mort ou encore sous les pots de fleur. La nuit, il s’active pour partir à la recherche de nourriture.
Pendant l’hiver, la plupart des mâles meurent alors que les femelles survivent. Les jeunes adultes sortent de leur terrier vers le mois de juillet. Ils sont plus petits que les adultes et n’ont pas d’ailes. Lorsque la saison d’été est humide, les perce-oreilles ont tendance à proliférer dans le jardin.
Même si globalement ces insectes sont plutôt bénéfiques, le surnombre peut provoquer des dégâts notamment sur les fruits à noyau comme les pêches, les prunes et les abricots. En cas d’invasion, il est possible d’installer des pièges à perce-oreille dans les arbres fruitiers en plaçant des pots de fleurs retournés remplis de paille ou de papier journal. Le pot pourra être déplacé ensuite vers des plantes infestées de pucerons et de psylles pour que les perce-oreilles les dévorent goulûment.
L’origine du surnom du forficule est inconnue mais l’on pense que le nom de perce-oreille aurait été donné à ces insectes puisqu’on les retrouvaient souvent au cœur des fruits à noyaux très mûrs. Sachant que les quartiers d’abricot et de pêche sont appelés des oreilles ou des oreillons, le nom de perce-oreille est ainsi resté.
On a longtemps cru que la Nectarine et le Brugnon étaient les fruits d’un croisement entre le pêcher et le prunier ou l’abricotier et qu’ils seraient une création relativement nouvelle, façonnées de la main de l’Homme.
Faux ! Des découvertes récentes ont prouvé qu’ils existaient en Chine il y a plus de 2000 ans. Ces deux fruits sont donc le résultat d’une mutation naturelle du pêcher : nectarines et pêches peuvent même pousser sur le même arbre !
Tous deux se distinguent de la pêche par leur peau lisse et brillante. La seule différence notoire entre la nectarine et le brugnon est la chair. Celle du brugnon adhère au noyau tandis que la chair de la nectarine se détache facilement.
Il existe 22 variétés de nectarines et brugnons à mâturation entre juin et septembre. En terme de conservation, mieux vaut éviter de les garder au réfrigrérateur : conservez-les dans un compotier placé dans un endroit frais.
Certaines variétés peuvent être cultivées au Nord de la Loire comme c’est le cas ici en Normandie.
De nombreuses espèces animales et végétales réagissent au réchauffement climatique terrestre beaucoup plus rapidement qu’initialement estimé, se déplaçant vers des zones plus froides trois fois plus vite, selon une recherche britannique publiée récemment.
Animaux et végétaux ont ainsi migré vers de plus hautes latitudes à un rythme moyen d’environ 18 km par an et à des altitudes plus élevées deux fois plus rapidement que les scientifiques ne le pensaient jusqu’à présent, à savoir un peu plus de 12 mètres en moyenne par an pendant ces 40 dernières années.
« Ces changements sont équivalents à un éloignement des végétaux et des animaux de l’équateur de vingt centimètres par heure chaque jour et ce depuis 40 ans et sont sans aucun doute liés au réchauffement climatique », souligne Chris Thomas, professeur de biologie à l’Université de York en Grande-Bretagne, principal auteur de cette étude parue dans la revue américaine Science.
Il y a des applications Iphone que j’ai toujours attendues, comme celles qui permettraient en un clic de reconnaitre une plante, une fleur ou un arbre. Parce qu’un livre est souvent volumineux et que la découverte d’une plante est souvent inattendu il est très intéressant d’avoir accès immédiatement à l’information souhaitée.
L’application « Fleurs en Poche » propose de reconnaitre par clés de détermination les principales variétés de la flore sauvage. On a ainsi différents modes de recherche pour arriver à ses fins :
1) Le mode « assistant » propose ainsi une recherche par critères de :
- Forme des fleurs
- Couleurs des fleurs
- Disposition des fleurs
- Contour des feuilles ou des folioles
- Disposition des feuilles
2) Le mode « loupe » permet une recherche par nom latin, nom français ou par famille.
Une fois la sélection faite on choisit le mode « montrer ». Plusieurs photos de végétaux apparaissent alors avec la famille, le nom latin et le nom français.Là ou l’application devient vraiment intéressante c’est qu’en cliquant sur l’un des trois on peut afficher les autres plantes ayant le même critère (même famille, même genre).
En touchant la photo on affiche le menu détail. Il est assez basique niveau botanique mais étonnamment complet pour une application « grand public ». On trouve ainsi des informations sur la taille de la plante, l’époque de floraison, la couleur, la taille des fleurs et une description détaillée de la fleur.
3) Le dernier mode est une liste présentant des miniatures de photos que l’on peut ranger par nom latin par nom français ou par espèces.
J’avoue avoir été agréablement surpris par cette application. La prise en main est rapide, quasi intuitive, les photos de bonne qualité et les informations assez détaillées. Le prix de l’application est de 3,99€, ce qui est tout à fait raisonnable lorsqu’on connait le prix d’un guide de flore sauvage.
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