AU FIL DES SONGES

Je vous recommande le magnifique ouvrage photographique « Au Fil des Songes » réalisé par Michel et Vincent Munier, où l’on retrouve aussi, au gré des pages, la plume du célèbre poète-chanteur CharlElie Couture.

Ces auteurs nous invitent à un véritable voyage au cœur d’une nature secrète, fragile et méconnue, le tout avec douceur et poésie.

Partez à la rencontre d’instants uniques avec les hôtes de ces milieux sauvages, comme le lynx, le renard ou l’écureuil et la chouette, le pic noir, la mésange ou autres hirondelles.
Un travail de plusieurs années, d’auteurs sincèrement passionnés et inspirés par cette nature de proximité.

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UN ANE ECO-RESPONSABLE

Si vous vous promenez à La Ménagerie du zoo du Jardin des Plantes de Paris, vous aurez la chance de croiser Taglio des Genêts, un magnifique Baudet du Poitou qui arpente régulièrement les allées de la Ménagerie pour distribuer le courrier du Muséum d’Histoire Naturelle, arroser cet été les allées du Jardin, déplacer les ballots de foin… et tout cela de manière totalement écologique !

De tempérament doux et aimable, Taglio a été habitué progressivement à son environnement urbain et à son nouvel enclos où il a rejoint une jeune femelle nommée Olive. Ils se sont parfaitement entendus dès leur première rencontre et Taglio s’est adapté sans difficulté à la vie parisienne

L’apparition du tracteur a également entrainé la disparition du Baudet du Poitou dont il ne restait plus que 44 individus en1997. Grâce aux efforts d’éleveurs locaux, d’institutions publiques et privées, la création d’une asinerie nationale (à Dampierre-sur-Boutonne) a été rendue possible sauvant ainsi cette race dont les traces remontent au moyen âge. Celui qui était appelé autrefois « bourailloux » ou « guenilloux » à cause de ses longs poils emmêlés a ainsi été sauvé ! On compte en 2011 plus de 400 baudets du Poitou à travers le monde.

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LA CUEILLETTE DES MURES SAUVAGES

Les ronces sont souvent considérées comme de mauvaises herbes envahissantes que l’on ne souhaite pas trouver dans son jardin. Néanmoins, il faut bien admettre que leurs fruits, sous forme de mûres sauvages, sont délicieux.

Pour trouver la mûre sauvage, il faut donc la chercher là où elle sait se faire oublier : à la lisère des bois, dans les champs laissés en jachère ou encore sur le bord des chemins. Les sites autour du Relais du Vert Bois sont innombrables et vous les trouverez plutôt très facilement…

Les fleurs de la ronce sont petites, blanches ou légèrement rosées et se développent de préférence à la mi-ombre, à l’abri des fortes chaleurs. Elles donnent ensuite des baies sucrées et juteuses qui sont d’abord rouges puis noires à maturation.

Avant la cueillette, pensez, avant de partir, à vous munir d’un panier en osier, d’un sac ou d’un seau. Vous pourrez ainsi y déposer quantités de mûres noires et appétissantes, à moins, bien sûr, que vous ne prévoyiez de toutes les manger sur place !

Il sera judicieux de s’habiller avec des vêtements confortables qui ne craignent ni les tâches ni les accrocs. Il est bon de savoir également que ramasser les fruits les plus bas est vivement déconseillé car ils sont à la portée des animaux du bois qui y ont peut-être marqué leur territoire et qui peuvent être vecteurs de maladies.

Les animaux eux aussi sont amateurs de mûres ou de feuilles de ronce. C’est le cas notamment de la chenille du bombyx de la ronce, une grosse chenille noire qui donne un beau papillon de nuit, et de la chenille du minime à bande jaune qui donne, elle, un gros papillon jaune. En dehors des insectes, et avec beaucoup de chance et de discrétion, on peut aussi apercevoir un petit rongeur roux qui vit dans les ronciers : le muscardin.

Malheureusement pour les amateurs de baies, la ronce ne produit de fruits qu’un an sur deux. Un excellent site de cueillette peut donc se révéler très décevant d’une année à une autre. C’est là tout ce qui fait l’intérêt de ce genre de balades : découvrir les trésors et les secrets dont regorge la nature !

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PARC DE DECOUVERTE EANA

En Normandie, à l’ombre de l’Abbaye millénaire du Valasse, vit une petite bulle de planète nommée « Eana » signifiant en langue same (Laponie), « terre nourricière ».

Le Parc de Découverte Eana symbolise le dialogue entre l’Homme et la Nature. Sa visite est une immersion dans la fabuleuse histoire de notre Monde : un voyage extraordinaire des origines de l’univers à 2050.

Du Big Bang au Néolithique, les jardins chronologiques retracent l’évolution de la flore préhistorique vers une nature organisée… Des plantes millénaires et voyageuses mais aussi des bassins de phyto-restauration…

L’exploration se poursuit dans les jardins thématiques : jardin de rosée, jardin de brouillard, jardin des couleurs. Des itinéraires de découverte et de jeux pour voir, toucher, ressentir et comprendre la biodiversité et ses équilibres surprenants… C’est l’une des nombreuses idées de sorties présentées dans la section « Activités » du site internet du Relais du Vert Bois !

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MON IPHONE AIME LES ARBRES

Les arbres sont partout dans notre quotidien et pourtant, nous les connaissons souvent mal. Peu d’entre-nous savent qu’il existe 8 espèces de chênes en France ou distinguer un hêtre d’un charme. Même notre traditionnel « sapin de Noël » nous induit en erreur puisqu’il s’agit bien souvent d’un épicéa !

Connaître les arbres est la première étape pour comprendre leur rôle écologique et la nécessité de préserver leur diversité. Un arbre n’est pas seulement une plante mais un véritable logis pour des centaines d’autres espèces.

Vous aimez vous promener régulièrement en forêt et vous vous demandez régulièrement le nom des arbres qui se trouvent autour de vous ?

L’Office National des Forêts a pensé à vous en proposant l’application « Clés de forêt » pour iPhone.

Disponible ici sur l’App Store, cette application permet de reconnaître l’essence d’un arbre à partir des feuilles ou en ramassant un de ses fruits.

Pour chaque espèce, vous retrouverez une fiche avec le récapitulatif des éléments qui permettent son identification, un texte de présentation avec sa description physique, sa présence en France, les caractéristiques de son bois, 3 à 6 photos (selon les cas, la feuille, le fruit, l’écorce, le fil du bois, la silhouette), ainsi que le schéma de la zone principale de répartition.

Vous pouvez également prendre des photos à partir de tous les écrans de l’application et les retrouver dans votre album.

Cette application fort utile est venue rejoindre dans on Iphone une autre application de grande qualité dénommée « Fleurs en Poche » (disponible ici sur l’App Store) qui permet d’identifier facilement plus de 1300 fleurs sauvages d’Europe de l’Ouest.

Comme pour le logiciel produit par l’ONF, toutes les photos sont incluses dans le logiciel. Vous pouvez donc vous servir de Fleurs en poche lors de vos promenades en pleine nature, sans avoir besoin d’une quelconque connexion à internet.

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UNE SEMAINE CHEZ LES OURS

Un rapide aller-retour à New-York, une nuit en décalage et une insomnie habituelle m’ont permis de découvrir un joli livre que j’avais mis la veille dans ma valise : Une Semaine Chez Les Ours d’Armand Farrachi. Le court récit d’un homme tenaillé par une envie tenace : voir de ses propres yeux un ours dans son milieu naturel, « tant qu’il est encore temps »

Durant une semaine, l’auteur Armand Farrachi a tenu le journal de sa promenade dans la forêt slovène, à la recherche de l’ours brun qui, là-bas, n’est pas l’objet d’autant de menaces et de polémiques que dans les Pyrénées.

Son récit est une ode à la nature vierge et sauvage, il peut prêter à sourire gentiment par son côté naïf et n’est pas sans rappeler Into the wild, de John Krakauer. Pourtant il se pourrait bien aussi qu’il vous donne envie de sentir à nouveau le froid et la pluie sur vos joues, d’entendre à nouveau le vrai bruit du vent dans les arbres, d’avoir à nouveau un peu de boue sur vos chaussures de randonnée (peut-être) un peu trop propres…

Une flânerie pleine de patience et de fureur qui mêle librement les descriptions du milieu – le chant d’une grive à la pointe du jour, le cours joyeux de la rivière Hiska, la rosalie des Alpes -, le récit des affûts, les réflexions sur l’état de la nature, les souvenirs ou les anecdotes personnels. Des occasions de s’émerveiller, de sourire, de s’émouvoir, de s’emporter contre une société, la nôtre, qui a banni le sauvage de son imaginaire comme de son territoire.

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PETITES GOURMANDISES

Grappes rouges, roses ou blanches, c’est l’époque des groseilles dans les jardins. En Normandie, on l’appelle « grade » ou « cade », « raisnet » en Suisse et « gadelle » ou « guédelle » au Canada…La groseille compte une centaine d’espèces (à fleurs, à grappes, à maquereau, etc.) et elle a acquis ses lettres de noblesse à Bar-le-Duc, sous forme de confiture dont chaque grain est épépiné à la plume d’oie.

Au Relais du Vert Bois, nous avons une dizaine de variétés de groseillers dont les récoltes s’échelonnent de juin à août. Riche en pectine, la groseille s’accomode particulièrement bien en gelée et en sirop, additionnée de sucre pour compenser son acidité. Décorative sur une tarte, elle se marie aussi bien aux mets sucrés que salés.

Côté santé, la groseille est gorgée d’eau (donc désaltérante), très peu sucrée (pauvre en calories), et chargée de minéraux et d’oligoéléments (potassium, calcium, phosphore, fer, zinc et fluor). Très riche en vitamine C et en pigments flavonoïdes bons pour la circulation, la groseille est un antioxydant des plus efficaces ! En d’autres mots…vive la groseille !

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INDISPENSABLE COCCINELLE

Avec 6 pattes, 2 antennes et 4 ailes, la coccinelle est un insecte familier des plus petits comme des plus grands.

Cette fameuse coccinelle est absolument indispensable dans notre jardin, mais savez-vous pourquoi ?

Derrière ses airs d’adorable coléoptère coloré se cache en réalité une bête féroce, une vraie machine à tuer ! La coccinelle est un prédateur redoutable se rassasiant notamment de pucerons. Elle en dévore plus d’une centaine par jour…

Une véritable aubaine pour les jardiniers qui verront leurs rosiers rapidement débarrassés d’une invasion soudaine de pucerons. Elle peut se nourrir aussi d’acariens, de chenilles et de cochenilles voire même parfois de spores de champignons.

Il existe plus de 3000 espèces de coccinelle, dont 90 en France. Des rouges, des jaunes, des oranges…avec 2, 5, 7, 10, 14 ou 15… points (je ne me suis jamais amusé à les compter !). La plus commune en France est la coccinelle à sept points (en photo ci-dessus) qui atteint très rarement l’âge de 2 ans en raison du nombre important d’animaux, insectes ou parasites qui s’offrent volontiers une coccinelle en guise de repas. Vous l’avez compris, le nombre de points sur les élytres de la coccinelle ne représente pas son âge mais nous indique son espèce.

Au printemps, après de longs mois d’hibernation sous un tapis de feuilles, dans un tas de pierres ou encore à l’abri dans votre garage, la coccinelle doit rapidement se reproduire. Quelques jours plus tard, une fois l’accouplement effectué, la femelle pond une cinquantaine d’oeufs jaunâtres qui vont éclore rapidement sous une feuille sous forme de larves. Comme ses parents, la larve de coccinelle se nourrit de pucerons, mais en quantité bien plus importante. Plusieurs centaines de pucerons par jour serviront de repas à ces futures coccinelles. Trois semaines après leur naissance, les larves s’accrochent à une plante pour devenir chrysalide. Huit jours plus tard, la coccinelle est née, ou plutôt l’imago, car à ce stade elle n’a pas encore sa couleur définitive.

Les coccinelles aiment à se nicher dans des endroits étroits et bien au sec d’octobre à mars. Comme nous l’avons fait au Relais du Vert Bois, on peut construire ou acheter des « nichoirs à coccinelles » qui devront être orientés face au Sud, bien au sec. Un petit geste simple qui contribue à préserver la biodiversité…

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EXPOSITION D’ETE

A deux pas du Relais du Vert Bois, c’est le moment d’aller à la rencontre du peintre Michèle Ratel qui a choisi de vivre au bord de l’eau, sur les bords de Seine, à Poses.

Du 11 juin au 31 août 2011, l’exposition qui est organisée dans son atelier-galerie vous permettra de profiter d’une palette riche et colorée ainsi que du sens aigu de la perspective.

Un style réaliste qui croque les plus beaux sites de la région…

Michèle Ratel vous racontera la douceur des rives au fil des saisons et le reflet des fleurs dans le miroir changeant du fleuve.

Tout l’été et tous les jours (sauf le mardi) de 14h à 19h
Adresse : 12, Chemin du Halage – 27740 Poses


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LE SACRIFICE DES PLATANES

Frappés par la maladie, 42 000 platanes qui bordent les quelques 239 km du canal du Midi vont être sacrifiés. Ombres tutélaires d’un patrimoine séculaire (inscrit au Patrimoine de l’Unesco), les arbres sont rongés depuis 2006 par un mal incurable et un véritable fléau répondant au nom de Ceratocystis platani (son appellation commune étant « chancre coloré »).

Tout a été essayé – sans succès – pour l’éradiquer et le nombre d’arbres morts se comptent déjà par dizaines de milliers. Ce champignon dévastateur, importé des USA, a franchi l’Atlantique dans le bois des caisses transportant du matériel pour les militaires américains lors de la seconde guerre mondiale.

Le problème est particulièrement aigu le long du canal du Midi car la maladie est propagée par l’eau. En parallèle, ce ne sont ni les insectes, ni le vent qui la transporte mais le plus souvent les entreprises qui entretiennent les bord de routes et qui creusent ou nettoient les fossés aux abords des platanes. Il suffit qu’un outil touche le tronc ou les racines d’un arbre contaminé pour qu’il devienne vecteur de la maladie auprès des arbres sains se trouvant aux alentours.

Après de nombreuses années de recherche, lINRA a néanmoins réussi à créer en 2003 une variété de platane résistante au chancre coloré. Baptisé « Platanor » (platane en or), cet arbre est le seul qui survit au champignon. Reste qu’il va falloir créer plusieurs autres variétés de platanes pour envisager de reconstituer le patrimoine perdu…

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