Ces images de la NASA montrent la Terre, vue du ciel la nuit : des images exceptionnelles qui donnent un aperçu, en haute définition, de la face obscure de la planète bleue.
Grâce à un nouveau satellite, Suomi NPP, les scientifiques peuvent se passer de la lumière de la lune et détecter jusqu’à la lumière d’un bateau de pêche. Mais aussi celle des incendies, des éruptions volcaniques, ou encore des foyers de population.
Généralement les clichés des satellites prennent la face éclairée de la Terre. Grâce à des capteurs ultra sensibles fixés sur le satellite, il a été possible de prendre des photos de nuit tout en s’affranchissant de la lumière de la lune.
Chez les abeilles, le mâle n’aime qu’une seule fois.
A l’approche de la copulation, son organe sexuel – caché dans abdomen – sort en se retournant comme un gant, gonfle et devient presque aussi grand que lui !
Le mâle féconde la reine en plein vol (voir ici) et au milieu d’une nuée de concurrents avant que son pénis ne se détache du reste de son corps. Le mâle amputé tombe à terre et meurt dans la foulée.
La reine continue à voler avec ce « bouchon » à l’extrêmité de l’abdomen jusqu’à ce qu’un autre prétendant ne parvienne à l’enlever pour copuler à son tour.
La reine des abeilles va constituer en un seul vol nuptial un stock de spermatozoïdes qu’elle utilisera…toute sa vie !
Nous vous en parlions déjà l’année passée (lire l’article), le Parlement européen vient de mettre fin aux dérogations autorisant l’Espagne et le Portugal à pratiquer le « finning », la découpe des ailerons de requins (ici).
De toutes les pêches, le finning (« fin » signifiant aileron en anglais) est sans doute la plus cruelle et la plus répandue en raison de son faible coût comparé aux colossaux revenus qu’il engendre. Capturé, le requin est remonté sur le bateau de pêche : on lui coupe alors à vif ses ailerons avant que l’animal ne soit ensuite rejeté à la mer. Désormais incapable de nager, le requin agonise lentement de suites hémorragiques et d’asphyxie.
A un niveau mondial, on estime jusqu’à 80 millions le nombre de requins étant massacrés chaque année. Leurs ailerons sont uniquement destinés au marché Chinois et Japonais pour être transformés en soupes ou en gélules… Ces pays déjà connus pour leur responsabilité dans le massacre des baleines, dauphins et thons ont déjà rayé de la carte 90 % des requins ! Personne ne s’en préoccupe tant dans le subconscient humain le requin semble un animal terrifiant, incarnant le mal absolu. On ne compte pourtant que 100 morsures par an à l’échelle mondiale !
Phénomène naturel aggravant, le renouvellement de la population est très lent : la maturité sexuelle du requin est tardive (presque dix ans pour certaines espèces) et sa gestation longue (jusqu’à 22 mois )
Ces animaux pourraient bien se venger, même après leur mort car on a démontré depuis quelques mois que les ailerons contiennent en effet de la BMMA ((bêta-N-méthylamino-L-alanine) en grande quantité. Cette toxine serait impliquée dans l’apparition de maladies neurodégénératives. Les concentrations de BMMA mesurées dans les ailerons de ces animaux équivalent ou dépassent parfois largement celles présentées par des patients atteints de la maladie d’Alzheimer ou de la maladie de Charcot.
Regardez l’incroyable film de Rob Stewart intitulé « Sharkwater » pour en savoir un peu plus sur l’incroyable animal qu’est le requin…
Il ne vous reste plus que quelques jours pour aider nos vieux amis à quatre pattes, comme les nouveaux arrivants, à passer l’hiver au chaud dans les refuges de la SPA tout en profitant de votre avantage fiscal.
Votre don à la SPA vous donne en effet droit à un abattement de 66% de son montant.
Ainsi, un don de 72 euros pour accueillir 3 chats pendant 2 mois, par exemple, ne vous revient en fait qu’à 24 euros.
Mais pour profiter de cet avantage dès votre prochaine imposition, votre don doit impérativement parvenir à la SPA avant le 31 décembre 2012
Alors, n’attendez pas pour venir au secours de nos amis et profitez de votre avantage fiscal pour amplifier votre générosité.
Ce n’est pas un livre à proprement parlé « récent », mais « Histoires Vraies de Chats Extraordinaires » est un joli recueil qui raconte les qualités fascinantes des chats et leurs subtiles stratégies pour tenter de nous intégrer, simples humains que nous sommes, dans leur univers magique.
On y parle de Stormy qui, durant 9 mois, parcourut 3000 kilomètres pour retrouver ses maîtres qui avaient demenagé en Californie. Il a perdu 5 kilos et a usé ses griffes jusqu’à la racine, mais quelle ne fut pas sa joie et celle de ses maitres lors des retrouvailles ! Aussi Tom et William, les chats qui se prenaient pour des chiens, mais également Rufus, le miraculé, l’écrivain Mark Twain qui raconte alors qu’il était en visite au par zoologique de Marseille en 1869, sa surprise de constater que le meilleur ami de l’éléphant etait un chat qui dormait niché sur son dos toute la journée ! Sans oublier l’aventure incroyable de ces félins spécialement entraînés par l’armée américaine et envoyés au Vietnam pour servir de guides aux troupes dans la jungle.
En apprenant de la bouche de ma mère qu’elle avait recueilli une petite chatte pour lui offrir un nouveau foyer, j’ai repensé à ce livre découvert grâce au Prix Goncourt des Animaux en 2004.
« Histoires Vraies de Chats Extraordinaires » traduit parfaitement leur intelligence, leur beauté, leur ruse, leur fierté, leur grâce … Un animal toujours des plus incroyables pour celui ou celle qui prend le temps de les observer…
J’allais oublier : s’agissant de recueillir un animal, réfléchissez aujourd’hui avant de vous endormir à la portée de cette vieille pensée de chamanes mongols : « qui sauve une vie gagne une vie »…
Promenade depuis le Relais du Vert Bois avec Cachou qui saute gaiement de flaques en flaques pendant que je fais de mon mieux pour ne pas finir les pieds trempés !
Clic clac, petite photo entre deux averses…
La contine bien connue « il pleut il pleut bergère, presse tes blancs moutons » est bien adaptée à la situation météorologique en Normandie ces derniers temps…
Et dire qu’au début de l’été dernier, nos météorologues parlaient de sécheresse à venir ! Le bilan pluviométrique dans l’Eure est désormais tellement élevé qu’il en devient inquiétant et le pire semble désormais à venir…
Au fait… La bergère à laquelle la chanson fait référence est en fait la reine Marie-Antoinette d’Autriche. Elle aimait à jouer les bergères au hameau de la Reine dans le parc du château de Versailles. L’orage pourrait être une allusion aux troubles qui conduisirent à la Révolution française. La petite histoire veut qu’elle ait été chantée lors de la création de la garde nationale, au lendemain de la prise de la Bastille, et que son auteur l’ait fredonnée quelques années plus tard en montant à l’échafaud.
Elle s’est d’abord fait connaître sous le titre Le Retour aux champs avant de s’imposer sous son titre actuel vers 1787. Cependant, elle est encore connue de certains sous le nom de L’Orage.
Le rorqual commun, la deuxième plus grande baleine du monde après la baleine bleue, pourrait bien disparaître si nous n’agissons pas dès aujourd’hui. Le WWF sonne l’alerte et appelle à la mobilisation : en 75 ans, c’est près de 90% de la population de rorquals communs qui a disparu, soit 750 000 spécimens.
Le rorqual est traqué depuis plus des siècles pour sa viande et son huile. D’abord utilisée pour s’éclairer et se chauffer, l’huile de baleine est devenue un composant pour la fabrication de bougies, de savons, de gélatines, de résines… Sa viande quant à elle est consommée dans divers pays comme au Japon, en Norvège, et en Islande.
La chasse commerciale de cette espèce s’est terminée dans le Pacifique nord en 1976, dans l’Océan Austral en 1976-77 et dans l’Atlantique nord en 1987.
Mais la chasse n’est pas la seule menace qui pèse sur les cétacés. Ceux-ci sont également mis en danger par la pollution marine, surtout en Méditerranée et par le réchauffement climatique.
En outre, la liste des menaces est encore longue : collisions avec des navires, l’étranglement dans des filets de pêche, la réduction de l’abondance de leurs proies à cause de la surpêche, la dégradation de l’habitat, la gêne occasionnée par les sons basse fréquence et la possibilité que la chasse à la baleine illégale ou la relance de la chasse à la baleine légale puisse causer des prélèvements à un niveau biologique insupportable.
Pour mieux protéger les rorquals communs, il est impératif de mieux les connaître et d’en savoir davantage sur leur environnement. Ainsi, si l’on parvient à déterminer le nombre exact d’individus et les polluants qui les menacent le plus, on pourra dès lors mettre en place des actions concrète pour préserver l’espèce.
Si protéger le rorqual commun est vital pour l’espèce (il figure dans la liste rouge de l’IUCN), cela l’est tout autant pour tous les individus de cette planète. En effet, comme tous les cétacés, le Rorqual commun se trouve au sommet de la chaîne alimentaire. Il joue donc un rôle primordial dans l’équilibre marin…
Agissez maintenant s’il vous plaît en soutenant le WWF : cliquez ici.
Bouloches de poils devenues rarissimes et empreintes quasi-introuvables : le lynx boréal se fait discret dans le massif des Vosges, à tel point que des associations crient à l’extinction en dénonçant le braconnage, et que l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) a lancé une campagne de recensement de ce prédateur réintroduit il y a 30 ans.
Pourtant discret et ne s’attaquant jamais à l’homme, il a été piégé depuis le XIVe siècle puis totalement éradiqué au XIXe siècle. Sur la vingtaine de ces félins (12 mâles et 9 femelles) relâchés en 10 ans, seule une dizaine a survécu. Les autres, pourtant protégés par la convention de Berne, ont été victimes du braconnage. Plutôt très triste…
Depuis 2005, on constate une raréfaction des indices. Les associations de défense sont alarmistes. Le lynx boréal est en passe de disparaître du seul massif où il a été réintroduit, dans le silence le plus total et l’indifférence quasi générale…
L’ONCFS a lancé une nouvelle campagne d’observation en décembre, basée essentiellement sur des pièges photo. L’étude devrait s’achever fin janvier.
Dans le Jura (principalement côté suisse), le lynx a reconstitué un noyau de population qui semble pérenne, et il est devenu avec le tétras un des indicateurs de qualité des forêts et parfois le symbole d’une volonté de réparer les dégâts environnementaux.
Dans la station de ski de Killington Resort, en plein cœur du Vermont (États-Unis), on se met à l’énergie durable grâce aux vaches pour la saison 2012-2013.
Grâce à un partenariat avec la société Green Mountain Power, la station a mis en place une télécabine entièrement alimentée énergétiquement à partir de fumier de vache. Cette énergie verte peu orthodoxe baptisée « Cow Power » a pour but de collecter le fumier dans les fermes laitières du Vermont pour le transformer en biogaz puis en électricité.
Plus précisément, le fumier des 10 000 vaches réparties dans les 13 fermes de l’État sera collecté toute la journée, puis mélangé avec l’eau usagée servant à nettoyer l’équipement de ces fermes. Cette bouillie sera ensuite chauffée pendant trois semaines à 38 degrés Celsius permettant ainsi aux bactéries de transformer le mélange en biogaz. Ce dernier, constitué à 60 % de méthane et à 40 % de dioxyde de carbone sera ensuite utilisé comme combustible dans un moteur qui générera de l’électricité qui alimentera la télécabine.
L’initiative est certes peu ragoutante mais révélatrice de l’importance accordée par les dirigeants de cette station de ski à la protection de l’environnement. Elle n’est cependant pas un cas isolé, aussi étrange soit-elle. En mars dernier, le zoo de Denver avait lancé la création d’un « Tuk-Tuk », un pousse-pousse motorisé, entièrement alimenté par des déchets organiques et des déjections d’éléphants (voir ici).
Dans ces deux cas, le développement durable en sort renforcé, et c’est cela qui compte.
Si vous cherchez un livre aussi original qu’intéressant à offrir en tant que cadeau de Noël, voici la « perle rare »…
Nous sommes loin d’imaginer comment les animaux et les plantes ont pu inspirer, depuis des centaines d’années, les inventeurs, les ingénieurs, les architectes, les scientifiques… Cette science, s’appelle le « Biomimétisme » et était déjà pratiquée par les Égyptiens antiques ou Léonard de Vinci.
- Saviez-vous que le velcro est le résultat de l’observation d’une plante « accrocheuse », la Bardane ?
- Saviez-vous que la première montre-réveil est inspirée du grillon ?
- Saviez-vous que la coquille St. Jacques est à l’origine de l’invention de la tôle ondulée ?
- Saviez-vous que l’observation du vol du Sphinx a facilité la création d’un robot qui est parti explorer Mars ?
Le livre « Quand la Nature Inspire la Science » va vous montrer comment elle est devenue l’un des aspects les plus prometteurs de la recherche contemporaine – prometteur de découvertes et d’inventions fascinantes, prometteur de technologies de pointe qui ne nuiront même pas à l’environnement…
La Nature est à la fois merveilleuse et généreuse, il suffit de savoir l’observer pour en tirer le plus grand profit !
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