Le rorqual commun, la deuxième plus grande baleine du monde après la baleine bleue, pourrait bien disparaître si nous n’agissons pas dès aujourd’hui. Le WWF sonne l’alerte et appelle à la mobilisation : en 75 ans, c’est près de 90% de la population de rorquals communs qui a disparu, soit 750 000 spécimens.
Le rorqual est traqué depuis plus des siècles pour sa viande et son huile. D’abord utilisée pour s’éclairer et se chauffer, l’huile de baleine est devenue un composant pour la fabrication de bougies, de savons, de gélatines, de résines… Sa viande quant à elle est consommée dans divers pays comme au Japon, en Norvège, et en Islande.
La chasse commerciale de cette espèce s’est terminée dans le Pacifique nord en 1976, dans l’Océan Austral en 1976-77 et dans l’Atlantique nord en 1987.
Mais la chasse n’est pas la seule menace qui pèse sur les cétacés. Ceux-ci sont également mis en danger par la pollution marine, surtout en Méditerranée et par le réchauffement climatique.
En outre, la liste des menaces est encore longue : collisions avec des navires, l’étranglement dans des filets de pêche, la réduction de l’abondance de leurs proies à cause de la surpêche, la dégradation de l’habitat, la gêne occasionnée par les sons basse fréquence et la possibilité que la chasse à la baleine illégale ou la relance de la chasse à la baleine légale puisse causer des prélèvements à un niveau biologique insupportable.
Pour mieux protéger les rorquals communs, il est impératif de mieux les connaître et d’en savoir davantage sur leur environnement. Ainsi, si l’on parvient à déterminer le nombre exact d’individus et les polluants qui les menacent le plus, on pourra dès lors mettre en place des actions concrète pour préserver l’espèce.
Si protéger le rorqual commun est vital pour l’espèce (il figure dans la liste rouge de l’IUCN), cela l’est tout autant pour tous les individus de cette planète. En effet, comme tous les cétacés, le Rorqual commun se trouve au sommet de la chaîne alimentaire. Il joue donc un rôle primordial dans l’équilibre marin…
Agissez maintenant s’il vous plaît en soutenant le WWF : cliquez ici.
Laissez un commentaire