INVASION DES FRELONS TUEURS

Deux mille, c’est le nombre de nids de frelons asiatiques recensés en France, selon un récent rapport du Muséum National d’Histoire Naturelle (MNHN).

Le « frelon à pattes jaunes »  a conquis quelques 39 départements, principalement dans le Sud-Ouest.

Il construit ses nids sphériques (de la taille d’une lessiveuse) à très grande hauteur dans les pins ou les autres arbres, hors de portée des regards, facilement à plus de 12 m de hauteur !

Il est friand d’abdomens d’abeilles et décime inlassablement les ruches, déjà fragilisées par les pesticides et insecticides en tous genres.

Selon les observations, ce frelon se positionne en vol stationnaire à l’entrée des ruches, prêt à fondre sur les abeilles chargées de pollen. Il tue sa proie en lui coupant la tête avec ses mandibules avant de l’emporter dans un arbre pour la dépecer. Il en fait alors une boulette qu’il emporte jusqu’au nid pour en nourrir les larves.

Il arrive à tuer et à emporter une abeille en quelques minutes. Une dizaine de frelons suffit donc à condamner une ruche à moyen terme… En Asie, il parviendrait même à entrer dans les ruches pour dévorer le couvain ce qui, en France, pousserait à la ruine nombre d’apiculteurs.

Si vous aimez cet article, partagez le !

LE ROLE IMPORTANT DES BOURDONS

On parle souvent du rôle important que jouent les abeilles dans nos différents écosystèmes mais on oublie pourtant le rôle capital que joue le bourdon dans la pollinisation des fleurs et la conservation de notre patrimoine naturel. En transportant le pollen de fleur en fleur les butineuses favorisent leur fécondation, contribuant ainsi largement à l’amélioration des rendements des cultures agricoles (principalement celle de la tomate) et à la sauvegarde des espèces végétales sauvages.

En France, on retrouve quelques 34 espèces distinctes de bourdons parmi les 200 répertoriées dans le monde. Contrairement à l’abeille, le bourdon est capable de travailler à des températures très basses (10°C) et malgré des conditions météorologiques défavorables (pluies, vent, faible luminosité). En été, les butineuses travaillent du lever du jour jusqu’au crépuscule. En revanche, une température supérieure à 35°C provoque l’arrêt complet du butinage.

Comme la survie du bourdon dépend du maintien ou de l’aménagement de zones refuges, nous avons commencé à confectionner des nichoirs spécifiques au Relais du Vert Bois.

La technique est simple et reproduite ci-après en photos :
1) Prenez un pot de fleurs et remplissez-le de paille.
2) Enterrez le pot en plaçant le trou d’évacuation à la surface du sol.
3) Recouvrez le pot avec une bûche sur 4 pierres
4) Il n’y aura plus qu’à attendre qu’une reine bourdon choisisse cet abri au printemps !

Si vous aimez cet article, partagez le !

LES DIFFERENTES VIES DE L’ABEILLE

Tout au long de sa courte vie, l’abeille à miel connaît différents « métiers » auxquels elle se dévoue avec la même énergie.

Il n’y a pas d’enfance pour celle qui consacre sa vie à la colonie. A peine éclose, la jeune abeille se consacre en effet au nettoyage des alvéoles rendues libres après les éclosions. Le temps de permettre à ses glandes nourricières de parvenir à mâturité. Cela fait, elle est promue « nourrice » et distribue alors de la gelée royale aux jeunes larves.

Du dixième jusqu’au dix-huitième jour de sa vie, cette ouvrière est tour à tour « magasinière » pour stocker pollen et nectar et « ventileuse » pour assurer, par le battement de ses ailes, le maintien de la ruche à la bonne température. La petite abeille, décidément bien courageuse, passe au rang de « cirière » et peut participer à la construction des alvéoles. Cela ne l’empêche pas pendant ses rares moments de liberté d’être « agent de sécurité » en tenant à distance guêpes et faux-bourdons entre autres…

A partir du vingt-deuxième jour et jusqu’à épuisement (la mort survient environ 3 semaines plus tard), l’abeille parcourera les alentours de la ruche dans un rayon de 2 kilomètres pour butiner les fleurs et rapporter nectar, pollen et propolis.

Songez alors lorsque vous verrez des abeilles sur les fleurs de votre jardin, que vous avez affaire à des sacrés petits animaux !

Si vous aimez cet article, partagez le !

JOLI COQUELICOT

Le coquelicot est une plante populaire, annuelle et d’apparence fragile facilement reconnaissable par sa couleur rouge vif éclatante. Pourtant, cette fleur est bien moins répandue qu’autrefois dans les prairies. Souvent, on ne la trouve plus qu’en périphérie des champs cultivés car elle ne résiste pas aux différents produits utilisés dans l’agriculture intensive.

Curieusement le coquelicot n’attire que très peu les abeilles dans les prairies car ces insectes pollinisateurs ne distinguent pas le rouge de ces pétales ! En revanche, le coquelicot est vital à la vie d’une abeille solitaire, l’osmie des coquelicots (Osmia papaveris) qui ne fabrique ses nids qu’avec des morceaux de ses pétales…

Comme tous les pavots, le coquelicot a des effets narcotiques dus aux alcaloïdes qu’il contient. En phytothérapie, on utilise ses pétales séchés, dont on fait le plus souvent des tisanes. Ses effets apaisants se font sentir sur l’adulte, mais surtout sur les jeunes enfants (on mélangeait autrefois du coquelicot à la bouillie des enfants pour faciliter leur sommeil). Par ses propriétés émollientes, sédatives et béchiques, le coquelicot est un calmant de la toux et des irritations de la gorge. Il est alors utilisé sous forme de pastilles à sucer. Il existe un sirop de coquelicot.

Même si elles sont moins grosses que celles de certains autres pavots, les graines du coquelicot sont utilisées comme elles en pâtisserie ou pour confectionner des pains aromatisés.

Si l’on ne peut pas se passer de les cueillir pour en faire un bouquet, on empêche les fleurs de se faner dans la journée en prolongeant leur épanouissement par la cautérisation de la tige à l’endroit où elle a été coupée.

Le coquelicot continue à être un sujet favori des peintres de fleurs, après avoir notamment inspiré les peintres impressionnistes, comme Claude Monet à qui l’on doit plusieurs tableaux de champs de coquelicots exposés au Musée Claude Monet de Giverny, à proximité du Relais du Vert Bois.

Si vous aimez cet article, partagez le !

LES MULTIPLES VERTUS DE LA LAVANDE

Cueillez les épis de lavande dont la majorité des fleurs sont épanouies, de préférence la matin et par temps sec. Vous pourrez ensuite les utilisez de diverses façons :

Côté Maison
La lavande chasse les insectes, les douleurs et le stress. Un petit sachet placé sous l’oreiller, et c’en est fini des migraines et insomnies; suspendu dans l’armoire, adieu les mites !

Et une piqûre d’insecte frottée immédiatement avec des feuilles de lavande froissées sera nettement moins douloureuse (L’huile essentielle de lavande est antiseptique et bactéricide).

Se plonger dans un bain d’eau tiède, parfumé de fleurs de lavande soulage les problèmes circulatoires.
Un bouquet de lavande dans le salon lui apportera par son parfum, une ambiance apaisante.

En Cuisine
Son parfum épicé ajoute une saveur surprenante aux pâtisseries, aux vinaigres de base et même aux confitures. A utiliser par petite doses, quitte à en rajouter : une seule fleur suffit à parfumer tout un plat !

Au Relais du Vert Bois, nous avons planté au printemps, 50 pieds de lavande tous disposés autour du verger. En associant judicieusement les fleurs (comme la lavande), les plantes (comme le thym) et nos fruitiers, on éloigne les parasites et on attire les insectes bénéfiques ! Abeilles et papillons, pour ne citer qu’eux, assurent la pollinisation de nos arbres fruitiers. Un jardin bourdonnant d’abeilles, c’est la promesse de belles récoltes au verger !

Et puis, accueillir une grande diversité d’insectes, c’est un premier pas vers la lutte biologique : les populations se régulent plus facilement d’elles-mêmes (ainsi, le syrphe se charge de la pollinisation tout en dévorant les pucerons). A noter que, contrairement à une idée reçue, les abeilles occupées à butiner ne piquent pas : pas d’inquiétude à avoir pour les enfants.

Du point de vue de l’écologie et de l’environnement, les insectes, en particulier les abeilles, ont bien besoin qu’on leur offre des fleurs à butiner, et donc de la nourriture. Entre les pesticides, la disparition de la flore sauvage, la suppression des haies et les jardins trop bien entretenus, où les plantes indigènes ne trouvent plus refuge, les insectes ont bien du mal à trouver un lieu de vie… et de quoi se nourrir. C’est la biodiversité de nos campagnes qui est en jeu, ainsi que la survie des abeilles, à qui la nourriture manque parfois cruellement.

Si vous aimez cet article, partagez le !

CUEILLETTE DANS LE VERGER

Après avoir observé depuis des semaines, la fructification de nos groseillers et framboisiers, voici venu le temps de la cueillette…

Avec plus de 10 variétés distinctes de groseillers et 14 variétés de framboisiers (parmi lesquels certaines variétés quasi-disparues) le verger du Relais du Vert Bois compte également pommiers, poiriers, mirabelliers, cerisiers et pruniers.

Un véritable lieu de conservation de la biodiversité pour tous les oiseaux, papillons, bourdons, abeilles et insectes qui ont déjà conquis cet espace de tranquilité.

Si vous aimez cet article, partagez le !