UN ÉLÉPHANT DANS MA SALLE D’ATTENTE

Veiller toute la nuit un éléphanteau nouveau-né, capturer des lionnes échappées, éduquer un chimpanzé diabétique à sa prise d’insuline…

Tel est le quotidien du docteur Florence Ollivet-Courtois, vétérinaire spécialisée dans la medecine de la faune « sauvage et exotique » qui vient de publier un ouvrage aussi intéressant qu’étonnant intitulé « Un Eléphant dans ma Salle d’Attente ».

Une banale prise de sang présente un tout nouveau défi quand le patient est un chameau adulte, ou une otarie male de quatre cents kilos. Poser une puce électronique d’identification est un geste simple, à condition de capturer d’abord les soixante loups éparpillés sur trente hectares. Une radio du coude réclame une logistique herculéenne, lorsque la patiente est une éléphante…

Et pour élucider le mystere du guepard qui baissait la tête, celui du panda roux aux mains enflées, ou autre enigme medicale dont la faune sauvage est un inépuisable réservoir, il faut être robuste comme Daktari et avoir le sens du diagnostic du Dr House.

Cette femme hors du commun est mue par le désir de faire avancer la médecine vétérinaire autant que par un profond amour des animaux.

A l’heure où les parcs zoologiques et animaliers se rapprochent de plus en plus des conditions naturelles, son témoignage est une plongée passionnante dans les rapports entre l’humain et le sauvage.

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