Avec 6 pattes, 2 antennes et 4 ailes, la coccinelle est un insecte familier des plus petits comme des plus grands.
Cette fameuse coccinelle est absolument indispensable dans notre jardin, mais savez-vous pourquoi ?
Derrière ses airs d’adorable coléoptère coloré se cache en réalité une bête féroce, une vraie machine à tuer ! La coccinelle est un prédateur redoutable se rassasiant notamment de pucerons. Elle en dévore plus d’une centaine par jour…
Une véritable aubaine pour les jardiniers qui verront leurs rosiers rapidement débarrassés d’une invasion soudaine de pucerons. Elle peut se nourrir aussi d’acariens, de chenilles et de cochenilles voire même parfois de spores de champignons.
Il existe plus de 3000 espèces de coccinelle, dont 90 en France. Des rouges, des jaunes, des oranges…avec 2, 5, 7, 10, 14 ou 15… points (je ne me suis jamais amusé à les compter !). La plus commune en France est la coccinelle à sept points (en photo ci-dessus) qui atteint très rarement l’âge de 2 ans en raison du nombre important d’animaux, insectes ou parasites qui s’offrent volontiers une coccinelle en guise de repas. Vous l’avez compris, le nombre de points sur les élytres de la coccinelle ne représente pas son âge mais nous indique son espèce.
Au printemps, après de longs mois d’hibernation sous un tapis de feuilles, dans un tas de pierres ou encore à l’abri dans votre garage, la coccinelle doit rapidement se reproduire. Quelques jours plus tard, une fois l’accouplement effectué, la femelle pond une cinquantaine d’oeufs jaunâtres qui vont éclore rapidement sous une feuille sous forme de larves. Comme ses parents, la larve de coccinelle se nourrit de pucerons, mais en quantité bien plus importante. Plusieurs centaines de pucerons par jour serviront de repas à ces futures coccinelles. Trois semaines après leur naissance, les larves s’accrochent à une plante pour devenir chrysalide. Huit jours plus tard, la coccinelle est née, ou plutôt l’imago, car à ce stade elle n’a pas encore sa couleur définitive.
Les coccinelles aiment à se nicher dans des endroits étroits et bien au sec d’octobre à mars. Comme nous l’avons fait au Relais du Vert Bois, on peut construire ou acheter des « nichoirs à coccinelles » qui devront être orientés face au Sud, bien au sec. Un petit geste simple qui contribue à préserver la biodiversité…
A deux pas du Relais du Vert Bois, c’est le moment d’aller à la rencontre du peintre Michèle Ratel qui a choisi de vivre au bord de l’eau, sur les bords de Seine, à Poses.
Du 11 juin au 31 août 2011, l’exposition qui est organisée dans son atelier-galerie vous permettra de profiter d’une palette riche et colorée ainsi que du sens aigu de la perspective.
Un style réaliste qui croque les plus beaux sites de la région…
Michèle Ratel vous racontera la douceur des rives au fil des saisons et le reflet des fleurs dans le miroir changeant du fleuve.
Tout l’été et tous les jours (sauf le mardi) de 14h à 19h
Adresse : 12, Chemin du Halage – 27740 Poses
Frappés par la maladie, 42 000 platanes qui bordent les quelques 239 km du canal du Midi vont être sacrifiés. Ombres tutélaires d’un patrimoine séculaire (inscrit au Patrimoine de l’Unesco), les arbres sont rongés depuis 2006 par un mal incurable et un véritable fléau répondant au nom de Ceratocystis platani (son appellation commune étant « chancre coloré »).
Tout a été essayé – sans succès – pour l’éradiquer et le nombre d’arbres morts se comptent déjà par dizaines de milliers. Ce champignon dévastateur, importé des USA, a franchi l’Atlantique dans le bois des caisses transportant du matériel pour les militaires américains lors de la seconde guerre mondiale.
Le problème est particulièrement aigu le long du canal du Midi car la maladie est propagée par l’eau. En parallèle, ce ne sont ni les insectes, ni le vent qui la transporte mais le plus souvent les entreprises qui entretiennent les bord de routes et qui creusent ou nettoient les fossés aux abords des platanes. Il suffit qu’un outil touche le tronc ou les racines d’un arbre contaminé pour qu’il devienne vecteur de la maladie auprès des arbres sains se trouvant aux alentours.
Après de nombreuses années de recherche, l‘INRA a néanmoins réussi à créer en 2003 une variété de platane résistante au chancre coloré. Baptisé « Platanor » (platane en or), cet arbre est le seul qui survit au champignon. Reste qu’il va falloir créer plusieurs autres variétés de platanes pour envisager de reconstituer le patrimoine perdu…
Nous avons trois ânes à la maison : Toto, Topaze et Meshak. Des caractères certes différents, mais aussi des races distinctes :
Toto (de couleur bai brun) est un âne Normand âgé de bientôt 4 ans. Originaire de l’Ouest de la France et de corpulence moyenne l’âne Normand était plutôt utilisé jusqu’en dans les années 20 pour les travaux de maraîchage et surtout pour le transport du lait. Il était capable à l’époque de transporter une charge égale à son poids, soit environ 180 kg.
Il mesure en général de 1.10 à 1.25 m et sa robe est bai ou bai brun contrastée par une croix de Saint-André et une raie de mulet, avec ou sans zébrure sur les membres.
Topaze (de couleur gris tourterelle et ami inséparable de Toto) est un âne du Cotentin également âgé de bientôt 4 ans. Originaire de la Manche depuis le Moyen-âge, l’âne du Cotentin était lui autrefois utilisé comme âne de bât dans les exploitations agricoles pour transporter les bidons de lait, mais aussi attelé pour les travaux agricoles.
Généralement, il mesure de 1.20 à 1.35 m et sa robe est gris bleuté, cendré ou tourterelle avec des zébrures, le tout réhaussé par la Croix de St André.
Meshak(de couleur gris clair) est notre incroyable âne miniature, né au Texas il y a 9 ans et arrivé au Relais du Vert Bois grâce à la gentillesse de Carole de Koster, une amoureuse de la race établie dans les Pyrénées. L’âne miniature n’est en aucun cas un âne atteint de nanisme, mais il s’agit bien d’une race originaire d’Europe et surtout de l’Italie du Sud exportée en assez grande quantité aux USA dans les années 1900.
Rapatriés en Europe depuis une vingtaine d’années, les éleveurs et passionnés de l’âne miniature poursuivent le travail de conservation de la race. Pourquoi sont-ils si petits (entre 70 et 80 cm) ? C’est uniquement une question de génétique. Les scientifiques appellent cela le génotype-phénotype. Ils sont petits durant des générations et des générations et le resteront à priori encore longtemps !
Le point commun de nos trois ânes ? Ils sont tous extrêmement doux, affectueux, espiègles et intelligents capables d’éveiller en un quart de seconde la curiosité de tous les résidents du Relais du Vert Bois.
Il ne faut pas plus de 5 minutes en voiture pour se rendre au Parc Voltig’Eure établi en forêt de Bord.
D’arbres en arbres, découvrez un parcours aventure – en famille ou entre amis (à partir de 5 ans) – dans un environnement sécurisé unique en sensations et en émotions.
Des dizaines de défis répartis sur plusieurs parcours de difficulté croissante avec tyroliennes, lianes de Tarzan, ponts de singe, etc. de 1 à… 15 m de hauteur !
Je lis beaucoup, c’est un fait établi. Autant dire que dans le nombre, il y a pour moi des livres plus marquants que d’autres. Le Cochon qui Chantait à la Lune est L’ouvrage (avec un grand « L ») que je vous recommande aujourd’hui car il est ce que l’on peut appeler un « livre rare », de ceux qui laissent une empreinte car écrit avec une intense émotion et une infinie intelligence.
Son auteur Jerry Moussaieff Masson montre de façon saisissante que les animaux de ferme ont des sensations, des sentiments et une conscience.
Curieux, intelligents et indépendants, c’est bien ce qui caractérise les cochons dont la personnalité, autant que les comportements sociaux et les préférences alimentaires les font étrangement ressembler à nos semblables. Il décrit des animaux intelligents et attachants, qui remuent la queue comme les chiens lorsqu’ils sont contents et sont capables d’aimer les humains, sans doute bien plus que de raison…
Le livre raconte aussi comment se comportent les poules lorsqu’elles ne craignent pas l’humain, rapportant notamment le cas de certaines aimant beaucoup se faire câliner… Il relate aussi l’histoire de l’une d’entre elles, particulièrement taquine, qui prend un malin plaisir à faire sursauter un chat. Les poules acquièrent grâce à lui une identité, et s’avèrent, bien plus que des volatiles stupides, des oiseaux sensibles capables de choses surprenantes lorsqu’on leur permet seulement d’exister et de nous faire confiance !
A travers une multitude d’anecdotes, de rencontres et d’observations, l’auteur lève le voile sur les animaux les plus intensément exploités. Il nous livre ainsi de fascinants témoignages sur les facéties des chèvres et leur grande intelligence, mais aussi de belles histoires d’amitiés entre des moutons ou des veaux et, plus surprenant encore, celles de canards pacifiques et altruistes…
Au fil des pages, on comprend que si nous ignorons tant de choses à propos de ces animaux, c’est sans doute parce que nous ne voulons pas les connaître, pour pouvoir continuer à les exploiter – impunément. Car une fois que l’on a ouvert les yeux sur le trésor de leur existence, on ne peut plus les considérer comme d’insensibles machines à produire…
Le Cochon qui Chantait à la Lune est un ouvrage à lire absolument et que je vous recommande vivement tant il vous émouvra et vous instruira.
A la rentrée des classes de septembre 2011, les collégiens de l’Eure – et les lycéens de Haute-Normandie – auront la possibilité d’apprécier des produits venant directement des terres locales.
Ainsi, sous l’impulsion du Conseil général de l’Eure, viande, pain, lait, fruits et légumes « made in Eure » composeront les menus des élèves.
Une volonté politique de contribuer au développement durable tout en apportant un coup de pouce supplémentaire à l’économie du département. Bien vu !
Au Clos Cerisey près d’Evreux, un exploitant agricole cultive une pomme aussi originale qu’incroyable qu’il a découverte au Québec.
Seuls trois producteurs en France proposent cette pomme à la chair rouge intense et au goût acidulé.
Vous pouvez acheter sur place des jus de pomme exquis, des pâtes de fruit, des gelées et des macarons faits maison.
Le Clos de Cerisey – 12 rue de Reuilly – 27930 Gauciel
Tél. : 06. 6478.2218
Avec son petit air de rosier sauvage, la potentille arbustive semble avoir été créée pour initier les nouveaux jardiniers aux joies du jardinage facile.
Elle est un bon choix de plante pour le jardin car elle est très résistante à la sécheresse et au froid (jusqu’à – 25 °C) tout en ayant la particularité d’avoir une longue floraison estivale de juin jusqu’aux gelées.
Sa floraison très généreuse aux couleurs vives ou pastel plaît à de nombreuses espèces d’insectes comme les papillons, les bourdons et les syrphes.
La potentille se montre très accommodante à tous les types de sols, mais elle préfère les terres bien drainées. L’arbuste se doit d’être taillé chaque début de printemps pour conserver la forme buissonnante et stimuler la floraison.
Les jardins du Relais du Vert Bois comptent plusieurs variétés de Potentille arbustive : du jaune ou rose en passant par des rouges très profonds…