Les ronces sont souvent considérées comme de mauvaises herbes envahissantes que l’on ne souhaite pas trouver dans son jardin. Néanmoins, il faut bien admettre que leurs fruits, sous forme de mûres sauvages, sont délicieux.
Pour trouver la mûre sauvage, il faut donc la chercher là où elle sait se faire oublier : à la lisère des bois, dans les champs laissés en jachère ou encore sur le bord des chemins. Les sites autour du Relais du Vert Bois sont innombrables et vous les trouverez plutôt très facilement…
Les fleurs de la ronce sont petites, blanches ou légèrement rosées et se développent de préférence à la mi-ombre, à l’abri des fortes chaleurs. Elles donnent ensuite des baies sucrées et juteuses qui sont d’abord rouges puis noires à maturation.
Avant la cueillette, pensez, avant de partir, à vous munir d’un panier en osier, d’un sac ou d’un seau. Vous pourrez ainsi y déposer quantités de mûres noires et appétissantes, à moins, bien sûr, que vous ne prévoyiez de toutes les manger sur place !
Il sera judicieux de s’habiller avec des vêtements confortables qui ne craignent ni les tâches ni les accrocs. Il est bon de savoir également que ramasser les fruits les plus bas est vivement déconseillé car ils sont à la portée des animaux du bois qui y ont peut-être marqué leur territoire et qui peuvent être vecteurs de maladies.
Les animaux eux aussi sont amateurs de mûres ou de feuilles de ronce. C’est le cas notamment de la chenille du bombyx de la ronce, une grosse chenille noire qui donne un beau papillon de nuit, et de la chenille du minime à bande jaune qui donne, elle, un gros papillon jaune. En dehors des insectes, et avec beaucoup de chance et de discrétion, on peut aussi apercevoir un petit rongeur roux qui vit dans les ronciers : le muscardin.
Malheureusement pour les amateurs de baies, la ronce ne produit de fruits qu’un an sur deux. Un excellent site de cueillette peut donc se révéler très décevant d’une année à une autre. C’est là tout ce qui fait l’intérêt de ce genre de balades : découvrir les trésors et les secrets dont regorge la nature !
En Normandie, à l’ombre de l’Abbaye millénaire du Valasse, vit une petite bulle de planète nommée « Eana » signifiant en langue same (Laponie), « terre nourricière ».
Le Parc de Découverte Eana symbolise le dialogue entre l’Homme et la Nature. Sa visite est une immersion dans la fabuleuse histoire de notre Monde : un voyage extraordinaire des origines de l’univers à 2050.
Du Big Bang au Néolithique, les jardins chronologiques retracent l’évolution de la flore préhistorique vers une nature organisée… Des plantes millénaires et voyageuses mais aussi des bassins de phyto-restauration…
L’exploration se poursuit dans les jardins thématiques : jardin de rosée, jardin de brouillard, jardin des couleurs. Des itinéraires de découverte et de jeux pour voir, toucher, ressentir et comprendre la biodiversité et ses équilibres surprenants… C’est l’une des nombreuses idées de sorties présentées dans la section « Activités » du site internet du Relais du Vert Bois !
Les arbres sont partout dans notre quotidien et pourtant, nous les connaissons souvent mal. Peu d’entre-nous savent qu’il existe 8 espèces de chênes en France ou distinguer un hêtre d’un charme. Même notre traditionnel « sapin de Noël » nous induit en erreur puisqu’il s’agit bien souvent d’un épicéa !
Connaître les arbres est la première étape pour comprendre leur rôle écologique et la nécessité de préserver leur diversité. Un arbre n’est pas seulement une plante mais un véritable logis pour des centaines d’autres espèces.
Vous aimez vous promener régulièrement en forêt et vous vous demandez régulièrement le nom des arbres qui se trouvent autour de vous ?
L’Office National des Forêts a pensé à vous en proposant l’application « Clés de forêt » pour iPhone.
Disponible ici sur l’App Store, cette application permet de reconnaître l’essence d’un arbre à partir des feuilles ou en ramassant un de ses fruits.
Pour chaque espèce, vous retrouverez une fiche avec le récapitulatif des éléments qui permettent son identification, un texte de présentation avec sa description physique, sa présence en France, les caractéristiques de son bois, 3 à 6 photos (selon les cas, la feuille, le fruit, l’écorce, le fil du bois, la silhouette), ainsi que le schéma de la zone principale de répartition.
Vous pouvez également prendre des photos à partir de tous les écrans de l’application et les retrouver dans votre album.
Cette application fort utile est venue rejoindre dans on Iphone une autre application de grande qualité dénommée « Fleurs en Poche » (disponible ici sur l’App Store) qui permet d’identifier facilement plus de 1300 fleurs sauvages d’Europe de l’Ouest.
Comme pour le logiciel produit par l’ONF, toutes les photos sont incluses dans le logiciel. Vous pouvez donc vous servir de Fleurs en poche lors de vos promenades en pleine nature, sans avoir besoin d’une quelconque connexion à internet.
Un rapide aller-retour à New-York, une nuit en décalage et une insomnie habituelle m’ont permis de découvrir un joli livre que j’avais mis la veille dans ma valise : Une Semaine Chez Les Ours d’Armand Farrachi. Le court récit d’un homme tenaillé par une envie tenace : voir de ses propres yeux un ours dans son milieu naturel, « tant qu’il est encore temps »…
Durant une semaine, l’auteur Armand Farrachi a tenu le journal de sa promenade dans la forêt slovène, à la recherche de l’ours brun qui, là-bas, n’est pas l’objet d’autant de menaces et de polémiques que dans les Pyrénées.
Son récit est une ode à la nature vierge et sauvage, il peut prêter à sourire gentiment par son côté naïf et n’est pas sans rappeler Into the wild, de John Krakauer. Pourtant il se pourrait bien aussi qu’il vous donne envie de sentir à nouveau le froid et la pluie sur vos joues, d’entendre à nouveau le vrai bruit du vent dans les arbres, d’avoir à nouveau un peu de boue sur vos chaussures de randonnée (peut-être) un peu trop propres…
Une flânerie pleine de patience et de fureur qui mêle librement les descriptions du milieu – le chant d’une grive à la pointe du jour, le cours joyeux de la rivière Hiska, la rosalie des Alpes -, le récit des affûts, les réflexions sur l’état de la nature, les souvenirs ou les anecdotes personnels. Des occasions de s’émerveiller, de sourire, de s’émouvoir, de s’emporter contre une société, la nôtre, qui a banni le sauvage de son imaginaire comme de son territoire.
Grappes rouges, roses ou blanches, c’est l’époque des groseilles dans les jardins. En Normandie, on l’appelle « grade » ou « cade », « raisnet » en Suisse et « gadelle » ou « guédelle » au Canada…La groseille compte une centaine d’espèces (à fleurs, à grappes, à maquereau, etc.) et elle a acquis ses lettres de noblesse à Bar-le-Duc, sous forme de confiture dont chaque grain est épépiné à la plume d’oie.
Au Relais du Vert Bois, nous avons une dizaine de variétés de groseillers dont les récoltes s’échelonnent de juin à août. Riche en pectine, la groseille s’accomode particulièrement bien en gelée et en sirop, additionnée de sucre pour compenser son acidité. Décorative sur une tarte, elle se marie aussi bien aux mets sucrés que salés.
Côté santé, la groseille est gorgée d’eau (donc désaltérante), très peu sucrée (pauvre en calories), et chargée de minéraux et d’oligoéléments (potassium, calcium, phosphore, fer, zinc et fluor). Très riche en vitamine C et en pigments flavonoïdes bons pour la circulation, la groseille est un antioxydant des plus efficaces ! En d’autres mots…vive la groseille !