L’huile de palme, huile végétale extraite par pression à chaud de la pulpe des fruits du palmier à huile, a un très faible coût de production (deux fois moindre que l’huile de colza, par exemple). Résultat : elle est présente dans un produit sur dix dans les rayons des supermarchés… une véritable catastrophe pour la santé et l’environnement.
Riche en acides gras saturés (trois fois plus que dans l’huile de tournesol), l’huile de palme est en effet d’abord dangereuse pour la santé : cholestérol, obésité, maladies cardio-vasculaires et cancers sont parmi les principaux risques auxquels vous vous exposez en cas de consommation trop fréquente.
Agé de 25 ans, Adrien Gontier a lancé un pari en juillet 2010, s’engageant pendant un an à ne plus consommer de produits contenant de l’huile de palme ou ses dérivés, aussi bien dans le domaine alimentaire que celui de l’hygiène et de l’entretien ménager. Ses motivations sont tout à la fois d’ordre sanitaire, éthique et écologique.
Sur son blog Internet, Adrien partage les obstacles qu’il rencontre pour bannir de son quotidien l’huile de palme. De fait, de nombreux industriels la dissimulent dans la liste des composants des produits en lui attribuant des mentions telles que huile ou graisse végétale, ou en la transformant en divers noms chimiques (Lauryl sulfate sodium…).
D’après l’ONG les Amis de la Terre, environ un produit de grande surface sur 10 contient de l’huile de palme. Pour aider le public à s’y retrouver, l’auteur du blog a ainsi dressé une liste évolutive des marques recourant à l’huile de palme, fruit de ses propres expériences. Dès lors, les volontaires souhaitant lui emboîter le pas peuvent se familiariser avec les marques de biscuits, plats surgelés, produits laitiers mais aussi produits d’entretien et d’hygiène abritant l’insidieuse huile de palme.
Relisez notre article du 7 Octobre 2011 consacré aux méfaits de l’huile de palme…Vous pourrez y revoir « Green », un film magnifique, terrifiant et bouleversant. Magnifique : vous y verrez une belle nature, verte et accueillante, des animaux libres et innocents. Terrifiant et bouleversant : vous y verrez une nature brutalisée, écorchée, vidée, des animaux errants, affamés, et prisonniers.
Si le bourdon est un insecte plus ou moins connu, son étrange cycle de vie est très souvent complètement inconnu…
A la sortie de l’hiver, c’est généralement le premier insecte à pointer le bout de ses mandibules dehors. Comme il porte une fourrure, il résiste mieux que d’autres aux assauts du froid. En cas de baisse de température, c’est le seul pollinisateur qui assure la fécondation des arbres fruitiers et des fleurs de campagne. Il joue donc un rôle essentiel dans la bonne marche de la nature.
On élève d’ailleurs des colonies de bourdons afin que ces derniers fertilisent les fleurs de tomates cultivées en serre
Dès la fin février, de gros bourdons butinent les fleurs précoces des saules ou des primevères. A cette époque, il n’existe aucun mâle ! Tous sont des femelles fécondées, de futures reines prêtes à fonder une colonie. Elles reprennent des forces après un hiver en léthargie avant de chercher un site de nidification, généralement sous-terre pour le bourdon dit « terrestre ».
Si grâce à l’intervention de la buse ou du renard, une femelle trouve un terrier libéré de ses propriétaires, elle s’y installe. Avant toute chose, sa Majesté fait le ménage et transforme la caverne en « palais royal ». Contre la pluie, elle couvre le plafond d’une couche isolante de cire, parfois consolidée de résine prélevée sur des arbres.
Puis elle fabrique des urnes en cire, dans lesquelles elle pond ses oeufs. Ensuite, elle les couve exactement comme un…oiseau ! Pour maintenir une chaleur suffisante, elle n’hésite pas à faire régulièrement vibrer son corps.
Les premières ouvrières qui voient le jour sont petites car elles ont été rationnées. La reine mère devait en effet tout assurer : le bâtiment, la construction des berceaux, les courses au pollen, la couvaison, etc. Elle n’avait donc pas le temps de nourrir abondamment ses petites.
Plus tard dans la saison, la colonie commence à vrombir, les aides ménagères se multiplient et prennent le relais. Contrairement à l’armée des abeilles qui alignent leurs alvéoles en formes rigoureusement géométriques, les bourdons accumulent les urnes au hasard de la place disponible, et leur habitat donne une joyeuse impression d’anarchie…
A la fin de l’été, on peut compter plusieurs centaines d’ouvrières dans une colonie de bourdons terrestres. Avec la nourriture abondante aidant, apparaissent des mâles et des femelles fertiles qui s’accoupleront. A l’automne, tous les bourdons meurent, sauf les femelles fécondées, qui cherchent un abri pour hiberner. Et au printemps suivant, elles réapparaîtront…
Si le rôle important des bourdons vous intéresse, relisez donc notre article de Septembre 2011 où l’on vous explique comment réaliser des nichoirs spécifiques.
Le 25 janvier dernier, des agriculteurs sont venus manifester devant la préfecture d’Arras pour dénoncer la prolifération d’espèces causant des dégâts aux cultures, notamment les rats musqués et les lapins de garenne.
Certains agriculteurs demandent le retour à l’utilisation de produits chimiques comme la bromadiolone, pour empoisonner légalement les espèces qui posent des problèmes à l’agriculture. L’inefficacité et les dangers de cette méthode sont reconnus. Cet anticoagulant puissant provoque l’intoxication directe (ingestion des appâts) ou indirecte (ingestion des cadavres) de nombreuses espèces, entraînant des répercussions en cascade sur une faune déjà fragilisée par les activités humaines.
En novembre 2011, 14 cadavres de milans royaux et 8 cadavres de buses variables ont ainsi été retrouvés dans le Puy-de-Dôme, sur des parcelles traitées avec ce produit chimique. Face à cette hécatombe, le préfet du Puy-de-Dôme a interdit, le 8 décembre 2011, l’utilisation de la bromadiolone sur les 22 communes du département abritant des dortoirs de milans royaux, rapaces protégés rares. Le préfet a également décidé de déclasser temporairement le renard et les mustélidés de la liste des « nuisibles ».
Ces prédateurs naturels jouent en effet un rôle incontestable de régulation des rongeurs et micromammifères.
La gestion de ces espèces dans le Pas-de-Calais est catastrophique : renard, martre, putois et belette sont classés « nuisibles » et massivement détruits, alors qu’ils constituent les prédateurs naturels des rongeurs. Ce constat a d’ailleurs motivé l’ASPAS à déposer un recours contre ce classement incohérent auprès du Tribunal administratif de Lille.
À titre d’illustration, un renard consomme 3 à 6000 rongeurs par an. Chaque année 5000 renards sont détruits dans le département du Pas-de Calais. Le calcul est éloquent : ce sont des millions de rongeurs qui échappent chaque année à une prédation naturelle !
Par ailleurs, le lapin est un gibier très prisé par les chasseurs qui entretiennent ses populations pour favoriser la poursuite de leur loisir. Des associations spécialisées dans la défense de ce petit gibier oeuvrent ainsi dans le Pas-de-Calais avec comme objectif »de développer le lapin sur l’ensemble du département, petit gibier de base par excellence »… Les agriculteurs se trompent probablement de responsables !
Cette semaine, l’ASPAS a demandé instamment de refuser la lutte chimique aux conséquences catastrophiques sur la chaine alimentaire et de retirer de la liste des « nuisibles » renard, martre, putois et belette sur toutes les communes qui se plaignent des dégâts dûs aux rongeurs. Cette mesure représente le seul moyen efficace, naturel et gratuit pour lutter contre les dégâts causés aux cultures.
Introduire des éléphants en Australie pourrait permettre d’enrayer la prolifération d’une herbe d’origine africaine responsable de feux de brousse dévastateurs, suggère David Bowman, biologiste spécialisé dans les changements environnementaux à l’Université de Tasmanie, dans la prestigieuse revue scientifique Nature.
L’une des principales sources de carburant pour les feux de forêts dans les climats tropicaux humides, c’est « herbe de Gambie » (Andropogon gayanus), une herbe africaine géante qui a envahi les savanes du Nord de l’Australie. Trop grande pour que les herbivores marsupiaux, tels les kangourous et les wallabies, s’en nourrissent et pas assez appétente pour que les bovins d’élevage ou les buffles ne consomment cette graminée géante qui peut atteindre jusqu’à 4 mètres de hauteur.
Elle sèche donc durant la saison sèche et alimente les gigantesques incendies qui sévissent chaque année en Australie.
« Mais l’herbe de Gambie est un repas de choix pour les éléphants ou les rhinocéros », observe David Bowman, qui suggère de réfléchir à la possibilité d’introduire ces espèces africaines sauvages en Australie tout en reconnaissant que l’idée peut sembler étrange de prime abord. Mais les seules autres méthodes pouvant vraisemblablement combattre l’herbe de Gambie impliquent d’utiliser des substances chimiques ou de débroussailler physiquement le pays, ce qui détruirait l’habitat naturel…
En guise d’entrée en matière, l’auteur débute par quelques pages donnant les clés d’une alimentation équilibrée et saine (apports en protéines, glucides et lipides, vitamines et minéraux indispensables, fibres et substances protectrices) et rappelant l’intérêt de choisir des produits bio, locaux et de saison. Puis il répond aux questions pratiques : où faire ses courses ? Comment manger moins cher sans pour autant économiser sur la qualité (bien au contraire) ?
La seconde partie propose des menus adaptés aux saisons et reste pratique d’utilisation avec un classement des recettes par prix. Des plats complets à moins d’1€ par personne, des soupes et des entrées à moins de 0,60€, des recettes originales et savoureuses, des menus adaptés aux saisons…
Un ouvrage où la cuisine du quotidien prend un nouveau visage et devient synonyme de plaisir, d’économies et de découvertes du monde, avec des recettes issues de différents pays.
Pic Vert (encore appelé pivert), Pic noir, Pic doré…Le plus répandu de nos pics est en fait le pic épeiche : un oiseau superbe avec son étonnant plumage noir et blanc. Le dessus du pic épeiche est principalement noir, avec de grandes taches blanches, ovales sur les ailes et des rayures sur les rémiges. En dessous, il est blanc avec une tache rouge écarlate sur le ventre, près de la queue. Le motif de la tête strié de noir entoure des joues blanches. Le mâle porte également une petite tache rouge sur la nuque, absente chez la femelle.
Comme de nombreux pics, le pic épeiche est spécialisé dans le martèlement des troncs et des branches d’arbres, car sa nourriture principale consiste en larves d’insectes xylophages. Il détache d’abord l’écorce à coups de bec latéraux, creuse ensuite des cavités dans le bois, jusqu’à 10 cm de profondeur, afin de dénicher les larves. Pour rappel
En hiver, le pic épeiche consomme régulièrement les graines de pommes de pin. Il détache alors une pomme de pin puis la transporte dans son bec afin de la caler dans une fourche d’arbre ou dans une fissure du tronc. Lorsque la fissure n’est pas assez grande pour accueillir le cône, il l’élargit à coup de bec précis de manière à adapter le réceptacle à la taille du cône. L’oiseau cale le cône entre son ventre et le bois de sorte que son bec est libre pour nettoyer la cavité réceptacle. Le pic épeiche procède de la même manière avec les noix et les noisettes qu’il trouve.
Le pic tambourine en moyenne 12 000 fois par jour !
Leur bec, au moment de l’impact, passe de 25 km/h à 0 km/h en quelques microsecondes, représentant une décélération de 1000 g, soit 1000 fois la force de gravité ressentie sur terre ! Une navette spatiale au décollage subit une accélération de 3 g et il est quasi impossible pour un humain de survivre à un choc au-delà de 50 g !
Une équipe de biomécaniciens chinois semble avoir percé le mystère de cette incroyable résistance, après avoir étudié un pic épeiche. L’inhabituelle souplesse de son crâne permet d’absorber les chocs et son bec, plus court, est à la base protégé par un fin morceau d’os, sorte de ceinture de sécurité, sans lequel le bec finirait par s’enfoncer dans le crâne.
Visiteur régulier des mangeoires du Relais du Vert Bois, il apprécie les cacahuètes, la graisse, l’orge, l’avoine écrasée, les noisettes et les noix coincées dans des fentes d’écorce ou dans une mangeoire-bûche. Il est aussi acrobate que les Mésanges pour se nourrir, la tête en bas.
Période électorale oblige, les sénateurs ont adopté jeudi à la quasi-unanimité, seuls les écologistes s’y opposant, une proposition de loi UMP sur la chasse, qui reconnaît le rôle des chasseurs comme instrument efficace de gestion de la biodiversité ». Une vision surprenante et inquiétante !
La proposition du député UMP Jérôme Bignon a déjà été votée par l’Assemblée nationale le 17 mai 2011. Le Sénat a toiletté et précisé le texte, mais sans en changer l’objectif de modernisation du droit de la chasse.
Cette proposition, « dont il faut relativiser la portée » et qui « n’est pas de nature à réveiller les vieilles passions », vise à « simplifier la pratique quotidienne de la chasse », a expliqué le rapporteur socialiste Jean-Jacques Mirassou, de Haute-Garonne.
Le Sénat, sur proposition du rapporteur, a élargi le domaine du chasseur en l’autorisant « dès la première validation annuelle du permis » de chasser sur l’ensemble du territoire national et non plus seulement dans son département. Il est important de rappeler que le nombre d’accidents de chasse n’a jamais été aussi important sur ces derniers mois, les experts rappelant que la connaissance des lieux permet d’éviter un accident de chasse plus de deux fois sur trois. A Gauche comme à Droite, ce point de détail a été sciemment éludé.
Il a également simplifié et assoupli les conditions de refus de délivrance des permis, délivrances désormais confiées au directeur de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage.
Seul le groupe écologiste a voté contre le texte. « Encore un texte sur la chasse! En période de campagne électorale, les promesses vont bon train… Le président de la République sacrifie les oies cendrées sur l’autel électoral. D’ici fin avril, à ce rythme, une cinquantaine d’espèces protégées seront visées », a ironisé André Gattolin (EELV).
La France a décidément une relation très particulière avec la Nature en général…
Pascal Paga est un homme de cœur et de (bons) sentiments.
Ce boulanger-pâtissier de 50 ans qui dirige sept points de vente dans la région de Montauban ne supporte pas de voir de plus en plus de personnes connaître d’importantes difficultés dans un quotidien frappé du sceau de la morosité et de l’inquiétude. Alors, il a décidé de réagir à sa manière en offrant pour l’année 2012 le pain quotidien gratuitement à sept familles, une dans chaque point de vente.
« En fonction de la composition de la famille », indique au passage Pascal Paga, « nous adopterons notre don mais il n’y aura pas de restriction, on ne mégote pas dans ce type de situation ». Pour mener à bien cette opération de solidarité alimentaire, celui qui se désole pour « tous ces gens qui n’arrivent plus à manger à leur faim » va organiser un tirage au sort.
« On vit grâce à la clientèle, il ne faut pas le perdre de vue », poursuit Alain Paga, « il est tout à fait légitime de renvoyer l’ascenseur lorsque c’est possible ». Un ascenseur que le boulanger-pâtissier a déjà renvoyé à plusieurs reprises par le passé. En offrant notamment pendant toute la période d’ouverture des Restos du cœur tout le pain qui n’a pas été vendu dans la journée aux mille clients en moyenne des sept boulangeries.
Pascal Paga affiche cependant un regret : « Sur le sucré-salé qui n’a pas été vendu, on ne peut rien donner aux Restos car la réglementation est trop sévère, si une personne venait à être malade on pourrait être poursuivi en justice ». Et d’ajouter : « Lorsqu’il y a des opérations spécifiques, notamment pour aider la Ligue contre le cancer, on participe également en offrant des gâteaux et autres viennoiseries. Quand je vois jeter un pain à la poubelle, cela me fait trop mal au cœur ».
Saviez-vous que sous un seul de nos pas grouillent plus de 7 millions de « petites bêtes » ?
Insectes, millepattes, araignées, vers, limaces et escargots se faufilent, se tortillent, volent et rampent sur notre planète.
Ces petites créatures sont si nombreuses et si variées qu’elles sont mal connues de la plupart d’entre-nous. Et bien malheureusement, elles inspirent trop souvent répulsion et craintes disproportionnées par rapport à leur taille !
Le livre « Sur la Piste des Insectes » est un bon moyen de les réhabiliter en aidant à comprendre la place qu’elles occupent dans l’organisation générale de notre environnement. N’oubliez pas que ce sont les petits rouages qui assurent la marche du monde et réfléchissez-y à deux fois avant d’écrabouiller sous votre semelle ce scarabée qui croise votre route !
Il y a 50 ans, il n’aurait pas été envisageable de jeter le reste d’un plat ou de laisser pourrir des denrées fraîches dans son frigo, or aujourd’hui une étude du WWF démontre qu’un quart de la nourriture achetée par les ménages termine à la poubelle et non dans nos assiettes !
Dates de péremption dépassées, fruits et légumes oubliés dans le réfrigérateur etc., chaque citoyen jette entre 15 et 20 kg de nourriture par an, dont presque la moitié ne quitte jamais son emballage. Ces « petits gâchis » quotidiens s’ajoutent aux autres gaspillages lors des phases de transport, de stockage, de préparation et de consommation des denrées. Au final, 90 millions de tonnes de nourriture sont jetées chaque année en Europe, dont 14, 3 millions de tonnes sont le fait de la Grande Bretagne, 9 de la France et 4 de la Belgique. Selon une étude de la Commission européenne, si rien n’est fait, le gaspillage alimentaire augmentera de 40 % d’ici 2020.
Le gaspillage annuel de près de 50 % d’aliments sains dans l’Union européenne par les ménages, les supermarchés, les restaurants et la chaîne alimentaire est d’autant plus dommageable que 79 millions de citoyens vivent actuellement au dessous du seuil de pauvreté et que 16 millions dépendent de l’aide alimentaire humanitaire.
Afin d’enrayer ce gaspillage inacceptable, le Parlement européen a voté, le 19 janvier 2012, une résolution visant à réduire de moitié les gaspillages alimentaires d’ici 2025. Les députés demandent la mise en place d’une stratégie coordonnée, aux échelles nationales et européenne, améliorant l’efficacité de la chaîne et des circuits alimentaires, secteur par secteur. Ils suggèrent notamment d’instaurer une double date de péremption, indiquant, d’une part, la date limite de vente (date de commercialisation) et, d’autre part, la date limite de consommation (date de consommation). Parallèlement, ils proposent la réalisation de campagnes de sensibilisation à destination du public et la création de cours d’éducation alimentaire dans les écoles.
D’autres pistes sont évoquées, telles que la mise à disposition de plusieurs dimensions d’emballages, permettant aux consommateurs d’acheter la quantité souhaitée. Par ailleurs, les produits proches de la date de péremption ou endommagés devraient pouvoir être vendus au rabais, afin de les rendre plus accessibles aux personnes démunies. Enfin, les institutions publiques doivent privilégier des services de restauration et d’hôtellerie responsables, utilisant des produits locaux et redistribuant les invendus aux personnes en difficulté ou aux banques alimentaires. Il revient désormais à la Commission de se prononcer sur les propositions soutenues par le vote parlementaire.
Contrairement aux idées reçues, il est donc possible de nourrir tous les habitants de la planète sans produire plus. De même, il est possible de rassasier l’humanité sans nuire ni à notre environnement ni à notre santé. Et s’il était facile de réconcilier plaisir et responsabilité ?Limiter le gaspillage de nourriture est non seulement bon pour notre porte-monnaie mais en plus, il est bon pour la planète. Une meilleure gestion de la nourriture réduit de manière significative l’impact écologique d’une personne.
Remettons de la nature dans nos plats, saupoudrons les d’une pincée d’éthique. Nous cuisinerons alors un monde meilleur, avec plus de saveur et moins d’injustice. Vous êtes celui ou celle qui avez le choix…