DES ANIMAUX MENACÉS QUI S’ATTAQUENT ENTRE EUX

Une étude menée par l’association britannique Global Vision International, une organisation spécialisée dans les voyages volontaires, fait état d’une hausse des attaques de jaguars sur les tortues vertes le long des côtes du Costa Rica.  D’après l’association, près de 200 « assauts » auraient désormais lieu en moyenne chaque année.

Attaquant la nuit, les jaguars s’en prennent aux tortues quand celles-ci viennent sur les plages pour y pondre. Une morsure au cou les tuent net. Elles sont ensuite traînées dans la forêt pour que le félin puisse dévorer tranquillement leurs nageoires et la chair de leur cou.

Si ce type de prédation avait déjà été observé, l’augmentation de la fréquence des attaques est inquiétante. Elles seraient en effet la conséquence d’une importante dégradation de l’habitat des félins, de surcroît sujets au braconnage intempestif.

La déforestation provoque sans surprise une disparition du gibier habituel, comme le pécari ou le cerf, en plus d’amener les jaguars à se déplacer vers la côte.

En dehors des attaques de jaguar, le sort des tortues vertes est également préoccupant. Confrontées à la pêche accidentelle, elles se retrouvent souvent dans les filets des pêcheurs qui ne prennent généralement pas soin de les remettre à la mer. La pollution est aussi responsable de la diminution de leur population. Les sacs plastiques en particulier sont souvent confondus avec des méduses, ce qui entraîne la mort des tortues par suffocation.

Le ministère de l’Environnement costaricain tiendra-t-il compte de cette étude en vue de déterminer si les attaques des jaguars mettent en péril la biodiversité marine ? Classé dans la trop longue liste des espèces menacées, le félin essaie tant bien que mal de subsister.

A l’Homme de faire en sorte qu’il ne contribue plus à la fragilisation de l’écosystème.

Si vous aimez cet article, partagez le !

ONE LIFE

Passé presque inaperçu dans les salles de cinéma françaises, en face des blockbusters habituels, le film « One Life » est un pourtant un chef d’oeuvre du film animalier disponible malheureusement en DVD chez un seul distributeur (ici). Quel dommage !

« One life », l’adaptation cinématographique de la célèbre série TV de la BBC Life, présente les stratégies de vie et de survie de différentes espèces animales à l’aide d’images époustouflantes. En l’espace de cinq milliards d’années, la Terre a donné naissance à une biodiversité incroyable.

De la seiche, dont la naissance est minutieusement préparée, au capucin, qui recherche astucieusement sa nourriture, le réalisateur est parvenu, grâce à un équipement moderne et à une patience inépuisable, à capturer des moments stratégiques dans la vie de ces animaux d’une manière nouvelle, parvenant même à rendre les mouvements ultrarapides d’un marlin bleu à l’attaque ou d’un guépard.

Angles de vue, instantanés de moments d’une rare qualité, ralentis, musique, ambiance poétique : « One Life » est un véritable hymne à la vie et à la Nature dans toute sa majesté…

C’est sans nul doute, l’un des plus beaux films animaliers qu’il m’ait été possible de voir. 

Si vous aimez cet article, partagez le !

MAMAN OIE ET SON PETIT

« Marly », l’une de nos trois femelles Oies du Canada, s’occupe avec douceur et attention de l’un de ses 5 rejetons…

Si vous aimez cet article, partagez le !

UN JARDIN SUSPENDU A NEW-YORK

Je vous le précisais dans un récent article : je suis souvent à New-York pour des raisons professionnelles. Quoi qu’il arrive et quel que soit le temps qui m’est imparti, je fais toujours de mon mieux pour trouver un espace d’évasion propice à mon éternelle attirance pour la Faune et… la Flore.

Je vous propose donc aujourd’hui de découvrir une initiative de la mégapole de New York mettant en avant la nature en ville ! Ce n’est pas une démarche de sciences participatives, mais d’aménagement de l’espace urbain.

Véritable parc aérien, High Line Park se trouve en plein Manhattan, et a été créé en aménageant et réhabilitant d’anciennes voies ferrées aériennes du Lower West Side. Après l’abandon de ces voies dans les années 80, une association dénommée Friends of the High Line, fut formé en 1999 lorsque la structure fut menacée de démolition.

Par la suite, en partenariat avec la mairie de New York, l’association a travaillé à la mise en place du projet, et s’est impliqué tant à la gestion de ce parc insolite qu’à la préservation de sa structure suspendue, exemple remarquable de l’histoire industrielle de cette ville cosmopolite.

Au niveau des plantations effectuées dans ce parc, les jardiniers ont pris le parti de s’inspirer de la végétation qui avait colonisé les lieux lors des 25 ans d’abandon des voies ferrées. Ainsi, parmi les espèces qui peuplent aujourd’hui le parc aérien, nombreuses sont celles à avoir été sélectionnées dans la végétation originelle du lieu. Si vous êtes curieux de voir cette composition floristique, vous trouverez ici la liste des espèces !

Si vous aimez cet article, partagez le !

EAUX ET PATRIMOINE

A l’occasion du sixième Forum mondial de l’Eau qui s’est tenu à Marseille en mars dernier, a été édité un magnifique ouvrage intitulé « Eaux et Patrimoine ».

Une mise en page soignée et sobre, quelques 80 clichés de toute beauté mettent en avant des sites naturels remarquables français où l’eau est « Reine » : torrents, glaciers, sources, grottes, étangs, marais, pozzines sont immortalisés de la cime des Alpes, en passant par la Corse, sans oublier le littoral méditerranéen où l’axe du Rhône.

Ces sites accueillent des espèces végétales et animales, certaines emblématiques comme le castor, le balbuzard ou le flamant rose.

Le livre « Eaux et Patrimoine » nous prouve que les zones humides sont aussi belles que fragiles. Ses auteurs Thierry Vezon et  Christophe Sidamon-Pesson appellent implicitement au respect et à la sauvegarde du monde aquatique et de son environnement…

Si vous aimez cet article, partagez le !

MON CHIEN AU BUREAU ?

17% des entreprises américaines autoriseraient la présence d’un animal domestique sur le lieu de travail.

En Californie, la société Google a déjà sauté le pas. Elle permet en effet à ses employés de travailler avec leur chien, persuadée que l’animal rend leurs journées de travail plus agréables et donc…plus productives !

Il a ainsi été démontré que la présence de chiens sur le lieu de travail de leurs maîtres participe à la bonne cohésion des employés, diminue leurs absences et donne une bonne image de la société à ses clients. Des études antérieures avaient déjà démontré les effets thérapeutiques des chiens dans les hôpitaux et les maisons de retraite.

Si l’usage en France est rare, il n’est pas impossible non plus. Vérifiez ce qu’en dit le règlement intérieur de votre entreprise, demandez l’autorisation à votre supérieur et prévenez vos collègues. Vous devez être conscient que certaines personnes peuvent souffrir d’allergie ou même de cynophobie. Il faut aussi que votre chien soit bien socialisé et obéissant sans oublier  évidement, qu’il soit propre.

Aux Etats-Unis, la journée  « Take your dog to work » (Amenez votre chien au travail !) est organisée chaque année au mois de juin avec un succès toujours aussi grandissant : une belle idée non ?

Si vous aimez cet article, partagez le !

AVOIR UN ÂNE CHEZ SOI

Certaines personnes en ont envie depuis très longtemps, d’autres en sont tombés amoureux lors de leur passage au Relais du Vert Bois… Avoir un âne chez soi est un véritable bonheur, en revanche et comme pour tout animal il est vital de se poser les bonnes questions car  l’acquisition d’un âne ne s’improvise pas.

Commençons par exemple par rappeler qu’un âne vit une quarantaine d’années, voire plus… Adopter un petit « Cadichon »  c’est donc pour longtemps, très longtemps… Comme un chien ou un chat, un âne n’est pas non plus un jouet dont on se débarrasse après quelques mois. Un âne est un animal qui fonctionne énormément à l’affectif et il s’attache en conséquence très vite à ses maîtres. Plus que pour n’importe quel autre équidé, un abandon serait un véritable déchirement pour lui.

Avoir un âne signifie également avoir de l’espace car celui-ci a besoin au minimum d’un hectare de prairie. Relisez bien la dernière phrase : j’ai bien parlé de « prairie » et non de terrain. Autrement dit : un âne mange de l’herbe et il n’est pas envisageable de l’installer au milieu de…rien !

Il convient d’ailleurs de partager la prairie en plusieurs parcelles, séparées par une solide clôture de préférence électrifiée : il faut se rappeler que les ânes aiment bien prendre le large pour aller visiter le monde et brouter chez les autres. Bannissez toute utilisation de fils barbelés qui pourrait gravement blesser voire tuer votre compagnon. Si vous comptez bénéficier d’une clôture naturelle, vérifiez bien que votre âne ne risque pas rapidement d’en venir à bout en…la broutant tout simplement !

Avoir plusieurs parcelles permet de faire tourner l’âne d’une parcelle à l’autre pour que l’herbe ait le temps de se régénérer d’une part, et pour éviter à l’animal de se réinfecter avec les vers transmis par ses excréments d’autre part. Si vous ne possédez pas de prairie, il vous faudra en louer une. Forcément, les prix sont très variables en fonction de votre lieu d’habitation…

Il ne faut pas oublier qu’après chaque occupation d’une parcelle il est préférable de passer un matériel agricole pour scarifier le sol et disperser les crottins. Il peut être également opportun de réaliser ce que l’on appelle « un sursemis » de la prairie et que nous pratiquons au Relais du Vert Bois une fois tous les 3 ans. En d’autres termes, on sème au début du printemps un mélange spécifique de semences pour équidés qui va permettre de regarnir le garde-manger de nos amis à quatre pattes !

Rien ne se perd, tout se transforme : au Relais du Vert Bois, nous sommes équipés depuis plusieurs années d’un aspirateur à crottins attelé à notre quad. Particulièrement efficace et pratique d’emploi, cet équipement est passé deux fois par mois dans l’ensemble de nos prairies. Cette action préventive nous permet ainsi de ne vermifuger la plupart de nos équidés et lamas que deux fois par an au lieu de trois voire quatre fois en fonction des saisons (humides ou non par exemple).
Nous ne vermifugeons par ailleurs jamais au hasard : un examen vétérinaire coproscopique nous permet toujours de mieux cibler la molécule médicamenteuse à employer.

En l’absence d’herbe de bonne qualité et dans tous les cas à partir du début de l’automne jusqu’au début du printemps, un âne mange du foin. Et là encore, il y a un budget et de la manutention à ne pas sous-estimer : un âne a besoin d’environ 5 à 8 kilos de foin par jour.

Au niveau boisson, un âne boit moins qu’un cheval mais la quantité demeure tout de même entre 5 et 10 litres d’eau par jour (ce qui fait environ 3 mètres cubes par an). Contrairement aux bovins moins regardants sur la qualité de leur eau, un âne apprécie une eau très propre…

En fonction de l’activité de votre âne et du type de terrain sur lequel il se trouvera, la visite d’un pareur équin (le plus souvent un maréchal-ferrant) sera nécessaire pour parer les sabots une à trois fois par an. L’âne est un animal résistant qui réclame peu de soins mais cette opération est absolument primordiale, au risque de causer aux membres des lésions irréversibles.

Il est enfin nécessaire de faire vacciner son âne une fois chaque année contre la grippe équine, le tétanos et la rage. Toujours au rayon des soins, il est souhaitable de faire venir un dentiste équin au moins une fois par an afin de vérifier la bonne dentition.

Rapidement mais sûrement, voici donc terminé l’état des contingences matérielles et financières, non négligeables…

Question caractère, L’âne symbolise depuis longtemps stupidité et entêtement. A tort ! Est-ce à cause du fameux bonnet dont on affublait les mauvais élèves au siècle dernier? Ou à cause de la légende du roi Midas, qui, à la suite d’un sort jeté par le dieu Apollon, s’est retrouvé affublé d’une paire d’oreilles d’âne ? Les expressions de la langue française « faire l’âne », « têtu comme un âne » sont injustes et n’aident pas non plus à comprendre la vraie nature de l’âne. Ce dernier n’aimant pas le danger, il réfléchit et analyse les situations auxquelles il se retrouve confronté. Bien plus intelligent que son cousin le cheval ou le zèbre, il est en outre extrêmement sensible et particulièrement affectueux.

A l’état libre les ânes affichent une grande sociabilité en s’abreuvant, mangeant, et se toilettant en communauté. Mieux vaut se rappeler de ce point de détail, car un âne seul est un âne triste et…un âne bruyant : il exprimera son ennui et son inquiétude par un braiment retentissant. Il est en conséquence important de lui offrir un compagnon pour satisfaire à son besoin de vie communautaire.

Nos ânes Toto et Topaze sont par exemple I.N.S.É.P.A.R.A.B.L.E.S ! Notre âne miniature Meshak ne saurait non plus se passer de son joyeux compagnon Henkidou, notre cheval de type Falabella. L’amitié n’est ainsi pas réservée à l’être humain, et contrairement à ce dernier, celle des animaux ne s’effrite jamais avec le temps… Fidèles, attachants, doux, patients, curieux, sereins, discrets… nous sommes fiers d’avoir nos ânes comme amis !

Note : Le Relais du Vert Bois soutient l’Association Des Amis des Ânes (ADADA) et le « Donkey Sanctuary » en Angleterre.

Si vous aimez cet article, partagez le !

L’ESPOIR RENAÎT EN FRANCE POUR LE RETOUR DES SAUMONS MIGRATEURS

Comme le rappelait il y a peu le WWF, un saumon sauvage de près d’un mètre a été observé, le 3 mai 2012 dans l’échelle à migrateurs de la microcentrale de Roanne.

Ce poisson est le premier saumon à revenir dans la Loire amont depuis la construction du barrage EDF de Grangent – en 1957 – qui avait totalement bloqué ses migrations. L’installation, entre juillet 2010 et mars 2012, d’une microcentrale de 6 MW sur le barrage de navigation de Roanne a été accompagnée, conformément à la règlementation, de l’édification de deux échelles à migrateurs.

Quelques semaines après sa mise en route, le passage de ce premier poisson ouvre tous les espoirs de reconquête écologique de la Loire amont.

Un tel retour est, pour les acteurs impliqués depuis des décennies dans la protection de la Loire sauvage et de ses populations de migrateurs, une nouvelle extraordinaire. Il symbolise la capacité de notre pays, s’il s’en donne les moyens, à restaurer sa biodiversité.

Il illustre également le fait que, si nous restaurons la continuité écologique des fleuves, les migrateurs reviennent. Lorsque les acteurs coopèrent, il est possible de concilier production d’électricité renouvelable et retour des migrateurs, au fondement de la « Convention pour une hydroélectricité durable » signée dans le cadre du Grenelle de l’environnement.

A l’affiche de nombreux articles disponibles dans www.naturablog.comle dernier saumon de longue migration en Europe est le saumon atlantique (Salmo salar) de l’axe Loire-Allier. Il naît dans le Haut-Allier, seul affluent accessible du fait de l’absence de barrages, hormis celui de Poutès, bientôt effacé.

Après deux à trois années en eau douce, il rejoint l’Océan pour quelques années. Adulte, il retourne se reproduire dans les eaux de sa naissance. Cet animal magnifique a failli disparaître au début des années 90, avec la présence de trop de barrages : sur une population estimée à 100 000 individus au XVIII ème siècle, il ne subsistait qu’une centaine de poissons.

Le « Plan Loire Grandeur Nature », lancé en 1994, a permis l’effacement de divers barrages, la construction de passes, l’arrêt de la pêche, le soutien des populations avec le « Conservatoire National du Saumon Sauvage » de Chanteuges et donc de sortir le saumon de l’abîme. Cette année, 784 poissons ont déjà franchi la passe de Vichy.

Au moment où se précisent les menaces sur la Semène, une des rares rivières libres du département de la Loire, menacée par le projet de barrage des Plats, ce saumon nous invite à croire qu’il est possible de retrouver un équilibre trop longtemps négligé entre l’homme et les fleuves.

Si vous aimez cet article, partagez le !

LA CHARTE DU PROMENEUR AU RELAIS DU VERT BOIS

LA CHARTE DU PROMENEUR

Lors de mon séjour au Relais du Vert Bois, si je fais une randonnée ou une promenade dans la forêt environnante, je dois respecter la nature et la biodiversité du lieu où je me rends, dans un souci de respect de l’environnement et de développement durable.

- Je ne cueille pas de fleurs car elles sont peut-être protégées
- Les animaux sont chez eux : je les laisse en paix en évitant de faire trop de bruit
- Je respecte les interdictions d’accès à certains endroits
- Je sais que les feux de bois sont interdits
- A vélo, j’emprunte les chemins assez larges afin de ne pas dégrader l’environnement proche
- A cheval, j’emprunte les sentiers cavaliers
- Je n’abandonne pas mes détritus dans la nature.

La forêt est un espace fragile, c’est un bien commun qu’il nous faut protéger et préserver.

Si vous aimez cet article, partagez le !

LES NOUVEAUX SAUVETEURS DE L’URGENCE ANIMALE

Un reportage intéressant sur TF1 (et disponible ici en replay) cette semaine ces anges-gardiens qui consacrent leur vie à la défense des animaux maltraités.

Il y a en France plus d’animaux domestiques que d’habitants, soit plus de soixante-huit millions d’animaux, toutes espèces confondues. Mais, et c’est là une des conséquences inattendues de la crise, de plus en plus d’animaux sont en détresse : privés de soins, de nourriture, victimes de maltraitance voire d’actes de cruauté… Ils sont malmenés par leurs maîtres qui ne peuvent plus ou ne veulent plus s’occuper d’eux.

Chaque jour, les associations de protection animale signalent près d’une centaine de cas nécessitant une intervention. Pour lutter contre ce phénomène, des hommes et des femmes se battent au quotidien.

Leur mission : sauver les animaux en détresse. Leurs méthodes n’ont rien à envier à celles des policiers : enquêtes, filatures, planques… et opérations coups de poing. Certaines interventions peuvent même se révéler très musclées, au point que la gendarmerie vient parfois leur prêter main forte.

Contrôles dans des élevages douteux, saisies chez des particuliers, sauvetage d’animaux de ferme…Vous y verrez par exemple l’incroyable travail de terrain d’Arnauld Lhomme de la Fondation 30 Millions d’Amis sur le sauvetage de chiens de sécurité, pouvant devenir dangereux s’ils sont maltraités.

Le Relais du Vert Bois soutient l’ensemble des actions menées par les défenseurs des animaux.

 

Si vous aimez cet article, partagez le !