Après la Grèce, la Grande-Bretagne. Le ministère de l’Environnement britannique a annoncé la semaine dernière la mise en place de lois dans les deux ans à venir qui proscriront les spectacles mettant en scène des animaux sauvages dans les cirques. Nous vous en parlions récemment au travers de récents articles.
Même si l’interdiction ne sera pas effective tout de suite, il s’agit là d’une grande victoire pour les défenseurs de la cause animale, qui se battaient depuis des années pour que Londres renonce à l’utilisation d’animaux sauvages dans les cirques. Un succès d’autant plus éclatant que le ministère s’est même proposé de participer à la recherche de nouvelles maisons d’accueil pour les bêtes concernées.
Cette décision intervient à la suite d’une campagne de sensibilisation destinée à attirer l’attention sur ces animaux en captivité, et notamment sur « Anne », le plus vieil éléphant d’Europe, toujours présent sur les pistes de cirques. D’après le journal britannique Guardian, entre 35 et 50 animaux sauvages seraient aujourd’hui utilisés à des fins de divertissement en Grande-Bretagne. Les militants avaient dans un premier temps sermonné le ministre de l’environnement anglais, qui avait expliqué qu’une interdiction n’était pas possible en raison de la réglementation européenne, avant de changer d’avis.
Plusieurs obstacles doivent toutefois encore être franchis. Célèbre pour ses zèbres et chameaux, le cirque Mondao a en effet indiqué qu’il allait probablement contester l’interdiction. Membre de l’Association européenne du cirque, il s’était déjà inscrit en faux contre ce type de loi en Autriche, affirmant que le fait que des animaux soient blessés ou en détresse à cause des voyages et des conditions de vie n’est pas prouvé scientifiquement. Sur son site internet, Mondao a tout de même veillé à ce que son image ne soit pas trop assombrie, en expliquant que lorsque le cirque se déplace, les animaux sont les derniers à être chargés et les premier à être déchargés, et que sept personnes sont employées pour prendre soin d’eux.
Mais pour les associations de protection animale ces mesures ne sont pas suffisantes. Elles ont par aileurs appelé le ministre à accélérer la mise en application de la loi. En attendant, le gouvernement a d’ores et déjà introduit un régime plus sévère de licences pour les cirques détenant des animaux sauvages. Des célébrités comme Pink, Demi Moore et Olivia Munn, qui militent pour la même cause aux Etats-Unis, espèrent que l’Oncle Sam suivra l’exemple britannique. Au train où vont les choses, leur rêve semble réalisable.
Qui a dit cela ? Jean de la Fontaine…
À l’heure où la disparition de la richesse animale devient de plus en plus alarmante, les chercheurs découvrent chaque année des animaux capables de réaliser de grandes prouesses : communiquer par ultrasons, marcher sur l’eau, se camoufler aux couleurs de son environnement, prendre l’apparence d’un mort pour mieux chasser…
Ces organismes étonnent par les moyens qu’ils développent pour s’adapter à leur milieu, souvent inhospitalier, et défier ainsi la dure loi de l’évolution.
L’ouvrage « Les fabuleux Pouvoirs des Animaux » présente 80 de leurs « super pouvoirs » en détaillant leur fonctionnement, les implications qu’ils ont eu sur le progrès scientifique humain et en rendant compte des dernières avancées de la recherche pour expliquer les cas les plus énigmatiques.
15 milliards, c’est le nombre d’œufs consommés chaque année et ce, rien qu’en France…
La poule n’a pas besoin du coq pour fabriquer ses œufs. En effet, l’œuf est pondu à chaque ovulation. Chez la femme, cela correspond à l’ovule fabriqué chaque mois. Les poules, elles, en produisent toutes les 26 heures. Quand le papa poule met la petite graine, il y a un bébé : le poussin.
En clair, il existe donc 2 sortes d’œufs : ceux fécondés, lorsque le coq intervient. Dans ce cas-là, nait un poussin et les non fécondés, que vous retrouvez dans votre assiette dans lesquels il n’y a évidemment pas de poussin.
Mais de quoi un œuf est-il composé? L’oeuf est constitué de quatre parties principales, soit la coquille, les membranes, le blanc et le jaune.
- La coquille de l’oeuf
La coquille d’un oeuf représente environ 10 % de son poids total. L’enveloppe de l’oeuf est poreuse et fragile, elle est composée à 94 % de carbonate de chaux, de 1 % de carbonate de magnésium, de 1 % phosphate de calcium et de 4 % de matières organiques. Elle est faite de nombreux minuscules orifices conservant, mais aussi laissant passer l’humidité, les odeurs et l’air. La coquille compte entre 6 000 et 8 000 pores a sa surface. Les minuscules trous de la coquille permettent aux poussins de respirer pendant leur formation.
La coquille est également une barrière contre les microbes. Les producteurs enduisent très souvent la coquille d’une couche inodore d’huile afin d’obstruer partiellement les pores afin de minimiser les pertes d’humidité, cette opération empêche la pénétration d’odeurs et prolonge la fraicheur.
La couleur de la coquille est déterminée par la race des poules. Il s’agit d’un facteur génétique absolument sans effet sur la saveur et la valeur nutritive des oeufs.
L’épaisseur de la coquille relève de l’alimentation des poules et de facteur héréditaire, de plus, une bonne pondeuse aura une coquille plus mince. Il est admis que les poules pondant des oeufs blancs produisent plus d’oeufs que les poules à oeufs bruns, ce qui a pour effet de produire des oeufs blancs avec des coquilles plus fragiles.
- Le blanc
L’ albumen plus couramment nommé « blanc d’oeuf », constitue les deux tiers de l’oeuf. Il se compose d’eau à 87 % et d’albumine (Famille des protéines) à 12 %. Le blanc est transparent et visqueux, il est soluble dans l’eau. Le blanc d’oeuf est ferme et dense, plus il est frais.
- Le jaune
Le jaune ou « vitellus » représente 30 % de l’oeuf. La couleur d’un jaune d’oeuf varie selon l’alimentation de la poule ainsi une alimentation riche en maïs donne un jaune plus foncé et une alimentation riche en blé produit des jaunes très pâles. Les jaunes d »oeufs non fécondés présentent comme une petite tache pâle de forme irrégulière, il s’agit du disque germinal.
- Membrane et chambre à air
Une membrane coquillère constituée de 2 ou 3 fines couches de fibres de protéines, adhèrent à la coquille et servent de protection contre les moisissures et les bactéries. À un bout de l’oeuf se loge la chambre à air : au moment de la ponte, la chambre n’existe pas, l’oeuf est totalement habité par son contenu. Durant le choc thermique entre la température interne de la poule et la température extérieure, l’oeuf, en se contractant, forme une poche d’air nommée « chambre à air ».
La chambre à air fournit, de ce fait, une indication précieuse sur la fraicheur de I’oeuf, plus celle-ci est grande, plus l’oeuf est ancien. Une grande chambre à air plus grande indique donc un oeuf moins frais.
Quand l’œuf est fécondé, il faut 21 jours pour que le poussin naisse :
- Le 3ème jour, on distingue quelques organes vitaux comme les vaisseaux sanguins.
- Le 5ème jour, le blanc se trouble, le bec et les ailes se dessinent.
- Le 9ème jour, l’embryon commence à bouger.
- Le 14ème jour, le poussin est formé et emplumé.
- Le 18ème jour, le jaune émigre vers l’estomac du poussin afin d’assurer sa nourriture les 2 ou 3 premiers jours après l’éclosion.
- Et enfin, le 21ème jour, le poussin commence à bêcher, il brise sa coquille. C’est la naissance.
Pour savoir si notre gentille poule qui a pondu l’œuf a été élevée en plein air, il suffit de regarder les numéros inscrits sur l’œuf.
Chaque oeuf doit mentionner un chiffre de 0 à 3 généralement avant les lettres FR. Et cela a une signification :
- 0 = au moins 2,5 m2 de terrain extérieur par poule avec alimentation biologique uniquement.
- 1 = au moins 2,5m2 extérieur par poule.
- 2 = élevage intensif (à l’interieur), mais sans cage et avec au maximum 9 poules par m2
- 3 = élevage en cage avec 18 poules par m2 !
Pour information, la codification numérique n’est pas obligatoire quand on achète les œufs directement sur le lieu de production.
La Migros, principal détaillant en Suisse, a introduit un code d’identification qui se trouve sur chaque œuf qu’elle met en vente. Ce code d’identification permet au consommateur, en introduisant ce numéro dans son site Internet, de connaître la ferme, ainsi que des renseignements sur celle-ci, où l’œuf a été pondu
Et savez-vous comment reconnaitre un œuf cuit d’un œuf cru ?
Pour cela, il existe une expérience très simple. Faites tourner l’œuf sur lui-même, arrêtez-le et relâchez-le. Si l’œuf s’arrête net, c’est qu’il est cuit.
En revanche, si l’œuf se remet à tourner, c’est qu’il est cru. C’est tout simplement parce que le liquide qui se trouve à l’intérieur continue à tourner. CQFD !
Une femelle bonobo, patiente et persévérante, a ravi à une bande de chimpanzés mâles empêtrés dans leurs rivalités le titre de « singe le plus intelligent du monde » lors d’une série de tests organisée par deux parcs zoologiques belges.
Les six épreuves consistaient à présenter aux primates des deux espèces les mêmes puzzles et labyrinthes pour qu’ils en fassent sortir des oranges ou des noix, par une manipulation ingénieuse ou à l’aide d’outils rudimentaires comme des branches effeuillées.
A l’origine, l’initiative était avant tout ludique mais il s’agissait aussi de sensibiliser le public et de financer un projet d’alternatives à la chasse aux singes au Cameroun, où la « viande de brousse » est souvent considérée comme un mets de choix.
Mais le résultat du concours est une surprise pour les scientifiques qui s’attendait en effet à une victoire des chimpanzés, connus pour recourir souvent à des branches afin de se nourrir de fourmis ou de termites, ou à des pierres pour ouvrir des noix. Les bonobos sont eux aussi capables d’utiliser des outils, mais ils sont réputés moins habiles et cela n’a jamais été observé à l’état sauvage, souligne-t-il.
En outre, les chimpanzés étaient habitués par leurs soigneurs à de tels labyrinthes, alors que les bonobos ont d’abord été effrayés par les nouveaux jeux.
Les primatologues n’avaient pas prévu les problèmes politiques des chimpanzés d’Anvers, où deux jeunes mâles ont commencé à contester le mâle dominant qui régnait depuis dix ans sur le groupe. Au milieu de ces luttes de pouvoir, les jeux proposés n’ont rencontré qu’un intérêt limité.
Chez les bonobos, une société plus paisible et matriarcale où le sexe sert à réguler les conflits, c’est une jeune femelle, Djanoa, qui a, à elle seule, remporté quatre épreuves sur six.
Avec la victoire de Djanoa, le travail de recherche ne fait que commencer car elle soulève de nouvelles questions : Djanoa l’a-t-elle emporté parce qu’elle est plus persévérante que ses congénères? Ou simplement parce qu’elle est la seule à vraiment aimer les noix ? Est-elle parvenue à monopoliser les jeux en interdisant aux autres d’y accéder, alors qu’elle n’est même pas la femelle dominante du groupe ?
Autant d’interrogations auxquelles les chercheurs des deux parcs zoologiques vont désormais chercher des réponses, en variant les friandises placées dans les jeux, en en proposant plusieurs simultanément, ou encore en confrontant les singes individuellement aux labyrinthes et aux puzzles.
Avec une seule manche sur six remportée par un chimpanzé mâle, le jeu aura aussi permis de confirmer qu’aussi bien chez les bonobos que chez les chimpanzés – deux espèces qui ont 98% de gènes en commun avec l’Homme – « les femelles sont les plus douées pour ce qui est d’utiliser des outils », souligne un primatologue.
Si vous voulez en savoir un peu plus sur le bonobo et son habitat naturel en République démocratique du Congo, allez-donc faire un tour sur le magnifique site internet de Claudine André, fondatrice de Lola ya bonobo, un sanctuaire recueillant des petits bonobos orphelins.
Certains entomologistes le pensent.
En règle général chez les animaux, le sommeil s’apparente plutôt à un repos et cet état dure de quelques minutes à quelques heures.
Dans ce cas, l’animal est immobile dans une position de repos, sa température diminue et ses muscles sont moins toniques (son corps se relâche) cependant il reste vigilant au cas où un prédateur viendrait dans les parages.
Les temps de repos sont plus importants en hiver lorsque la température baisse et qu’il y a moins de nourriture pour subvenir aux besoins en énergie du corps. Cet état de repos dure d’autant plus longtemps que la période d’activité a été prolongée.
A noter également que les animaux qui ont une vie courte se reposent moins que ceux qui ont une vie assez longue.
Un état ressemblant au sommeil a été observé chez l’abeille et le scorpion. Des indices rappelant les mécanismes compensatoires de la fatigue ont été constatés chez la blatte.
Les insectes ne disposent que d’un système nerveux rudimentaire. En « se reposant », ils se contentent d’adopter une posture caractéristique : l’abeille pose ses antennes contre sa tête tandis que le papillon replie ses ailes.
Les fourmis, quant à elles, dorment vraiment : les reines profitent d’un sommeil relativement long et profond 9 heures par jour en moyenne. En revanche, les ouvrières elles ne dorment que la moitié de cette durée et se reposent ainsi grâce à des centaines de courtes siestes.
Cette division du repos peut aider à expliquer la raison pour laquelle les reines vivent des années alors que les ouvrières ne vivent en général que quelques mois. Elle s’assure également qu’assez d’ouvrières soient éveillées pour protéger et servir la colonie et ce, à tout moment.
L’Hirondelle rustique effectue quelques parades nuptiales au printemps, peu de temps après son arrivée sur les aires de reproduction.
Le mâle effectue une parade dans les airs afin d’attirer le regard de la belle et de lui prouver qu’il est à la hauteur de toutes ses espérances…
Une fois cette première étape accomplie, il passe par un impitoyable jugement physique.
Il est tenu de présenter les plumes de sa queue à la femelle, qui pourra ainsi observer si les tâches sont bien blanches et si les deux filets qui composent l’extrémité de la queue sont assez longs.
Tous les contes de fées parlent de crapaud. Et oui, il suffit de soi-disant l’embrasser pour qu’il devienne un prince charmant.
Baliverne ! Au mieux vous risquez une irruption cutanée voire pire une intoxication. Et la grenouille, en quoi diverge-t-elle de notre ami crapaud ?
Les grenouilles et les crapauds appartiennent tous les deux à la classe des amphibiens, plus connue sous le nom de batraciens. Plus de 4 200 espèces y sont répertoriées. Les grenouilles et les crapauds sont affiliés au superordre des Anoures. Cela signifie qu’ils ne possèdent pas de queue contrairement à l’autre superordre des Urodèles dont font partie les salamandres.
Si la grenouille et le crapaud sont si proches d’un point de vue classification, il existe néanmoins de nombreuses divergences résultant de leur habitat.
Le premier élément qui différencie notoirement les grenouilles des crapauds est leur tégument, autrement dit la peau. Avez-vous déjà touché une grenouille ? Si oui, vous savez alors qu’il est difficile d’en attraper car elle glisse. Sa peau est extrêmement lisse et visqueuse. Ce toucher quelque peu gluant s’explique par la sécrétion de mucus à la surface de la peau. Pourquoi ? Ce film permet de protéger la peau des agressions extérieures, elle forme comme une barrière protectrice.
Le crapaud, quant à lui présente une peau pourvue de petites verrues et sans mucus. Cette différence s’explique par leur lieu de vie. En effet, les grenouilles sont aquatiques alors que les crapauds sont terrestres. Le mucus déposé à la surface du tégument de la grenouille facilite également le déplacement de l’animal dans l’eau ; il y a moins de frottement qui s’exerce.
Autre différence de taille : la toxicité. Les crapauds possèdent des glandes à venin en arrière de leurs yeux ce qui n’est pas le cas pour les grenouilles. Ces petites protubérances appelées parotoïdes sont des glandes dites excrétrices, c’est-à-dire qu’elles synthétisent et libèrent une substance laiteuse qui protége les crapauds des prédateurs.
Ce produit peut-être un poison neurotoxique ; il bloque le système nerveux de l’animal qui l’attaque ou de la personne qui le touche provoquant sa paralysie ou pire la mort. Certaines espèces tropicales de crapauds sont extrêmement dangereuses ; elles sont reconnaissables pour leur couleur chatoyante : rouge, jaune ou vert. Si vous en voyez en pleine jungle, ne vous en approchez pas. Les espèces françaises ne provoquent généralement que des irruptions cutanées.
L’autre critère pour faire la différence entre la grenouille et le crapaud est la forme des pattes arrières. Les grenouilles possèdent des appendices plus longs que ceux des crapauds et surtout bien repliés en Z. Cette particularité explique que la grenouille fasse des bonds plus hauts et importants que le crapaud, elle peut ainsi plonger sans difficultés.
Autre distinction : la grenouille possède une petite membrane entre chaque « orteil » des pattes ; elle forme une palme complètement adaptée à la vie aquatique de la grenouille. Les pattes des crapauds en sont dépourvues puisqu’ils vivent sur la terre ferme et ne se hasardent dans l’eau que pour leur reproduction. D’ailleurs, à ce moment là, on peut encore noter une différence entre les deux espèces. La grenouille pond des oeufs en amas, alors que le crapaud les libère sous forme de chapelets.
Enfin, vous saurez que la grenouille n’est pas la femelle du crapaud et qu’il s’agit de deux espèces différentes.
La campagne, l’air pur, la douceur de vivre, le calme…. C’est sans compter sur un certain animal de la basse-cour ! Fier, il se pavane devant ses congénères en ébouriffant ses plumes colorées et attention à ceux qui sortent du rang, son courroux est terrible. De qui parle-t-on ? Mais de monsieur le coq, bien sûr.
Symbole de notre joli pays, il est aussi celui qui s’époumone et entame une « sérénade » aux premières lueurs du jour. Mais pourquoi le coq éprouve-t-il le besoin de pousser la chansonnette si tôt ?
Comme chez les humains, les animaux de la basse-cour constituent une vraie société où chacun occupe une fonction bien définie. Les poules « caquettent » et pondent des œufs, les poussins « pépient » pour manger et les coqs « chantent » tout en faisant régner l’ordre et en s’affrontant pour savoir qui va garder ou prendre la tête de la tribu.
Le coq est un animal polygame. Il passe sa journée, souvent perché, à surveiller son harem. Gare à celui qui tenterait de lui chiper sa place. Voilà pourquoi le coq chante. C’est un moyen pour lui de faire régner l’ordre au sein de sa tribu, de marquer son territoire et de signifier aux éventuels concurrents qu’il est bien là et prêt à en découdre s’il se sent menacé.
Par son timbre, son intensité ou sa complexité, le chant transmet des indices sur la qualité du maître des lieux et décourage d’éventuels adversaires. Le territoire du coq s’étend donc jusqu’aux endroits où les autres coqs ne peuvent plus l’entendre. Le coq a donc tout intérêt à se faire entendre le plus loin possible.
Et il est loin d’être le seul à s’exprimer aux aurores ! Nombre d’oiseaux chantent à l’aube. C’est le concert matinal. Un peu avant le lever du soleil, ils montrent qu’ils sont là, avant d’être vus.
Que ce soit en anglais, en espagnol ou bien encore en chinois, le coq donne de la voix le matin. Mais pas seulement ! Contrairement aux idées reçues, le mâle chante du matin au soir sauf que nous n’y prêtons pas attention. Si nous nous focalisons sur le chant matinal c’est uniquement parce que nous sommes plongés dans un profond sommeil où règne un silence inégalable pendant notre période de veille. Les scientifiques y enregistrent 30 décibels (sauf si votre conjoint(e) ronfle allègrement). Il faut dépasser la barre symbolique des 10 décibels pour qu’un son nous réveille.
Imaginez alors un coq qui chante aux alentours de 50 voire 60 dB ! Le reste de la journée, vous l’entendez à peine car il existe un brouhaha même léger qui couvre les gammes du gallinacé mâle. Contrairement à une idée fausse, le coq chante aussi le reste du jour. Plusieurs fois dans la journée, par son cri, il renouvelle le bail de location de son espace. Même s’il s’agit d’un tas de fumier !
Le coq claironne grâce à son syrinx, organe situé au fond de la trachée. Le fonctionnement est comparable à celui d’une cornemuse. Une poche d’air se comprime et libère de l’air qui fait vibrer la membrane de deux cavités. Ainsi le coq peut effectuer ses vocalises dès que ça lui chante !
Non les pigeons ne sont pas idiots. Des scientifiques de l’université néo-zélandaise d’Otago ont découvert qu’ils étaient capables de quantifier, une activité que l’on attribuait jusqu’alors uniquement aux hommes et aux singes.
Faire la différence entre des quantités – un groupe de 2 ou un groupe de 4 objets – c’est à la portée de beaucoup d’espèces animales, primates mais aussi éléphants, abeilles ou oiseaux. Il a ainsi déjà été montré que les pigeons sont capables de dénombrer. Mais quand il s’agit d’utiliser une règle mathématique abstraite, la liste des bons élèves est tout de suite plus courte. Des chercheurs démontrent désormais que les pigeons en sont capables, égalant les singes.
Des scientifiques ont fait passer à des pigeons les tests conçus à la fin des années 90 par l’équipe d’Elizabeth Brannon pour les macaques. Après avoir été entraînés à classer dans l’ordre des groupes de un, deux ou trois items de différentes formes, tailles et couleurs, les singes ont fait de même avec des groupes de 1 à 9 items. Leur réussite montrait qu’ils étaient capables d’apprendre une règle abstraite et de l’appliquer à des objets et des quantités nouvelles.
Les pigeons ont fait de même : après avoir été entraînés à piquer du bec dans le bon ordre les images avec une, deux ou trois formes, ils ont classé du plus petit au plus grand des images ayant jusqu’à neuf formes.
Désormais, la question est la suivante : d’où vient cette capacité ? Découvrir un même niveau de compétence chez d’autres espèces permettrait aux scientifiques de comprendre si cette aptitude évolue séparément, ou si elle est partagée par un ancêtre commun.
Les rayures permettraient aux zèbres de se protéger des piqûres d’insectes et notamment des taons.
L’étude, publiée dans la revue The Journal of Experimental Biology, précise néanmoins que ces résultats doivent être confirmés avec des zèbres dans leur environnement naturel.
L’hypothèse avait déjà été émise, mais rien n’avait jusque-là permis de l’étayer. Pour parvenir à cette conclusion, les scientifiques se sont rendus dans une ferme hongroise, située aux environs de Budapest et plus ou moins infestée de taons. Ils y ont placé des leurres blanc, noir et à rayures, enduits d’une colle destinée à piéger les insectes. Résultats : les taons se sont jetés sur le noir, un peu moins sur le blanc et ont très franchement boudé les rayures. Forte de ces premiers résultats, l’équipe a répété l’expérience en faisant varier le type de rayures, leur inclinaison et leur densité. Et là, surprise ! Le graphisme qui attirait le moins les taons était justement celui arboré par les zèbres.
Pourquoi ? Sans doute parce que ce type de pelage est celui qui polarise le moins la lumière naturelle, le noir étant celui qui la polarise le plus. Or les insectes sont instinctivement attirés par la lumière polarisée, c’est-à-dire réfléchie par une surface de sorte que l’onde lumineuse, naturellement désorganisée, adopte une direction privilégiée. Une caractéristique que l’oeil humain ne sait pas percevoir, mais qui est utilisée par les taons (et d’autres insectes) afin de détecter les points d’eau indispensables à la ponte, au développement des larves et donc à la survie de l’espèce.
De là à dire que c’est cet élément qui a été déterminant dans l’évolution, il y a un pas que les chercheurs ne franchissent pas. Il faudrait, pour cela, démontrer que les insectes ont fait planer une réelle menace sur l’espèce, plus que sur les chevaux ou sur les ânes. Dans cette affaire, il est d’ailleurs probable que le choix de dame Nature ait été dicté par plusieurs facteurs. Reste que vous avez maintenant une nouvelle stratégie à tester cet été pour vous garantir des insectes : le total look zébré !
Pour rappel, si le zèbre de Burchell possède de 25 à 30 raies, le zèbre de Grévy en compte environ 80 et le zèbre des montagnes 43.
Les scientifiques peuvent désormais lire les rayures caractéristiques des zèbres comme des codes-barres pour recenser une population. Après avoir pris la photo d’un individu, les chercheurs la transfèrent sur un ordinateur équipé de StripeSpotter, un logiciel mis au point par l’université de l’Illinois à Chicago et l’université de Princeton. Ils zooment ensuite sur le flanc de l’animal, où chaque rayure est décomposée en lignes verticales de pixels. Leurs combinaisons sont aussi uniques que les empreintes digitales humaines. Reste à faire une recherche sur la base de données pour voir si le zèbre est un nouveau venu. StripeSpotter a été utilisé sur des zèbres de Grévy et des zèbres des plaines. Il est en cours de test sur des tigres et des girafes