POURQUOI LES BOURDONS SONT-ILS POILUS ?

La nature fait souvent bien les choses : afin que le bourdon puisse butiner « à la fraîche » avec les autres insectes, le bourdon fait vibrer ses ailes et produit de la chaleur dans le but d’augmenter sa température interne avant de…décoller.

Un peu à la manière de faire chauffer le moteur de sa voiture en hiver !

La fourrure du bourdon agit comme un « super-isolant » et lui permet de conserver une partie de sa chaleur plutôt que celle-ci se dissipe dans l’air.

On trouve ainsi des bourdons par moins de 0°C et ce…au-delà du cercle polaire !

 

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UNE CHOUETTE NUIT

Quelles différences entre l’effraie des cloches, la chevêche d’Athena, la chevêchette d’Europe, la hulotte, la chouette de Tengmalm, le hibou grand duc et le moyen duc ?

Demain 23 mars se tiendra la dixième édition de « la Nuit de la Chouette » organisée tous les deux ans, par la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) et la Fédération des « Parc Naturels Régionaux » (PNR).

Cette manifestation a pour but la sensibilisation du public à ces espèces nocturnes, montrer pourquoi elles sont menacées et comment les sauvegarder.

Pour en savoir plus : http://nuitdelachouette.lpo.fr.

A noter que le parc du Relais du Vert Bois comprend un grand nombre de nichoirs pour hiboux et chouettes et que les entendre tous les soirs se parler d’arbres en arbres est à chaque fois un incroyable concert !

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PAS DE RÉPIT POUR LES ABEILLES…

L’Europe ne va pas mettre en place un dispositif, pourtant temporaire, pour protéger les abeilles, dont le nombre ne cesse de chuter. Une coalition d’intérêts divergents au sein de l’Union européenne a empêché ce jour la constitution d’une majorité pour interdire pendant deux ans plusieurs pesticides mortels pour les abeilles.

Et c’est une très mauvaise nouvelles tant pour les abeilles que pour les humains. Au travers de différents articles (disponibles ici), nous étions revenus sur le rôle exceptionnel des abeilles en tant que pollinisatrices des fleurs et des  arbres fruitiers et donc comme actrices directes sur les rendements de ces derniers… Moins d’abeilles = moins de fruits !

La Commission européenne a expliqué dans un communiqué que le vote organisé au sein d’un comité d’experts « n’a pas permis de dégager une majorité qualifiée en faveur ou contre sa proposition ». 13 Etats ont voté pour l’interdiction de ces pesticides, dont la France, l’Italie, l’Espagne et la Pologne, 9 ont voté contre (République Tchèque, Slovaquie, Roumanie, Irlande, Grèce, Lituanie, Autriche, Portugal et Hongrie) et 5 se sont abstenus, dont l’Allemagne et le Royaume-Uni. Les abstentions de ces deux pays qui comptent chacun 29 voix ont empêché que la majorité penche dans un sens ou l’autre.

La Commission a indiqué qu’elle maintenait sa proposition, car elle n’a pas été rejetée.

Elle lui a apporté quelques modifications pour tenir compte de plusieurs demandes et elle peut la soumettre une nouvelle fois au comité d’experts, avec l’espoir que les pressions de l’opinion publique incitent les abstentionnistes à adopter une position plus tranchée.

Tous les Etats jurent leur attachement à la protection des abeilles, mais dès qu’il s’agit d’agir ils trouvent toujours des objections.

La Commission européenne propose de suspendre pendant deux ans l’utilisation de trois néonicotinoïdes présents dans des pesticides pour quatre types de cultures: le maïs, le colza, le tournesol et le coton. La Commission s’est fondée sur un avis très négatif rendu par l’Autorité européenne pour la sécurité des aliments (EFSA). Les trois néonicotinoïdes incriminés – clothianidine, imidaclopride et thiaméthoxame – sont présents dans des pesticides produits par les groupes allemand Bayer et suisse Syngenta, notamment le Cruiser OSR.

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LEs ARBRES DES BORDS DE ROUTES

La nature devient gênante à l’activité des hommes…Récemment alors que j’observais des hommes de la DDE tronçonner « consciencieusement » un tilleul au moins centenaire, qui avait probablement pour seul défaut d’être considéré dangereux dans le nouveau code de la circulation, je me demandais pourquoi tant d’arbres avaient été plantés au bord des routes.

Il m’a fallu un peu de temps et de persévérance pour trouver des informations concordantes…

A l’origine, c’est une décision d’Henri III qui, en 1552, ordonna de faire planter des ormes tout le long des voies du royaume. afin de fournir du bois de haute qualité pour les affûts de canons et la construction des bateaux.

Au XVIIè siècle, Sully (ministre d’Henri IV) encouragea aussi ces plantations comme le firent d’ailleurs tous les gouvernements qui suivirent : cela permettait de disposer d’un approvisionnement en bois à moindre coût car la bordure de terrain faisant partie de la route appartenait à l’Etat. Ils délimitaient espace privé et espace public tout en stabilisant la chaussée.

En 1895, les 35 000 kilomètres de « routes nationales » comptaient ainsi près de 3 millions d’arbres. Au XXè siècle, les platanes à usage décoratif ont peu à peu remplacé les ormes…

Curieusement, en France les arbres de bords de routes sont accidentogènes tandis que chez nos voisins britanniques on pense au contraire, qu’ils obligent les automobilistes à réduire leur vitesse…

Une expérience menée ces derniers mois dans le comté de Norfolk (Est de l’Angleterre) a démontré qu’avec l’aide d’un effet d’optique, des arbres plantés le long des routes donnent l’impression aux conducteurs qu’ils roulent trop vite, d’où une tendance à ralentir de 3 à 5 km/h. Outre la plantation de plus de 200 arbres, les autorités du comté, qui espéraient une réduction des accidents de l’ordre de 20%, ont fait en sorte de les placer de plus en plus proches les uns des autres à l’entrée des villages, la sensation de vitesse étant plus importante dans cette configuration.

En France, où l’on compte désormais moins d’un million d’arbres au bord des routes, le mot d’ordre de la fin des années 1990 à 2006 a été de les abattre car tenus pour responsables chaque année de la mort de près de 500 personnes.

L’association «Arbres et routes»  estime qu’il s’agit simplement d’une question de comportement au volant. Et l’association de citer sur son site un texte de l’Académie des sciences morales et politiques : «Incriminer les arbres n’en demeure pas moins typique d’une certaine perception de la route en France, où ce sont plus souvent des éléments extérieurs que les comportements des conducteurs qui sont jugés responsables des méfaits».

Bien que les ayatollahs de la Sécurité Routière se soient un peu calmés sur le sujet depuis 2006, on ne va pas replanter d’arbres pour autant : la réflexion tend plutôt vers l’utilisation d’autres moyens techniques, tel que le marquage au sol.

L’effet stroboscopique que produisent les arbres en Angleterre a été obtenu à titre expérimental en France avec des bandes transversales sur le goudron. Tout comme l’effet de rétrécissement notamment à l’entrée des agglomérations qui incite l’automobiliste à ralentir alors même que la route est toujours aussi large.

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LA LUMIÈRE DES VILLES PERTURBE LA SEXUALITÉ DES OISEAUX

Le spécialiste des problématiques environnementales, Yves Miserey le rappelait récemment : exposés la nuit à de faibles intensités lumineuses, les oiseaux urbains nichent un mois avant ceux des campagnes.

Les chercheurs en écologie n’ignorent plus le milieu urbain. Les études se multiplient. Il y a déjà quelques années, des chercheurs hollandais ont découvert que le bruit de fond qui règne dans les villes modifie le chant des mésanges charbonnières. Celles qui sont installées dans les cités chantent à de plus hautes fréquences que leurs congénères des forêts et des campagnes. L’oreille humaine est incapable de percevoir ces modifications et on ignore quelles conséquences cela peut avoir sur les animaux. L’éclairage nocturne - la pollution lumineuse – est l’une des autres caractéristiques du milieu urbain.

Au fur et à mesure de l’extension des villes, on voit, sur les images satellites nocturnes, les lumières gagner de plus en plus de terrain sur la planète. Les lampadaires, les phares des voitures, les usines, les vitrines, les feux tricolores, les lumières des monuments et des habitations empêchent la nuit noire. Une étude conduite en Allemagne montre que la semi-obscurité nocturne perturbe les rythmes biologiques des oiseaux. Les merles vivant dans les parcs et les jardins de la ville de Munich commencent à s’accoupler un mois avant ceux de la campagne. Ils chantent plus tôt le matin et, à l’automne, la mue intervient un mois avant celle des oiseaux ruraux.

L’expérience conduite a voulu mettre en évidence à quelles intensités de lumière les oiseaux vivant dans la capitale bavaroise sont réellement exposés durant la nuit. Ils ont capturé huit merles et les ont équipés d’un appareil miniature enregistrant la luminosité en continu sur une longue période, puis ils les ont relâchés. Les oiseaux ont pu ainsi vagabonder en toute liberté pendant 2 semaines avant d’être recapturés.

En dépouillant les données, les chercheurs se sont aperçus que, pendant la nuit, les merles recherchent les endroits les moins éclairés. De toute évidence, les oiseaux évitent la proximité des sources de lumière puissantes comme les lampadaires.

Dans un second temps, plusieurs merles ont été exposés en cage à ce très faible éclairement chaque nuit pendant une année entière. En dépit des niveaux très bas d’intensité lumineuse, la période de reproduction des oiseaux a été complètement décalée par rapport à un groupe d’oiseaux témoins, plongés toutes les nuits dans le noir. Il suffit donc de peu d’écart par rapport aux conditions naturelles pour perturber l’horloge interne des oiseaux.

L’étude précise que «La lumière artificielle en milieu urbain semble conditionner la physiologie des oiseaux plus fortement que d’autres paramètres comme la température ou la disponibilité en nourriture qui déterminent habituellement la nidification».

Quelles incidences ce changement peut-il avoir sur la survie des oiseaux? Il faudrait savoir si leurs proies sont aussi sensibles à la lumière et si leur pic d’abondance arrive au moment où les oiseaux ont leurs petits…

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50% DES SONS ONT DISPARU DE LA NATURE EN 50 ANS

Bernie Krause, l’un des plus éminents spécialistes mondiaux des sons de la nature, a passé sa vie à traquer les sons de la nature dans les rares régions encore vierges de la planète : 4 500 heures d’enregistrements, immortalisant les sons de plus de 15 000 animaux, et donnant lieu à des réflexions passionnantes sur le lien étroit entre la survie des animaux et l’acoustique de leur habitat.

50 % des sons qu’il a archivés ont en effet disparu ou sont dégradés, du fait de la pollution sonore produite par les environnements urbains.

Les enregistrements de Krause montrent que chaque lieu géographique a sa propre signature sonore, qui varie en fonction du moment de la journée, des conditions climatiques et de la saison. Une géophonie qui constitue la trame sonore sur laquelle les différentes espèces animales placent leurs voix, pour communiquer, trouver un partenaire, prévenir d’un danger, signaler leur présence.

Chaque espèce trouvera une solution qui lui est propre : elle pourra utiliser une fréquence, une mélodie ou une figure rythmique particulière, en harmonie avec les autres instruments de l’orchestre. Selon Krause, cette expérience auditive, à la base de toute production sonore animale, a laissé une empreinte profonde dans notre cerveau reptilien.

D’où l’idée originale que notre musique aurait pour origine les systèmes de communication sonore des animaux sauvages. Qu’il s’agisse des détonations de la crevette pistolet, des bruits secs émis par les virus, du chant des baleines à bosse (dont la voix, en l’absence d’obstacle, fait le tour du globe en quelques heures), des craquements sourds des glaciers, du murmure des ruisseaux, du rugissement des tempêtes, ou des mélodies du bourdon, les sons décrits par Krause produisent une musique envoutante. Et l’on tremble à l’écoute nocturne des proches jaguars de la forêt amazonienne ou des puissants gorilles des monts Virunga en Afrique.

Le Grand Orchestre animal est une quête de la musique naturelle, épurée, et un fervent plaidoyer en faveur de la préservation d’une des ressources naturelles les plus négligées.

Un livre puissant et étonnant pour les passionnés de Nature…

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NOUVEAU DRAME DE LA CHASSE

En France, nos différents gouvernements refusent qu’un loisir aussi dangereux que la chasse soit encadré par des règlements de sécurité. L’ASPAS (Association pour la Protection des Animaux Sauvages), qui se bat depuis 20 années, pour sortir nos (ir)responsables d’une apathie homicide, porte plainte contre le ministère de l’Écologie pour mise en danger délibérée de la vie d’autrui, comme cela a été fait par d’autres dans le cas du sang contaminé et de l’amiante.

Hier dimanche, un nouveau drame a coûté la vie à un homme : cet automobiliste tué dans l’Oise par une balle perdue. Cela porte à 19 le nombre de morts pour cette seule saison de chasse, dont un enfant de neuf ans ! En tout, 71 morts depuis que nous avons rencontré Jean-Louis Borloo, alors ministre de l’Écologie, pour lui demander des règles de sécurité et le dimanche comme jour de non chasse. Tout comme ses successeurs, il a refusé d’entendre l’ASPAS sur ce problème sanglant. Un mort de plus, c’est un mort de trop.

Aujourd’hui, forte de plus de 300 000 signatures pour l’arrêt de la chasse le dimanche, l’ASPAS propose cette trêve dominicale comme première mesure d’urgence, n’en déplaise au lobby chasse, si influent auprès des politiques. La vie humaine passe avant le loisir d’une minorité. L’ASPAS demande également une réglementation au moins égale à celle d’autres activités : la mise en responsabilité des présidents de chasse en cas d’accident, l’interdiction de la chasse à proximité des habitations et l’uniformisation des règles de sécurité à l’ensemble du territoire national, etc.

L’ASPAS tient donc pour responsables les différents ministres qui ont préféré céder à la pression d’un lobby et laisser se perpétuer des homicides dans nos campagnes. L’association attaque donc Mme Delphine Batho, Mme Nathalie Kosciusko-Morizet et M. Jean-Louis Borloo pour leurs carences en matière de sécurité publique, et va déposer plainte devant le Tribunal correctionnel de Paris pour mise en danger délibérée de la vie d’autrui.

Il est facile de critiquer le goût des armes des Américains, et de laisser des inconscients armés se promener dans nos campagnes sans rien faire pour s’en protéger…

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DES CHASSEURS DANS LES ÉCOLES

Huit associations de protection animale, dont la SPA, se sont unies pour co-signer une lettre ouverte au Président Hollande à propos de la propagande des chasseurs dans les écoles de notre République.

Voici ci-dessous le texte intégral de cette missive. Si vous partagez l’opinion exprimée par les associations de défense des animaux dans ce courrier, n’hésitez pas à signer la pétition qui lui est associée.

Monsieur le Président,

Votre dernière déclaration concernant le « retour à l’impartialité de l’État » a retenu toute l’attention des associations de protection de la nature, des animaux, et des usagers non-chasseurs de la nature. Vous avez réaffirmé l’importance des principes d’impartialité qui, dites-vous à raison,  « ne doivent souffrir aucune exception  ». Or nos associations ont constamment dénoncé le privilège scandaleux qui, durant le dernier gouvernement, a autorisé les chasseurs à faire de la propagande dans les écoles élémentaires sous prétexte d’initiation à la nature.

Depuis le partenariat signé le 4 mars 2010 entre Luc Chatel, Jean-Louis Borloo et la Fédération nationale des chasseurs, les chasseurs sont en effet habilités à donner des « leçons d’écologie » aux écoliers.  Ils prétendent évidemment agir en  toute neutralité,   mais il suffit d’examiner leur « matériel pédagogique » pour en douter : un chien de chasse virtuel, dénommé Cartouche, des personnages enfantins vêtus de jaquettes de chasse et munis de cors, montrent bien le contenu orienté de ces « cours ».

M. Ettori, vice-président de la Fédération nationale des chasseurs au moment  de la convention du 4 mars, s’était félicité dans la presse des chasseurs de passer outre une Académie « qui fit circuler dans tous les établissements de son département une circulaire interdisant l’accès à toutes les structures cynégétiques ». Désormais, se vantait-il, « une fédération a le droit de proposer des animations auprès des jeunes, que l’inspecteur d’Académie le veuille ou non ».

Si les écoles doivent rester, comme nous le croyons nous aussi, des lieux d’impartialité, il n’y a aucune raison pour que les chasseurs viennent recruter dès l’école pour initier au plaisir de tuer des animaux et surtout pour maintenir leurs effectifs afin de conserver leur influence politique.

Ne conviendrait-il pas d’appliquer le principe de neutralité et de mettre une limite à la défense des intérêts particuliers et à la propagande des lobbies ?

Nous vous appelons, Monsieur le Président, à mettre vos propos en pratique et à annuler dès à présent le droit des chasseurs à faire du prosélytisme dans les écoles tout en privant leurs adversaires de leur répondre. Ce privilège doit être immédiatement aboli. Nous sommes à votre disposition pour vous fournir tout renseignement complémentaire et serions heureux d’obtenir un rendez-vous d’un de vos collaborateurs pour avoir l’assurance que vos propos ne resteront pas lettre morte.

Confiants   dans   votre   volonté   d’équité   et   de   neutralité,   nous   vous   prions   d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de nos salutations respectueuses.

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RADIOACTIVITÉ RECORD DES POISSONS PRÈS DE FUKUSHIMA


La frénésie cathodique a suivi bien d’autres drames autour de la planète et tout le monde semble avoir oublié ce qui s’est passé après les accidents nucléaires de Fukushima (Japon). Et pourtant…

La compagnie Tokyo Electric Power (Tepco) a déclaré avoir mesuré dans un poisson appelé « murasoi » une quantité de césium radioactif égale à 254 000 becquerels par kilogramme, soit quelques plus de 2 500 fois la limite de 100 becquerels/kg définie pour les produits de la mer par le gouvernement.

Le poisson, proche des sébastes, a été capturé dans la baie à proximité de la centrale Fukukshima Daiichi, victime, le 11 mars 2011, d’un gigantesque tsunami qui a saccagé quatre des six réacteurs, dispersant dans la nature d’importantes quantités de substances radioactives.

Pour éviter que les poissons hautement contaminés ne partent trop loin au risque d’être consommés par d’autres espèces ou pêchés, Tepco va installer de nouveaux filets alentour. Plusieurs restrictions ont frappé ou concernent encore des aliments de la préfecture de Fukushima et de province voisines, le gouvernement ayant durci l’an passé les normes légales.

Le 21 août 2012, Tepco avait annoncé que des rascasses pêchées dans l’océan Pacifique à l’intérieur de la zone circulaire des 20 kilomètres autour de la centrale, fermée à toute activité humaine, présentaient un niveau de 25 800 becquerels de césium par kilogramme. Ce chiffre – quelques 250 fois supérieur au seuil fixé par le gouvernement – était alors le plus élevé enregistré depuis l’accident. Des niveaux comparables ont été relevés sur des lottes.

On était donc à l’époque bien loin de chiffres hallucinants observés ces derniers temps…

 

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LA TERRE VUE DU CIEL… LA NUIT

Ces images de la NASA montrent la Terre, vue du ciel la nuit : des images exceptionnelles qui donnent un aperçu, en haute définition, de la face obscure de la planète bleue.

Grâce à un nouveau satellite, Suomi NPP, les scientifiques peuvent se passer de la lumière de la lune et détecter jusqu’à la lumière d’un bateau de pêche. Mais aussi celle des incendies, des éruptions volcaniques, ou encore des foyers de population.

Généralement les clichés des satellites prennent la face éclairée de la Terre. Grâce à des capteurs ultra sensibles fixés sur le satellite, il a été possible de prendre des photos de nuit tout en s’affranchissant de la lumière de la lune.

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