Mésange bleue, pie bavarde, pinson des arbres, roitelet huppé… De nombreux oiseaux vivent dans les parcs et les jardins. Ils habitent les haies, les buissons, à proximité des plans d’eau, font leur nid dans les arbres et viennent picorer sur les pelouses.
L’ouvrage « 100 Oiseaux des Parcs et des Jardins » donne des conseils pour savoir où, quand et comment observer les oiseaux les plus fréquents, que ce soit en milieu rural ou au cœur des plus grandes agglomérations, et comment aménager un espace vert pour favoriser leur présence et leur protection.
Pour tous les curieux d’ornithologie, ce livre très bien illustré constitue une aide indispensable pour apprendre à reconnaître les oiseaux des espaces verts et participer au programme de science participative mené par le Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN), la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) et Natureparif (Agence régionale pour la nature et la biodiversité en Ile-de- France) partenaires de cet ouvrage.
Ces trois partenaires mettent à la disposition des citoyens amoureux de la nature le site internet www.oiseauxdesjardins.fr qui permet à chaque citoyen de collecter le maximum de données : les densités de merles et de mésanges dépendent-elles de l’urbanisation des corridors verts entre les parcs et les jardins ? Les oiseaux granivores fréquentent-ils plus les mangeoires dans les zones d’agriculture intensive, où les graines sauvages manquent en hiver ?
A chacun de regarder attentivement dans les jardins, dans les parcs, sur les balcons et dans tout autre espace vert les oiseaux qui s’y trouvent, de les compter régulièrement, si possible une fois par semaine, et de contribuer ainsi à la recherche.
Burton Holmes a été décrit comme celui qui a rapporté le monde dans ses bagages !
« Carnet de Voyage » est un livre étonnant et absolument fascinant présente le meilleur de ses archives de plus de 30.000 photos et 150.000 mètres de pellicule… Suppliez, endettez-vous ou volez s’il le faut, mais ne laissez pas votre exemplaire vous échapper !
Avant l’ère de l’avion ou de la radio, à la veille de découvertes qui vont révolutionner la photographie et le cinéma, Burton Holmes (1870-1958) se lance dans une vie de voyages pour rapporter le monde jusque chez lui. Depuis les grands boulevards de Paris jusqu’à la Grande muraille de Chine, des premières Olympiades modernes à Athènes à l’éruption du Vésuve en 1906, Holmes prenait plaisir à trouver « le plus beau chemin pour faire le tour du monde » et a consacré sa vie à partager ses histoires, ses photographies et ses films avec le public à travers l’Amérique.
Jeune homme, Holmes suit les enseignements de John L. Stoddard, pionnier des tournées de conférences sur le voyage aux États-Unis, qui lui lègue son lourd manteau de pèlerin lorsqu’il prend sa retraite. Holmes parcourt le globe de part en part pendant l’été, passe l’hiver à traverser les États-Unis et transforme la conférence statique traditionnelle en spectacle de divertissement.
Il invente le terme de « travelogue » en 1904 pour faire la promotion de ses représentations uniques et enchante son public avec deux heures d’histoires illustrées par la projection d’images colorisées à la main qu’il fait défiler dans des lanternes magiques et des premières « images en mouvement ». Paris, Pékin, Delhi, Dubrovnik, Moscou, Manille, Djakarta, Jérusalem : Burton Holmes a visité chaque continent et pratiquement tous les pays de la planète.
Ce livre présente ses meilleures archives, foisonnantes de magnifiques photos en couleur. Le Carnet de voyage de Burton Holmes, exceptionnelle fenêtre sur le monde d’il y a cent ans, vous transportera dans un monde qui est loin d’avoir disparu et vous donnera l’envie de vous lancer vous aussi dans le voyage.
Moi qui adore les voyages pour y découvrir chaque morceau de nature, j’ai trouvé dans le livre « Carnet de Voyage » une forme de tremplin littéraire à ma curiosité de tous les instants.
Les amoureux de patrimoine naturel dédié à notre beau pays qu’est la France sont désormais servis…et bien servis !
A la confluence des magazines existants tels Terre Sauvage, Géo ou National Geographic, le nouveau magazine « Nature en France » propose de nous faire découvrir avec une plus grande proximité la belle Nature française, dans toutes ses formes et dans toutes ses matières.
J’ai découvert avec beaucoup d’intérêt le premier numéro de ce bimestriel aux contenus aussi riches que variés. Si vous aimez les belles choses sans fioritures et si vous avez soif de découvertes, alors je vous conseille la lecture de « Nature en France ».
Vous ne serez pas déçu !
Veiller toute la nuit un éléphanteau nouveau-né, capturer des lionnes échappées, éduquer un chimpanzé diabétique à sa prise d’insuline…
Tel est le quotidien du docteur Florence Ollivet-Courtois, vétérinaire spécialisée dans la medecine de la faune « sauvage et exotique » qui vient de publier un ouvrage aussi intéressant qu’étonnant intitulé « Un Eléphant dans ma Salle d’Attente ».
Une banale prise de sang présente un tout nouveau défi quand le patient est un chameau adulte, ou une otarie male de quatre cents kilos. Poser une puce électronique d’identification est un geste simple, à condition de capturer d’abord les soixante loups éparpillés sur trente hectares. Une radio du coude réclame une logistique herculéenne, lorsque la patiente est une éléphante…
Et pour élucider le mystere du guepard qui baissait la tête, celui du panda roux aux mains enflées, ou autre enigme medicale dont la faune sauvage est un inépuisable réservoir, il faut être robuste comme Daktari et avoir le sens du diagnostic du Dr House.
Cette femme hors du commun est mue par le désir de faire avancer la médecine vétérinaire autant que par un profond amour des animaux.
A l’heure où les parcs zoologiques et animaliers se rapprochent de plus en plus des conditions naturelles, son témoignage est une plongée passionnante dans les rapports entre l’humain et le sauvage.
« Un oiseau gros comme un chameau », telle est l’expression employée par les premiers voyageurs occidentaux pour définir le Bec-en-sabot. Surnommé le roi des marais, ce mystérieux oiseau à l’envergure impressionnante semble tout droit sorti de la préhistoire.
La rencontre avec cette créature hors du commun sera déterminante pour Geneviève Renson qui décide alors de partir à sa recherche, aux confins de la Zambie et du Botswana.
Résultat d’un travail d’immersion de plusieurs années, le livre « Sur la Trace du Roi des Marais » nous présente le milieu naturel dans lequel évolue l’oiseau : sa faune, sa flore et les populations vivant dans et du marais. La lecture du texte de cette photographe naturaliste est fluide, aérée d’extraits de journal de bord et de grands et superbes clichés.
Le désir de découvrir et contempler ce « roi des marais » s’aiguise au fil des pages.
Le Bec-en-sabot est un grand échassier, 1 à 1,2 m de haut, qui vit dans les marécages de l’Afrique Orientale. Il chasse et pêche à l’affût sans nécessairement se cacher, un peu comme le héron. La morphologie singulière de son bec presque aussi large que long, lui vaut son nom. Son envergure peut atteindre 2,30 m. Il pèse de 4 à 7 kg.
C’est un oiseau nonchalent qui peut rester immobile plusieurs heures. La portée est généralement d’un seul petit. D’après les dernier recensements, il resterait entre 5 et 8000 individus. Autant dire qu’il est un oiseau très protégé…
Des Chiens et des Hommes est un magnifique ouvrage qui met en lumière le lien si particulier qui existe entre le chien et l’homme sur l’ensemble des continents.
Une épopée qui nous emmène sur les traces d’espèces étonnantes, comme le chien chanteur de Nouvelle-Guinée qui rôde autour des villages, ou le chien de Phù Quôc issu d’une race indigène et dont on n’a jamais réellement connu l’origine… ou encore le Sage khoushi d’Afghanistan qui fait la fierté de ses maîtres dans ce pays touché par la pauvreté…
Comment ne pas être saisi par la beauté des paysages ? Émerveillé par la relation complice entre le chien et l’humain ? Comment ne pas être simplement ému ?
Au fil de la lecture, on réalise comment chaque civilisation a su créer sa propre histoire avec son « meilleur ami », combien ce qui unit cet animal à l’homme est fort et universel.
Autant de peuples attachants et fiers, dont le mode de vie est aussi fascinant que leur rapport au chien. Illustré par de sublimes photos, ce livre nous en apprend autant sur ces différentes races de chiens que sur les sociétés et l’environnement dans lesquels ils évoluent.
Un livre fort qui séduira les amoureux des chiens mais aussi les humanistes.
L ‘extinction des espèces n’est pas une fatalité. Cette mauvaise cause a ses partisans, ses artisans. Un exemple : la disparition de l’ours des Pyrénées.
La France a signé les traités internationaux mais n’a rien fait pour protéger efficacement cet animal menacé.
Diverses associations portent à présent plainte contre la France devant la Cour de justice de l’ Union européenne. Il n’y a pas de raison que ces documents accablants restent cantonnés aux circuits administratifs.
On trouvera donc dans le livre « Plainte Contre la France (pour défaut de protection de l’ours des Pyrénées) », une chronique documentée de l’extinction de l’ours, avec ses causes, ses méthodes, ses remèdes.
La chronique est complétée par un essai de Stéphan Carbonnaux : Le Pays des forêts sans ours, qui apporte à une connaissance de la situation locale un indispensable complément affectif : une forêt sans ours est une perte inestimable, non seulement pour la nature mais pour notre imaginaire et notre culture.
Les Forêts Sauvages de Robert Hainard est une très belle anthologie de textes écrits entre 1930 et 1980, de reproductions soignées de croquis de terrain, d’aquarelles, de gravures sur bois du grand artiste, naturaliste et philosophe suisse Robert Hainard.
Les reproductions de gravures et de croquis parachèvent brillamment cette ode à la nature boisée.
On part sur les traces du célèbre chasseur au crayon, on le suit au fil de ses pérégrinations à l’ombre des arbres et on respirerait presque l’odeur piquante de l’humus forestier !
Cet ouvrage est aussi l’occasion de s’imprégner des réflexions philosophiques fondamentales de Robert Hainard sur le rapport homme-nature.
Incontestablement il s’adresse à tous les amoureux de poésie, de faune, de flore et de forêts !
C’est un livre que je laisse volontairement près de la cheminée du Relais du Vert Bois, à l’attention de celui ou celle qui voudrait faire vagabonder son esprit…
Saviez-vous que les oiseaux ont des dialectes et que le merle breton ne chante pas comme son congénère auvergnat ? Qu’un rorqual émet des sons de très basse fréquence qui se propagent sur des milliers de kilomètres ? Que, chez certaines araignées, les mâles doivent jouer de la harpe sur la toile de la femelle pour ne pas être dévorés ?
L’univers sonore des animaux est méconnu et pourtant extraordinairement riche et surprenant.
La « Symphonie animale » d’Antonio Fischetti est un incroyable livre – agrémenté d’un DVD – qui nous mène à la découverte d’un monde méconnu. De la truite au singe hurleur, nous y rencontrons des percussions et des instruments à vent, des stars et des seconds rôles… Nous décryptons les acharnés combats acoustiques des cerfs, les langoureux duos des gibbons, et les mystérieuses règles des choeurs de grenouilles…
J’y ai appris un nombre incalculable de choses toutes aussi incroyables les unes que les autres : qui imaginerait que même les escargots réussissent à produire des bruits de castagnettes ? Et pourtant, au cours d’un effort, l’orifice respiratoire situé derrière leur tête émet un claquement lorsqu’il s’ouvre et se ferme en rythme. Les harengs, eux, font des concerts de pets. Faire des bulles dans leur bain serait pour eux un moyen de rester groupés lorsqu’il fait noir !
L’orang-outan a inventé le mégaphone : il enroule des feuilles pour s’en servir de porte-voix. La grenouille de Bornéo se cale même dans un tronc d’arbre creux afin d’augmenter la portée de son chant ! L’éléphant ne se contente pas de jouer du clairon avec sa trompe, il communique aussi avec les pieds. Les ondes sismiques qu’il provoque en frappant le sol seraient perçues par ses congénères à une trentaine de kilomètres à la ronde.
Parmi les choristes, les loups ont optés pour la polyphonie. L’honneur de démarrer revient au chef de la meute puis chaque loup, module son chant sur plusieurs notes, tantôt aiguës, tantôt graves. La règle du chœur est invariable : hurler pendant une à deux minutes. Attendre dix à vingt secondes puis recommencer. Et ainsi de suite. Avec l’écho renvoyé par les collines et les forêts environnantes, une petite meute de cinq à six individus peut ainsi donner l’impression d’être une vingtaine d’individus.
La nature n’en finit pas de nous surprendre. Le concert est permanent autour de nous, alors tendons les oreilles !
Qui a dit cela ? Jean de la Fontaine…
À l’heure où la disparition de la richesse animale devient de plus en plus alarmante, les chercheurs découvrent chaque année des animaux capables de réaliser de grandes prouesses : communiquer par ultrasons, marcher sur l’eau, se camoufler aux couleurs de son environnement, prendre l’apparence d’un mort pour mieux chasser…
Ces organismes étonnent par les moyens qu’ils développent pour s’adapter à leur milieu, souvent inhospitalier, et défier ainsi la dure loi de l’évolution.
L’ouvrage « Les fabuleux Pouvoirs des Animaux » présente 80 de leurs « super pouvoirs » en détaillant leur fonctionnement, les implications qu’ils ont eu sur le progrès scientifique humain et en rendant compte des dernières avancées de la recherche pour expliquer les cas les plus énigmatiques.