INGENIEUSE NATURE

Au cours de l’histoire de la Terre, les milieux se sont modifiés, le berceau de la vie s’est modelé. De développement en extinctions, les espèces n’ont cessé de se diversifier interagissant entre elles et façonnant leurs niches écologiques.

Elles ont adopté d’étonnantes stratégies pour se nourrir, se reproduire ou se défendre. Une formidable adaptation n’ayant qu’un but : assurer leur propre survie.

En abordant, avec un regard inhabituel et émerveillé, le monde qui nous entoure, les auteurs Emmanuelle Grundmann et Marie-Odile Monchicourt présentent dans « Ingénieuse Nature : Quand la Vie fait preuve d’Invention » quelques-unes des dernières découvertes scientifiques qui viennent enrichir la fabuleuse histoire de la vie. Celle-là même dont nous sommes issus et à laquelle, par conséquent, nous sommes intimement liés.

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ADORABLES CORNIAUDS !

Considéré à tort comme moins attrayant que son noble cousin « de race », le « corniaud », bien qu’il ne participe à aucun concours de beauté et ne possède aucun pédigrée, n’a rien à envier à ses cousins.

Il possède même certains atouts indéniables : il est robuste, intelligent, indépendant, débrouillard et montre un attachement sans faille à ses maîtres.

Entièrement dédié aux « corniauds », autres « bâtards » et « chiens croisés », le bel ouvrage « Adorables Corniauds ! » met en scène des images originales et d’une grande force émotive réalisées par un photographe spécialisé et de renom.

Grâce à son oeil expert et à sa sensibilité, l’auteur parvient à saisir et à restituer, avec précision et finesse, la véritable essence des « chiens croisés ».

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LE POIL ET LA PLUME

Possédant une maison dans la Creuse, Anny Duperey s’est construit en pleine campagne un coin de paradis où vivent harmonieusement chats et volatiles en tous genres : poules, pigeons, paons, canards…

Son livre Le Poil et la Plume nous invite à entrer dans son quotidien de femme dévouée au bien-être des animaux et à la suivre dans ses péripéties animalières : l’arrivée des premières poules, la difficulté de reproduction des animaux, l’attaque de prédateurs, l’adoption de « Chichi », un pigeonneau abandonné par ses parents, la cohabitation des chats et de cette basse-cour, le soin prodigué à des paons malades… Le récit ressemble parfois à un manuel d’élevage tant l’auteur, passionnée, semble être un puits de connaissance sur la façon dont vivent ces gallinacées.

Ses souvenirs d’enfance se mêlent avec fraîcheur, sensibilité et justesse aux petits tracas et aux joies que procure la compagnie des animaux, véritables « personnes animales » , à travers lesquels apparaissent des réflexions plus générales. L’auteur puise sa force, à travers les hauts et les bas de sa vie de femme et de sa carrière de comédienne et d’écrivain. Elle est capable de passer des nuits à nourrir et réchauffer des poussins. Mais il va bien au-delà. Histoires vécues, souvent drôles mais aussi dramatiques, observations, souvenirs, réflexions, Le Poil et la Plume enchante. Tout est vivant. Tout sonne juste. 

D’un sujet qui peut paraître mineur, Anny Duperey a su faire un livre d’amour et de sagesse, sensible sans sensiblerie, amusant et troublant, humble et profond, toujours généreux. Elle prédit, dans sa conclusion, que d’ici quelques années les gens des villes élèveront des poules sur leur balcon. En lisant Le Poil et la Plume, on la croit.

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MANGER LOCAL

Il y a au moins trois bonnes raisons de manger local.

D’abord, parce que notre approvisionnement dépend pour une trop large part d’importations en provenance de pays parfois lointains, ce qui le rend fragile. Ensuite, parce que ces importations sont coûteuses en pétrole, et en pollutions qui viennent accroître le réchauffement climatique. Enfin, parce que privilégier les « circuits courts » permet de renouer un lien avec les producteurs locaux et de savoir comment est produit ce que l’on mange. Comment faire pour manger local ? Retrouver la maîtrise de son alimentation oblige à réapprendre des gestes souvent oubliés (jardiner, préparer des conserves…) et à redécouvrir la coopération et l’entraide qui conditionnent la plupart du temps la réussite.

Pour aider à cette grande « requalification », les auteurs du livre  « Manger local » proposent vingt-six initiatives qui reposent sur des expériences réussies et facilement reproductibles, des plus simples à mettre en oeuvre (constituer un réseau de paniers, approvisionner une cantine en produits bio et locaux ou démarrer son potager) aux plus « engagées » (se réunir autour d’un jardin partagé, créer un éco-hameau, mettre les initiatives locales en réseau…).

Chaque initiative est accompagnée de conseils pratiques pour l’adapter à son propre territoire, et d’adresses utiles pour se mettre en relation avec d’autres projets et passer à l’action.

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LA VIE ILLUSTREE DE LA FORET

La Vie Illustrée de la Forêt est un magnifique livre destiné à tous les amoureux de la forêt, les passionnés comme les promeneurs occasionnels.
Il les guidera au coeur même de l’univers forestier. A la fois simple et didactique, il aborde de façon très imagée l’essentiel du savoir actuel sur la forêt : fonctionnement de l’écosystème forestier, rapports de l’homme et de la forêt, lien avec les grands espaces, rôle sur l’environnement, forêts du futur, importance du maintien de la biodiversité…

L’auteur, Bernard Fischesser, est l’un des pionniers de la politique de protection de la nature en France. Il a notamment participé à la création des parcs nationaux. Il démontre dans cet ouvrage que la sauvegarde de ce patrimoine irremplaçable est devenu un impératif écologique de premier plan.

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L’ANIMAL EN NOUS

Voici un livre étonnant et iconoclaste.

L’Animal en Nous commence comme un petit conte philosophique, à travers lequel Michel Odoul s’interroge sur le « sens » de l’être humain (dans nos sociétés de surconsommation, l’individu n’est-il plus « que ce qu’il consomme »?), et se termine par un clin d’oeil provocateur. Pour l’auteur, seul un retour aux sources, à nos origines ancestrales et animales, peut nous ramener au « sens » de l’humain. Si nous ne savons plus vraiment comprendre l’humain dans son essence en observant nos contemporains, peut-être pourrons-nous le faire un peu mieux en observant les animaux.

Car nous portons tous, en nous, des traces de leur présence. Michel Odoul nous conduit au fil des pages à la découverte des liens qui peuvent être faits avec notre « parenté animale » et nous ramener ainsi à notre essence.

Une galerie de 12 portraits de personnalités politiques vient illustrer de façon humoristique le propos. En observant le comportement des animaux dans la nature, on peut retrouver de façon troublante celui des animaux politiques qui nous dirigent.
Bluffant !

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LES ENTRETIENS DE PIERRE RABHI

Jardinier, écrivain, poète et paysan, Pierre Rabhi est l’un des pionniers de l’agroécologie.

Depuis plus de quarante ans, il développe ce principe d’agriculture qui vise à respecter les écosystèmes. Les éditions textuels viennent de publier « Pierre Rabhi, le Fertile » à partir de ses meilleurs entretiens radiophoniques diffusés sur France Inter et France Culture.

Le livre est accompagné d’un CD, et les deux réunis vous permettront de découvrir ou de redécouvrir un personnage aussi étonnant que discret, aux idées ô combien fertiles.

Face à la pléthore de théorie et de concepts sur le terrain de l’écologie et de l’agriculture, Pierre Rabhi a toujours opposé une action concrète et efficace.

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UN ANIMAL ET LA VIE EST PLUS BELLE

Le ronron de votre chat a tendance à vous apaiser ? Votre enfant est plus sociable maintenant qu’il a un animal de compagnie ?

C’est indéniable, la présence d’un animal est bonne pour le moral et pour la santé ! Si de tout temps l’animal a accompagné l’homme dans ses activités, il est aujourd’hui, plus que jamais, son complice, son confident et son partenaire. Vie stressante, isolement, maladie… les animaux de compagnie aident à construire ou retrouver une vie équilibrée et à surmonter les difficultés.  

A l’aide d’histoires touchantes issues de la vie quotidienne mais aussi de nombreux témoignages, le livre « Un animal et la vie est plus belle » explique pourquoi l’animal est facteur d’équilibre et de qualité de vie.

Cet ouvrage passionnera ceux d’entre nous qui ont un animal de compagnie et trouveront là un prolongement à leur propre réflexion, tout comme ceux qui n’en ont pas, mais désireux d’en savoir plus sur les bienfaits de cette relation extraordinaire.

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HOMME DES BOIS

Walden est comme le guide de vie d’un voyageur immobile, à mi-chemin entre philosophie de vie et journal intime, rappelant « les Essais » de Montaigne. Pendant deux ans et deux mois, entre 1845 et 1847, Henry D. Thoreau a décidé de faire une parenthèse dans sa vie et de s’installer sur les rives du lac Walden, un étang plutôt, à Concord, Massachusetts. Il s’y est construit une cabane, a vécu seul et du seul travail de ses mains. Il l’a fait dans l’idée de tenter une expérience d’autosuffisance.

« Walden », le texte le plus connu d’une oeuvre qui en compte bien d’autres, est constitué de la mosaïque de fragments précieux tirés du journal de cette expérience. A force d’observer la nature, il parvient à en découvrir sa vraie nature. Il connaît sur le bout des doigts ce qu’il évoque joliment comme « la grammaire mordorée du monde naturel » et sait trouver les mots pour dire la grâce d’un paysage.

Qu’est-ce qui est vraiment nécessaire à la vie ? La question court tout au long de son livre, avec un souci constant de s’en tenir à l’essentiel. S’il revenait vivre parmi nous, Thoreau serait horrifié par ses contemporains et par ce qu’ils ont fait du paysage. Il les verrait tels qu’ils sont : des citoyens-consommateurs. Mais l’Amérique d’aujourd’hui ne manque pas de Concord et de lacs Walden tels qu’ils se présentaient il y a un siècle et demi. Elle est encore assez vaste et sauvage pour permettre à d’autres Thoreau de tenter la même expérience.
« Walden » fait immanquablement penser à « Into the wild » de Jon Krakauer et relatant l’expérience – tragique – de Chris McCandless en Alaska. Dans le même style, relisez également notre post du 14 août 2011 consacré aux magnifiques livres de Grey Owl « La Dernière Frontière » et « Un Homme et des Bêtes » toujours étonnamment contemporains des questions actuelles liées à l’environnement.

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COMME VACHE QUI PISSE !

100 expressions fameuses, aussi farfelues qu’évocatrices, dans lesquelles les animaux sont à la fête ! L’ouvrage « Comme Vache Qui Pisse Et Autres Expressions Animales » est un livre drôle et pour le moins original. L’occasion de découvrir ou de redécouvrir les trésors de la langue française, mais surtout un joli prétexte pour décortiquer ces expressions, leurs origines probables et avérées et tout en apprenant un rayon sur les animaux.

Pourquoi dit-on « être excité comme une puce », « avoir des oursins dans les poches », « faire mouche »… ? L’auteur François Lasserre répond en fin connaisseur du monde animal et en amoureux de la langue. Il saisit au passage l’opportunité de battre en brèche certaines idées reçues sur les animaux.

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