Avec l’arrivée du printemps, les robes rouges et orangées des fraises françaises sont de retour sur les étals.
Charnues, sucrées, acidulées, elles célèbrent les beaux jours et apportent saveur, qualité et équilibre aux moments gourmands des petits et des grands. La fraise est très appréciée des Français puisque ces derniers en consomment près de 2 kilos par personne et par an.
Petit fruit rouge (ou jaune blanchâtre selon les variétés) et savoureux poussant à l’état sauvage en Europe, en Asie et le long de la côte ouest américaine, la fraise est connue depuis l’Antiquité. Les Romains la nommèrent fragaria vesca qui vient de fragrare (parfum) en latin. Puis, la fraise des bois tente d’être apprivoisée dans les potagers du Moyen Âge et devient un fruit très apprécié des tables de la Renaissance. Au XVIe siècle, le navigateur et explorateur Jacques Cartier importa les premiers fraisiers de ses voyages aux Amériques : leur culture peut commencer.
Mais c’est finalement à l’officier de marine Amédée-François Frézier, à son amour de la botanique et aux plants de fraises du Chili qu’il a ramenés en 1714 que nous devons la fraise d’aujourd’hui qui curieusement demeure un faux-fruit : ce sont les petits grains jaunes, les akènes, qui sont réellement les fruits des fraisiers !
Le pouvoir anti-oxydant des fraises est bénéfique pour nos neurones ! Les fraises contiennent de la fisétine, un antioxydant naturel qui contribuerait à protéger nos neurones des maladies neurodégénératives. Une portion de 6 fraises suffit à couvrir les apports journaliers recommandés en vitamine C, tandis que son apport en potassium, calcium, magnésium, fer ainsi que sa haute teneur en fibres favorise l’équilibre minéral de l’organisme et le bon fonctionnement du transit intestinal.
Il existe plus de 600 variétés différentes de fraises de par le monde. L’Europe en est le premier producteur, devant les USA. En France, et depuis 2008, l’AOPn Fraise regroupe quelques 500 producteurs. Leur objectif est bien sûr de pérenniser la production de fraises françaises en offrant aux consommateurs des variétés de qualité, qui, de mars à novembre, rythment la saison de la gourmandise :
- de mars à juin, on retrouve la « Gariguette »
- de mi-mars à mi-novembre la « Charlotte » est la préférée des enfants
- de mars à juillet, la « Ciflorette » est la plus parfumée, avec sa senteur de fraise des bois
- de mi-mars à mi-novembre, « les Rondes » regroupent plusieurs variétés de fraises à chair ferme et particulièrement juteuse.
Fragiles, les fraises s’abîment vite dans leur barquette. Il ne faut donc pas trop attendre pour s’en délecter. Elles peuvent cependant être conservées jusqu’à 2 jours dans un bac à légumes au frais. Bien penser à les sortir à température ambiante 20 minutes avant dégustation. Un passage sous un léger filet d’eau fraîche avant de les équeuter suffit à les mettre en condition tout en préservant leur saveur.
Seule précaution : les fraises accélèrent la libération d’histamine et peuvent parfois provoquer des allergies cutanées comme l’urticaire ! Chez l’enfant, on déconseille donc l’introduction de ce fruit dans l’alimentation avant l’âge de 6 mois.
Ingrédients (pour 4 personnes) :
- 1kg d’un assortiment de tomates anciennes bio (ananas, noire de Crimée, black zebra, etc.)
- 250g de tomates cerises bio jaunes & rouges
- 1 botte de basilic thaï ou violet
- Herbes fraîches (estragon, thym, persil plat)
- 125ml d’huile d’olive bio
- 3 cuillères à soupe de vinaigre balsamique
- Fleur de sel & poivre bio
- Parmesan bio
Étapes de réalisation :
1) Découper en grosses tranches les tomates anciennes et en 2 les tomates cerises
2) Enlever le gros des pépins avec un couteau
3) Mélanger l’ensemble dans un saladier avec l’huile d’olive, les herbes, le sel et le poivre
4) Ajouter des copeaux de parmesan sur le dessus et servir
Eau de source, eau minérale, eau gazeuse, eau du robinet… Petit tour d’horizon pour décrypter ce qui se cache derrière ces appellations.
EAU DE SOURCE
L’eau de source, d’origine souterraine, est potable à l’état naturel. Saine au niveau bactériologique, elle ne subit aucun traitement et est mise directement en bouteille, tout en étant soumise à des analyses régulières. Sa teneur en minéraux doit être inférieure à 800 mg/l, celle en nitrates, inférieure à 50 mg/l. Et inférieure à 15 mg/l pour arborer la mention « Convient pour l’alimentation des nourrissons ».
Cela dit, elle ne peut pas revendiquer d’effets favorables sur la santé, car sa composition en minéraux n’est pas toujours stable, contrairement aux eaux minérales. Attention, les eaux recueillies à différentes sources, dans différentes régions, peuvent être commercialisées sous une même et seule marque.
EAU MINÉRALE NATURELLE
L’eau minérale naturelle est une eau de source qui fait l’objet de multiples contrôles pour s’assurer de sa composition constante en minéraux et autres oligoéléments uniques, issus du territoire d’où elle jaillit.
Il existe autant d’eaux minérales que de sources, soit plus d’un millier en France. Soixante-dix marques d’eaux minérales sont disponibles dans le commerce. Cette eau ne doit souffrir d’aucun traitement, sauf pour la séparation des éléments instables (comme le fer ou le soufre) et l’incorporation de gaz carbonique.
Elle offre des propriétés bénéfiques pour la santé, reconnues par les pouvoirs publics. Certaines ont même des vertus thérapeutiques (contre l’ostéoporose, le bon équilibre nerveux, la digestion, etc.) mais qui ne conviennent pas à tous les organismes.
EAU GAZEUSE
L’eau gazeuse est une eau dans laquelle on a ajouté du gaz carbonique ou dioxyde de carbone. On en compte trois sortes :
- naturelles et avec adjonction de gaz à la source;
- naturelles et avec gaz carbonique provenant d’une autre origine que la source;
- naturelles, renforcées à la source.
Grâce aux bicarbonates qu’elles renferment, ces eaux pétillantes seront appréciées lors d’un repas, pour faciliter le transit et réduire l’acidité gastrique, ou après un effort sportif, afin de mieux récupérer.
Ceux et celles qui surveillent leur taux en sel, en cas d’hypertension notamment, doivent être vigilants tout en privilégiant certaines très pauvres en sodium.
EAU DU ROBINET
L’eau du robinet est extraite des eaux superficielles (40 %) et des eaux souterraines, plus pures (60 %). Lors de son parcours, elle se charge en sels minéraux, oligoéléments (calcium, potassium, magnésium), argile, et matières organiques. Mais aussi en produits chimiques, gaz, bactéries, et polluants lourds comme les pesticides qui demeurent dangereusement dans certaines dites « potables »…
Des traitements spécifiques, comme la filtration, la désodorisation et l’injection d’ozone, sont donc nécessaires pour la rendre potable et éliminer les micro-organismes pathogènes ou les substances toxiques (nitrates, arsenic, pesticides, etc.). Elle doit répondre au total à une soixantaine de critères réglementaires stricts. Normalement, cette eau ne contient pas de bactéries puisqu’elle a été chlorée.
Or, dans certaines régions, son traitement diffère. Le risque existe donc…
Ne la buvez pas directement après une longue absence. Faites-la couler quelques instants auparavant. Enfin, évitez de préparer des biberons avec de l’eau du robinet, car le taux de nitrates peut être élevé.
La qualité de l’eau du robinet doit être affichée en mairie, mais en tant qu’abonné au service d’eau, vous recevez annuellement, avec votre facture d’eau, une synthèse sur la qualité de l’eau qui vous a été délivrée l’année précédente. Outre les résultats relatifs aux principaux indicateurs de la qualité de l’eau (microbiologie, nitrates, pesticides, etc.), ce document comporte des recommandations d’ordre sanitaire, en particulier vis-à-vis du plomb, des nitrates et du fluor.
Les DDASS (directions départementales des affaires sanitaires et sociales) peuvent être sollicitées, le cas échéant, afin d’obtenir des informations d’ordre sanitaire. Autrement, accédez directement aux derniers résultats d’analyses d’eau potable dans votre région sur le site internet www.eaupotable.sante.gouv.fr
Son origine lui vient d’une abbaye cistercienne proche de Caen qui le fabrique avec (sic) « amour et piété » dès le XIIè siècle.
Il figure, au Moyen-Age, sous le nom « augelot » ou bien encore « angelot » dans le Roman de la Rose de Guillaume de Loris. Son appellation, liée à la cité de Pont L’Évèque (Calvados), proche de Lisieux, date quant à elle du XVIIè siècle. Elle fait référence non aux fermes qui le fabriquent, mais au marché sur lequel il est vendu…
De forme carrée, de taille et de poids variable, on l’aime généralement pour son parfum fruité, noisette et joliment lacté, sa texture soyeuse et aussi pour sa belle croûte légèrement orangée.
Fabriqué au lait de vache, additionné de présure, égoutté, retourné dans son moule, puis placé sur des claies, salé au sel sec, le Pont l’Evêque est affiné 2 semaines minimum et 4 à 6 semaines pour les meilleurs (à vérifier auprès du fromager !)
D’appellation d’Origine Contrôlée (AOC) depuis 1972, il est fabriqué dans les 5 départements normands et en Mayenne. Le Pont l’Evêque reflète le goût herbeux des pâturages du Grand Ouest.
Lors de votre passage au Relais du Vert Bois, prenez le temps d’aller faire un tour chez les fromagers de la région. Le plus proche est la « Maison Clet » à Louviers tandis que le plus réputé est incontestablement à Rouen : je veux parler de l’incontournable « Fromagerie ». Une véritable institution !
A l’heure où une salade verte et des tomates en plein hiver ne choquent plus personne, il est temps de réapprendre le rythme naturel des saisons !
Les rayons des supermarchés regorgent de fruits et légumes en provenance des quatre coins de la planète et nous pouvons consommer à n’importe quelle saison. C’est bien là le problème ! En achetant des fruits et légumes importés de l’autre bout de la planète, c’est surtout l’énergie globale nécessaire à leur transport que l’on consomme.
Il n’est nul besoin de rappeler que consommer des fruits et légumes est essentiel pour notre santé. On oublie simplement qu’ils répondent à un besoin de saison et que les méthodes de conservation restent déterminantes pour les bienfaits qu’ils vont apporter. Alors, manger des fruits et légumes de saison c’est bien et s’ils sont locaux c’est encore mieux. On est assurés que la culture s’est faite dans le respect du rythme naturel des saisons, (ce qui élimine les cultures sous serres dispendieuses d’énergie et de produits phytosanitaires) tout en contribuant au maintien de la biodiversité végétale : rose de berne, panais, amarante comptent parmi les variétés anciennes que vous découvrirez dans les magasins spécialisés.
Choisir des produits de qualité, au bon moment et au meilleur prix, c’est croquer les fraises en mai, profiter des aubergines en août, ne pas rater les châtaignes en octobre et apprécier les oranges en décembre !
Pourquoi favoriser les fruits et légumes bio de saison ?
Pour leur goût : Ils arrivent à maturité naturellement et leur saveur ne peut pas être égalée par les fruits et légumes mûris après cueillette.
Pour notre santé : Les fruits et légumes hors saison mûrissent en général durant le transport et arrivent dans l’assiette du consommateur après avoir perdu près de 70% de leurs vitamines. De plus, la durée de vie de ces fruits est prolongée par irradiation. Ce procédé est inquiétant quand on sait que ce processus diminue scientifiquement la fertilité et la durée de vie.
Pour leur prix : transporter des fruits et légumes coûte cher et les prix s’en ressentent à l’achat. Un fruit ou un légume de saison vous coûtera donc en moyenne 2 fois moins cher. Les produits bio étant sensiblement plus chers, on prend généralement garde à ne consommer que ce que l’on a besoin, en évitant ainsi un éventuel gâchis !
Pour notre planète : Moins de transport égal moins de pollution et plus de respect de la nature et des saisons pour la culture des végétaux. C’est aussi limiter l’utilisation excessive des engrais et pesticides.
Convaincus ? C’est le moment de jeter un œil aux légumes et fruits de saison et de vous régaler en découvrant de nouvelles saveurs… Lors de votre prochain séjour au Relais du Vert Bois, n’hésitez pas non plus à vous rendre à la Biocoop de Louviers où vous serez certain de trouver les meilleurs fruits et légumes de saison. Enfin, pour savoir quels fruits et légumes sont à consommer en fonction des saisons, découvrez les liens internet suivants :
- Les fruits & Légumes de l’hiver
- Les fruits & Légumes du printemps
- Les fruits & Légumes de l’été
- Les fruits & Légumes de l’automne
En guise d’entrée en matière, l’auteur débute par quelques pages donnant les clés d’une alimentation équilibrée et saine (apports en protéines, glucides et lipides, vitamines et minéraux indispensables, fibres et substances protectrices) et rappelant l’intérêt de choisir des produits bio, locaux et de saison. Puis il répond aux questions pratiques : où faire ses courses ? Comment manger moins cher sans pour autant économiser sur la qualité (bien au contraire) ?
La seconde partie propose des menus adaptés aux saisons et reste pratique d’utilisation avec un classement des recettes par prix. Des plats complets à moins d’1€ par personne, des soupes et des entrées à moins de 0,60€, des recettes originales et savoureuses, des menus adaptés aux saisons…
Un ouvrage où la cuisine du quotidien prend un nouveau visage et devient synonyme de plaisir, d’économies et de découvertes du monde, avec des recettes issues de différents pays.
La plupart des litchis frais commercialisés en France (de novembre à mars) proviennent majoritairement de l’Océan Indien, principalement Madagascar, le restant étant importé de l’Ile Maurice, de la Réunion ou d’Afrique du Sud.
On l’achète le restant du temps en conserve dans un sirop léger (lisez les étiquettes afin de limiter l’apport en sucres additionnels…)
Juteux, sucrés, doux et agréablement parfumés (la saveur du litchi, mêlant rose et muscat, est inégalable), faciles à décortiquer et à déguster en une ou deux bouchées, les litchis sont des fruits qui sont généralement appréciés de tous et surtout de nos perroquets !
Originaire de Chine, le litchi y est cultivé depuis plus de 4000 ans. Offerte aux empereurs comme le fruit le plus raffiné de l’Empire céleste, cette « cerise de Chine » fut vantée par de nombreux poètes.
Le fruit est une petite sphère de 3 à 4 cm de diamètre, parfois un peu en forme de cœur, entourée d’une enveloppe assez coriace d’aspect écailleux qui prend une couleur rose à rouge à maturité.
L’arbre à litchis mesure en forêt tropicale entre 15 et 20 m de haut. En culture, sa hauteur se limite à environ 10 mètres. Les fruits sont portés par des grappes pendantes et chacune d’entre elles compte quelques unités à quelques dizaines de litchis. Chaque petite sphère est généralement unique, mais comme le fruit provient d’une fleur à deux carpelles, il arrive assez souvent de trouver des litchis doubles à deux sphères égales ou dont l’une des deux est présente mais atrophiée.
Après cueillette, la couleur de la coque brunit assez rapidement mais la saveur et la qualité du fruit se maintiennent au-delà de ce brunissement. Pour éviter toutefois que cette même écorce ne brunisse trop vite et ne devienne cassante (en moins de 3 jours en temps normal), les fruits sont fumigés avec une substance naturelle : la fleur de soufre. Celle-ci agit uniquement sur l’écorce, lui donnant une coloration jaune qui disparaît en quelques heures, dès l’exposition à la lumière du jour.
L’intérieur du fruit contient une partie pulpeuse, de couleur blanc vitreux, parfumée et juteuse, riche en vitamine C,
Le litchi ressemble, par sa structure, à d’autre fruits tropicaux de la même famille : le longane (ou longani), le ramboutan (ou “litchi chevelu”), la quenette.
A l’achat, fuyez les fruits dont l’écorce se craquelle ou est trop molle mais ne tenez pas compte de la couleur du litchi. Les litchis sont toujours cueillis mûrs et sont très fragiles : stockez le litchi jusqu’à 15 jours dans le bac à légumes du réfrigérateur mais consommez-le vite si vous le pouvez…
Pendant près de huit siècles, des moines ont mis au point une cuisine saine, goûteuse, équilibrée.
Une cuisine bio avant l’heure, étonnante, savoureuse et d’une prodigieuse modernité. Fraîcheur des produits, culture sans engrais, avec uniquement des procédés naturels, simplicité des gestes, préparations sans fards et sans artifice…
Les moines étaient de merveilleux jardiniers, des pépiniéristes et des apiculteurs d’exceptions, des créateurs de fromages et de vins réputés. Souvent, les plantes et leurs vertus médicinales n’ont aujourd’hui plus de secrets pour eux.
Le livre « Recettes et Secrets des Monastères » propose de découvrir de façon originale cette cuisine saine et inventive, conviviale et chaleureuse. Une sagesse au quotidien qui permet de se régaler mais aussi de préserver et de conserver sa santé.
Bien que la consommation d’aliments bio ait la cote, dire qu’ils sont meilleurs pour la santé fait toujours polémique.
L’association Générations futures a décidé de se pencher sur la question et a comparé la teneur en pesticides de quatre repas-type d’une journée, bio et non bio. Les échantillons ont été confiés au laboratoire belge Fytolab, et bien que « les résultats n’ont pas de valeur statistique significative au regard du faible nombre d’échantillons analysés », ils interpellent.
En effet, le verdict est sans appel : les analyses ont révélé 233 fois moins de résidus de pesticides dans les aliments bio que dans l’agriculture traditionnelle. Aucun des 14 aliments présents dans les repas non biologiques n’était exempt de pesticides. Au total, 37 résidus ont été retrouvés dans leur composition, soit 27 molécules différentes dont 17 pourraient être cancérigènes ou sont des perturbateurs endocriniens.
L’association cite l’exemple d’une pomme brésilienne qui contenait six résidus de pesticides (dont trois potentiellement cancérigènes et un perturbateur endocrinien). Même constat pour des citrons d’Argentine, qui contenaient même des résidus d’un produit interdit en France.
En revanche, aucun résidu de pesticides n’a été décelé sur les 12 fruits, légumes ou riz biologiques analysés. Seuls deux échantillons de pain biologique faisait apparaître des traces d’une molécule de synergisant, le piperonyl butoxide, présent dans le pain (produit étrangement autorisé en bio et utilisé dans le cadre du nettoyage des silos à céréales).
Ces analyses font suite à une précédente enquête menée par Génération futures l’année dernière et où l’association avait analysé les substances chimiques présentes dans le repas d’un enfant de 10 ans. Les résultats avaient fait grand bruit, étant donné que 128 résidus chimiques, dont 47 substances suspectées d’être cancérigènes et 36 pesticides différents, avaient été identifiés. Des traces de mercure et d’arsenic avaient aussi été détectées dans du thon en boîte.
Les nouvelles analyses ont permis à Générations futures de rappeler que « la grande différence entre les pratiques culturales et de stockage des aliments bio et non bio réside dans l’usage, ou non, de pesticides de synthèse ».
10% d’agrocarburants en 2020, c’est l’objectif fixé par l’Union Européenne. Pourtant, les controverses sont innombrables et leur intérêt environnemental n’a plus rien d’évident…
En cause notamment, leur impact négatif sur le changement d’affectation des sols, qu’il s’agisse du remplacement de prairies, de forêts par une culture, ou de la suppression de cultures alimentaires au profit de celles à transformer en carburant.
La Commission européenne a donc lancé des consultations afin d’évaluer l’impact du changement d’affectation des sols dû aux objectifs européens. L’institut national de recherche sur les politiques alimentaires a planché et remis son rapport en octobre 2011. Et ce n’est pas brillant…
Cet objectif de 10% provoque un accaparement des terres et génère d’importantes émissions de CO2. En Amérique latine comme en Afrique sub-saharienne, les pâturages, les forêts et la savane seraient gravement amputés. Quant à la réduction espérée des gaz à effet de serre, elle est annulée à plus des deux-tiers par les émissions dues au changement d’affectation des sols. Bref, la lutte contre le réchauffement climatique ne passe pas par les agrocarburants et surtout pas par le biodiesel, dont le bilan énergétique s’avère… médiocre !