AVOIR UN APPETIT D’OISEAU LE SOIR DU REVEILLON ?

L’expression « avoir un appétit d’oiseau » signifie « manger peu » (un bon conseil pour le dîner de Réveillon du nouvel an ?) et fait souvent penser à un petit oiseau du genre moineau ou mésange…

Ces oiseaux donnent en effet l’impression de manger peu, eu égard à leur petite taille. En temps normal, les oiseaux mangent pourtant à leur faim, comme l’hirondelle rustique, capable de rapporter plus de 70 insectes dans une seule boulette alimentaire destinée aux oisillons.

Encore mieux, le rouge-gorge est quant à lui capable de capturer environ 700 insectes, correspondant ainsi à un poids total supérieur à son propre poids !

A contrario, un grand oiseau comme le vautour fauve est capable de jeûner plus de deux semaines tout en étant capable d’ingurgiter un kilo de viande en une seule fois… Alors, « appétit d’oiseau » me dites-vous ?

 

 

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LES MINI-POULAILLERS URBAINS

Nombre de citadins cultivent déjà un petit potager en ville ou font pousser des tomates-cerises sur leur balcon. Beaucoup de familles urbaines souhaiteraient également disposer d’œufs frais produits à leur domicile de façon biologique. Une nouvelle étape dans l’autosuffisance alimentaire se profile en ce sens avec le développement des mini-poulaillers urbains.

Ceux-ci n’abritent chacun que quelques volailles, et peuvent être facilement implantés dans des arrière-cours ou des jardins de villes. L’intérêt des citadins pour ces gallinacés se développe à grande vitesse avec déjà un triplement de la demande en 2011 par rapport à l’année 2010.

Le choix peut se porter sur des races traditionnelles, comme la poule rousse de nos campagnes, ou des espèces venues d’ailleurs comme la poule blanche du Sussex. Ces volailles ne seront évidemment pas plus difficiles à nourrir que leurs consœurs des campagnes. Elles consommeront volontiers les reliefs végétaux de vos repas, les épluchures de légumes ou le pain rassis. Certains voient déjà, dans ces mini-élevages familiaux, un moyen utile de lutter contre la prolifération des déchets alimentaires en milieu urbain.

De leur côté, les enfants sont ravis de la possibilité qui leur est ainsi offerte d’aller chercher des œufs au fond du jardin. Certaines poules font même chaque week-end un aller-retour entre la résidence principale et la maison à la campagne de la famille qu’elles accompagnent dans ses pérégrinations. Les coqs sont évidemment moins demandés, car leur chant matinal ignore les week-ends et les grasses matinées.

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SE NOURRIR AU RYTHME DE LA NATURE

Le mouvement slow vient avant tout de la gastronomie. Le slow food est né en Italie en opposition à l’implantation du premier fast food au cœur de Rome en 1989. Fondé par des producteurs de terroir et des intellectuels, il est passé de l’éducation alimentaire des citoyens à la responsabilité environnementale des agriculteurs.

Arrivé en France en 2005, le mouvement a vite eu un écho dans nos terroirs. La progression des agriculteurs bio, ceux qui veulent défendre leur appellation a rejoint celle des consommateurs soucieux de bien manger aussi pour leur santé.

Les associations locales slow food s’appellent des « conviviums » : des regroupements de consommateurs, de restaurateurs et de producteurs. Bonne soirée dégustation ou soutien aux agriculteurs locaux, chacun choisit son action. Aujourd’hui, il y a une cinquantaine de « conviviums » en France.

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L’OEUF, UN ALIMENT ESSENTIEL

Symbole de la vie, de la forme parfaite, l’oeuf a nourri l’imaginaire de nombreux peuples dont beaucoup s’accordent à penser qu’avant notre monde se trouvait un oeuf primitif… Longtemps, le coq fut sacré car il était capable par son chant de faire naître le jour. Ce serait en vertu de ce prétendu pouvoir qu’il orne si souvent les clochers d’église.

Les Français aiment les oeufs. Au pays qui justement tient son ancien nom (Gaule) du coq (gallus), on en consomme aujourd’hui en moyenne 250 par an et par personne, produits transformés compris, soit la production annuelle d’une poule pondeuse d’élevage. Même si nous sommes loin derrière les Chinois ou les Japonais et leurs 300 oeufs annuels, cet aliment basique occupe tout de même une place centrale dans nos menus et à juste titre. En effet, les nutritionnistes sont unanimes : l’oeuf concentre de nombreux nutriments et renferme tous les acides aminés essentiels, il est même considéré comme la protéine de référence par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Pour répondre à sa consommation croissante, des élevages industriels se sont développés dans la seconde moitié du XXe siècle, produisant toujours plus à moindre coût. Les pondeuses ont été entassées dans des bâtiments fermés, sans contact avec l’extérieur, et surtout dans des cages, tellement pratiques à empiler sur plusieurs mètres de haut. Aujourd’hui en France, on élève 43 millions de pauvres poulettes dont 80 % vivent ainsi, en «batterie », sans jamais voir le jour… ni même de coq !

En réponse à ces atteintes au bien-être animal, des modèles alternatifs ont vu le jour sous la pression d’associations de protection des animaux et des consommateurs : plein air, Label Rouge et bien avant, bio. Ces filières représentaient 20 % des poules pondeuses en 2009, contre 4 % en 1990.
Parmi ces alternatives, l’oeuf bio a le vent en poupe : ses ventes ont enregistré la plus forte progression en pour atteindre 7 % du total d’oeufs vendus.
Mais quelle réalité se cache derrière ces chiffres apparemment satisfaisants ? Et qui s’intéresse réellement à l’oeuf alors que nous en consommons en permanence, parfois même sans nous en rendre compte ?

Téléchargez ici l’excellent article de Consom’action qui fait le point sur le sujet.

 

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ZOOM SUR LA NOIX

La noix est très intéressante à consommer en hiver, car elle est :

- très énergétique, grâce à sa richesse en lipides, et permet ainsi de mieux lutter contre le froid;
- riche en oméga-3, susceptible de réguler les troubles saisonniers de l’humeur et de stimuler la réaction immunitaire;
- contient de nombreux acides gras, favorables à la prévention des maladies cardio-vasculaires;
- facilite une meilleure adaptation à la variation du rapport jour/nuit en raison de sa richesse en mélatonine, hormone de régulation des rythmes chronobiologiques.

Longtemps, on a vu des noyers en bordure des champs ou des vignobles. Chaque famille possédait le sien. Mais l’arbre a peu à peu disparu , sauf dans les régions de Grenoble et du Périgord qui se sont spécialisées dès le XIXè siècle dans la production de noix.

Le noyer est un arbre intéressant à planter car au delà-de sa durée de vie souvent supérieure à 100 ans, il connaît peu la maladie et les ravageurs. Son fruit se récolte de la mi-septembre à la fin octobre : une fois séché, il se garde toute une année.

La noix est un aliment santé, mais gare aux excès ! Avec 660 calories pour 100 g, c’est du concentré d’énergie…

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RISOTTO AU LAIT DE COCO

Pour tous les fans de riz au lait, l’essayer c’est l’adopter : cette recette testée récemment par mon épouse Charlotte est un pur délice !

Ingrédients pour 3 à 4 personnes :
- 100 g de riz rond spécial risotto (arborio ou carnorali)
- 20 cl de lait de coco
- 25 cl de lait
- 50 g de sucre en poudre
- fraises
- framboises

Préparation
1) Mélangez les deux laits.
2) Dans une casserole, faites chauffer le riz avec une louche de lait.
3) Mélangez et laissez le riz absorber le liquide.
4) Lentement, ajoutez le lait, pour bien imprégner l’ensemble et maintenir le riz humide sans le noyer.
5) Continuez à mélanger et à arroser régulièrement le risotto pendant 25 minutes ou plus, jusqu’à ce que le riz soit tendre et crémeux.
6) Incorporez le sucre et mélangez bien.
7) Laissez tiédir et servez avec des morceaux de fraises et de framboises.

Remarque importante : remuez régulièrement et surveillez que le riz n’accroche pas.

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VIVE LE COING

Pomme ou poire ? Pas facile de savoir ce qu’est ce gros fruit jaune quelque peu oublié au parfum d’antan. Cultivé il y a déjà 4000 ans au Proche-Orient, le cognassier a conquis l’Europe au fil des siècles. Pour s’inviter dans notre palais, le coing doit être cuit.

Gorgé de pectines et reconnu pour ses vertus médicinales (digestives notamment), il a toujours été le fruit préféré de mon père qu’il s’agisse de gelée ou de pâte de fruits aux reflets joliment cuivrés !

INGREDIENTS
- 1,5 kg de coings
- 800 g de sucre cristal
- 2 étoiles de badiane (facultatif)

PREPARATION
1)  Lavez les coings et brossez-les pour enlever le duvet. Coupez-les en morceaux, en mettant de côté le coeur et les pépins, que l’on enferme dans une mousseline (du type compresse de gaze).

2) Mettez les coings dans un grand récipient et recouvrez-les d’eau à hauteur.

3) Ajoutez la mousseline fermée contenant les pépins. Faites cuire environ 20 min – il faut que les coings soient tendres sans qu’ils s’écrasent.

4) Égouttez-les sur un tamis à travers un linge très fin et récupérez tout le jus. Pour terminer, tordez le linge pour extraire le plus de jus possible.

5)  Pesez ce jus, ajoutez-lui 4/5e de son poids en sucre (800 g de sucre/litre) et placez l’ensemble dans une cocotte. Ajoutez la mousseline avec les pépins, les étoiles de badiane éventuellement, et faites cuire 10 à 12 min.

6) Versez dans des pots ébouillantés, fermez-les et retournez-les le temps du refroidissement.

LE PETIT PLUS
Avec la pulpe restante, on peut faire de la pâte de coing : même poids de sucre que de pulpe, cuisson 20 minutes minimum en remuant, puis étaler la pâte sur 1,5 cm d’épaisseur et laisser sécher plusieurs jours.

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SAVEUR D’AUTOMNE : LA CHATAIGNE

Pour certains, la châtaigne désignerait le fruit de l’arbre sauvage tandis que le marron celui de l’arbre greffé; pour d’autres, on parlerait de marron lorsqu’il n’a qu’un seul et même gros embryon à l’intérieur de la bogue, et de châtaigne quand il y en a deux ou trois cloisonnées. Pas facile de s’ y retrouver !

Dans tous les cas, cet « akène« , à ne pas confondre avec le marron d’inde (fruit toxique du maronnier), est très apprécié, grillé au feu de bois, en confiture, glacé ou en velouté.

Selon les régions, seules quelques dizaines de variétés sont cultivées pour leur goût, leur rendement, leur conservation ou encore leur utilisation finale (confiserie, conserve, farine…). L’Ardèche est le premier département producteur français avec 50% de la production nationale.

Au pied de l’arbre ou à l’achat, préférez des fruits brillants, lourds et sans trous de vers. Trempez les dans un saladier ou un grand bol d’eau et jetés ceux qui flottent, signe qu’ils sont creux. Conservez les au frais quelques jours ou au congélateur, juste incisés (inutiles alors de les décongeler pour les griller !).

Côté santé, bien qu’elle soit deux fois plus calorique que la pomme de terre ou la banane, la châtaigne ne manque pas d’intérêt : elle est particulièrement bien pourvue en termes de potassium, magnésium, calcium, fer, vitamines B, C et E tout en étant dépourvue de gluten.

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CUEILLETTE SAUVAGE

La cueillette est une activité visant à récolter dans la nature tout ou partie de certaines plantes, champignons ou baies. C’est la plus ancienne activité de l’être humain, destinée au départ à l’alimentation des peuples de chasseurs-cueilleurs. Depuis l’avènement des activités agraires, elle est devenue une source d’appoint ainsi qu’une source de plantes médicinales pratiquée souvent comme un loisir au cours de randonnées…

Champignons, aromatiques, fruits et plantes diverses : la cueillette peut revêtir bien des aspects et permet d’apprendre à mieux connaître la nature tout en profitant de ses vertus. Il ne s’agit pas de faire n’importe quoi et par définition, une cueillette devrait être limitée en quantité et correspondre à une utilisation privée. Elle ne peut être assimilée au ramassage-ratissage massif pour une revente illicite, pratique trop courante et destructrice pour le milieu.

Bien que simple en apparence, l’activité de cueillette ne s’improvise pas. Il est en effet nécessaire de respecter quelques règles de base que l’on peut développer au travers d’ouvrages comme « Cueillettes Sauvages sans Risque« , « Plantes Sauvages Comestibles » ou bien encore « Le Régal Végétal« . il est en effet important de préserver aussi bien sa santé que les ressources de l’environnement :

  • Ne jamais consommer une plante ou une baie qui ne soit pas formellement identifiée.
  • Cueillir dans un environnement sain, loin des routes et des sites pollués (les champignons notamment peuvent concentrer les polluants dans leur chair)
  • Ne pas mettre dans le même panier les plantes incertaines et celles qui sont identifiées (risque de contamination si elles sont toxiques).
  • Ne jamais consommer de plante à odeur désagréable ! Si vous avez ingéré des baies ou plantes amères, recrachez les immédiatement et rincez-vous la bouche. Au pire elles sont toxiques, au mieux non comestibles.
  • Ne jamais cueillir toutes les plantes d’une même espèce en un lieu donné, il faut toujours en laisser suffisamment pour qu’elle puisse se renouveler l’année suivante.
  • Ne pas détruire la ressource et se soucier de la repousse, le cas échéant, se munir d’un couteau pour couper proprement sans arracher le pied, remettre mousse ou feuilles mortes en place.
  • Se renseigner sur les espèces protégées dans la région avant toute cueillette.
  • Apprendre aux enfants à toujours montrer leur cueillette à un adulte avant de le mettre à la bouche.
  • Ne jamais cueillir de plantes fanées, à moitié sèches, présentant des traces de moisissures, ni de fruits abîmés.
  • Demander l’autorisation de cueillette au propriétaire du lieu s’il y a lieu.
  • Se conformer aux us et coutumes de la région vous donnera du crédit auprès des locaux pour de prochaines cueillettes.

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FETE DE LA GASTRONOMIE

Le 23 septembre sera définitivement placé sous le signe de la gourmandise.

Avec, à l’affiche, la première édition de la Fête de la gastronomie. Des milliers d’événements sont d’ores et déjà programmés dans toute la France : du show culinaire au pique-nique géant, en passant par des concours de recettes, des marchés nocturnes, des balades gastronomiques, des cueillettes de champignons, des dégustations de vins en cave et des offres spéciales dans les restaurants étoilés ou non.

Autant d’animations insolites et culturelles qui célébreront l’inscription du repas gastronomique des Français, le 16 novembre 2010, au patrimoine immatériel de l’Unesco. Cette manifestation se veut fédératrice et pérenne. On la retrouvera donc chaque année, le premier jour de l’automne. D’ici là, rendez-vous sur le site www.fete-gastronomie.fr qui recense l’ensemble des initiatives déclinées pour l’occasion, via un module de recherche et de géolocalisation interactif. Nos papilles en frétillent déjà !

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