Dernier vestige de l’automne emprisonné sous la froidure du début de l’hiver normand. Ici au Relais du Vert Bois, nos hôtes du moment profitent de la chaleur irradiante du feu de la cheminée qui crépite doucement…
Beaucoup de vent et de pluie encore la nuit dernière mais heureusement peu de dégâts. En me promenant au lever du jour, mon fidèle Canon m’a permis de prendre quelques beaux clichés dont cellui-ci !
En promenade avec mes chiens, sur le chemin du retour vers le Relais du Vert Bois, souvenir d’une rencontre avec la fin de l’automne…
Journées réduites à leur plus simple expression, ciels grisâtres et laiteux, température en chute libre, moral en berne…Si le deuil de l’été vous rend chagrin, sortez de chez vous avec une tenue adaptée et laissez-vous séduire par la magie des spectacles de la « collection automne-hiver »…
Flamboyants, les arbres déclinent leur palette d’étincelles fauves et se préparent à vivre sur leurs réserves. Grande consommatrice d’énergie, la photosynthèse diminue, la chlorophylle déserte les feuillages et les pigments orange, jaunes et vermillon rendent un dernier hommage à la nature depuis le début de l’automne.
Emportées par le vent, les dernières feuilles d’automne entament leur ronde pour recouvrir le sol et sa végétation qui se prépare à entamer un hivernage de plusieurs mois. Doucement, l’hiver s’approche à pas feutrés, le monde végétal s’assoupit doucement. Avec un peu de chance, la neige tombera à gros flocons pour Noël…la forêt, les sous-bois et les allées autour du Relais du Vert Bois se pareront de blanc pour le bonheur des promeneurs : la nature offre parfois des spectacles simples et incroyables pour celui qui veut bien prendre le temps de les observer.
Albert est sans nul doute le « Chef » incontesté de notre joyeuse petite troupe de paons. Arrivé le premier il y a désormais 5 ans, il jouit d’une excellente connaissance des lieux et c’est toujours lui qui mène le groupe lorsqu’il s’agit de partir en exploration dans la propriété…C’est également Albert qui veille sur les femelles lorsqu’elles celles-ci sont à la recherche d’un « géniteur »…
Le paon blanc est connu depuis fort longtemps, puisque Buffon en parlait déjà au XVIIè siècle. Il est le produit d’une mutation génétique du paon bleu et ne constitue nullement une forme albinos : l’iris de ses yeux est bleu et non rouge !
Parmi notre colonie de paons, Léon est le dernier arrivé, ce qui le rend un peu méfiant des autres mâles.
Il n’empêche qu’il n’a pas son pareil pour faire la cour aux demoiselles à la sortie de l’hiver…