Originaire de Turquie, comme son nom l’indique, la Tourterelle turque a commencé à coloniser les pays voisins vers 1900, étendant progressivement son aire de répartition pour atteindre la France au début des années 1950 et la Normandie vers 1960.
Je suis toujours heureux d’entendre son roucoulement au petit matin lorsque nous ouvrons les volets de notre chambre…Ayant placé des mangeoires dimensionnée à sa taille et des graines correspondant à ses goûts, j’ai tout le loisir de l’observer en toutes saisons.
La tourterelle turque a toujours trouvé sa nourriture dans le voisinage de l’homme. En Normandie, elle partage les graines destinées aux poules et effectue de véritables raids dans les champs de blé et les cours de fermes. En hiver, les tourterelles turques errent en petites troupes dans les parcs et les espaces verts et fréquentent les aires de nourrissage destinées aux petits passereaux. Elles s’y montrent très pacifiques, se nourrissant serrées les unes contre les autres. Très tôt au printemps, elles exécutent leur spectaculaire vol nuptial : après un vol ascendant très abrupt, la tourterelle redescend en planant, avec les ailes recourbées vers le bas et en poussant des roucoulements sonores caractéristiques. Elle se perche volontiers sur les poteaux télégraphiques, les antennes TV et les toits, d’où elle pousse son cri répétitif.
La tourterelle turque a un cycle de reproduction assez exceptionnel. Bien qu’elle se reproduise principalement entre février et octobre, elle est capable de pondre tous les mois de l’année. Elle débutera parfois une nouvelle couvée alors qu’elle est encore occupée à nourrir ses petits ; on peut compter 6 couvées en une seule saison. Alors que plupart des autres oiseaux des parcs et des jardins alimentent leurs petits avec des insectes saisonniers, la tourterelle nourrit ses petits avec le « lait de pigeon », production du jabot riche en protéines et en graisse, ce qui lui permet de nourrir des oisillons presque en toutes saisons.
Pas plus grand qu’un gros chien, Meshak, notre adorable âne miniature arrivé tout droit du Texas, adore se promener aux abords de la Propriété avec son inséparable copain Henkidou, un cheval Falabella, lui-aussi miniature.
Si vous voulez en savoir un peu plus sur les ânes du Relais du Vert Bois, relisez notre post du 29 Juillet dernier.
Amies pour la vie, amies pour toujours…
Notre grande volière extérieure compte parmi ses occupants deux couples de magnifiques perruches à collier. Ces dernières habitent naturellement les savanes arborées et les zones cultivés tropicales d’Afrique et d’Asie. La perruche à collier possède la plupart du temps un plumage d’un verte éclatant (il peut exister d’autres mutations de couleurs comme le bleu azur) et un cri distinctif.
En captivité, la nourriture préférée de la perruche à collier est constituée par des végétaux variés (amandes, arachides, baies, céréales, fleurs comestibles, fruits, germes de graines et/ou de légumineuses, légumes, légumineuses très cuites, noix, pâtes alimentaires al dente, quinoa, riz, verdure…).