La sécheresse qui s’abat sur la France depuis le début de l’automne 2011 a entraîné une diminution des réserves en eau contenues dans les nappes phréatiques.
D’après le bulletin publié par le Bureau des recherches géologiques et minières (BRGM), 89 % des réservoirs aquifères affichent un niveau inférieur à la normale contre 58 % il y a un an.
Le comité sécheresse s’est réuni pour la première fois de l’année aujourd’hui au ministère de l’Agriculture pour évaluer la situation hydraulique sur le territoire français. A la suite de la récente réunion de la commission de suivi hydrologique sur l’état des nappes phréatiques et des cours d’eau, le comité a publié de nouveaux arrêtés de restriction d’eau. Plusieurs départements sont concernés.
Après l’automne et l’hiver très secs qu’a connu la France métropolitaine, les pouvoirs publics se mobilisent et envisagent de prendre de nouvelles mesures pour venir en aide aux agriculteurs.
Le déficit pluviométrique pour la période allant de janvier à mars 2012 est de 25 %. S’il n’atteint pas le record historique (29 % en 1989), le manque d’eau est préoccupant excepté dans la région méditerranéenne qui a bénéficié d’un niveau de précipitation proche ou supérieur à la normale. La région Midi-Pyrénées est dans une situation particulièrement problématique, son déficit pluviométrique étant de 35 %.
Depuis septembre dernier, les « pluies efficaces » qui rechargent les nappes phréatiques se sont fait rares. Seul le mois de décembre a enregistré un nombre raisonnable d’épisodes pluvieux. Aussi les réserves pour l’été, période durant laquelle les eaux souterraines s’évaporent et sont absorbées par les cultures, seront limitées.
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