Tout au long de sa courte vie, l’abeille à miel connaît différents « métiers » auxquels elle se dévoue avec la même énergie.
Il n’y a pas d’enfance pour celle qui consacre sa vie à la colonie. A peine éclose, la jeune abeille se consacre en effet au nettoyage des alvéoles rendues libres après les éclosions. Le temps de permettre à ses glandes nourricières de parvenir à mâturité. Cela fait, elle est promue « nourrice » et distribue alors de la gelée royale aux jeunes larves.
Du dixième jusqu’au dix-huitième jour de sa vie, cette ouvrière est tour à tour « magasinière » pour stocker pollen et nectar et « ventileuse » pour assurer, par le battement de ses ailes, le maintien de la ruche à la bonne température. La petite abeille, décidément bien courageuse, passe au rang de « cirière » et peut participer à la construction des alvéoles. Cela ne l’empêche pas pendant ses rares moments de liberté d’être « agent de sécurité » en tenant à distance guêpes et faux-bourdons entre autres…
A partir du vingt-deuxième jour et jusqu’à épuisement (la mort survient environ 3 semaines plus tard), l’abeille parcourera les alentours de la ruche dans un rayon de 2 kilomètres pour butiner les fleurs et rapporter nectar, pollen et propolis.
Songez alors lorsque vous verrez des abeilles sur les fleurs de votre jardin, que vous avez affaire à des sacrés petits animaux !
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