En France, l’écologie ne devrait plus être une question accessoire à laquelle on s’intéresse par intermittence.
Nous vous le rappelions dans un récent article : au delà de l’acception politique même du mot, l’écologie est avant tout une science ayant pour objet les relations des êtres vivants (animaux, végétaux, micro-organismes) avec leur environnement, ainsi qu’avec les autres êtres vivants. Cette écologie est vitale non seulement pour la protection de la Nature mais aussi pour le développement de l’Homme au sein de celle-ci.
C’est ainsi que le premier baromètre national de l’état de la biodiversité développé par le Ministère de l’Écologie et désormais disponible sur internet sous la dénomination « Observatoire national de la biodiversité », poursuit un double objectif :
- Répondre au besoin de connaissance sur la faune, la flore, les paysages, les habitats naturels ou semi-naturels .
- Apporter un éclairage objectif sur l’évolution des relations entre notre société et la biodiversité, notamment au travers des mesures de préservation.
Surface d’aires marines protégées, nombre d’espèces menacées, dépense nationale pour la biodiversité, évolution de la pollution des cours d’eau… désormais, d’un simple clic, vous pouvez accéder à près de 50 indicateurs précis sur l’état de la biodiversité.
Le site propose ainsi une entrée par grandes questions thématiques : comment la biodiversité évolue-t-elle en France ? Comment notre gestion du territoire influe-t-elle sur la biodiversité ? etc.
On y apprend que :
- 18 % d’espèces métropolitaines et 22 % d’espèces ultramarines éteintes ou menacées dans les listes rouges au 1er Janvier 2012;
- 1,27 % de la superficie terrestre du territoire métropolitain classée en aires protégées avec protection forte au 1er janvier 2011 et 29,58 % en Outre-Mer;
- 29 % des français placent la disparition de certaines espèces animales ou végétales parmi les deux problèmes liés à la dégradation de l’environnement les plus préoccupants en 2011 ;
- Dépense nationale pour la biodiversité : environ 1 700 millions d’euros en 2009;
- 43,7 % des eaux de surfaces sont considérées en 2010 comme étant en bon ou en très bon état.
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